LePartisan.info À propos Bastille Podcasts Fil web
Médias
CONTENUS MINIMUM SUR SMARTPHONE
flux grenoblois

Dauphiné Libéré


Publié le 17.11.2025 à 18:07

Guerre en Ukraine. 100 avions Rafale, des équipements... Zelensky et Macron signent un « accord historique »

Le président français a accueilli son homologue sur la base de Villacoublay, au sud-ouest de Paris, où des industriels ont présenté ces fleurons de l'armement tricolore au dirigeant du pays en guerre depuis 2022 avec la Russie. Ils ont signé une « déclaration d'intention qui porte sur la coopération relative à l'acquisition par l'Ukraine d'équipements de défense français ».

Selon l’Élysée, cet accord, qui se projette « sur un horizon d'une dizaine d'années », prévoit de possibles contrats à venir pour « l'acquisition par l’Ukraine de matériel de défense français neuf » : « de l'ordre de 100 Rafale, avec leurs armements associés », ainsi que le système de défense aérienne SAMP-T nouvelle génération, « en cours de développement », et des systèmes de radar. Sont aussi concernées « de nouvelles acquisitions de bombes propulsées (AASM Hammer) », et des drones, a précisé la présidence française.

Un « accord historique » 

Kiev se doterait ainsi pour la première fois de systèmes de défense aérienne nouvelle génération, alors que Volodymyr Zelensky a renouvelé samedi son appel pour obtenir davantage de systèmes de défense aérienne, au lendemain de nouvelles frappes russes massives contre son pays.

Dimanche, sur le réseau X, Volodymyr Zelensky a évoqué « un accord historique » qui prévoit « un renforcement significatif » de l'« aviation de combat, de la défense aérienne, et d'autres équipements de défense » de Kiev. Le président ukrainien avait déjà signé le mois dernier une lettre d'intention en vue d'acquérir 100 à 150 avions de chasse suédois Gripen.

Ce changement d'approche permet d'afficher un tournant par rapport aux cessions d'armements par les pays occidentaux alliés, qui sont la règle depuis le début, en février 2022, de l'invasion de son pays par la Russie. Et de planifier le renforcement à long terme de la défense ukrainienne après une éventuelle issue du conflit.

La neuvième visite de Zelensky en France

Cette neuvième visite du dirigeant ukrainien en France depuis le début de la guerre en février 2022 intervient alors que la situation sur le front est compliquée pour son pays, à l'orée de l'hiver. Dans la nuit de dimanche à lundi, des frappes russes ont tué au moins trois personnes dans la région de Kharkiv, dans l'est de l'Ukraine, selon les autorités locales.

Elle a lieu aussi au moment où l'Ukraine est ébranlée par un scandale de corruption ayant poussé deux ministres à la démission et forcé Volodymyr Zelensky à prendre des sanctions contre l'un de ses proches. « Sur les sujets de la corruption, il faut être extraordinairement vigilant. On l'est et on l'est en particulier dans ce processus d'adhésion à l'Union européenne » entamé par l'Ukraine, a rappelé samedi le ministre français délégué chargé de l'Europe, Benjamin Haddad, sur la chaîne LCI.

Des Mirage avaient été livrés

La France a déjà livré des chasseurs Mirage à Kiev, mais il n'avait jusqu'ici pas été question de voir l'Ukraine se doter du Rafale, fleuron de l'aviation de combat français. Le système de défense anti-aérienne SAMP-T de nouvelle génération présenté au président ukrainien doit être livré à la France à partir de 2027 et dispose de capacités d'interception étendues contre les missiles par rapport au SAMP-T, dont un exemplaire est déployé en Ukraine.

Après cette visite à Villacoublay, Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky se rendent au mont Valérien, à l'ouest de Paris, visiter l'état-major de la « force multinationale Ukraine » que Paris et Londres préparent pour qu'elle puisse être déployée dans le cadre d'un accord de cessez-le-feu et des « garanties de sécurité » à fournir à Kiev.

Déployer une force « dès le lendemain d'un cessez-le-feu »

Mis en place par la « coalition de volontaires », à laquelle participent, selon l’Élysée, 35 pays en incluant l'Ukraine, cet état-major « fonctionne » et est « dès à présent » capable « de déployer une force dès le lendemain d'un cessez-le-feu », assure-t-on côté français. Les garanties de sécurité envisagées pour l'Ukraine, échafaudées depuis des mois par cette coalition, comprennent un soutien à l'armée de Kiev et des volets terrestre, maritime et aérien. Mais leur mise en œuvre reste conditionnée à un très hypothétique arrêt des combats.

Dans l'après-midi à l’Élysée, les deux dirigeants participeront à un « forum drones franco-ukrainien ». Kiev entend utiliser cette année plus de 4,5 millions de drones, qui sont responsables de 70 % des destructions de matériels ennemis sur le front. Le pays a développé pour cela un agile réseau de production. L'Ukraine utilise également des drones pour abattre les drones Shahed lancés chaque nuit contre elle.

Adblock test (Why?)

Publié le 17.11.2025 à 18:12

Gap. Suicide "à la tronçonneuse" : la femme de 60 ans a acheté l’engin le jour même avant de mettre fin à ses jours

Une scène glaçante et un véritable drame. Ce samedi, une femme a mis fin à ses jours dans la zone de Tokoro à Gap dans des circonstances terribles.

Dans l’allée bordée de parkings et située entre l’Entrepôt du Bricolage et d’autres commerces (Mc Donald’s et Tousalon) du boulevard d’Orient, elle s’est emparée d’une tronçonneuse et s’est suicidée.

Cette tragédie s’est produite alors que cette zone commerciale était encore l’objet d’une forte affluence.

La police et les sapeurs-pompiers ont été appelés sur les lieux et ont tendu des bâches afin d’isoler la scène du regard des passants.

Elle n’a pas laissé de mot expliquant son geste

Une enquête en recherche des causes de la mort a été déclenchée et confiée au commissariat de police de Gap. Un examen de corps a été effectué. Les proches de la victime font également l’objet d’auditions afin de tenter de comprendre ce qui a pu la mener à cette extrémité.

Les premiers éléments recueillis ne laissent aucune ambiguïté sur les faits, indique la procureure de la République de Gap, Marion Lozac’hmeur. La femme a acheté le jour même la tronçonneuse dans le magasin de bricolage tout proche du drame. Puis elle a mis fin à ses jours en actionnant l’engin. Sur place, elle n’a laissé aucun mot expliquant son geste.

Haut-Alpine, elle était âgée de 60 ans. L’enquête des policiers a établi qu’elle présentait des antécédents psychiatriques. Pour ceux-ci, elle avait été hospitalisée au CHS de Laragne-Montéglin récemment.

Adblock test (Why?)

Publié le 17.11.2025 à 18:30

Ardèche. Septuagénaire disparu après les inondations : toujours aucun signe de vie, les recherches interrompues

18h48

L’enquête, ouverte pour recherche des causes de la disparition par le parquet de Privas, est confiée aux gendarmes de la compagnie du Teil.

18h29

Les recherches vont reprendre ce mardi 18 novembre à 9h30.

18h25  : les recherches interrompues

Les recherches ont été interrompues ce lundi soir à la tombée de la nuit. Elles doivent reprendre ce mardi 18 novembre au matin, avec le même dispositif : gendarmes de la compagnie du Teil, brigade fluviale de gendarmerie de Valence et hélicoptère la section aérienne de gendarmerie de Lyon/Bron.

17h02.

L’hélicoptère de la section aérienne de gendarmerie de Lyon/Bron a survolé, ce lundi en milieu d’après-midi, le secteur.

Photo Le DL

Photo Le DL

12h. Enfin accessible, la carcasse du Toyota Rave 4 du disparu montre la violence du torrent. Le 4x4 a parcouru près de 4 kilomètres pour venir s'échouer à 3,8 kilomètres de Meysse, près du quartier Valos. Elle se trouve dans le Laveyzon, dans lequel se jette le Rieutord, à quelques centaines de mètres en amont.

11h34. En Ardèche, la brigade fluviale spécialisée venue de Valence arpente le Rieutord à la recherche du corps du septuagénaire disparu depuis plus de 24h. A 11h34, ils avaient déjà parcouru plusieurs kilomètres, sans succès, et vont bientôt arriver à hauteur du véhicule de la victime.

Les recherches ont repris à 9h30. Photo Le DL/Fabrice Hébrard

Les recherches ont repris à 9h30. Photo Le DL/Fabrice Hébrard

9h40. Ce lundi 17 novembre, les recherches ont repris vers 9h30. Elles sont dirigées par les gendarmes de la compagnie du Teil. Au total, 20 militaires ardéchois sont appuyés par ceux de la brigade fluviale de gendarmerie (BFG) de Valence et par un hélicoptère.

Ce matin, les gendarmes longent les berges de la rivière depuis la maison de la victime.

Sa voiture, qu'il tentait de sauver mais dans laquelle il n'a pas été emporté, se trouve à quelques kilomètres de là, dans le Lavezon. Des plongeurs valentinois vont explorer les zones trop difficiles d'accès. L'hélicoptère est espéré mais les conditions météorologiques ne permettent pas, en ce milieu de matinée, de survoler les lieux. Un drone va pouvoir, lui, apporter une aide précieuse car la zone est très étendue.

Adblock test (Why?)

 

Comment accéder gratuitement aux contenus du D.L via la NUMOTHEQUE GRENOBLE-ALPES ?

1. PRÉREQUIS
Un compte ouvert sur la Numothèque en ligne. La seule condition à remplir est d'être domicilié.e dans une commune de la Métro (la zone Grenoble Alpes Metropole).
2. RECHERCHE RAPIDE
Pour trouver un article datant de moins de 30 jours : Connexion à la Numothèque > Europresse > Dans le champ « 360° » entrez le titre exact de l'article.
3. RECHERCHE APPROFONDIE dans toutes les éditions :
CLIQUEZ ICI