Publié le 20.08.2025 à 10:31
Histoire et patrimoine
Pas des plus joyeuses cette exposition… Mais fort instructive sur le sombre passé colonial et raciste de la France, qui n’a pas épargné Grenoble. En effet, L’Invention du sauvage revient sur l’installation d’un véritable zoo humain dans notre ville, à l’occasion de l’Exposition internationale de la Houille Blanche en 1925. On n’a pas encore vu (ça ouvrait juste hier) mais ça ne saurait tarder.
Photo ©Achac
Publié le 20.08.2025 à 10:22
Musique du monde
On nous promet une ambiance latine et brésilienne pour cette soirée en extérieur, non loin du saisonnier Bifurk Café. Faisons donc confiance à ce (ces ?) mystérieux DJ M&C pour l’une des toutes dernières danses avant l’inévitable rentrée des classes.
Photo ©DR
Publié le 20.08.2025 à 10:17
Projection
Au pays de Jacques Demy, certains préféreront Cherbourg à Rochefort, et ils auront sans doute raison. Car oui oui, Les Demoiselles de Rochefort est un brin caricatural et jusqu’au-boutiste dans le spectaculaire sans aspérités… Mais cette comédie musicale, techniquement virtuose, est un véritable plaisir coupable, avec ses héros/héroïnes se languissant de leurs idéaux féminins/masculins alors qu’ils se trouvent – et le spectateur le sait bien – justement sous leur nez tout au long du film…
Photo ©Ciné-Tamaris
Publié le 20.08.2025 à 10:13
autre style de musique
Puisqu’en cette semaine d’août, la ville peine encore à se réveiller, on bouscule un peu nos habitudes pour vous conseiller une jam session. Celle du Cymbaline, toute douce, pleine de respect, vraiment très bonne ambiance. Les boissons à la carte, en plus, sont plutôt sympathiques.
Photo ©DR
Publié le 20.08.2025 à 10:11
Festival
Bon, l’événement est complet, prévenons tout de suite. Mais nous voulions tout de même vous signaler la 10e édition de l’Alp’in dub festival – on sait qu’il y a des obsessionnels du dub partout dans cette ville ! Rien ne vous empêche néanmoins de tenter votre chance sur Ticketswap (à condition d’être réactif !).
Photo ©ArdbPhoto
Publié le 20.08.2025 à 10:07
Festival
Quelques jours seulement après avoir vibré à l’excellent Mens Alors !, on retourne déjà dans le Trièves, sur les belles terres mensoises, pour Festi Street, un événement qui fait la part belle aux « arts urbains en milieu rural » avec quatre journées thématiques : musique (c’était hier, déso), skate ce soir, danse vendredi et hip-hop le dernier jour. Bien complet !
Photo ©Lucie Dussert Rosset
Publié le 15.07.2025 à 18:24
Festival
Mens Alors!, on y va les yeux fermés
S’il y a un festival où on est prêt à se rendre les yeux fermés et les esgourdes grandes ouvertes, c’est bien Mens alors ! En effet, ce rendez-vous estival nous apparaît comme une parenthèse enchantée où tout ce qui fait le sel de la vie, et donc de la musique, est mis à l’honneur : improvisation, convivialité, surprises et découvertes. Ajoutons à cela un cadre idyllique au cœur du Trièves dans lequel les différents lieux de concert permettent de savourer tout autant les propositions musicales qu’une certaine langueur estivale : jardins luxuriants, ancienne usine reconvertie, hall de marché ou distillerie de whisky…. Et il suffit de jeter un œil à la programmation de cette année pour achever de convaincre ceux que la notion de diversité n’effraie pas trop. On pourra tout aussi bien aller écouter le rap conscient taillé au cordeau de Rocé, profiter des rythmes chaloupés de la maloya réunionnaise revisitée par Bonbon Vodou ou entrer en transe lors du bal afro-futuriste proposé par Guembri Superstar… et cerise sur le gâteau, il y a même une pièce de théâtre musical de Hatice Özer qui fait le récit de l’exil de son père accompagnée par celui-ci au saz (luth oriental)… Bref, il y en pour tous les goûts, à condition d’avoir l’esprit ouvert. / BB
Photo ©Cahuate Milk
Publié le 15.07.2025 à 18:24
Classique
Festival Berlioz : mortellement vivant !
Rendez-vous incontournable des amateurs de musique classique, le festival Berlioz axera cette année sa programmation autour de la thématique romantique « À la vie, à la mort » avec un programme alléchant qui fera la part belle aux musiques du XIXe siècle si riche en œuvres et compositeurs incontournables, mortel !
Même si la frustration est de mise pour évoquer en quelques lignes les concerts et invités prestigieux qui vous attendent, voici quelques morceaux choisis pour vous mettre en appétit. Convoquez un cadre somptueux, l’église de Saint-Antoine-l’Abbaye, et imaginez-vous écouter le vibrant et touchant Requiem de Mozart, son ultime composition auréolée de légendes, une messe des morts à vivre au moins une fois dans sa vie ! Et si vous n’êtes pas rassasiés, vous pourrez toujours aller voir celui de Berlioz, moins connu mais à l’orchestration spectaculaire.
On vous conseille également la soirée avec, excusez du peu, Alexandre Tharaud au piano, qui interprétera le Concerto pour piano n°2 de Chostakovitch, œuvre brillante, enjouée, pleine d’ironie et de vie. S’en suivra un chef-d’œuvre d’orchestration aux thèmes musicaux magnifiques et entêtants, la Shéhérazade de Rimsky-Korsakov, une suite symphonique que le Sultan aurait mis à coup sûr dans sa playlist !
Impossible de terminer cet article sans vous encourager vivement à aller écouter la soirée du 26 août. Outre des œuvres sublimes de Berlioz et de Beethoven, vous pourrez entendre la version de La Jeune fille et la Mort de Schubert orchestrée par Mahler, et plus précisément le mouvement lent d’une beauté et d’une intensité émotionnelle rarement égalées. Un thème sombre, épuré et dramatique, varié cinq fois et issu d’un précédent lied pour voix et piano qui reprend les paroles rassurantes de la Mort à la Jeune fille : « Ne crains rien, donne-moi ta main, je suis ton ami. » On en dira de même pour le festival Berlioz : allez-y sans crainte. Après ça, vous pourrez mourir tranquille ! / ADT
Photo ©Margot Seminel