Publié le 28.11.2025 à 12:36
Vingt-quatre heures après ses annonces sur le service militaire volontaire, Emmanuel Macron rencontre ce vendredi matin à Mirecourt (Vosges), près d'Épinal, une quinzaine de lecteurs des journaux du groupe EBRA, dont fait partie votre journal.
Le président de la République est interrogé par ce panel sur le thème « La démocratie à l’épreuve des réseaux sociaux et des algorithmes » à travers quatre axes majeurs : lutter contre le cyberharcèlement, protéger les plus jeunes des réseaux sociaux, un focus sur la désinformation et les ingérences étrangères, et enfin un éclairage sur l'éducation aux médias pour tous.
Suivez avec nous ce « Face aux lecteurs » en direct :
Retrouvez ci-dessous les informations essentielles de ce direct.
12:42
Inès Ngono, professeure en ventes au lycée Canut à Vaulx-en-Velin (Rhône) note la dépendance des jeunes à leur téléphone. « Quelle stratégie prévoyez-vous pour lutter contre la dépendance des jeunes aux réseaux sociaux ? », demande-t-elle. « On a une crise de l'attention et donc de l'apprentissage » note le chef de l'État. « D'abord, c'est la prévention des familles, de l'entourage, des professeurs pour accompagner les jeunes. Puis c'est l'interdiction avant 15 ans des réseaux sociaux, mais aussi l'interdiction des portables dans les collèges [déjà instaurée depuis la rentrée 2025, NDLR], et aussi dans les lycées à la rentrée » prochaine.
12:31
« L'été dernier, la Commission européenne nous a donné des lignes directrices pour demander la vérification de l'âge », précise Emmanuel Macron. « Et c'est à chaque État de définir la majorité numérique dans une loi nationale. On va proposer 15 ans. »
« C'est vrai qu'on a laissés les parents un peu seuls, car ce phénomène est arrivé assez vite. Il y a une accélération depuis dix ans. La période Covid a plongé tout le monde dans une solitude, et le temps d'écran a augmenté », réagit Emmanuel Macron.
« On a essayé de mieux comprendre. Des rapports ont été fait en 2022 et en 2024 (la Commission écran). On sait qu'un écran est mauvais pour un enfant de moins de 3 ans. Cela, c'est une catastrophe. Il faut éviter au mieux avant 6 ans le tout-écran. Avant 15-16 ans, les réseaux sociaux ne sont pas une bonne chose : le cerveau n'est pas mûr pour être affronté à cela. »
« On a vu une flambée du harcèlement en ligne, du comportement alimentaire, d'une forme de violence. On peut se battre tous les jours contre les violences notamment faites aux femmes, mais on a de plus en plus de nos jeunes dont l'éveil à l'affectif se fait par les réseaux sociaux. »
« On a sorti le portable des collèges. On va l'élargir au lycée la rentrée prochaine. On va lancer une grande campagne à l'intention des parents. Il faut leur dire qu'ils ont un rôle à jouer. Mais il faut que les familles aient des normes. A l'image de l'interdiction du vin à la cantine. »
12:30
Emmanuel Macron a été interrogé ce vendredi par un panel de lecteurs du groupe EBRA. Il a notamment été confronté aux témoignages de plusieurs victimes de cyberharcèlement, auxquels il a répondu. Voici ce qu'il faut en retenir.
12:23
Sandrine Chabert, rédactrice en chef adjointe du Progrès, rappelle au président l'inquiétude des parents face aux réseaux, notamment à cause des algorithmes.
Suit le témoignage de Benoît Leroy, médecin, dont la belle-fille de 12 ans confrontée à une vidéo d'acte sexuel de ses camarades. « Cette vidéo mettant en cause une de leur camarade a été diffusé à tous les groupe de classe du collège. La prévention au niveau des parents ne se fait pas bien. Quel est le rôle de l’État ? »
12:18
Anna Baracetti, 36 ans, professeur de langues dans un lycée à Grenoble, a été victime de cyberharcèlement et de montages photos pornographiques sur les réseaux sociaux par un ancien collègue. L'auteur a été condamné à un an de prison ferme. Elle demande au président comment renforcer la protection des victimes.
« On est très lent » sur le sujet, reconnait Emmanuel Macron. « J'y suis personnellement confronté, mon épouse encore plus. On est totalement démunis et ça vous mine. Il faut mettre en place un système de référé » pour saisir la justice plus vite, prône le président.
12:14
« On a encore beaucoup trop de cas de harcèlements. C'est quelque chose auquel on ne doit pas s'habituer. On arrive à des drames. Je pense aussi au jeune Lucas, qui a mis fin à ses jours. L'école doit être le lieu où on apprend. La bataille est clé. Le programme Phare met du temps à se mettre en place » estime Emmanuel Macron.
« Oui, il y a toujours des établissements qui ne le font pas assez. Les rectorats ont ordre de mettre en place ces systèmes. On a créé une vigilance pour repérer les signaux faibles avec les familles. Est-ce que le système est parfait ? Non. Mais on a amélioré les choses, on a renforcé des facteurs. Dans le code pénal, on a défini le harcèlement. On a un peu changé la donne, par exemple maintenant, c'est au harceleur d'être déplacé, non plus la victime. Derrière quelqu'un qui harcèle, il y a quelqu'un qui a sûrement lui-même une énorme souffrance. Il faut prendre et traiter aussi ce jeune » a-t-il détaillé.
« On a besoin de durcir la répression sur les boucles de messagerie et les forums de jeux vidéo ont des IA. WhatsApp est le pire pour nous, il ne coopère à rien avec nous. Il faut chercher les plateformes dans leur responsabilité. » Et de finir : « On a besoin d'une société de la bienveillance. »
12:06
Interrogé ce vendredi par un panel de lecteurs du groupe EBRA dans les Vosges, Emmanuel Macron a parlé de la désinformation et des ingérences étrangères. Voici ce qu'il faut en retenir.
12:05
« Le cyberharcèlement des jeunes représente 35 % des délits de harcèlement. Entre 2026 et 2024, le nombre de victimes sexuelles numériques a été multiplié par six », rappelle Georges Bosi, rédacteur en chef adjoint du Dauphiné Libéré.
Deux témoignages sont présentés au président. D'abord celui d'Annabelle Guichard (Côte-d’or), présidente de l’association La voix du harcèlement qu’elle a créée en mai 2025, suite au harcèlement dont a été victime son fils au collège, mais aussi dans les communautés de jeux vidéo. « En tant que maman, voir son enfant souffrir, c'est pas possible. Quelle échéance vous donnez-vous pour rendre les réseaux sociaux plus sûrs ? »
Puis le témoignage de Mattéo Jacques, 22 ans, qui a été victime et a tenté de mettre fin à ses jours par deux. « Pour moi, le harcèlement, c'est hier, aujourd'hui et demain ». « Comment faire pour mettre en place le plan Phare. Action, prévention vont-ils devenir nos maîtres-mots ? »
11:57
« La démocratie c'est, certes, des élections, mais c'est aussi s'informer pour forger son opinion et son vote, explique Emmanuel Macron. Si vous vous informez uniquement sur les réseaux, vous n'êtes influencés que pas les gens les plus extrêmes qui pensent comme vous. »
« Cela nous enferme dans des bulles cognitives et c'est dangereux. Il faut former les jeunes à préparer le débat démocratique en dehors des réseaux sociaux en réinventant nos formes de débat », ajoute-t-il. Le chef de l'État souhaite obtenir la « transparence » des algorithmes des réseaux sociaux car « on sait qu'il y a des biais, mais on ne les connaît pas ».
11:52
Valentin Husson, professeur de philosophie au lycée Couffignal à Strasbourg, alerte sur les usines à trolls qui « nuisent à notre cohésion nationale ». Il demande au président comment protéger la France de campagnes de désinformation durant les élections municipales 2026 ou la présidentielle de 2027. De son côté, Raphaël Zaimi, étudiant en droit de 18 ans, s'inquiète du fait que ses camarades ne s'informent que par les réseaux sociaux, dont les algorithmes influencent les contenus auxquels ils sont exposés.
11:45
Franco-Roumaine, Gianina Pesca demande comment se prémunir de ce qu'a vécu la Roumanie, malmenée par les ingérences durant l'élection présidentielle.
« Il y a un rapport très complet qui a été fait par la Roumanie. La Moldavie a eu aussi ses élections avec beaucoup d'ingérences russes », répond Emmanuel Macron. « Ils ont créé une nébuleuse et ont accéléré, en Roumanie. Il faut renforcer le dispositif et rendre publiques les choses. Toute leur stratégie reporte sur des gens crédules. Si on sait que le risque existe, on est plus vigilants. »
« En début d'année prochaine, on va sortir un dispositif piloté par la Viginum », assure le président.
« On va mettre en place des systèmes pour débrancher plus vite, avec la responsabilité des plateformes. »
« Le sujet des faux comptes, les bots ou trolls, est important. On doit s'assurer que les réseaux sociaux vérifient qu'il y a bien quelqu'un derrière chaque compte. C'est un combat qu'on va devoir mener au niveau européen. »
« Les réseaux sociaux sont structurés pour créer de la dépendance, de l'excitation. Car ils gagnent de l'argent en vous proposant des publicités, des pages ou des comptes pour créer cet engouement. La discussion, ça n'excite pas. L'émotion c'est mieux, l'émotion négative c'est encore mieux pour eux. »
11:38
Sébastien Colin, journaliste de Vosges Matin ayant mené l’enquête sur les faux sites d’informations locaux qui n’ont aucune réelle implantation locale (fausse boîte aux lettres, faux siège social, prête-nom des dirigeants, faux journalistes…), interroge le président sur cet enjeu.
Emmanuel Macron donne l'exemple de la Roumanie où des sites de cet ordre ont poussé un candidat prorusse à la présidentielle. Le chef de l'État explique que l'agence Viginum est chargée de surveiller ces faux sites. Mais « on va devoir durcir, avec un système de responsabilisation des plateformes pour que les hébergeurs aient une responsabilité quand ils laissent circuler de fausses informations ».
11:35
Sous des noms de domaines anodins rappelant ceux de la presse quotidienne régionale, des centaines de faux sites d’information générés entièrement par l’intelligence artificielle s’invitent dans le paysage médiatique français. Ces plateformes générées par l’IA sont soupçonnées d’être des outils d’ingérence russe et de désinformation, pilotés par un ancien shérif américain émigré à Moscou dans le but de déstabiliser nos démocraties.
11:31
« Vous avez des choses à dire, j'ai envie de les entendre. Et j'ai envie de débattre », lance Emmanuel Macron en préambule.
11:28
« Je veux également revenir sur un engagement qui fait la singularité du groupe EBRA en France : la certification Journalism Trust Initiative (JTI). Le groupe EBRA est aujourd’hui le seul groupe de presse français à disposer de ce label », rappelle Sophie Gourmelen. « Elle constitue une reconnaissance internationale du professionnalisme de nos 1 400 journalistes et de la rigueur de nos rédactions. Nous faisons ce que nous disons, et nous le faisons en toute transparence. Dans un environnement saturé de contenus, où les fausses informations circulent plus vite que les vraies, cette exigence n’est pas seulement une promesse : c’est un devoir démocratique. »
« La presse quotidienne régionale a une mission unique : relier, expliquer, rendre visibles les réalités du terrain. Ce qui se vit dans les villages, dans les villes moyennes, dans les quartiers ne doit jamais rester dans l’ombre. Et notre rôle, Monsieur le Président, est aussi de créer les conditions d’un dialogue sincère entre les citoyens et ceux qui décident. »
11:27
« Je veux aussi saluer chaleureusement nos lectrices et nos lecteurs, venus parfois de très loin, depuis l’ensemble des régions couvertes par les 9 titres du groupe EBRA, Strasbourg, Lyon, Grenoble ou Dijon », poursuit Sophie Gourmelen. « Votre présence dit beaucoup : la presse régionale rassemble des citoyens attentifs, engagés, qui veulent comprendre le monde et participer activement au débat public. C’est une vraie force pour notre démocratie. »
« Les sujets que nous abordons aujourd’hui — cyberharcèlement, dépendance aux réseaux sociaux, désinformation, ingérences étrangères, éducation aux médias — sont au cœur des préoccupations de nos lecteurs. Nous avons sélectionné 15 témoins directement touchés dans leur vie quotidienne. Cette rencontre vous offre, Monsieur le Président, un échange direct et franc avec celles et ceux qui vivent ces transformations, parfois avec inquiétude, souvent avec lucidité. C’est aussi, pour nos lectrices et nos lecteurs, l’occasion d’être entendus et d’obtenir des réponses sur la manière de prévenir les dangers des réseaux sociaux lorsqu’ils ne sont ni encadrés ni suffisamment compris. »
11:25
Sophie Gourmelen, présidente du groupe EBRA, accueille le président en amont du Face aux lecteurs.
« Monsieur le Président, permettez-moi de vous dire combien votre venue ici nous touche. Votre présence dans une petite ville des Vosges n’est pas un geste anodin : c’est la preuve concrète que vous choisissez d’aller à la rencontre des Français partout où ils vivent. Cela compte pour nos territoires, pour nos lecteurs, et pour nos journaux qui racontent leur quotidien tout au long de l’année. »
11:22
Le président de la République est arrivé face aux lecteurs, accueilli par la présidente du groupe EBRA, Sophie Gourmelen.
11:14
Alors que le cortège du président fait route vers l'espace Flambeau, le dispositif de sécurité est en place.
11:00
Le président de la République vient d'atterrir à l’aéroport de Mirecourt-Juvaincourt à 10h53.
Le dispositif de sécurité, sur place, se tient prêt pour l'acheminement du chef de l’État jusqu'à l’espace Flambeau.
10:46
Plusieurs jeunes, collégiens, lycéens ou étudiants, vont prendre part au débat avec Emmanuel Macron.
10:35
À 18 ans, Raphaël Zaimi sait ce qu’il veut. Ancien membre du conseil municipal des jeunes et porte-drapeau de la section locale du Souvenir français, le Vittellois est étudiant en première année de droit à Strasbourg. Histoire de pouvoir influer sur le monde qui l’entoure et de supporter son club de football de cœur.
10:25
La salle se remplit des invités et des participants, à Mirecourt. Pendant ce temps, l'avion qui transporte Emmanuel Macron est parti de Paris.
10:20
« On est démuni face à l’IA. » Marie Schueller est professeure d’histoire-géographie et d’éducation morale et civique (EMC) au collège de Champier, commune rurale entre Lyon et Grenoble. Sensible au harcèlement dont elle-même a été victime pendant son enfance sur l’île de la Réunion, Marie Schueller est devenue partie prenante du dispositif de lutte contre le harcèlement, Phare, dont elle est l’une des référentes de son établissement.
10:12
Philosophe et professeur, le Strasbourgeois Valentin Husson réfléchit aux mutations sociales. Après l’écologie, la nourriture, il analyse le phénomène des trolls dans un essai stimulant, Foules ressentimentales.
09:52
« Mon fils a d’abord été cyberharcelé sur une plateforme de jeux en ligne, puis il a été harcelé au collège en octobre 2023. Cela n’a pas été reconnu comme du harcèlement, il n’y a pas eu d’application du programme Phare, la situation a été mal gérée. » Annabelle Guichard est depuis mai dernier la présidente de la nouvelle association La Voix du harcèlement en Côte-d’Or. Son objectif ? Accompagner les élèves victimes de harcèlement ainsi que leurs familles, intervenir au sein des établissements scolaires, et toujours rester à l’écoute.
09:41
Dès 9h, les quelques membres de l’ADLF (Association développement ligne ferroviaire) se sont rassemblés devant la gare de Mirecourt pour faire entendre leurs revendications.
09:36
« La relation des élèves avec la presse est terrible, abyssale », constate Thierry Ley, professeur d’histoire-géographie au lycée Freppel d’Obernai. Il a participé à plus d’une vingtaine d’éditions de l’opération Journaliste d’un jour (J1J) portée par L’Alsace et les DNA. « En tant que professeur d’histoire, je ne cesse de m’informer. L’actualité est la fabrique de l’histoire de demain », enseigne à ses élèves l’enseignant bas-rhinois, qui en débattra ce vendredi à Mirecourt avec Emmanuel Macron.
09:25
Tous les invités sont fouillés à l'entrée de l'espace Flambeau de Mirecourt pour pouvoir accéder à la salle qui accueille le débat.
08:53
Prof de vente, Inès Ngono, 39 ans, va poser une question au président de la République ce vendredi. Une prise de parole symbolique pour cette enseignante de Vaulx-en-Velin (Rhône), qui forme chaque semaine une cinquantaine de jeunes, du CAP à la terminale, et qui côtoie donc chaque jour une jeunesse façonnée par TikTok et les écrans.
08:42
Médecin installé à Épinal, dans les Vosges, Benoît Leroy, 42 ans, père de trois enfants et sa compagne, maman de deux enfants, ont récemment été confrontés à des faits de cyberharcèlement qui ont, indirectement, touché l’une des filles de la famille, collégienne âgée de 12 ans. « Je suis inquiet de l’avenir pour notre jeunesse qui est exposée à cette problématique sans en avoir les codes » explique-t-il. Il va pouvoir en discuter avec le chef de l'Etat ce vendredi.
08:28
Emmanuel Macron arrivera ce vendredi matin dans les Vosges par la voie des airs. À l'aéroport Mirecourt-Epinal, on est dimensionné pour faire atterrir et décoller un A320. Autant dire qu’on n’est pas inquiet de devoir gérer un des Falcon de la flotte présidentielle...
08:20
« Il faisait des montages photos avec mon visage, puis des vidéos » : Anna Baracetti, 36 ans, professeur de langues dans un lycée à Grenoble, sera face à Emmanuel Macron, ce vendredi. Harcelée par un collègue professeur d'histoire-géographie durant un an, elle va raconter l'horreur qu'elle a vécue.
08:04
« J’en souffre encore aujourd’hui » : Mattéo Jacques, 22 ans, a été victime de harcèlement scolaire au collège et au lycée. Alors qu’il avait tenté de mettre fin à ses jours à deux reprises, le Vosgien s’épanouit désormais en travaillant pour le parc d’attractions Europa-Park en Allemagne. Il milite depuis pour combattre le cyberharcèlement et va demander au président de la République la mise en place de mesures fortes.
07:53
Le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement touchent aujourd'hui 37% des jeunes de 6 à 18 ans, soit près de deux élèves sur cinq, selon les derniers chiffres publiés par l'Ifop le 5 novembre dernier, pour l’association Marion la main tendue. Alors qu’Emmanuel Macron rencontrera ce vendredi nos lecteurs dans les Vosges pour évoquer notamment ces problématiques, les données régionales montrent de fortes disparités.
Dans la région Grand Est, 21% des collégiens et lycéens se disent harcelés, soit le pourcentage le plus élevé de France avec la Normandie. WhatsApp est devenu un terrain privilégié pour les harceleurs : 41 % des cas y sont recensés, souvent au sein même des groupes de classe (25 %), prolongeant ainsi les tensions scolaires sur les réseaux sociaux.
07:49
Habitant à Saint-Dié-des-Vosges, Gianina Pesca, 38 ans, s'interroge sur les fake news et autres créations par IA qui influencent les usagers d'internet et des réseaux sociaux, surtout lors des campagnes électorales. Franco-Roumaine, cette maman de deux filles, directrice d’une agence de communication, va évoquer le premier tour de l’élection présidentielle roumaine qui a été invalidé en novembre 2024 après une enquête qui a mis en lumière les dérives des réseaux sociaux. La France pourrait-elle connaître un tel dysfonctionnement lors d’élections locales comme les municipales ?
07:39
Lors d'un échange de deux heures avec les lecteurs, Emmanuel Macron sera confronté aux témoignages de victimes d’usurpation ou de cyberharcèlement, aux récits de Françaises et de Français inquiets face à la dégradation des contenus qui font de plus en plus de ravages chez les jeunes utilisateurs malgré l’attention croissante portée à l’éducation aux médias.
07:27
Ana Vincenot, 82 ans, vit à Remiremont dans les Vosges. En avril dernier, cette enseignante à la retraite avait participé à un atelier sur les fake news, qui lui avait fait prendre conscience de l’ampleur du phénomène. Ce vendredi, elle va pouvoir interroger Emmanuel Macron lors de notre rendez-vous face à nos lecteurs.
07:14
Les algorithmes des réseaux sociaux favorisent les comportements addictifs, parfois risqués, notamment des adolescents. Un mécanisme identifié et exploité par les plateformes, contre lequel les autorités tentent de lutter.
07:09
C’est à l’espace Flambeau à Mirecourt, totalement remodelé pour la venue du président de la République, qu'Emmanuel Macron, est attendu ce vendredi pour une rencontre avec les lecteurs de neuf journaux du groupe EBRA. En coulisses, tout le monde s’est activé pour être prêt le jour J.
07:05
Accusés de menacer la santé mentale des jeunes et la stabilité démocratique, les réseaux sociaux poussent les gouvernements, dont la France, à envisager leur interdiction aux mineurs. Cette réponse divise les experts, qui en pointent les limites techniques et les potentiels effets pervers. Emmanuel Macron sera interrogé sur la question ce vendredi.
07:00
Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré aux débats entre Emmanuel Macron et notre panel de lecteurs.
Publié le 28.11.2025 à 12:24

Le chef de l'Etat a été interrogé ce vendredi matin par un panel de lecteurs du groupe EBRA à Mirecourt, près d'Épinal, dans les Vosges. Parmi eux se trouvaient plusieurs victimes de harcèlement, qui ont raconté leur vécu. En réponse, le chef de l'Etat a rappelé les moyens qu'il a mis en place pour lutter contre le cyberharcèlement.
Emmanuel Macron a rappelé les moyens mis en oeuvre pour lutter contre le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement. « On a mis en place les programmes Phare qui forment les enseignants et le reste de la communauté pédagogique, on sensibilise davantage les familles. On a créé une vigilance pour voir les signaux faibles, et on a aussi responsabilisé les enfants et adolescents avec des ambassadeurs dans chaque niveau », a-t-il listé. Il a toutefois reconnu que cela n'était pas parfait, « mais on a accru les capteurs. On a renforcé les contrôles et défini dans le code pénal ce qu'est le harcèlement ».
Le chef de l'Etat assure que « la donne a changé » et que c'est désormais le harceleur qui est éloigné. « Il faut aussi l'accompagner, car souvent, derrière un jeune qui harcèle, il y a une énorme souffrance », a ajouté Emmanuel Macron. « Notre responsabilité est de prendre et de traiter le jeune et sa famille », estime le président de la République.
Les lecteurs qui ont interrogé Emmanuel Macron sur ce thème
Il est désormais obligatoire en cas de cyberharcèlement de suspendre le compte et de le supprimer définitivement en cas de récidive. « On va prendre des circulaires pénales pour appliquer ce qu'on a mis en place et aller chercher les plateformes dans leur responsabilité quand elles ne retirent pas les contenus et on va l'appliquer aussi aux jeux vidéo et aux messageries », a promis le chef de l'Etat.
Le chef de l'Etat s'est aussi prononcé pour mettre en place une procédure en référé, « c'est-à-dire statuer en 48 heures » pour que le juge puisse obliger les plateformes à supprimer les contenus compromettants au plus vite. « On doit durcir notre loi vis-à-vis des gens qui font ça et durcir la responsabilité des réseaux car aujourd'hui ils n'en ont aucune », a déploré Emmanuel Macron, dont l'épouse a été personnellement visée par du cyberharcèlement.
Publié le 28.11.2025 à 11:28

L’image est impressionnante mais surtout inédite. Ce vendredi 28 novembre, le site de l’aiguille du Midi voyait sa passerelle être remplacée, une première depuis la création du site en 1955.
L’opération s’est déroulée en quelques minutes à l’aide d’un hélicoptère Super Puma, en vol stationnaire entre les pitons nord et central de l’aiguille.
Deux structures de la passerelle, pesant plus de deux tonnes en cumulé, ont été acheminées par les airs et installées par les ouvriers sur place.
Comment accéder gratuitement aux contenus du D.L via la NUMOTHEQUE GRENOBLE-ALPES ?
Recherche approfondieIdentifiez-vous d'abord sur la NUMOTHEQUE GRENOBLE-ALPES
Menu > PLATES-FORMES > EUROPRESSE Onglet PUBLICATIONS PDF > L'édition du jour est en vignette dans la page
Un seul jour de parution représente plusieurs centaines d' articles car le DL produit 22 éditions. Les étapes ci-dessous doivent donc être scrupuleusement respectées !