Agendas

Cantine solidaire, populaire, à prix libre, ouverte à tout le monde (sauf aux flics, aux fachos, aux matons, et aux huissiers).

Vienzy donc grignotailler le bout de gras de légumes entre nouzotes porteureuses de gilets colorés, on aime bien crachouiller sur les darminus, kasbariante et macronus, puis papotailler sur les rdv de gochos qu'on affectionne.

Si t'as la main colorée, tu peux aussi venir aider à cuisiner à partir de 10h, pis sinon vienzy juste faire plaisir à ton estomac.

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Évènement annulé

Depuis les années 1990 et la dernière phase de la mondialisation, le processus ancien de métropolisation s'est traduit par une concentration accrue des activités, des populations et, dans des proportions plus inédites encore, de la richesse. Les géographes ont décrit les nouvelles hiérarchies urbaines associées à ce processus, la formation de gigantesques mégapoles voire l'organisation d'un archipel mégalopolitain soulignant l'intensité des interactions entre les plus grandes métropoles et leur intégration dans un espace régional et national marqué par diverses formes ségrégations.

Comment une population peut-elle continuer à faire société avec de telles dynamiques de dissociations et de séparations ? Comment fonctionnent (et dysfonctionnent) dans ces configurations géographiques, économiques et sociales, nos démocraties contemporaines ? Comment évoluent les pouvoirs dans nos démocraties et dans les métropoles ?

Pour débattre de ces questions, et d'autres encore, l'Université populaire du 10e propose en cette nouvelle séance une conférence débat à trois voix avec une géographe, un historien et une sociologue :

– la géographe Anne Clerval, maîtresse de conférence de géographie (université Gustave Eiffel), auteure notamment de "Paris sans le peuple" (La Découverte, 2013) et "Le Grand Paris Express, une politique de gentrification ?" dans la revue Hérodote - Revue de géographie et de géopolitique, 2024, 2 ;

– l'historien Emmanuel Bellanger, directeur de recherche au CNRS, directeur du Centre d'histoire sociale des mondes contemporains (université Paris I, Campus Condorcet) et auteur notamment de "Pour en finir avec le petit Paris", (Paris, Archicity, 2024) et "Ivry banlieue rouge. Capitale du communisme français - XXe siècle" ( Créaphis, 2017) ;

– la sociologue Clara Deville, chargée de recherche en sociologie à l'INRAE (université de Bourgogne), dont les travaux portent sur le rapport à l'État des classes populaires rurales, auteure de "L'État social à distance. Dématérialisation et accès aux droits des classes populaires rurales" (Editions du Croquant, 2023)

Mercredi 15 janvier 18h30-21h
Auditorium de l'EPEC, 209 rue Lafayette
(métro : Louis Blanc ou Stalingrad)

• Voir aussi le Groupe d'Histoire sociale

Le groupe Commune de Paris de la Fédération anarchiste vous invite à la projection du documentaire :
''Özgürlesen Seyirci'' (Le spectateur émancipé) en présence de Sibil Cekmen.

"Emek Sinemasi Mücadelesi" ["Le spectateur émancipé : le combat pour la salle de cinéma Emek"] (Emek Bizim Istanbul Bizim, 2016) retrace l'histoire de la lutte menée contre le projet de destruction d'une salle de cinéma historique, Emek, au coeur d'Istanbul. Issu du travail collectif des militant.e.s dont des cinéphiles, ce documentaire soulève la question du droit à la ville à travers cette lutte, qui précède de peu la résistance de Gezi.

Venez nombreuses et nombreux !
Entrée libre

• Voir aussi librairie Publico
• Voir aussi Féderation anarchiste groupe commune de paris

Les permanences sont des moments où il est possible de passer nous voir pour discuter, faire des propositions de discussion ou de projections, venir chercher les publications que nous diffusons, emprunter ou ramener des livres de la bibliothèque, mais aussi donner des nouvelles, en prendre et mener des discussion actuelles ou inactuelles.

• Voir aussi Les fleurs arctiques

4ème séance du séminaire "Accumlations et accélérations : Le totalitarisme informatique II" avec Pierre-Antoine Chardel, professeur de philosophie et de sociologie notamment à l'EHESS, auteur de "L'empire du signal. De l'écrit aux écrans", CNRS éd. (2020).

L'affluence aux 10 séances de la première session du séminaire, consacrée à l'emprise totalisante de l'informatique, et la multiplication de publications critiques en la matière, justifient une deuxième session. Elle explorera plusieurs contre-vérités :

– la « dématérialisation » s'avère écologiquement lourde et humainement oppressive ;
– la prophétie émancipatrice d'Internet dissimule une centralisation et bureaucratisation sans précédent ;
– les monnaies virtuelles relèvent de la chimère
– l' « intelligence artificielle », aussi bête que d'autres machines, masque des enjeux de pouvoir et de profit. Et escamote le danger principal, à savoir que l'intelligence de l'Homme devienne machinique et qu'il perde sa vie intérieure.

Quelques ressorts de l'informatisation du monde seront scrutés, à commencer par les services réputés pratiques que rend le smartphone : l'automatisation du quotidien est d'un grand attrait pour l'être humain pressé de partout et séparé de ses semblables. Plus fondamentalement, les « nouvelles technologies d'information et de communication » relèvent d'une quête de toute-puissance et reposent sur une triple promesse illusoire : la vie humaine pourrait se comprendre comme production et échange d'informations, lesquelles seraient source de connaissance et vecteur de sens, et la communication permettrait d'améliorer la société.

Inspiré d'une pédagogie interactive, le séminaire, gratuit et sans inscription, s'adresse à tou•tes les intéressé•es et notamment aux étudiant•es et chercheurs ou chercheuses en sciences humaines, en droit et en philosophie.

54, bd Raspail
75006 Paris

• Voir aussi Fondation Maison de Siences de l'Homme
• Voir aussi Accumulations et accélérations (séminaire de Christopher Pollmann)

Accueil à partir de 19h
Projection du documentaire « Nos hommes » de Valentin de Poorter et Pierre Muys (2024 - 62 min)
Avant la projection et après le débat restauration gustative

Un matin de novembre, les téléphones portables de Sarah, Frédérique, Ludivine, Lise et d'autres femmes sonnent. Un SMS assène la même nouvelle, des dizaines de fois : Prysmian-Draka, cette usine où leurs conjoints fabriquent de la fibre optique, va fermer.

Tandis que leurs hommes négocient les conditions de leur licenciement, les femmes se rassemblent, s'organisent et s'engagent. Elles deviennent actrices d'un bras de fer impliquant État, patronat et classe ouvrière. « Nos hommes » raconte l'itinéraire du premier collectif de femmes d'ouvriers licenciés de France.

Une réflexion sur la condition féminine et ouvrière au sein d'une société capitaliste.

• Voir aussi Commune Libre d'Aligre