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Dauphiné Libéré


Publié le 02.12.2025 à 21:59

Isère. Un adolescent criblé de plombs lors d’un cambriolage, un garagiste en garde à vue

Le gérant de l’agence Renault de Romagnieu est en garde à vue, mardi 2 décembre, pour avoir ouvert le feu sur un cambrioleur. Tout comme trois jeunes gens originaires de l’Ain soupçonnés...

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Publié le 02.12.2025 à 20:01

Éducation. « C'est intenable » : l'interdiction du portable au lycée, un casse-tête pour les établissements

À partir de « la rentrée prochaine, il n’y aura plus de portable au lycée », a annoncé Emmanuel Macron vendredi lors d’un échange avec les lecteurs du groupe EBRA, dont fait partie votre journal, à Mirecourt (Vosges). Quelques jours après cette déclaration, la communauté éducative se montre dubitative sur les possibilités d’application d’une telle mesure.

Aujourd’hui, l’usage du téléphone portable est déjà proscrit dans les salles de classe et les CDI par les règlements intérieurs, mais il reste autorisé dans les couloirs et la cour de récréation. Or, même dans le cadre actuel, les règles sont loin d’être toujours respectées, constate Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du syndicat des chefs d’établissements, le SNPDEN Unsa : « Les cas de triche se multiplient lors des devoirs sur table, notamment via l’utilisation de l’intelligence artificielle pour obtenir un plan de dissertation. » D’où les consignes données par les proviseurs aux enseignants de davantage passer dans les rangs pour surveiller les élèves lors de ces contrôles.

Étendre l’interdiction aux intercours créerait de nouvelles difficultés. « Au lycée, on fonctionne avec l’information instantanée donnée sur les logiciels de gestion de classe comme Pronote. On indique les changements de salles, les absences d’enseignants, parfois même au dernier moment. Comment faire si les élèves n’ont plus leurs téléphones ? », interroge Bruno Bobkiewicz.

La mesure impliquerait aussi l’installation de casiers ou de pochettes pour stocker les appareils. Ce qui coûterait cher aux Régions, en charge des lycées, dont beaucoup sont déjà en tension budgétaire. À cela s’ajouterait un manque de personnel pour faire respecter l’interdiction : « Dans mon lycée, quatre assistants d’éducation pour 1 200 élèves, c’est intenable », souligne Bruno Bobkiewicz. Enfin, pour élargir l’interdiction aux temps de pause, il faudrait une loi, un décret simple, ou un vote en conseil d’administration de chaque établissement. Ce qui peut prendre un peu de temps et la mesure ne serait pas forcément effective à la rentrée prochaine.

Au collège, ça coince aussi

L’exemple de ce qui se passe au collège est instructif. Le téléphone y est déjà interdit par une loi de 2018, mais depuis septembre, le dispositif "portable en pause" vise à renforcer son application en contraignant les élèves à le laisser dans des casiers, mallettes ou pochettes. « Or, c’est un échec. Il serait bon de savoir pourquoi (manque de moyens, de personnels…) », indique Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU. En effet, seuls deux conseils départementaux sur 101 ont financé le dispositif "portable en pause" dans l’ensemble de leurs collèges et une dizaine d’autres pour un ou deux collèges de leurs territoires, selon les Départements de France, qui pointe le coût de la mesure.

Pour autant, enseignants et proviseurs reconnaissent bien les méfaits du portable sur les apprentissages, la socialisation… Mais selon Sophie Vénétitay, l’enjeu est collectif : « Il faut faire un travail de prévention. Et impliquer d’autres acteurs que l’école, notamment en ce qui concerne la régulation des réseaux sociaux. » De son côté, Bruno Bobkiewicz plaide pour une expérimentation de cette interdiction générale du portable au lycée, au lieu de sa généralisation dès la rentrée. Il serait aussi intéressé par le test de brouilleurs de portables au lycée. Interrogé, le ministère de l’Éducation nationale indique qu’il va lancer une concertation « avec les organisations syndicales et l’ensemble des partenaires concernés afin de définir les modalités de mise en œuvre pour la rentrée 2026 ».

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Publié le 02.12.2025 à 17:43

Faits divers. Prostitution : des mineures de 12 à 17 ans en fugue exploitées et sauvées par des policiers drômois

Elles se prostituaient à Valence, Avignon, Saint-Etienne, Perpignan et Marseille. Trimbalées d’hôtels en logements de type Airbnb, six mineures en fugue âgées entre 12 et 17 ans ont été sauvées d’un vaste réseau, le mot n’est pas trop fort, grâce à l’engagement, depuis la fin de cet été, de policiers de la brigade de...

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