Biennale de Grenoble 2019 - Villes en transitionhttp://villesentransition.grenoble.fr/
Biennales des villes en transition Grenoble - 9-16 mars 2019
Biennales des villes en transition Grenoble - 9-16 mars 2019
Daniel Tanuro est ingénieur agronome et environnementaliste, auteur de "L’impossible capitalisme vert".
-> pétition adressée à Guido Raimondi, Directeur de la cours européenne des droits de l'homme
Mes amis,
La gestion du maintien de l'ordre par l'état depuis le début de la crise des gilets jaunes est un scandale.
On ne compte plus le nombre d'images, de vidéos et de témoignages rapportant un usage de la force complètement disproportionné.
Tirs de flashball en plein tête, utilisation abusive des grenades de désencerclement, expéditions punitives au Tonfa par des CRS en large surnombre, et ne donnant suite à aucune attestation, etcetera. Les exemples ne manquent pas et sont complètement indignes d'une démocratie moderne.
Il est hors de question que ces agissements restent impunis.
Je vous invite donc à signer cette pétition que nous transmettrons à la cours européenne des droits de l'homme.
L'objectif de nombre doit être très haut afin que cette pétition puisse avoir le poids nécessaire. Alors partagez en masse !
(...) Les transports sont responsables de 20% des émissions de CO2 au niveau mondial.
Réduire notre utilisation des transports c’est diminuer la quantité de CO2 que nous émettons, condition impérative pour espérer limiter le réchauffement du climat.
Un km parcouru en avion émet 2 fois plus qu’un km parcouru seul en voiture. L’écart est important mais pas énorme. Ce qui fait toute la différence c’est la distance du trajet. Personne ne songe à faire 12 000 kilomètres en voiture pour aller passer une semaine de vacances.
Chaque français émet 5 tonnes de CO2 par an. Un A/R Paris - New-York en émet 2,5 t par passager. Autrement dit : entre une année de vie en France (déplacements quotidiens pour aller travailler, chauffage, consommation électrique, alimentation...) et une semaine de vacances à Bali, mon impact sur le réchauffement du climat est strictement le même.
Ne plus prendre l’avion, c’est supprimer un coût énorme pour le climat. (...)
Appel pour l’interdiction de tous les pesticides de synthèse :
Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l’eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs et l’estomac des abeilles, dans le cordon ombilical des nouveau-nés, dans le nid des oiseaux, dans le lait des mères, dans les pommes et les cerises. Les pesticides sont une tragédie pour la santé. Ils provoquent des cancers, des maladies de Parkinson, des troubles psychomoteurs chez les enfants, des infertilités, des malformations à la naissance. L’exposition aux pesticides est sous-estimée par un système devenu fou, qui a choisi la fuite en avant. Quand un pesticide est interdit, dix autres prennent sa place. Il y en a des milliers.
Nous ne reconnaissons plus notre pays. La nature y est défigurée. Le tiers des oiseaux ont disparu en quinze ans; la moitié des papillons en vingt ans; les abeilles et les pollinisateurs meurent par milliards; les grenouilles et les sauterelles semblent comme évanouies ; les fleurs sauvages deviennent rares. Ce monde qui s’efface est le nôtre et chaque couleur qui succombe, chaque lumière qui s’éteint est une douleur définitive. Rendez-nous nos coquelicots ! Rendez-nous la beauté du monde !
Non, nous ne voulons plus. À aucun prix. Nous exigeons protection.
Nous exigeons de nos gouvernants l’interdiction de tous les pesticides de synthèse en France. Assez de discours, des actes.
GEG et sa filiale GreenAlp ont commencé l’installation, en toute discrétion, de leurs capteurs communicants (électricité et gaz) à Grenoble. Le président de GEG, le Vert Vincent Fristot, est l’adjoint au maire de Grenoble. Ecologistes, le maire Eric Piolle et son adjoint ? Non, technologistes.
Comme Linky et Gazpar, les capteurs de GEG pillent en temps réel nos données de consommation et connectent nos foyers à la « ville intelligente » (smart city). Une ville automatisée que les décideurs nous imposent sous prétexte de préserver la planète et sans égards pour la santé. Refuser ces compteurs, c’est s’opposer à la déshumanisation de nos vies.
Voici le tract que Grenoble Anti-Linky diffuse à partir d’aujourd’hui dans Grenoble à des milliers d’exemplaires.
16.02.2019
Le journaliste et député de la France insoumise François Ruffin a dévoilé vendredi soir à Grenoble «J’veux du soleil», son nouveau documentaire dans lequel il tend le micro à la «France des ronds-points». Il sortira début avril dans le but de remobiliser un mouvement qui s'étiole.
Tribune fameuse d'Yves Cochet, Libération, 23.08.2017
Rodolphe Christin est sociologue, écrivain et essayiste, il est l’auteur notamment du "Manuel de l'antitourisme" et de "L'usure du monde" (éd. L'Echappée 2014)
Henri Mora et Jean-Philippe Descombes sont co-auteurs d’une brochure : "Tourisme, un marché du rêve et du divertissement".
Prix libre / ouverture de la bibliothèque dès 19h
Le Temps - 27.12.2018
Quelques éléments de réflexion sur la civilisation, la démesure, l’ignorance systémique et la destruction du monde naturel (l’écocide) par Nicolas Casaux, 7/08/2017
Le Club de Mediapart
L’extension Firefox « Minimal » permet de faire l’expérience d’un Internet plus épuré, libéré de ses fonctionnalités addictives, de l’autoplay sur YouTube aux pop-up de chats sur Facebook en passant par les couleurs vives des logos de Google ou Amazon. À tester, en attendant de réelles avancées de la part des plateformes numériques qui encouragent une consommation compulsive de leurs contenus.
" (...) Ce mouvement n’est certainement pas le modèle de toute mobilisation future, mais on peut parier que nombre de ses innovations, et des questions qu’elles posent, resurgiront, sous une forme ou une autre, dans la période à venir. Ne pas comprendre qu’il peut en sortir tout autre chose que tout ce à quoi les mouvements sociaux de la période antérieure nous ont habitué revient à s’exposer à de terribles déconvenues. Or, il convient d’y insister, compte tenu de la profondeur de la crise politique, le temps est dense, ce qui est une autre façon de dire qu’il est compté.
Plus de quarante ans se sont écoulés depuis que Pasolini a été assassiné, le soir de la Toussaint 1975, sur une plage d’Ostie. Pasolini a disparu de la scène au moment même où, sur le plan économique, s’achevaient les trois décennies de croissance exceptionnelle qu’a connues l’Europe occidentale au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, et où, sur le plan culturel, on s’accorde à situer la transition entre modernité et postmodernité. Et pourtant, concernant ce qui nous est arrivé depuis, l’œuvre de Pasolini se montre à bien des égards plus lucide et plus éclairante que la plupart des réflexions d’aujourd’hui.
REFUSONS LA RÉCUPÉRATION ! VIVE LA DÉMOCRATIE DIRECTE ! PAS BESOIN DE « REPRÉSENTANTS » RÉGIONAUX !
Depuis près de deux semaines le mouvement des gilets jaunes a mis des centaines de milliers de personnes dans les rues partout en France, souvent pour la première fois. Le prix du carburant a été la goutte de gasoil qui a mis le feu à la plaine. La souffrance, le ras-le-bol, et l’injustice n’ont jamais été aussi répandus. Maintenant, partout dans le pays, des centaines de groupes locaux s’organisent entre eux, avec des manières de faire différentes à chaque fois.
Ici à Commercy, en Meuse, nous fonctionnons depuis le début avec des assemblées populaires quotidiennes, où chaque personne participe à égalité. Nous avons organisé des blocages de la ville, des stations services, et des barrages filtrants. Dans la foulée nous avons construit une cabane sur la place centrale. Nous nous y retrouvons tous les jours pour nous organiser, décider des prochaines actions, dialoguer avec les gens, et accueillir celles et ceux qui rejoignent le mouvement. Nous organisons aussi des « soupes solidaires » pour vivre des beaux moments ensemble et apprendre à nous connaître. En toute égalité.
Mais voilà que le gouvernement, et certaines franges du mouvement, nous proposent de nommer des représentants par région ! C’est à dire quelques personnes qui deviendraient les seuls « interlocuteurs » des pouvoirs publics et résumeraient notre diversité.
Mais nous ne voulons pas de « représentants » qui finiraient forcément par parler à notre place !
À quoi bon ? À Commercy une délégation ponctuelle a rencontré le sous-préfet, dans les grandes villes d’autres ont rencontré directement le Préfet : ceux ci-font DÉJÀ remonter notre colère et nos revendications. Ils savent DÉJÀ qu’on est déterminés à en finir avec ce président haï, ce gouvernement détestable, et le système pourri qu’ils incarnent !
Et c’est bien ça qui fait peur au gouvernement ! Car il sait que si il commence à céder sur les taxes et sur les carburants, il devra aussi reculer sur les retraites, les chômeurs, le statut des fonctionnaires, et tout le reste ! Il sait aussi TRÈS BIEN qu’il risque d’intensifier UN MOUVEMENT GÉNÉRALISÉ CONTRE LE SYSTÈME !
Ce n’est pas pour mieux comprendre notre colère et nos revendications que le gouvernement veut des « représentants » : c’est pour nous encadrer et nous enterrer ! Comme avec les directions syndicales, il cherche des intermédiaires, des gens avec qui il pourrait négocier. Sur qui il pourra mettre la pression pour apaiser l’éruption. Des gens qu’il pourra ensuite récupérer et pousser à diviser le mouvement pour l’enterrer.
Mais c’est sans compter sur la force et l’intelligence de notre mouvement. C’est sans compter qu’on est bien en train de réfléchir, de s’organiser, de faire évoluer nos actions qui leur foutent tellement la trouille et d’amplifier le mouvement !
Et puis surtout, c’est sans compter qu’il y a une chose très importante, que partout le mouvement des gilets jaunes réclame sous diverses formes, bien au-delà du pouvoir d’achat ! Cette chose, c’est le pouvoir au peuple, par le peuple, pour le peuple. C’est un système nouveau où « ceux qui ne sont rien » comme ils disent avec mépris, reprennent le pouvoir sur tous ceux qui se gavent, sur les dirigeants et sur les puissances de l’argent. C’est l’égalité. C’est la justice. C’est la liberté. Voilà ce que nous voulons ! Et ça part de la base !
Si on nomme des « représentants » et des « porte-paroles », ça finira par nous rendre passifs. Pire : on aura vite fait de reproduire le système et fonctionner de haut en bas comme les crapules qui nous dirigent. Ces soi-disant « représentants du peuple » qui s’en mettent plein des poches, qui font des lois qui nous pourrissent la vie et qui servent les intérêts des ultra-riches !
Ne mettons pas le doigt dans l’engrenage de la représentation et de la récupération. Ce n’est pas le moment de confier notre parole à une petite poignée, même s’ils semblent honnêtes. Qu’ils nous écoutent tous ou qu’ils n’écoutent personne !
Depuis Commercy, nous appelons donc à créer partout en France des comités populaires, qui fonctionnent en assemblées générales régulières. Des endroits où la parole se libère, où on ose s’exprimer, s’entraîner, s’entraider. Si délégués il doit y avoir, c’est au niveau de chaque comité populaire local de gilets jaunes, au plus près de la parole du peuple. Avec des mandats impératifs, révocables, et tournants. Avec de la transparence. Avec de la confiance.
Nous appelons aussi à ce que les centaines de groupes de gilets jaunes se dotent d’une cabane comme à Commercy, ou d’une « maison du peuple » comme à Saint-Nazaire, bref, d’un lieu de ralliement et d’organisation ! Et qu’ils se coordonnent entre eux, au niveau local et départemental, en toute égalité !
C’est comme ça qu’on va gagner, parce que ça, là haut, ils n’ont pas l’habitude de le gérer ! Et ça leur fait très peur.
Nous ne nous laisserons pas diriger. Nous ne nous laisserons pas diviser et récupérer.
Non aux représentants et aux porte-paroles autoproclamés ! Reprenons le pouvoir sur nos vies ! Vive les gilets jaunes dans leur diversité !
VIVE LE POUVOIR AU PEUPLE, PAR LE PEUPLE, POUR LE PEUPLE !
Si vous vous retrouvez dans les bases de cet appel chez vous, dans votre groupe local de gilets jaunes, ou autre, contactez-nous sur giletsjaunescommercy@gmail.com et coordonnons-nous sur la base d’assemblées populaires et égalitaires !
En vérité, ce pouvoir est symboliquement à terre.(...) Il ne lui reste plus que la force armée pour contenir la contestation.
Lors de la réunion annuelle du forum économique mondial à Davos Facebook s'est attiré de virulentes critiques. Certains intervenants (Marc Benioff, de Salesforce, l'un des tous premiers investisseurs de FB; Roger McNamee, ancien mentor de Mark Zuckerberg; Jim Steyer, fondateur de Common Sense Media...) allant jusqu'à défendre l'idée qu'il faut démanteler Facebook .
NDR : Nulle morale dans les propos de ces requins, la meute cherche juste à se débarrasser du leader. Néanmoins l'idée n'est pas pour nous déplaire :) Tant qu'ils y sont, faudrait démanteler çà aussi, d'urgence :
Jeudi 24 janvier 2019 de 10h30 Ã 14h
soutien aux gilets jaunes arrêtés lors des dernières manifestations
lieu : tribunal de Grenoble
Place Gre'net - 20.01.2019