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27.04.2025 à 08:55

Une explosion dévastatrice dans le principal port d'Iran fait 25 morts et 800 blessés

FRANCE24
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La déflagration, entendue à des dizaines de kilomètres à la ronde, s'est produite samedi vers midi (08H30 GMT) sur un quai du port Shahid Rajaï, où passent 85% des marchandises de l'Iran. Ce port est proche de la grande ville côtière de Bandar Abbas, sur le détroit d'Ormuz par où transite un cinquième de la production mondiale de pétrole, à environ un millier de kilomètres au sud de Téhéran. "Au moins 25 personnes ont été tuées", a rapporté l'agence Tasnim, citant le chef du pouvoir judiciaire de la province d'Hormozgan (sud), où se situe le port, Mojtaba Ghahremani. La télévision d'Etat avait fait état plus tôt d'un bilan de 18 morts et 800 blessés. Une enquête pour établir les causes de la catastrophe a été ordonnée par le président Massoud Pezeshkian. Elle est probablement due à un incendie dans un dépôt de stockage de matières dangereuses et chimiques, selon un communiqué repris par la télévision d'Etat. L'explosion a été provoquée par du perchlorate de sodium, une substance entrant dans la composition de carburants solides pour missiles, affirme le New York Times, citant une source anonyme proche des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique d'Iran. "L'incendie est sous contrôle mais n'est toujours pas éteint", a indiqué dimanche un correspondant de la télévision d'Etat présent sur les lieux, tandis qu'une épaisse fumée noire était visible derrière lui. Les pompiers tentent de contenir les flammes, plus de 20 heures après le sinistre. Trois jours de deuil Des avions bombardiers d'eau et des hélicoptères sont mobilisés pour les opérations, selon des images de la télévision d'Etat. Au sol, d'immenses lances à incendie ont été déployées par les pompiers. Bureaux et établissements scolaires sont fermés dimanche à Bandar Abbas, ville d'environ 650.000 habitants, alors que la fumée continue à se propager dans les environs, selon un responsable des secours, Mehrdad Hassanzadeh. Le ministère de la Santé a appelé dans un communiqué les habitants à rester chez eux "jusqu'à nouvel ordre" et à utiliser des masques pour ceux qui doivent impérativement sortir. Un appel aux dons de sang a été lancé pour les blessés. Les autorités ont décrété trois jours de deuil à compter de dimanche dans la province d'Hormozgan, dont Bandar Abbas est le chef-lieu. La ville abrite la principale base de la marine iranienne. Le nombre d'employés présents au port au moment de l'explosion n'est pas connu. Le samedi est le premier jour ouvré de la semaine en Iran. Les opérations de dédouanement et de chargement des conteneurs ont repris, a déclaré dimanche à la télévision le ministre de l'Intérieur, Eskandar Momeni, dépêché sur les lieux. Camions soufflés L'agence officielle Irna a publié des photos montrant un afflux de secouristes après la catastrophe et une voiture couverte de taches de sang encastrée dans un poids lourd. La déflagration a été telle qu'une rangée de semi-remorques a été complètement soufflée et réduite à l'état de carcasses, selon des images sur les réseaux sociaux dont l'AFP n'a pas pu vérifier l'authenticité. Sur d'autres images prises d'un hélicoptère dont l'AFP n'a pas pu vérifier l'authenticité, une épaisse fumée noire dans le ciel semble indiquer plusieurs départs de feu. L'explosion de samedi s'est produite au moment où des pourparlers sur le nucléaire entre l'Iran et les Etats-Unis, ennemis depuis quatre décennies, se déroulaient à Mascate. Israël, qui soupçonne l'Iran de vouloir de doter de l'arme nucléaire, se livre depuis des années à une guerre de l'ombre contre l'Iran, son ennemi juré, pour contrer son influence régionale. Selon le quotidien américain Washington Post, Israël avait lancé en mai 2020 une cyberattaque contre le port Shahid Rajaï. La thèse d'un sabotage n'a pour l'heure pas été évoquée par les autorités iraniennes pour l'explosion de samedi.

27.04.2025 à 08:51

Retour de la consigne en verre: en Alsace elle n'a jamais disparu

FRANCE24
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Dans un immeuble du centre de Strasbourg, Antonin gravit les étages une caisse dans chaque main. Il vient livrer 23 bouteilles d'eau en verre à Christine Pfeiffer et Jean-Marc Faudi, 66 ans. En échange il repart avec le même nombre de bouteilles vides, qui une fois lavées, pourront être réutilisées. En Alsace, la consigne n'a jamais disparu et connaît même un nouvel engouement avec le développement de services de livraison à domicile. "Franchement, on apprécie. Je ne reviendrai pas en arrière", témoigne Christine. "Très préoccupée par l'environnement", la sexagénaire explique qu'elle en avait "marre des bouteilles en plastique". "Pour moi, c'est essentiel de passer au verre consigné, puisque c'est lavé, réutilisé. C'est vraiment une solution écologique." A ses côtés, Jean-Marc se souvient qu'enfant, il rapportait les pots de yaourts et bouteilles de lait à l'épicerie. Il se félicite de voir le verre consigné faire son grand retour: "enfin, on retrouve le bon sens de nos grands-parents". Jus de fruits, bières, soupes... En mai, la consigne en verre va faire son retour à grande échelle dans les supermarchés de Bretagne, Pays-de-la-Loire, Normandie et Hauts-de-France - soit 16 millions de consommateurs potentiellement concernés. Une expérimentation préalable à une éventuelle généralisation à toute la France. L'enjeu, selon l'éco-organisme Citeo, est de rattraper le retard en matière de réemploi des emballages. Plus de 20 réutilisations Edouard Haag, président de la brasserie Meteor, implantée à Hochfelden, à 30 kilomètres au nord-ouest de Strasbourg, est "absolument convaincu que c'est un système qui doit se redéployer au niveau national". Selon une étude réalisée en 2009, une bouteille en verre réemployée permet d'économiser 79% de CO2 et 75% d'énergie par rapport à une bouteille en verre recyclée. "Il y a à la fois un enjeu écologique et économique" et "la réglementation va dans ce sens, avec des obligations croissantes", souligne M. Haag, citant la loi Agec sur l'économie circulaire de février 2020 qui vise 10% d'emballages réemployés d'ici à 2027. A Hochfelden, où l'on brasse de la bière depuis 1640, sept millions de bouteilles en verre consignées sont produites chaque année par Meteor. Une fois vidées, elles reviennent à la brasserie, où elles vont connaître une nouvelle vie. "Elles passent par différents bains dont un avec de la soude pour éliminer les étiquettes et les impuretés puis elles sont rincées", explique Thierry Charpilloz, employé chez Meteor depuis 27 ans. Redevenues pimpantes, elles sont de nouveau remplies de bière, encapsulées, étiquetées et mises en caisses, prêtes à être livrées. Chacune peut ainsi être réemployée plus de 20 fois. Changer les mentalités Pour chaque bouteille de 75 cl consignée, les particuliers déboursent 20 centimes, somme qui leur est restituée lorsque le contenant est rapporté sur le lieu de vente. "C'est un geste qu'il va falloir apprendre ou réapprendre. Et ça, nécessairement, ça prend un peu de temps. Mais je suis absolument convaincu que les consommateurs français vont s'y employer assez rapidement", espère Edouard Haag. Pour simplifier cette démarche et éviter aux particuliers de se déplacer, des sociétés de livraison à domicile ont émergé ces dernières années. Selon Erwann Dauges, cofondateur de la société de livraison de boissons consignées YSE, ce système séduit des personnes convaincues par le caractère "écologique", mais aussi "pratique" de la démarche, et qui permet de récupérer "environ 95 % des contenants". Autre intérêt, la consigne "crée de l'emploi non délocalisable", souligne M. Dauges, citant les livreurs ou encore les laveurs. Pour développer ce système, le plus grand défi, "c'est de changer les mentalités", estime l'entrepreneur. Car une fois clients, "très peu de gens reviennent au plastique".

27.04.2025 à 07:54

Une puissante explosion dans le principal port d'Iran fait au moins 25 morts et 800 blessés

FRANCE 24
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Au moins 25 personnes sont mortes et 800 autres ont été blessées samedi par une "puissante explosion" survenue en Iran dans le port Shahid Rajaï, situé près de la grande ville portuaire de Bandar Abbas, à plus d'un millier de kilomètres au sud de Téhéran.
Texte intégral (653 mots)
Au moins 25 personnes sont mortes et 800 autres ont été blessées samedi par une "puissante explosion" survenue en Iran dans le port Shahid Rajaï, situé près de la grande ville portuaire de Bandar Abbas, à plus d'un millier de kilomètres au sud de Téhéran.
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