Publié le 26.12.2025 à 11:50

Qui est le premier homme politique à avoir écrit un livre à sa sortie de prison ? Cette question, c’est l’Institut national des archives qui la posait la semaine dernière à l’occasion de la publication du livre de Nicolas Sarkozy. Réponse ? Alain Carignon. En sept minutes, l’INA balaie en vidéo les ressorts des épisodes judiciaires qui ont marqué les années 1994 – 1996 de l’ancien maire et ministre.
Incarcéré à Lyon durant sept mois, Alain...
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Publié le 26.12.2025 à 12:13

L’enquête des gendarmes a rapidement avancé après le terrible accident qui s’est produit mercredi 24 décembre au soir, à Fay-de-Bretagne, en Loire-Atlantique.
Selon Ici Loire-Océan, au lendemain du drame qui a coûté la vie à une femme âgée de 39 ans et originaire de Châteauneuf-sur-Isère dans la Drôme, dont le fils de 12 ans a été grièvement blessé, un conducteur a été placé en garde à vue. Ce dernier roulait à contresens lors de la collision avec la Drômoise, et son test d’alcoolémie s’est révélé positif.
La trentenaire et son fils, dont le chien est mort dans l’accident, venaient passer quelques jours de fête chez les grands-parents domiciliés dans la Loire-Atlantique.
Publié le 26.12.2025 à 07:00
Philippe Moati, économiste, cofondateur de l’Observatoire société et consommation (ObSoCo). Photo DR
Comment expliquer l’essor des plateformes de commerce en ligne ?
« D’abord un facteur qui est à l’origine de la fréquentation de l’e-commerce, c’est la praticité, c’est-à-dire qu’on accède à l’offre sans sortir de chez soi. Ensuite, la capacité à comparer les offres extrêmement facilement puisque vous avez une vision panoramique des prix qui se pratiquent pour le produit que vous recherchez. Dans le monde physique, il faut se déplacer d’un magasin à l’autre. Tout ceci a été accéléré par la crise sanitaire et le confinement. On a tendance à faire de plus en plus de choses de la maison. Il y a une envie, une sorte de repli sur soi qui est certainement liée au contexte général de pessimisme, d’inquiétude, à tous les niveaux et qui fait que le logement qui était déjà très investi est encore plus investi. On consomme de l’audiovisuel avec les chaînes de streaming, les repas sont livrés à domicile, les paniers avec tous les ingrédients de la semaine et les recettes aussi… »
« Pour les magasins, ça veut dire qu’il faut vraiment trouver les bonnes raisons pour pousser les consommateurs à se déplacer alors qu’on a la même offre, voire beaucoup plus en ligne. Amazon prétend vendre 250 millions de références en France. Il y a forcément un produit que vous cherchez alors qu’un gros hypermarché propose 40 000 références. »
Les enseignes d’hypermarché se sont-elles trompées dans leur stratégie ou bien ont-elles subi une conjoncture défavorable ?
« Ce n’est plus une conjoncture, c’est structurel. Ça fait un moment qu’ils reculent sur le non alimentaire. Ça a commencé avec les grandes surfaces spécialisées, dans le sport par exemple. Aujourd’hui, il n’y a quasiment plus rien en sport dans les hypermarchés, juste des balles de ping-pong et du dépannage. Dans le bricolage, quand Leroy Merlin, Castorama, etc. ont commencé à se développer, ils ont perdu des parts de marché. Pareil pour l’électroménager avec Darty, Boulanger… Plus récemment, le commerce en ligne s’est développé dans le non alimentaire, avec plus de choix, des prix plus bas et les avis des consommateurs pour faire un choix éclairé. »
« En gros, il ne leur reste pas grand-chose sur le non alimentaire. Ils se battent encore sur le textile, mais ils ont face à eux une concurrence protéiforme. Chaque enseigne laboure un territoire, un style, vise une tranche d’âge, un niveau de gamme spécifique. Les hypermarchés font encore du milieu de gamme sans personnalité. Ils s’accrochent encore au textile, mais reculent chaque année. C’est pour ça qu’ils réduisent sensiblement l’espace réservé au non alimentaire. C’est un aveu d’échec. »
Où se joue exactement la bataille : sur le prix, la diversité des produits… ?
« Partout, c’est pour ça qu’ils souffrent. L’hypermarché est un concept de masse qui, durant les années 60-70, correspondait à une réalité sociologique. Il y avait une classe moyenne très nombreuse et très homogène dans ses attentes. Aujourd’hui, on est de plus en plus différents les uns des autres et l’hypermarché se fait attaquer de toutes parts. Au niveau du prix, il ne peut pas suivre. Quand vous avez un tee-shirt à 2,30 € chez Shein, l’argument classique de l’hyper, qui était « on ne vend pas cher », tombe. Si vous voulez maintenant un tee-shirt à la mode, plein d’enseignes vont vous en proposer un au goût du jour. Si vous voulez un truc responsable, vous allez chez Asphalte ou ailleurs. Les marchés se sont fragmentés et l’hypermarché, qui a besoin de faire de la masse, est encore au milieu du gué. C’est ça, son drame. »
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