"Les révolutionnaires n’ont pas eu d’autre choix que de s’armer"https://lundi.am/Les-revolutionnaires-n-ont-pas-eu-d-autre-choix-que-de-s-armer
Lundi Matin - 28 février 2018
Récit d’Alep - Entretien avec L, exilée kurde syrienne
Récit d’Alep - Entretien avec L, exilée kurde syrienne
Lisa Giachino
Marginales dans les années 70, les agences d’intérim ont failli être interdites après l’élection de Mitterrand. Aujourd’hui, elles prospèrent sur le dos des travailleurs précaires. Dans un livre documenté et riche de témoignages, Serge Sanches dresse un portrait à charge de ce secteur.
Faut-il supprimer les conseils citoyens indépendants (CCI), initiés par la majorité d’Eric Piolle, au motif qu’ils vivotent pour certains ? La question mérite sérieusement d’être posée d’après le Comité de liaison des unions de quartier (Cluq). Mais un comité élu pour redonner un coup de fouet au fonctionnement des CCI ne l’entend pas de cette oreille. Et compte bien remettre sur les rails cet outil de démocratie locale pour le renouvellement des effectifs, en juin prochain.
Comment Amazon s’occupe de ses employés ? Qu’est-ce qui se joue au travers des nouveaux magasins « Amazon Go » où les caisses sont tous simplement supprimées et remplacées par des systèmes connectés où le prix de chaque marchandise est immédiatement déduit du compte Amazon Premium ? En Allemagne mais également aux États-Unis, des résistances face à cette nouvelle offensive technologique commencent à émerger sous la forme de grèves ou de sabotages mais aussi d’enquêtes pour comprendre à quoi ressemble le futur du travail. Cet article a été publié initialement en anglais et fait partie d’une enquête plus large sur Amazon et ses nombreuses initiatives. Bienvenue à la fête annuelle des employés de la plus grande entreprise de vente en ligne.
Prise de parole commune au nom du mouvement contre l’aéroport (Acipa, Adeca, Copain44, Naturalistes en lutte, des habitant-e-s de la zad, Coordination des orgas opposantes)
Depuis mars 2015, une coalition d’États arabes emmenés par l’Arabie Saoudite conduit une campagne militaire particulièrement meurtrière au Yémen. Les combats s’enlisent, marqués par de potentiels crimes de guerre et par une catastrophe humanitaire sans précédent. Tandis que plusieurs États ont décidé d’arrêter de fournir des armes aux belligérants, la France, « patrie des droits de l’homme » semble indifférente à la controverse, se réjouit même de ses ventes d’armes « record » et de leurs performances en matière de destruction.
Aujourd’hui on se réjouit, on danse, on se serre dans les bras et on fait tourner la nouvelle : le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes est abandonné. Ainsi c’est donc possible de bloquer ces foutus « grands projets » ! Et contrairement à ce que dit Retaillleau (sénateur de Vendée et conseiller régional des Pays de la Loire), ce ne sont pas « les zadistes qui ont gagné », ce sont les paysan.nes, les habitant.es, celles et ceux qui se battent depuis plus de quarante ans contre cette absurdité. Ce sont aussi celles et ceux qui, poussé.es par leur révolte, sont allé.es s’installer là -bas et se sont fait paysan.nes à leur tour, habitant.es, gardien.nes. Ce sont ces liens, cette solidarité et cette force dont nous nous réjouissons aujourd’hui.
Le gouvernement a annoncé, en même temps que le retrait de l’aéroport, que « les squatteurs devront partir d’ici le printemps prochain ». Quelle illusion de croire qu’il sera possible d’arracher ces liens, ces vies construites à Notre-Dame depuis plusieurs années et ancrées aussi profondément dans le sol !
Face à ceux qui prétendent décider de nos vies, nous résisterons, comme toujours. Nous serons à Notre-Dame pour défendre la ZAD, nous serons dans les villes pour crier notre colère, nous serons à Bure, à l’Amassade, à Roybon, partout où il faudra lutter. Ce « nous », ce ne sont pas les « mercenaires des luttes » que dépeignent les médias, ce sont tous ces humains qui ont encore un peu de bon sens. Tou.tes celles et ceux qui sentent qu’il y a un truc qui cloche dans ces projets d’aménagement pharaoniques et polluants, qui brisent nos liens aux autres et au monde.
Nous répétons que l’abandon de l’aéroport ne sera pas l’occasion d’expulser d’autres lieux occupés. Si des négociations sont mises en place à Notre-Dame pour conserver les terres, nous accordons notre confiance à TOU.TES celles et ceux qui y habitent, et nous serons à l’affût de toute tentative de scission ou de traitements inégaux. Nous comprenons le besoin de pérenniser certains espaces, autant que nous comprenons le refus du « retour à l’état de droit » (Puisque l’état central cherche à nous aménager et que son droit n’est pas juste).
Nous rappelons aussi que la construction d’une poubelle nucléaire, d’un méga-centre commercial (Gonnesse) ou d’une LGV (Lyon-Turin) ne sont pas négociables. Ce sera non, toujours non. Partout en fRance des gens se battent, occupent, bloquent des projets absurdes. De ces refus naissent des mondes nouveaux. On bâtit, on cultive, on organise nos vies ensemble. Nous avons cessé de croire que « la croissance va reprendre et le chômage baisser », que « demain ça ira mieux »… Nos vies sont belles MAINTENANT. Nous ne sommes pas dans le refus de tout, bien au contraire : nous défendons un certain rapport aux autres, à la terre et au monde. Nous ne voulons ni « exploiter » ni « aménager », nous voulons « faire avec ». Cela bouleverse tout, de notre intimité jusqu’à notre organisation politique, et c’est pour cela que nous dérangeons.
Ici à Roybon nous étions venu empêcher la construction d’une usine à touristes et la destruction de ce milieu forestier, dénoncer les magouilles de Pierre et Vacances et leurs fausses promesses. Comme à Notre-Dame nous nous sommes installé.es et avons tissé des liens. Et après l’abandon du projet de Center Parcs, nous ne savons pas encore comment, mais nous resterons. Pour continuer à bâtir des vies autres, et pour que cette lutte ne soit pas effacée par l’histoire officielle.
Ceci est un cri de victoire.
Ceci est une invitation Ă se retrouver Ă Roybon, Ă Notre-Dame ou ailleurs.
Ceci est un encouragement à résister, à bâtir, à vivre.Assemblée de lutte contre Center Parcs, mercredi 17 janvier 2018
Le frigo permet aux habitants d'y déposer leur trop-plein de nourriture et aux personnes dans le besoin de s'y servir. Il est installé depuis le mois de décembre 2017.
À 21 ans, ce jeune révolutionnaire blanquiste comme il se décrit lui-même, a décidé de rejoindre le Rojava où s’affrontent les kurdes des Unités Populaires du Peuple (YPG) et Daesh. Récit à épisodes.
NOTE PERSO du 28 janvier 2018 :
Oubliez ce que vous avez lu ailleurs là -dessus, la quasi totalité des gratte-papiers et autres militants de gôche n' y entravent rien.Les prérequis pour ne pas gober n'importe quoi:
- Comprendre l'algo dans son principe.
- Mettre les mains dans le cambouis (i.e: jouer au mineur IRL).
Mission accomplie dans ce papier clair, drôle et sans prise de tête idéologique.
Du très bon Sam & Max :)
Au sein de la rédaction de France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, le traitement journalistique du président de Région Laurent Wauquiez attise des tensions déjà vives.
Une motion de défiance a été votée par 46 journalistes, visant leur rédacteur en chef et le directeur de l’antenne régionale.
Alors que milliardaires, banquiers, et dirigeants se retrouvent à Davos, des milliardaires de la Silicon Valley rêvent de créer des îles artificielles indépendantes des États. Et leur permettant d’échapper aux conséquences du changement climatique. Ils discutent avec la Polynésie française pour implanter la première expérience.
Rue89Lyon s’est lancé dans l’exploration d’une autre face de Lyon. Nous vous convions à emprunter les chemins qui ne figurent pas dans le Routard ou pour lesquels les guides touristiques ne font que de pauvres mentions. Pour les 50 ans de Mai 68, nous faisons découvrir les lieux qui ont fait le mouvement lyonnais.
Une guérilla armée en plein bocage ? On y trouve bien plus d’installations agricoles, de boulangeries, d’auberges autogérées que de caches d’armes... ainsi qu’une gestion collective des terres, en lien avec des paysans locaux et de nombreux citoyens. Une utopie en actes que les occupants entendent bien prolonger, une fois le projet d’aéroport abandonné. Reportage et photos non truquées.
Lepartisan
par Quelques occupant.es de la ZAD lundi 15 janvier 2018
La Ville de Grenoble a signé en novembre dernier deux conventions d’occupation temporaire avec des SDF pour les reloger dans des maisons vides préemptées par la mairie et vouées à une démolition ultérieure. Une expérimentation sur laquelle elle a largement communiqué dans les médias locaux et nationaux. Beaucoup de squatteurs et associations de soutien aux mal-logés et aux migrants y voient surtout une opération de communication « opportuniste ».
Une collaboration entre des habitant-es de la zad, le réalisateur Leo Leibovici et l 'actrice Lizzie Brochere, Je n'étais jamais venue sur la ZAD est un petit film qui nous invite à un voyage intime à travers le territoire libéré de la zad, à la recherche d'espoir en ces temps tourmentés.
Ce film est aussi un appel à toutes et tous à venir à la grande mobilisation du 10 février 2018, pour enraciner l'avenir à Notre-Dame-des-Landes.
La liste noire du régime israélien d’apartheid n’arrêtera pas le développement de la Campagne BDS – BDS France