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Dauphiné Libéré


Publié le 11.12.2025 à 06:05

Le Vernet. Mort d’Émile : pourquoi les grands-parents, un oncle et une tante ont été auditionnés

Nouvelle étape judiciaire ce mardi 9 décembre dans l’affaire de la disparition du petit Émile. Neuf mois après leur garde à vue, les grands-parents du garçonnet ainsi que deux de leurs enfants ont été convoqués ce mardi 9 décembre au tribunal d’Aix-en-Provence, comme l’ont révélé nos confrères de BFMTV.

Les membres de la famille de l’enfant, mystérieusement disparu le 8 juillet 2023 au Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), ont été auditionnés par les deux juges d’instruction en charge du dossier. Entendus cette fois-ci en leur qualité de partie civile.

Pour rappel, les quatre proches avaient été placés en garde à vue en mars 2025 pour homicide volontaire et recel de cadavre. Ils étaient ressortis libres à l’issue de cette garde à vue. Ils n’avaient pas été entendus depuis lors.

Devant les magistrats instructeurs du pôle criminel d’Aix-en-Provence, Philippe, Anne, Maximin et Marthe Vedovini, ont pu présenter leur point de vue sur le fond du dossier, mais également raconter leur quotidien depuis la disparition de l’enfant, précisent nos confrères.

Ces quatre membres de la famille étaient réapparus dans le hameau du Haut-Vernet le 8 novembre dernier, en présence de leurs avocats respectifs, et ce afin d’effectuer des constatations supplémentaires. D’importants moyens avaient alors été déployés : photo, vidéo et utilisation d’un drone.

Leurs avocats comptaient justement soumettre ces éléments aux juges d’instruction. « Nous allons reprendre les travaux conduits, mais aussi les analyses auxquelles nous nous sommes prêtés. À partir de cela, nous allons déployer une série de demandes sous la forme d’actes d’investigations complémentaires », témoignait dans nos colonnes Me Julien Pinelli, avocat de la grand-mère du petit Émile.

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Publié le 10.12.2025 à 20:16

Savoie. « Qui est le conducteur de l’utilitaire qui m’a sauvé la vie ? » : l'automobiliste poussé par un poids lourd dans un tunnel à Chambéry recherche son sauveur

Les images relayées par Le Dauphiné Libéré ont fait le tour de France. Plus d’une semaine après les faits, le buzz sur les réseaux sociaux et sur internet ne faiblit pas.

Mardi 2 décembre, un père de famille, âgé de 60 ans et originaire de la...

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Publié le 10.12.2025 à 18:01

Infographies. Gagne-t-on vraiment plus d'argent en touchant les aides sociales qu'en travaillant ?

« On peut toucher plus d'argent avec les aides sociales qu'en travaillant », affirmait sur ses réseaux sociaux il y a deux semaines le président du groupe Droite républicaine à l'Assemblée nationale, Laurent Wauquiez. « À composition égale, il faut faire en sorte qu'un foyer qui travaille gagne plus qu'un foyer qui ne vit que d'aides sociales », soulignait aussi le 29 novembre dans La Tribune Dimanche le ministre du travail Jean-Pierre Farandou, qui défend le projet du gouvernement d'une « allocation sociale unique ». L'idée qu'on serait plus rentable en restant chez soi qu'en allant travailler revient régulièrement dans le débat politique.

En 2024, la France comptait 4,25 millions d'allocataires de minima sociaux, selon les données publiées récemment par la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees). En incluant les conjoints et enfants à charge, ce sont 6,9 millions de personnes qui étaient couvertes par les minima sociaux fin 2023, soit « 1 personne sur 10 en France métropolitaine et 3 sur 10 dans les DROM ».

Une activité près de deux fois plus rémunératrice

Mais la Drees est formelle : le revenu disponible est « plus élevé en travaillant au Smic que sans travailler ». En janvier 2025, une personne seule locataire dans le parc privé et sans revenu d'activité, non handicapée et d'âge actif, perçoit 572 euros de RSA (y compris 13 euros de prime de Noël, en moyenne dans l'année) et 301 euros d'allocations logement. Cela fait donc un revenu disponible de 873 euros. Son revenu disponible serait près de deux fois plus élevé si elle travaillait (1 673 euros mensuels) : au Smic (1 426 euros mensuels) s'ajoute la prime d'activité, d'un montant de 246 euros mensuels.

Qu'en est-il pour les personnes avec enfants, qui peuvent percevoir en plus l'allocation de rentrée scolaire et l'allocation de soutien familial ? Dans cette configuration également, le revenu disponible reste plus élevé pour un travailleur au Smic que pour une personne sans activité. Car les personnes aux revenus modestes perçoivent elles aussi les prestations sociales, comme l'ARS, qui est versée sous conditions de ressources. En cumulant RSA et prime de Noël, allocations logement, allocation de rentrée scolaire et allocation de soutien familial, une personne seule sans activité avec un enfant à charge aura un revenu disponible de 1 370 euros, contre 2 173 euros pour une personne avec un revenu d'activité net équivalent au Smic. L'écart est similaire pour les personnes seules ayant deux ou trois enfants à charge, et qui bénéficient en plus des allocations familiales et du complément familial.

L'activité à temps partiel plus rentable

Pour les couples, même constat : avoir une activité est plus intéressant d'un point de vue financier que de toucher des aides sociales. Un couple sans enfant dont l'un est bénéficiaire des aides sociales aura ainsi un revenu disponible de 1 185 euros avec le RSA, la prime de Noël et les allocations logement.

Pour un couple ayant un revenu d'activité net de 1 426 euros, ce revenu disponible s'élevera à 1 982 euros (+797 euros). Un couple avec trois enfants avec un revenu d'activité net de 1 426 euros bénéficiera d'un revenu disponible de 3 027 euros, soit 840 euros de plus qu'un couple qui bénéficierait du RSA.

La Drees est allée plus loin dans son analyse, en s'intéressant aussi aux ménages ayant une activité rémunérée d'un demi-Smic. Là aussi, le constat est clair : « Quelle que soit sa situation familiale, une personne ne percevant pas de revenu d'activité à un niveau de vie inférieur à celui d'une personne travaillant au Smic à mi-temps. » Une personne seule sans enfant, ayant une activité équivalente à un demi-Smic, aura ainsi un revenu disponible de 1 196 euros selon la Drees, soit 323 euros de plus qu'une personne sans activité.

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