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21.03.2025 à 18:13

Changement d'heure : que font les pays d'Europe ?

Vincent Lequeux

Dans la nuit du samedi 29 au dimanche 30 mars 2025, nous avancerons nos montres d'une heure, après les avoir reculées au mois d'octobre dernier : dimanche matin à 2 heures… il sera donc finalement 3 heures. Inspiré d'une réflexion formulée en 1784 par Benjamin Franklin pour économiser les bougies et chandelles, le changement d’heure […]

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Texte intégral (972 mots)

Dans la nuit du samedi 29 au dimanche 30 mars 2025, nous avancerons nos montres d'une heure, après les avoir reculées au mois d'octobre dernier : dimanche matin à 2 heures… il sera donc finalement 3 heures.

Inspiré d'une réflexion formulée en 1784 par Benjamin Franklin pour économiser les bougies et chandelles, le changement d’heure a été instauré en France à plusieurs reprises au cours de l’histoire récente. L’objectif, à chaque reprise de la mesure : réduire l’éclairage et donc la consommation d’énergie en profitant des heures d’ensoleillement. Un argument de moins en moins pertinent, selon les opposants au changement d’heure, qui estiment cette économie marginale.

Une étude conduite par le Service de recherche du Parlement européen (EPRS) nuance cependant cette affirmation. Selon les travaux menés par deux chercheurs tchèques et repris par le Parlement européen, le “changement d’heure a très clairement un effet sur la consommation d’énergie”. L’économie réalisée varie toutefois d’un pays à l’autre : entre 0,5 % et 2,5 % de la consommation totale. Selon les auteurs, la latitude expliquerait en grande partie ces différences. Les pays les plus au sud du continent bénéficieraient davantage de ces mesures.

Les autres pays européens changent-ils d'heure eux aussi ?

Si la pratique s'est définitivement mise en place en France en 1976, elle s'est progressivement installée dans le reste de l'Union européenne. Et aujourd'hui, tous les Etats membres de l'Union européenne, ainsi que d'autres pays du continent européen, opèrent deux changements d'heure par an, en mars (heure d'été) et en octobre (heure d'hiver), au même moment.

Les règles nationales existantes impliquent aujourd'hui un changement d'heure tous les six mois. Actuellement, ces derniers se trouvent répartis sur trois fuseaux horaires différents (UTC, UTC+1 et UTC+2).

Les Etats membres de l'Union européenne sont alignés sur trois fuseaux horaires :

  • heure de l'Europe occidentale (GMT) : Irlande et Portugal
  • heure de l'Europe centrale (GMT+1) : Allemagne, Autriche, Belgique, Croatie, Danemark, Espagne, France, Hongrie, Italie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, République tchèque, Slovaquie, Slovénie et Suède.
  • heure de l'Europe orientale (GMT+2) : Bulgarie, Chypre, Estonie, Finlande, Grèce, Lettonie, Lituanie et Roumanie.

Où en est le débat européen sur la fin du changement d'heure ?

En 2018, l'idée de mettre fin au changement d'heure en Europe suscite un vif intérêt. Une consultation publique menée par la Commission reçoit une participation record de 6 millions de citoyens, principalement allemands. Elle débouche sur une proposition de directive, qui laisserait aux Etats membres le choix entre heure d'été et heure d'hiver de façon permanente.

Le Parlement européen vote en faveur de cette mesure en 2019, mais repousse son application à 2021. Le texte appelle notamment à la mise en place d'un mécanisme de coordination qui ne porte pas "atteinte au droit de chaque Etat membre de décider de l'heure légale".

La réforme est toutefois bloquée au Conseil de l'Union européenne. Les Etats membres souhaitent une étude d'impact plus approfondie et veulent éviter les perturbations qui pourraient en résulter. Un décalage entre pays auparavant alignés sur le même fuseau horaire pourrait notamment déstabiliser les transports ou encore les systèmes d'information. Le cas particulier de l'Irlande ajoute une complexité supplémentaire, avec le potentiel décalage horaire entre la République d'Irlande et l'Irlande du Nord.

Les événements survenus en 2020, notamment la pandémie de Covid-19 et le Brexit, ont détourné l'attention des décideurs politiques. En outre, l'opinion publique reste divisée sur le choix de l'heure à adopter de façon permanente, avec des préférences variables selon les pays : certains favorisent l'heure d'été, d'autres l'heure d'hiver. En l'absence de compromis à Vingt-sept et face aux autres priorités européennes, le débat sur la fin du changement d’heure en Europe semble aujourd’hui au point mort.

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21.03.2025 à 17:14

[Carte] Le nombre de demandeurs d'asile dans l'Union européenne

Anne Bescond

L'asile est une protection internationale garantie par un Etat sur son territoire. Il peut être demandé par un individu parce qu'il craint d'être persécuté du fait de son ethnie, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques. Toutes les demandes d'asile ne sont cependant […]

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Texte intégral (2592 mots)

L'asile est une protection internationale garantie par un Etat sur son territoire. Il peut être demandé par un individu parce qu'il craint d'être persécuté du fait de son ethnie, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques.

Toutes les demandes d'asile ne sont cependant pas automatiquement acceptées et ne le sont pas forcément dans les pays dans lesquels elles sont formulées. La raison tient au règlement Dublin III, qui implique que la demande soit formulée dans le pays d'entrée du migrant sur le territoire de l'UE.

Il convient de différencier le chiffre des primo-demandeurs d'asile et le chiffre, plus général, des demandeurs d'asiles.

Les primo-demandeurs d'asile représentent les personnes qui font une demande de protection internationale pour la première fois. Le nombre de demandeurs d'asile comprend les primo-demandeurs et les personnes qui ont fait plusieurs demandes ou qui ont fait appel de la décision. Il est donc plus important que celui des primo-demandeurs.

Majorité des demandes en Allemagne et en Espagne

En 2024, au total, 996 815 personnes ont demandé l’asile dans l’Union européenne, dont 911 960 personnes l’ont demandé pour la première fois, selon les données d'Eurostat. Un chiffre en baisse de 13,1% par rapport à 2023 (1 049 510 demandes).

Le plus grand nombre de nouvelles demandes a été enregistré en Allemagne avec 229 695 primo-demandeurs, soit près d'un quart du nombre total de nouvelles demandes dans l'UE en 2024 (25,2 %). L'Espagne arrive en deuxième position avec 164 010 nouveaux demandeurs (18 %), suivie par l'Italie (151 120, soit 16,6 %), la France avec 130 860 demandes (14,3 %) et enfin la Grèce (69 000, soit 7,6 %). Ainsi, ces 5 pays concentrent plus des trois quarts (82 %) des primo-demandes d'asile au sein de l'Union en 2024.

Par rapport à la population de chaque Etat membre de l’UE, le nombre le plus élevé de primo-demandeurs d’asile enregistrés en 2024 a été enregistré à Chypre (7,2 primo-demandeurs pour 1 000 personnes), suivie de la Grèce (6,6), de l’Irlande et l’Espagne (3,4) et du Luxembourg (3,2).

Sept Etats membres de l'Union ont vu le nombre de primo-demandeurs d'asile augmenter par rapport à 2023. Les augmentations les plus importantes en pourcentage sont en Pologne (+87,1% soit 6 725 demandes en plus en 2024) et en Irlande (+39,4% soit 5 215 demandes supplémentaires).

A l'inverse, d’autres Etats membres ont connu en 2024 une baisse de primo-demandeurs d'asile par rapport à 2023. La Roumanie a enregistré 77,1% moins de premières demandes (7 610 demandes de moins). Suivent l’Estonie (-66,6%, soit 2 650 demandes de moins), la Slovaquie (-63,5 %, soit demandes 235 de moins), l’Autriche (-61,1%, soit 34 325 demandes de moins) et la Lettonie (-50,8 %, soit 825 demandes de moins). En 2024, la France a enregistré 14 195 demandes en moins par rapport à 2023, soit une baisse de 9,8 %.

Augmentation des acceptations en période de crise migratoire

Dans l'ensemble de l'Union européenne, la crise migratoire qui a débuté en 2015 a entraîné une très forte augmentation des acceptations de demandes d'asile la même année, où plus d'un million de demandes ont été enregistrées.

Les Etats membres ne sont toutefois pas parvenus à s'entendre sur la répartition des réfugiés. En septembre 2015, la chancelière allemande Angela Merkel avait en effet décidé d'accorder l'asile à tous les réfugiés syriens arrivés sur le sol allemand. Mais face à l'afflux de migrants, au manque de solidarité d'autres Etats membres - dont certains, comme la Hongrie, ont érigé la même année des murs à leurs frontières - et aux critiques au sein même de la majorité, le gouvernement allemand rétablissait les contrôles aux frontières du pays quelques jours plus tard.

Conformément au système de Dublin qui régit l'accueil des demandeurs d'asile depuis 1990, les demandes d'asile sont majoritairement traitées dans les pays d'entrée sur le territoire européen. Un plan de relocalisation avait été adopté en 2015 par le Conseil de l'UE mais sa mise en œuvre a été largement limitée. La Commission européenne a reconnu l'échec de cette mesure en 2017. En revanche, le pacte migratoire UE-Turquie conclu en 2016 a nettement contribué à une diminution du nombre de demandeurs d'asiles.

Le 23 septembre 2020, la Commission européenne avait présenté un nouveau Pacte pour la migration et l'asile, avec pour ambition de redéfinir les conditions d'accueil des demandeurs d'asile. Elle prévoyait notamment de réduire les délais de traitement des demandes et d'opérer un premier filtrage, aux frontières de l'UE, des migrants non éligibles à l'asile.

Ce Pacte sur la migration et l'asile a été adopté par le Parlement européen le 10 avril 2024. Il comprend un ensemble de dix textes (neuf règlements et une directive) permettant de renforcer la lutte contre l'immigration illégale et d'accélérer la reconduction des personnes en situation irrégulière. Les Etats membres doivent ainsi présenter leur plan d’action pour mise en œuvre du Pacte, qui entrera pleinement en application en juin 2026.

Il impactera fortement les demandeurs d'asile et primo-demandeurs d'asile avec sa nouvelle procédure de filtrage aux frontières de l'Union européenne. Celle-ci permettra d'identifier en moins de sept jours si le demandeur doit faire rapidement l'objet d'une procédure de retour (par exemple en cas de demande antérieure déjà refusée), si sa demande d’asile doit passer par une procédure accélérée (notamment lorsqu'en moyenne moins de 20 % des ressortissants de son pays obtiennent l'asile au sein de l'UE) ou une procédure normale.

Syrie, Venezuela, Afghanistan, Colombie et Turquie : principaux pays d'origine des demandeurs

Depuis 2013, les ressortissants de Syrie sont chaque année les plus nombreux à demander une protection internationale dans l'Union européenne. Ils étaient 147 965 en 2024. Cela représente une légère baisse de leur part dans le nombre total de nouvelles demandes enregistrées dans l'UE, passant de 17,5 % en 2023 à 16,2% en 2024.

Ils restent bien plus nombreux que les demandeurs d'asile venant du Venezuela avec 72 775 primo-demandeurs en 2024, suivis par les demandeurs d’Afghanistan, avec 72 155 demandes. L’Afghanistan était en deuxième position durant six années consécutives jusqu’en 2023. Viennent ensuite les Colombiens avec 50 330 demandes, et les Turcs, qui se placent en cinquième position, avec 46 835 primo-demandeurs.

A la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le nombre de primo-demandeurs ukrainiens a fortement augmenté depuis 2022. La hausse des primo-demandeurs persiste avec 25 050 nouvelles demandes, soit 96,4 % de plus qu’en 2023. Seulement un mois après le début du conflit, plus de 10 millions d'Ukrainiens avaient déjà fui leur foyer et plus de trois millions d'entre eux avaient traversé la frontière pour se rendre principalement dans des Etats membres de l'Union européenne. En 2024, le nombre de primo-demandeurs d'asile de nationalité ukrainienne s'est classé au 8e rang parmi toutes les nationalités.

Nombre de primo-demandeurs d'asile dans les Etats membres de l'UE en 2024

Etats membres de l'UENombre de premières demandes d'asile 2024
Allemagne 🇩🇪229 695
Autriche 🇦🇹21 810
Belgique 🇧🇪33 050
Bulgarie 🇧🇬12 130
Chypre 🇨🇾6 750
Croatie 🇭🇷1 000
Danemark 🇩🇰2 180
Espagne 🇪🇸164 010
Estonie 🇪🇪1 330
Finlande 🇫🇮2 260
France 🇫🇷130 860
Grèce 🇬🇷69 000
Hongrie 🇭🇺25
Irlande 🇮🇪18 435
Italie 🇮🇹151 120
Lettonie 🇱🇻800
Lituanie 🇱🇹295
Luxembourg 🇱🇺2 125
Malte 🇲🇹440
Pays Bas 🇳🇱31 925
Pologne 🇵🇱14 445
Portugal 🇵🇹2600 (en 2023)
République tchèque 🇨🇿1 025
Roumanie 🇷🇴2 265
Slovaquie 🇸🇰135
Slovénie 🇸🇮5 465
Suède 🇸🇪6 755
UE 27 🇪🇺911 960

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21.03.2025 à 17:06

CESE : la société civile européenne réunie à Bruxelles veut renforcer la cohésion et la participation des citoyens

Hugo Palacin

"En 2025, nous sommes à l'aube d'un changement de paradigme en Europe." Le ton employé par Oliver Röpke, président du Comité économique et social européen (CESE), lors de son discours d'ouverture de la Semaine de la société civile 2025, en dit long sur les inquiétudes que partagent la majorité des organisations, associations, dirigeants et citoyens […]

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Texte intégral (1717 mots)
L'édition 2025 de la Semaine de la société civile s'est déroulée au CESE à Bruxelles, du 17 au 20 mars - Crédits : CESE 2025
L'édition 2025 de la Semaine de la société civile s'est déroulée au CESE à Bruxelles, du 17 au 20 mars - Crédits : CESE 2025

"En 2025, nous sommes à l'aube d'un changement de paradigme en Europe." Le ton employé par Oliver Röpke, président du Comité économique et social européen (CESE), lors de son discours d'ouverture de la Semaine de la société civile 2025, en dit long sur les inquiétudes que partagent la majorité des organisations, associations, dirigeants et citoyens réunis à l'occasion de cet événement annuel à Bruxelles.

"Renforcer la cohésion et la participation dans les sociétés polarisées" : tel était le thème et l'objectif de cette semaine d'échanges, de discussions et de travail, qui a réuni près de 800 participants entre les murs du siège du Comité. Durant quatre jours, du lundi 17 au jeudi 20 mars, les idées ont fusé et les retours d'expérience ont été largement partagés, dans le but commun de perpétuer le rôle central de la société civile dans l'engagement des citoyens européens.

"Ne renonçons pas"

Malgré la période difficile dans laquelle les sociétés sont confrontées à une polarisation croissante et où la confiance dans les institutions démocratiques s'érode, Oliver Röpke a tenu à envoyer un message d'espoir à ses invités pour cette semaine de travail : "La société civile n'est pas sans défense. Certes, nous ne sommes pas des décideurs politiques, mais nous pouvons exercer une pression et mettre en avant nos revendications. La société civile a le pouvoir de combler les divisions, de donner du pouvoir aux voix qui se sentent ignorées et de rétablir la confiance dans les processus démocratiques. Ne renonçons pas."

Un message partagé par Albena Azmanova, professeure de sciences politiques et sociales à l'Université de Londres. "L'Europe est riche. Nous avons des institutions démocratiques solides, une société civile dynamique et une science de pointe. De fait, jamais nous n'avons été dans une situation aussi favorable. Nous avons un avenir de prospérité, de justice, non seulement pour l'Europe mais pour le reste du monde car nous avons les connaissances et les moyens d'éradiquer l'extrême pauvreté à l'échelle du monde", a-t-elle déclaré. Avant de galvaniser ses auditeurs : "La société civile va devoir montrer la voie a nos dirigeants. Vous pouvez faire en sorte que l'Europe rêve de nouveau."

De nombreuses recommandations

Assurer un droit au logement abordable à tous les Européens, renforcer le soutien et le financement des organisations de la société civile, approfondir l'autonomisation des citoyens, consolider l'initiative citoyenne européenne (ICE) afin de donner davantage de poids aux revendications des Européens, en particulier des plus jeunes… Tout au long de la Semaine de la société civile, les sujets de débats et d'échanges n'ont pas manqué.

De ces discussions ont abouti de nombreuses idées, que le CESE et les acteurs de la société civile entendent désormais mettre en avant auprès des institutions européennes afin de joindre la parole aux actes. Parmi les recommandations adressées par le Comité, on retrouve :

  • Donner aux autorités locales et aux organisations d'économie sociale qui promeuvent des modèles de logement inclusifs les moyens de garantir l'accessibilité à long terme, la cohésion sociale et la protection des locataires contre les marchés spéculatifs ;
  • Promouvoir un cadre financier pluriannuel solide pour soutenir les organisations de la société civile et leur implication dans la conception et la mise en œuvre de la politique de cohésion ;
  • Autonomiser les citoyens par l'éducation et la participation, en assurant des modules de formation des enseignants sur l'éducation à la citoyenneté et en favorisant des environnements d'apprentissage inclusifs ;
  • Intégrer la résilience de l'eau à tous les niveaux de prise de décision de l'UE, en privilégiant les personnes plutôt que le profit, les communautés plutôt que les entreprises et la justice plutôt que les intérêts économiques à court terme ;
  • Promouvoir une plus grande inclusion des jeunes dans les processus de prise de décision en abaissant l'âge du vote et en créant des conseils régionaux de la jeunesse ;
  • Protéger, permettre, promouvoir et réviser l'initiative citoyenne européenne.

L'heure est désormais à l'action

Les conclusions de cette Semaine de la société civile 2025 ont été chaleureusement accueillies par le président du CESE, Oliver Röpke, lors de son discours de clôture, jeudi 20 mars. "Je suis profondément inspiré par l'énergie, la résilience et l'engagement des acteurs de la société civile de toute l'Europe. Cette semaine a démontré que lorsque la société civile se rassemble, nous pouvons forger des solutions qui renforcent notre démocratie, favorisent la cohésion sociale et construisent une Europe véritablement au service de ses citoyens. Le CESE se positionne résolument comme la maison de la société civile européenne, prêt à amplifier ces voix et à transformer leurs revendications en actions concrètes."

Un enthousiasme partagé par Henna Virkkunen, vice-présidente de la Commission européenne chargée de la Sécurité, de la Démocratie et de la Souveraineté technologique, ainsi que par Victor Negrescu, vice-président du Parlement européen. Tous deux ont affirmé que les acteurs de la société civile devront être prochainement mis à contribution par leur institution respective, notamment pour consolider l'initiative de la Commission relative au "bouclier démocratique", qui vise à répondre aux menaces qui pèsent sur la démocratie. "Nous avons besoin d'une société civile forte et d'un véritable partenariat entre la société civile et les décideurs afin de construire ensemble une société cohérente ayant un réel impact sur la vie des citoyens", a ainsi expliqué Victor Negrescu.

Du côté du CESE, les recommandations issues des discussions, qui se sont déroulées lors de cette Semaine de la société civile, seront présentées lors de la prochaine session plénière du Comité (26-27 mars) et en présence du commissaire à la Démocratie, à la Justice et à l'Etat de droit, Michael McGrath.

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