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▸ les 15 dernières parutions

27.04.2025 à 17:49

Général tué près de Moscou: le suspect arrêté inculpé pour "acte terroriste"

FRANCE24

"Le parquet général russe a inculpé Ignat Kouzine pour (...) acte terroriste, trafic illicite et fabrication d'explosifs et d'engins explosifs", a précisé le puissant Comité d'enquête dans un communiqué. Le suspect risque la prison à vie, selon le code pénal russe. D'après cet organisme, le suspect "a reconnu sa culpabilité" et a affirmé "avoir été recruté par des agents des services de sécurité ukrainiens, qui l'ont contacté en lui proposant une récompense" totale de 18.000 dollars (près de 16.000 euros). Selon son récit, rapporté par le Comité d'enquête, il est arrivé en Russie en septembre 2023 avant de se voir confier la mission d'éliminer le général Iaroslav Moskalik, chef adjoint de la Direction générale opérationnelle de l'état-major des forces armées russes. Vendredi matin, ce haut responsable de l'armée russe a été tué près de Moscou dans l'explosion d'une voiture. Les autorités russes ont dans la foulée dénoncé "une attaque terroriste", imputée aux services spéciaux ukrainiens (SBU). L'Ukraine, qui n'a pas réagi publiquement à ces accusations, a été accusée à plusieurs reprises d'attaques ciblées contre des responsables militaires russes depuis l'offensive du Kremlin en février 2022.

27.04.2025 à 17:33

L1: Lille s'empare de la 2e place à Angers

FRANCE24

Avec 56 points, le Losc devance Monaco et l'OM, qui en ont 55, et un trio d'équipes à 54 points avec Lyon, Nice et Strasbourg. Le SCO, de son côté, reste 15e avec 30 points, directement sous la menace du Havre, 16e et barragiste virtuel avec 28 unités, et de Saint-Etienne, 17e avec 27 pts, mais aussi une différence de buts très nettement défavorable. Dans un match disputé le plus souvent sur un faux rythme et où ils ont copieusement eu le ballon, les Dogues se sont fait peur bêtement en première période. La première fois sur un ballon chipé par Himad Abdelli dans les pieds d'André Gomes, dans la surface de réparation, mais la frappe trop molle et trop centrale de l'Algérien n'a guère inquiété Lucas Chevalier (4e). La seconde sur une relance hasardeuse du portier, gêné par une passe en retrait mal assurée d'Alexsandro, et qui est arrivée dans les pieds de Jim Allevinah (15e). Mais l'ailier angevin, qui est le joueur qui a le plus tiré au but sans marquer cette saison en Ligue 1, a buté sur Chevalier qui s'était bien repris (15e). Après deux semblants d'occasions -- un centre-tir raté d'Hakon Haraldsson trop haut, alors que le but était grand ouvert (8e), et un centre tendu de Matias Fernandez-Pardo sur le torse de Chuba Akpom qui, bien qu'à 1,50 m du but, réussissait à la mettre au-dessus --, Lille est parvenu à faire le break en quelques minutes de part et d'autre de la pause. C'est d'abord Alexsandro qui a repris victorieusement un coup-franc très bien tiré par Haraldsson (0-1, 45+1), avant que l'Islandais ne double la mise, à la conclusion d'une magnifique action collective partie du gardien de but, et qui a remonté tout le terrain en onze passes (2-0, 51e). Alors que la fin du match semblait devoir être sereine, Lille a perdu trois joueurs pour des échéances décisives à venir. Bafodé Diakité a tout d'abord été expulsé pour une grosse faute parfaitement inutile à 70 mètres de son but, qui lui a valu un second carton jaune (67e). Dix minutes plus tard, c'est le pauvre Ethan Mbappé qui s'est blessé tout seul, manifestement un claquage derrière une cuisse, et qui a dû être remplacé cinq minutes après son entrée en jeu (78e). Pour ne rien arranger, le capitaine Benjamin André a pris un avertissement évitable pour protestation à la 82e, qui le privera certainement de la 33e journée, pour une accumulation de cartons jaunes. Malgré cela, le Losc a obtenu ce qu'il était venu chercher et il pourra regarder le match de Marseille contre Brest (20h45) avec d'autant plus d'attention que les Phocéens viendront les défier le week-end prochain pour un choc capital.

27.04.2025 à 17:27

Kim Kardashian, reine absolue de l'influence

FRANCE24

Lorsqu'elle s'est fait dérober plusieurs millions de dollars de bijoux à Paris en 2016, elle incarnait l'archétype de l'influenceuse accro aux selfies quotidiens. De quoi en faire une cible facile pour ses braqueurs, qui seront jugés à partir du 28 avril, et jusqu'au 23 mai, pour l'avoir ligotée et dévalisée sous la menace d'une arme. Kim Kardashian a prévu de témoigner devant le tribunal, selon son avocat. "C'était la chose la plus effrayante que j'ai jamais vécue", confiait-elle en 2019, dans l'émission "True Hollywood Story". "Ces dix minutes ont vraiment changé toute ma vie." En apparence, la Californienne continue de tout montrer à ses 357 millions d'abonnés sur Instagram. Elle y affiche aussi bien l'intérieur en cachemire de son jet privé que ses poussées de psoriasis - une maladie qui provoque des plaques rouges sur la peau. Mais la star, qui a largement renforcé son usage de gardes du corps, ne publie plus de photos directement lors de ses déplacements. Elle révèle en différé ses clichés, désormais davantage orientés sur sa famille et ses marques. Une partie de l'élite intellectuelle et artistique continue de voir en elle le symbole de la vacuité d'une époque où la célébrité se suffit à elle-même, sans nécessiter aucun talent. Kim Kardashian pèse 1,7 milliard de dollars à elle seule, selon Forbes, et s'est reconvertie en géante du "shapewear" - le secteur des sous-vêtement gainants - avec sa marque "Skims", évaluée à 4 milliards en 2023. "Contradictoire" Née en 1980 à Los Angeles, Kim Kardashian grandit parmi la bourgeoisie de Beverly Hills. Son père, l'avocat Robert Kardashian, est un ami proche d'O.J. Simpson - qu'elle surnomme "Tonton O.J.". Il se fait connaître de l'Amérique en défendant l'ex-joueur de football américain lors de son procès télévisé pour meurtre en 1995. Kim perce elle au mitan des années 2000, grâce à son amitié avec Paris Hilton. La riche héritière l'intronise comme styliste personnelle dans son émission de télé-réalité. Mais c'est en 2007 que sa renommée explose, avec la publication d'une sex tape tournée avec son ex-petit ami, le chanteur Ray J. Le buzz tombe bien : il survient juste au moment où Kris Jenner, la matriarche et "momager" du clan, prépare une émission de télé-réalité sur sa famille recomposée. Intitulée "L'incroyable famille Kardashian", la série exposera au monde entier pendant 14 ans l'intimité de Kim, avec ses sœurs Kourtney et Khloe, ses demi-sœurs Kendall et Kylie, filles de Caitlyn Jenner qui, avant sa transition de genre, s'appelait Bruce et était champion olympique de décathlon. Les membres du clan en ont profité pour accumuler les deals publicitaires, avant de lancer diverses marques de vêtements et cosmétiques. "A un moment donné, j'ai fait une campagne (...) pour des cupcakes et une campagne pour des pilules amaigrissantes ou un genre de régime, simultanément. Tout ça était très contradictoire", convenait Kim Kardashian auprès du New York Times en 2020. Divorcée de Kanye West Son mariage somptueux avec le rappeur et designer Kanye West en 2014 - la même année où elle "casse l'Internet" avec son postérieur huilé en couverture de "Paper Magazine" - l'a propulsée en star de la mode et habituée de la Fashion Week parisienne. Le couple, qui a eu quatre enfants - dont deux par mère porteuse - n'a toutefois pas survécu à la dérive de l'artiste. Lors d'une étrange campagne présidentielle avortée en 2020, le chanteur craque lors d'un meeting où il s'épanche de manière confuse sur leur vie de famille Après l'avoir défendu en invoquant sa bipolarité, elle entame la procédure de divorce en 2021, un an avant que Kanye West ne s'enfonce dans sa spirale antisémite. Entretemps, Kim Kardashian s'est prise de passion pour le droit. Elle étudie pour devenir avocate et a passé un premier examen en ce sens en 2021. La star défend aussi certains détenus qu'elle estime trop lourdement condamnés. Donald Trump l'a reçue à la Maison Blanche pendant son premier mandat présidentiel, en acceptant de libérer une grand-mère condamnée à perpétuité pour usage de drogues. L'ex-vice présidente Kamala Harris l'a également invitée lorsque Joe Biden a gracié une dizaine de détenus l'an dernier. "Je crois vraiment que si les gens commettent un crime, ils doivent purger leur peine", expliquait Kim Kardashian au Time Magazine en 2020. "Mais toute la question, c'est: +quelle est la juste durée de la peine ?+".

27.04.2025 à 17:12

L'armée pakistanaise affirme avoir tué "54 jihadistes" à la frontière avec l'Afghanistan

FRANCE 24

Au Pakistan, l'armée a déclaré dimanche avoir éliminé 54 "jihadistes" en trois jours, alors qu'ils tentaient de pénétrer sur le territoire pakistanais depuis l'Afghanistan. Cette annonce intervient après plusieurs jours de tensions entre le Pakistan et l'Inde, que l'armée pakistanaise a accusée.

27.04.2025 à 17:11

Italie: l'Inter chute à domicile, Naples peut passer seul en tête

FRANCE24

L'Inter est au bout du rouleau avant de défier le FC Barcelone mercredi en demi-finale aller de la Ligue des champions. Battus à Bologne (1-0) le week-end dernier en Serie A, humiliés par l'AC Milan en demi-finale de la Coupe d'Italie (3-0) mercredi, les Nerazzurri ont peut-être perdu tout espoir de conserver leur titre de champion en l'espace de huit jours. Toujours privés de Marcus Thuram, touché à une cuisse depuis dix jours, ils ont été mis KO par un but de Matias Soulé à la 22e minute. Mais l'absence de Thuram et l'inefficacité de ses doublures, Marko Arnautovic ce dimanche, n'expliquent pas tous les maux actuels de l'Inter. Sa défense a souffert pendant 90 minutes notamment face à la rapidité de Soulé et a concédé au moins un but sur ces neuf derniers matches, une série inédite depuis que Simone Inzaghi entraîne l'Inter. Autre mauvaise nouvelle pour le technicien italien avant d'affronter le Barça, son latéral droit Benjamin Pavard, blessé à une cheville, a quitté ses coéquipiers après quinze minutes de jeu. "Trois défaites en une semaine, cela fait mal, nous ne sommes pas habitués à une telle série. C'était un match très important, mais on a manqué de lucidité. Il faut tenter de retrouver de l'énergie, on ira à Barcelone avec beaucoup de respect pour cette équipe, mais sans peur", a analysé Inzaghi. Cinq en un point pour la 4e place Si ce dimanche en début de soirée (20h45), le Napoli (71 points comme l'Inter) dispose à domicile du Torino (10e), il sera le nouveau leader de la Serie A, avec trois points d'avance à quatre journées du terme de la saison. De son côté, l'AS Rome a réalisé une bonne opération en vue d'une qualification européenne. Après ce 18e match consécutif sans défaite en championnat (13 victoires, cinq nuls), l'équipe entraînée depuis novembre par le vénérable Claudio Ranieri est passée de la 7e à la 5e place (60 pts). Elle peut même viser une qualification pour la Ligue des champions, mais cinq équipes, dont la Fiorentina qui a battu Empoli (2-1), se tiennent en un point et visent la 4e place, la dernière qualificative pour la C1 occupée par Bologne (60 pts). Plus tôt, l'AC Milan a dominé Venise 2 à 0 mais reste bloqué à la 9e place avec 54 points. Venise est 18e, à un point du premier non-relégable Lecce qui affronte l'Atalanta (3e) dans la soirée de dimanche. Sept rencontres de la 34e journée sont prévues ce dimanche après le report des trois matches, dont celui de l'Inter, initialement programmés samedi en raison des funérailles du pape François.

27.04.2025 à 17:03

Liège-Bastogne-Liège: Pogacar finit la saison des classiques en apesanteur

FRANCE24

C'est à l'issue d'une course sans suspense et d'un certain ennui que le champion du monde a remporté sa troisième Doyenne, aussi parce que celui qui était censé lui donner la réplique, Remco Evenepoel, ne s'est pas pointé au rendez-vous. Inexistant, le Belge a terminé très loin, à plus de trois minutes du Slovène, expliquant ensuite qu'il n'était "pas un robot" après avoir vu toute sa préparation hivernale bousillée par sa collision avec un véhicule de la Poste belge en décembre. Au bout d'une campagne "éprouvante" mais "parfaite", Pogacar avait lui encore largement les réserves pour survoler une nouvelle fois les débats et s'imposer avec un peu plus d'une minute d'avance sur l'Italien Giulio Ciccone et l'Irlandais Ben Healy. Ce dernier a résumé le sentiment général en tombant dans les bras de Pogacar à l'arrivée avant de lui demander: "Quand est-ce que tu prends ta retraite ?" "J'ai un contrat jusqu'en 2030", lui a répondu l'ogre slovène en éclatant de rire. "Je peux m'estimer heureux et chanceux d'être si bon dans ce que je fais", a ensuite déclaré en conférence de presse le triple vainqueur du Tour de France qui s'est envolé comme prévu dans la côte de la Redoute à 34 km de l'arrivée, accélérant très tôt dans la montée alors que Remco Evenepoel traînait environ en trentième position. Le Belge avait déjà compris "que le meilleur n'allait pas sortir". "Je ne peux pas m'attendre à des miracles sur chaque course. Je dois simplement l'accepter. Je n'ai pas pu m'entraîner correctement et cela s'est vu", a dit le double vainqueur de la Doyenne, seulement 59e. Facilité déconcertante Vissé sur sa selle, Pogacar s'est, lui, détaché avec une facilité déconcertante face à un plateau totalement résigné. "J'ai décidé de tester mes jambes un peu et voir au sommet si l'écart était suffisamment important pour continuer seul. Je me sentais bien donc j'ai décidé d'y aller", a-t-il expliqué. Pogacar parti, l'intérêt de la course s'est rapidement déporté sur la bataille pour la deuxième place. Un groupe de quatre poursuivants s'est d'abord dégagé avec Tom Pidcock, Ben Healy, Giulio Ciccone et Julian Alaphilippe qui, avant d'exploser dans la Roche-Aux-Faucons, la dernière difficulté du jour, s'est montré impressionnant dans le Redoute où Romain Bardet a connu un incident mécanique pour sa dernière Doyenne. Au final, Ciccone a battu Healy au sprint, résistant de justesse au retour d'un gros peloton d'une quarantaine de coureurs, dont Axel Laurance, premier Français avec une belle huitième place. Avec son troisième succès dans la cité ardente, après ceux de 2021 et 2024, Pogacar s'ancre un peu plus dans la légende du cyclisme. Son neuvième Monument Le leader d'UAE devient le deuxième coureur après Eddy Merckx, considéré comme le plus grand de tous les temps, à remporter la même année le Tour des Flandres et Liège-Bastogne-Liège. Le champion du monde en titre, qui avait écrit au feutre sur son dossard un mot en la mémoire de la mère de sa compagne, décédée il y a trois ans, est même le premier à monter sur le podium de six Monuments consécutifs. Le Slovène compte désormais neuf succès dans les cinq plus grandes classiques du calendrier, rejoignant Fausto Coppi, Sean Kelly et Costante Girardengo à la troisième place du palmarès de tous les temps. "On me pose la question tout le temps, mais je ne suis pas là pour écrire des livres. J'essaye de m'amuser et rien d'autre", a-t-il déclaré lorsqu'on l'interrogeait sur la trace qu'il était en train de laisser. Sa victoire à Liège parachève une campagne des classiques intense où il aura brillé sur tous les fronts. Il la termine avec quatre victoires (Strade Bianche, Tour des Flandres, Flèche Wallonne, Liège-Bastogne-Liège) et trois autres podiums en sept courses (deuxième de Paris-Roubaix et de l'Amstel Gold Race, troisième de Milan-Sanremo). Il en retiendra d'abord "les victoires" mais aussi l'expérience "fabuleuse" de Paris-Roubaix où il n'aurait "jamais imaginé être capable de faire une telle course". "Content de rentrer à la maison et d'oublier un peu le cyclisme", il va désormais faire une grosse pause avant le Critérium du Dauphiné en juin pour préparer son prochain grand objectif: le Tour de France (5-27 juillet) où il visera une quatrième victoire.

27.04.2025 à 16:51

MotoGP/Espagne: un Marquez peut en cacher un autre, Quartararo sur le podium

FRANCE24

Très souvent derrière son frère cette saison, le cadet a profité de la chute de son aîné pour obtenir son premier succès dans la catégorie reine où il disputait son 94e Grand Prix depuis son arrivée en 2020. Devant des dizaines de milliers de supporters espagnols déchaînés, Alex Marquez est enfin entré dans la lumière, lui qui compte pourtant deux titres mondiaux en Moto3 (2014) et Moto2 (2019). Le Catalan, qui a fêté ses 29 ans mercredi, s'est même offert la tête du championnat du monde avec seulement 1 petit point d'avance sur son grand frère et 20 sur Bagnaia. "C'est un mélange de sentiments, il y a énormément de joie, beaucoup d'émotions. Si on m'avait demandé où je voulais gagner ma première course, j'aurais dit Jerez ! Quand Marc est parti à la faute, je me suis dit que la victoire était pour moi aujourd'hui (dimanche). J'ai eu un peu de mal à doubler Fabio (Quartararo) et ensuite je suis resté bien concentré", a expliqué le pilote Ducati-Gresini au micro de Canal+. Quartararo très solide Derrière lui, Fabio Quartararo a retrouvé la lumière après deux dernières saisons très difficiles. Le champion du monde 2021, qui avait décroché la pole position à la surprise générale samedi devant Marc Marquez, a été très solide dimanche. Alors qu'il avait chuté dès le deuxième tour de la course sprint samedi, le Niçois de 26 ans a gardé la tête jusqu'au 11e tour dimanche avant d'être dépassé par Alex Marquez. Mais au guidon de sa Yamaha, il a ensuite résisté brillamment à Francesco Bagnaia, malgré la supériorité de la Ducati de l'Italien. Quartararo, qui n'a plus gagné depuis juillet 2022 en Allemagne, n'était plus monté sur le podium depuis le GP d'Indonésie en octobre 2023 et n'avait plus terminé deuxième depuis août 2022 (Autriche). "Il y avait une petite pression après la chute hier (samedi). Je savais que je devais rester en tête le plus longtemps possible car on a vu quand Alex m'a doublé que je ne pouvais pas le suivre. Ce podium ne change rien pour la moto car on a gardé la même base. Mais mentalement ça change énormément. Le podium est tombé à pic pour arriver au top au Grand Prix de France" dans deux semaines, a savouré le Français, très heureux et soulagé au micro de Canal+. Nouvelle erreur pour Marc Marquez Au championnat, "El Diablo" remonte à la sixième place avec 50 unités au compteur, soit le double de l'an dernier à la même époque. Malgré la présence de six Ducati sur la grille, il semble avoir désormais les armes pour lutter plus régulièrement pour le Top 5 voire le podium, d'autant que sa Yamaha a progressé en qualifications. Malgré sa frustrante troisième place, Bagnaia a repris 12 points à Marc Marquez, qui est parvenu à terminer 12e et à grappiller quelques points malgré sa chute. Le sextuple champion du monde, qui a remporté les cinq sprints disputés cette saison ainsi que trois GP, a commis une deuxième erreur après sa chute aux États-Unis et devra se montrer encore plus régulier pour décrocher enfin une septième couronne. "J'étais en confiance dans les premiers tours, on s'est bien bagarré et j'ai juste perdu l'avant... C'est une erreur de ma part. Il faut continuer de travailler car c'est embêtant de tomber deux fois en cinq courses", a souligné le Catalan de 32 ans. L'autre Français, Johann Zarco (Honda-LCR), a pris la 11e place. Parti en dixième position, il avait grimpé au sixième rang après un excellent départ, mais il a rapidement été en difficulté et a perdu beaucoup de places avant de se stabiliser à proximité du Top 10. L'Avignonnais pointe au sixième rang du championnat avec 43 points.

27.04.2025 à 16:45

En Chine, une capitale du thé cède sa tasse au café

FRANCE24

Depuis des siècles, les agriculteurs de Pu'er, dans la province du Yunnan, cultivent un thé fermenté au goût profond, parfois orthographié "pu-erh", célèbre dans toute l'Asie de l'Est et au-delà. Mais avec des jeunes Chinois désormais friands de cafés américains, "latte" et autres "flat whites", les producteurs locaux se tournent de plus en plus vers la culture des caféiers. "Les gens viennent essayer notre café filtre (...) et apprécier toutes les saveurs qu'il révèle", déclare à l'AFP M. Liao, âgé de 25 ans. "Avant, ils buvaient surtout du café commercial et n'osaient pas tester les variétés d'exception", ajoute-t-il. Sa famille cultive la plantation Xiaowazi ("La petite vallée") depuis trois générations. Perdue dans une vallée ombragée, la ferme aligne ses caféiers sur des pentes abruptes, où les cerises de café sèchent sur des clayettes en bois. Dans le café, des touristes viennent déguster des grands crus locaux. "C'est excellent", s'enthousiasme Cai Shuwen, 21 ans, installé sur un tabouret pour goûter différents échantillons. "Certains grains sont plus astringents que je pensais, mais d'autres sont meilleurs que j'imaginais." Chaque année, les producteurs de cafés de Pu'er (prononcer "Pou-âr") vendent des dizaines de milliers de tonnes de grains dans les grandes villes chinoises, selon les statistiques gouvernementales. "Personne ne connaissait" Dans les métropoles comme Pékin et Shanghai, une scène café dynamique a émergé ces dernières années, portée par les 20-40 ans. Pour Liao Shihao, torréfacteur et barista, le café de sa région offre "une saveur crémeuse et une texture soyeuse et veloutée en bouche". Les grandes plantations modernes ne sont apparues à Pu'er que dans les années 1980. La région reste bien plus célèbre pour son commerce de thé, qui date de plusieurs siècles. Le grand-père de Liao Shihao, Liao Xiugui, se souvient: "Personne ne connaissait le café" ici à son arrivée il y a quelques décennies. A l'époque, il était l'un des rares en Chine à avoir étudié la culture du café. Mais l'altitude relativement élevée et le climat tempéré se sont avérés parfaitement adaptés à cette culture alors méconnue, explique l'octogénaire âgé de 83 ans. "Notre café a un corps puissant, sans amertume excessive, avec des notes parfumées qui restent discrètes et une touche d'acidité fruitée", ajoute-t-il. Cultivé sans pesticides artificiels et en polyculture pour préserver la biodiversité, la plantation produit environ 500 tonnes par an de cerises de café. Le grand-père, Liao Xiugui, en consomme deux à trois tasses quotidiennes et attribue au breuvage sa bonne forme et sa vitalité, malgré son grand âge. "Le café rajeunit, améliore la santé (...) et retarde le vieillissement!", affirme-t-il, avant de glisser malicieusement: "Aujourd'hui, avec la fatigue professionnelle (...) tout le monde a besoin de stimuler ses neurones!" Boom des revenus La production chinoise de café a connu une croissance spectaculaire ces dernières années, bien qu'elle reste loin derrière des géants comme le Brésil, le Vietnam ou la Colombie. Le Yunnan, frontalier de trois pays d'Asie du Sud-Est, concentre l'essentiel de la production nationale, notamment autour de Pu'er. Lors d'une visite dans la province en mars, le président Xi Jinping a salué le café local comme un produit pouvant désormais "représenter la Chine" à l'étranger. Soucieux de développer la filière, les autorités ont mis en place des politiques pour optimiser la production, attirer les investissements et dynamiser les exportations. Ils tentent aussi d'associer café et tourisme pour attirer de nouveaux visiteurs, notamment pour stimuler la consommation intérieure, grande priorité nationale pour redynamiser l'économie. Productrice de 51 ans, Yu Dun a diversifié ses revenus avec des visites de plantation, des chambres d'hôtes et un restaurant mariant café et cuisine dai - le groupe ethnique dont elle fait partie. Ses perspectives sont radieuses: elle affirme avoir "multiplié par 10" le revenu issu de ses grains depuis qu'elle les torréfie elle-même. "Avant, on disait que le café, c'était juste pour les riches. Aujourd'hui, tout a changé", dit-elle en souriant.

27.04.2025 à 16:27

Liège-Bastogne-Liège : Tadej Pogacar triomphe pour la troisième fois

FRANCE 24

Le Slovène Tadej Pogacar a décroché dimanche son troisième Liège-Bastogne-Liège, franchissant la ligne d'arrivée avec une minute d’avance sur l'Italien Giulio Ciccone et l'Irlandais Ben Healy.

27.04.2025 à 15:24

L'instant + : à Lille, une parade festive et colorée pour ouvrir la saison culturelle

FRANCE 24

Une foule joyeuse a assisté samedi soir à la parade d'ouverture de Lille3000, saison culturelle spéciale de six mois organisée tous les trois ans environ depuis 2006 à Lille. Géants du Nord, acrobates aériens et créatures fluo ont animé la Grand'Place, portés par l'énergie de centaines de bénévoles.

27.04.2025 à 15:17

Bétharram: pour les écologistes, Bayrou coupable de parjure devant l'Assemblée

FRANCE24

La fille de l'actuel Premier ministre a témoigné vendredi que son père et elle avaient évoqué le sujet des violences perpétrées dans cet établissement d'enseignement catholique en 1998 et que son père lui avait dit en avoir parlé au juge en charge d'une affaire de viol. Mi-février, lors de plusieurs séances de questions au gouvernement, François Bayrou avait assuré n'avoir "jamais été informé de quoi que ce soit, de violences ou de violences a fortiori sexuelles. Jamais". Quelque 200 plaintes ont été déposées auprès du parquet de Pau dans cette affaire concernant une institution fréquentée par plusieurs de ses enfants. Pour Marine Tondelier, invitée dimanche de l'émission Question politiques (France inter/Le Monde/FranceTV) le mensonge "est manifeste depuis le départ". "On a l'impression qu'il ne réalise pas vraiment de quoi il était complice, qu'il a menti, qu'il est Premier ministre et doit être exemplaire là-dessus", a-t-elle regretté, disant attendre de lui "des mots d'excuses, des mots forts pour dire +J'ai compris+". "Soit il démissionne, soit il en fait le combat de sa vie", a encore complété Marine Tondelier. François Bayrou "s'est parjuré", "il a commencé par dire qu'il ne connaissait pas l'affaire, puis par dire qu'il n'avait pas rencontré le juge, puis après qu'il l'avait rencontré mais que le juge ne lui avait rien dévoilé: aujourd'hui, on sait que tout cela est faux", a insisté la présidente du groupe Écologistes à l'Assemblée Cyrielle Chatelain sur Radio J. "La seule décision digne serait qu'il démissionne", a-t-elle ajouté, comme ce serait le cas selon elle "dans n'importe quel autre pays européen".

27.04.2025 à 15:07

1er-mai: sénateurs et gouvernement veulent assouplir les règles pour les boulangers et fleuristes

FRANCE24

"Il y a 364 autres jours pour ouvrir. Je rappelle que le 1er mai, les patrons peuvent travailler s'ils le souhaitent mais pour les travailleurs et les travailleuses, c'est férié, c'est chômé, c'est un conquis de la lutte", a fustigé la N.1 de la CGT, Sophie Binet, interrogée sur LCI. "On sait survivre un jour sans avoir sa baguette de pain et c'est très important que ce jour reste férié et chômé", a-t-elle poursuivi. "Il a été acquis dans le sang et dans les larmes des ouvriers", a-t-elle ajouté en disant craindre que cet assouplissement des règles du travail le 1er-mai ne conduise au même processus qui a permis de "complètement libéraliser le travail du dimanche". Les sénateurs centristes viennent de déposer une proposition de loi pour permettre aux établissement déjà autorisés à ouvrir le dimanche de pouvoir le faire le 1er-mai, visant notamment les boulangers et fleuristes. Flou juridique Cette initiative entend répondre à la polémique de ces derniers jours autour des boulangers, dont certains avaient subi l'an passé des contrôles inopinés de l'inspection du Travail en ce traditionnel jour férié. La proposition de loi, portée par la sénatrice de Vendée Annick Billon et le patron du groupe Union centriste Hervé Marseille, veut adapter "le droit aux réalités du terrain", selon le texte consulté par l'AFP, en modifiant le Code du Travail. Si le texte est adopté, pourront travailler les salariés des établissements et services "dont le fonctionnement ou l'ouverture est rendu nécessaire par les contraintes de la production, de l'activité ou les besoins du public". La liste des catégories concernées, qui est la même que celle permettant à certaines entreprises d'ouvrir le dimanche, serait fixée par décret. Y figurent donc les boulangers, dont la convention collective autorisait certes déjà l'ouverture le 1er-mai, mais dans un certain flou juridique. La possibilité pour ces entreprises de faire travailler des salariés ce jour-là reposait jusqu'à présent sur une position ministérielle du 23 mai 1986. Mais cette dérogation est devenue obsolète après une décision de la Cour de cassation en 2006. "Il ne s'agit en aucun cas de remettre en cause le caractère férié et chômé de cette journée, mais de reconnaître la spécificité de certaines activités - à l'instar des boulangeries ou des fleuristes - qui participent pleinement à notre vie quotidienne et à notre patrimoine culturel", ont souligné les auteurs de la proposition de loi, qui espèrent l'inscrire à l'ordre du jour du Sénat "avant fin juin". Volontariat et CA La ministre Catherine Vautrin (Travail, Santé, Solidarités) a dit à l'AFP que "le gouvernement soutiendra cette initiative, car elle vient sécuriser notre droit et répondre aux attentes des boulangers, mais aussi de tous ceux dont l'activité est indispensable", "dans le respect absolu du volontariat" des salariés. "Ce texte ne se limite pas aux boulangers: il apportera de la clarté et de la sécurité juridique pour toutes les professions concernées", a-t-elle insisté. Avec ce texte, "on devrait pouvoir clarifier (...) Un boulanger ne peut pas ouvrir" en prenant le risque de "prendre 5.000, 10.000 euros de PV", en référence aux contrôles de l'inspection du travail, a commenté auprès de l'AFP Dominique Anract, président de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie. "Beaucoup de salariés" seraient d'accord pour travailler le 1er mai, parce que ce jour est payé double, avance encore le représentant de la profession, qui prend soin de souligner qu'il doit s'agir avant tout d'une démarche "volontaire". Il souligne en outre que le 1er mai "est une journée intéressante" en termes de chiffre d'affaires, en particulier dans les zones touristiques. Interrogé sur France 3, le député RN Julien Odoul a apporté son soutien à la proposition de loi: "on a besoin de libérer le travail (...) Le 1er-mai, c'est la fête du travail, ce n'est pas la fête de l'oisiveté, ce n'est pas la fête de l'assistanat. Nonobstant la CGT qui veut nous renvoyer au XIXe siècle". grd-bpa-jmt-est-nal/lrb

27.04.2025 à 14:49

Ecrans, drones et massages: le futur de l'automobile s'expose à Shanghai

FRANCE24

Des centaines de constructeurs et équipementiers y exposent depuis mercredi des voitures bardées d'écrans et d'options en tout genre, mais aussi des taxis volants. . Écrans partout Des écrans de 15 à 65 pouces, devant chaque passager, dans les portières, le pare-soleil ou sur le capot: livrés à une concurrence effrénée, les constructeurs chinois tentent de séduire des consommateurs très connectés. Les géants de l'électronique Huawei et Xiaomi font fureur sur le salon en touchant des jeunes clients qui possèdent déjà des portables de leur marque, et peuvent y connecter facilement leur voiture. Les constructeurs européens ne sont pas en reste: la nouvelle marque chinoise de Volkswagen, AUDI (en majuscules) propose un écran occupant tout le tableau de bord sur son premier modèle, conçu pour contre-attaquer sur le marché. A l'arrêt, ces écrans servent à regarder des vidéos ou chanter, comme dans un karaoké. Sur la route, les systèmes d'aide à la conduite avancés promettent déjà de vous conduire d'un point A à un point B, en ne touchant le volant qu'en cas d'urgence. "Avec l'évolution de l'intelligence artificielle (...) les tableaux de bord intelligents vont devenir un critère essentiel", note le cabinet McKinsey dans son rapport 2025 sur les goûts des consommateurs chinois. "Les voitures ne seront plus vues seulement comme un moyen de transport, mais aussi un espace de vie secondaire". . Sièges massants Le confort intérieur est un autre critère de choix essentiel pour les Chinois, plus encore que sur d'autres marchés. Au salon de Shanghai, les visiteurs faisaient la queue pour s'asseoir dans de luxueux monospaces aux grilles de radiateurs chromées, avec des sièges arrières inclinables. Mercedes a choisi le salon pour présenter un prototype de sa future génération de monospaces électriques de luxe, le "Vision V". Cette version veut séduire les PDG du futur avec ses sièges tubulaires en aluminium, ses décorations en bois et en soie, et son écran de cinéma qui sort du plancher. Les frigos, télévisions ou sièges inclinables sont très prisés des Chinois, ainsi que les options qui améliorent le confort de conduite comme les suspensions pilotées et les roues arrières tournantes, note McKinsey. Et "à mesure que le tarif des véhicules augmente, les consommateurs demandent toujours plus ces options, et sont aussi prêts à payer plus", souligne McKinsey. Sur le salon vendredi, le constructeur Nio faisait rebondir ses passagers pour démontrer l'efficacité de ses suspensions. Certains revoient aussi des classiques: l'équipementier français Forvia propose un siège qui masse, pince, pique son occupant, "en s'inspirant des massages traditionnels chinois et thaïlandais", explique sur son stand l'ingénieur Zong Li. Développé par les équipes de Forvia en Chine, "il est trois à quatre fois plus puissant qu'un siège ordinaire", selon l'ingénieur, et doit équiper un véhicule chinois dès cette année. . Drones Plusieurs géants à hélices trônent au milieu des voitures sur le salon de Shanghai: ces taxis électriques volants à décollage et à atterrissage vertical (eVTOL), encore à l'état de prototypes, promettent de transporter plusieurs personnes sur des dizaines de kilomètres. Le leader mondial des batteries CATL expose son imposant concept d'eVTOL après avoir annoncé un investissement de "centaines de millions de dollars" dans la startup chinoise AutoFlight. Il s'agit surtout de démontrer la fiabilité et la densité de ses batteries, qui équipent des dizaines de modèles de voitures électriques. Même le constructeur historique Hongqi, qui fournit les limousines du président Xi, a présenté son concept de "voiture volante" pour deux passagers avec une autonomie annoncée de 200 kilomètres, qui doit encore être confirmé lors de tests annoncés pour la fin 2025. La Chine veut montrer son avance dans la jungle des eVTOL, où elle est en compétition directe avec les acteurs américains, tandis que les Européens sont à la peine. L'équipementier automobile chinois Wanfeng a annoncé mi-mars qu'il allait reprendre le constructeur allemand d'eVTOL Volocopter, en faillite, et dont les aéronefs promis pour les Jeux olympiques 2024 sont toujours en attente de certification.

27.04.2025 à 14:45

À Doha, une réunion a permis "un peu de progrès" pour une trêve à Gaza

FRANCE 24

Une réunion ayant eu lieu jeudi à Doha a permis "un peu de progrès" pour une trêve à Gaza, selon le Premier ministre qatari. Pendant ce temps, la Défense civile palestinienne a annoncé dimanche la mort de huit personnes dans des frappes israéliennes survenues le matin à travers la bande de Gaza.

27.04.2025 à 14:39

"De l'abus": la chasse aux immigrées haïtiennes clandestines enceintes inquiète en République dominicaine

FRANCE24

Le gouvernement du président dominicain Luis Abinader, qui a fait de la lutte contre l'immigration haïtienne un de ses chevaux de bataille, exige depuis lundi leurs papiers aux étrangers qui se rendent dans les hôpitaux. S'ils n'en ont pas, ils sont expulsés du pays après avoir été soignés, selon le nouveau protocole mis en place. La mesure a effrayé de nombreux Haïtiens et la fréquentation des hôpitaux par des Haïtiens a diminué, a déclaré à l'AFP Martin Ortiz Garcia, directeur de la Maternité et de l'Adolescence du Service national de santé. "C'est un abus, c'est très mal", estime Miguelina Matos, fille de parents haïtiens née en République dominicaine. "Je demande à monsieur le président (Abinader) s'il est conscient et s'il a une famille, des enfants... Il pourrait (donner) 15 jours à ces femmes qui accouchent" pour qu'elles se rétablissent avant de les expulser, suggère-t-elle. Le Service de l'immigration dominicain a indiqué que "le premier jour de la mesure, 48 femmes enceintes et 39 femmes venant d'accoucher, accompagnées de 48 mineurs", ont été arrêtées et emmenées au centre de détention de Haina, qui accueille les migrants en situation irrégulière, à environ 20 minutes de la capitale Saint-Domingue. Contenir "l'haïtianisation" Au premier trimestre 2025, le Service national de santé (SNS) a enregistré un total de 20.362 accouchements, dont 12.930 (63,5%) de Dominicaines et 7.387 (38%) d'Haïtiennes. "Ma femme a du sang étranger, bien sûr, je ne peux pas le nier, mais c'est une personne qui n'a jamais mis les pieds ici (au centre de détention). On ne sait pas si elle a été expulsée, elle n'a pas de famille là-bas" à Haïti, raconte Santo Heredia, un gardien de 34 ans. Bien qu'ils soient mariés et aient une fille de quatre ans, son épouse née en République dominicaine mais de parents haïtiens n'a pas de statut légal dans le pays faute d'argent pour les démarches, selon son mari. Naître en République dominicaine ne donne pas automatiquement la nationalité. Une réforme constitutionnelle de 2010 a établi que les enfants de parents en situation irrégulière n'acquièrent pas la nationalité. Même sans documents, "la prise en charge ne leur est pas refusée", précise M. Ortiz Garcia, du SNS. "Les illégaux sont pris en charge en cas d'urgence. S'ils nécessitent une admission, ils sont admis, et ensuite, une fois leur événement médical terminé, ils passent au protocole de migration". Au premier trimestre de 2025, les autorités se targuent d'avoir procédé à 86.406 expulsions d'Haïtiens. En 2024, elles en ont expulsé 276.215. Depuis son arrivée au pouvoir en 2020, M. Abinader a durci la politique migratoire, lançant notamment la construction d'un mur le long de la frontière. La République dominicaine et Haïti se partagent l'île d'Hispaniola. Les relations entre les deux pays sont très tendues. Luisa Zeli Teresa, une étrangère en situation régulière en République dominicaine, estime que "si les gens n'ont pas de documents, c'est très bien (qu'ils soient expulsés)", mais elle demande à M. Abinader de permettre aux Haïtiennes de se remettre de leur césarienne. "La situation en Haïti est très mauvaise (…) C'est pour cela que les gens viennent ici", déplore-t-elle. Des centaines de milliers d'Haïtiens tentent de quitter leur pays, miné par la pauvreté et la violence des gangs qui contrôlent près de 85 % de Port-au-Prince, la capitale de la nation la plus pauvre de la région. Lors d'une manifestation organisée jeudi par l'Ancien Ordre Dominicain, une ONG nationaliste déjà à l'origine de plusieurs rassemblements anti-migrants, les militants ont demandé au président Abinader de contenir l'"haïtianisation". Vionalé Pier, une Haïtienne de 58 ans résidant en République dominicaine depuis 25 ans, estime qu'il est nécessaire de réduire le taux de natalité des Haïtiens: pour elle, il faut avoir "un enfant, deux enfants et c'est tout", mais "une seule personne a cinq enfants, non, non, non"...
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