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Dauphiné Libéré


Publié le 12.12.2025 à 15:55

Agriculture. Dermatose nodulaire : Genevard défend l'abattage, la Confédération paysanne appelle aux blocages

La Confédération paysanne a appelé vendredi à « des blocages partout en France » pour protester contre la méthode déployée par le gouvernement face à la dermatose nodulaire contagieuse (DNC). La ministre de l'Agriculture Annie Genevard considère « l'abattage » des bovins atteints par la maladie comme « la seule solution » pour « sauver la filière ».

« La gestion sanitaire choisie par le gouvernement et les dirigeants de la FNSEA est plus effrayante que la maladie elle-même. Vu le développement de la maladie et l’ampleur des mobilisations, il n’y aura pas d’autre issue » que « l’arrêt de l’abattage total », affirme le troisième syndicat agricole français dans son communiqué, appelant donc « à se mobiliser et à organiser des blocages partout en France pour en finir avec cette folie ».

« Le protocole actuel fonctionne », a de son côté assuré Annie Genevard au Parisien. Selon elle, « nous sommes aujourd’hui engagés dans une véritable course contre la montre contre le virus. Deux nouveaux foyers, éloignés des précédents, montrent qu’il circule. Le risque, c’est le débordement. »

« Le bras de fer avec la ministre de l’Agriculture lancé »

La dermatose nodulaire contagieuse (DNC), non transmissible à l'humain, est apparue en France en juin, en Savoie. La stratégie mise en place depuis lors implique l'abattage de toutes les bêtes des foyers affectés, des restrictions de mouvements des troupeaux et une « vaccination d'urgence » de tous les bovins sur 50 km à la ronde. Cette stratégie est critiquée par des éleveurs et plusieurs syndicats, qui la jugent inefficace et appellent à une plus large vaccination.

Depuis, malgré ce dispositif, un autre cas de DNC a été détecté en Ariège. Le lendemain, un autre l'a été dans les Hautes-Pyrénées. Ce sont les premiers recensés dans ces départements depuis la détection du premier foyer en Savoie fin juin. Ces cas sont apparus loin de la zone réglementée jusqu'ici, « preuve » selon la Confédération paysanne de « l’inefficacité de cette politique sanitaire basée sur l’abattage total et une vaccination restreinte », se désole le syndicat dans son communiqué.

« Le bras de fer avec la ministre de l’Agriculture a bien été lancé et va s’intensifier dans les prochains jours avec les prochaines mobilisations et les blocages qui s’intensifient », prévient la Confédération paysanne. Vendredi, le gouvernement a étendu les zones de vaccination obligatoire contre la dermatose bovine dans le Sud-Ouest face « à la dégradation soudaine de la situation sanitaire ». D'après la Confédération paysanne, la profession demandait « depuis plus d'un mois » l’élargissement « de la vaccination pour l’ensemble de ces départements.

Le gouvernement considère « l'abattage » des bovins atteints par la maladie comme « la seule solution ». Photo Sipa/Romain Doucelin

Le gouvernement considère « l'abattage » des bovins atteints par la maladie comme « la seule solution ». Photo Sipa/Romain Doucelin

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Publié le 12.12.2025 à 13:34

Palmarès. Grenoble, Annecy, Valence... Quels sont les meilleurs hôpitaux et cliniques près de chez vous ?

C'est devenu une tradition. Chaque année, Le Point publie son palmarès des hôpitaux et des cliniques en France. Pour réaliser ce classement, le magazine s'appuie notamment sur les données de 1750 établissements publics et privés, en France métropolitaine et dans les outre-mer, près de 29,7 millions de dossiers médicaux anonymisés, ainsi que des questionnaires adressés aux hôpitaux et aux cliniques.

Nous avons parcouru ce palmarès 2025 pour faire ressortir nos établissements du tableau d'honneur général et des top 40 par spécialités.

Trois établissements de nos départements dans le top 50

La synthèse principale de leur travail d'analyse conduit les journalistes du Point à établir deux tableaux d'honneur pour les 50 meilleurs établissements de santé français. Le CHU de Toulouse arrive en tête du tableau d'honneur des hôpitaux, suivi par les CHU de Bordeaux et de Lille.

Dans ce top 50 figurent trois établisements de nos départements. À la 9e place, on retrouve le CHU de Grenoble, qui a gagné deux places par rapport à 2024. Plus loin, le centre hospitalier Annecy-Genevois obtient la 34e place, avec une belle progression de sept places. Enfin, à la 45e place, le centre hospitalier Métropole-Savoie (Chambéry) gagne deux rangs par rapport à 2024.

En ce qui concerne les cliniques, nos établissements s'y font plus rares. À la 50e position, on retrouve tout de même la clinique Belledonne de Saint-Martin-d'Hères (Isère), qui a néanmoins reculé de 29 places.

Le CHU de Grenoble, meilleur hôpital pour l'audition

Au-delà du tableau d'honneur, le CHU de Grenoble apparaît de nombreuses fois dans les classements des 83 domaines de la médecine et de la chirurgie analysés par Le Point. Au total, les antennes Nord et Sud de l'établissement public sont dans le top 40, et bien souvent dans le top 10, des meilleurs hôpitaux dans près de 50 catégories.

Là où le CHU grenoblois se distingue le plus, c'est en chirurgie de l'audition, où il obient la première place. Mais il est également 4e en ce qui concerne les opérations de l'appendicite. L'hôpital isérois est également reconnu comme centre expert, c'est-à-dire un centre de coordination ou de référence nationale, dans neuf catégories, notamment en pneumologie et en neurologie.

Les autres établissements isérois

D'autres établissement isérois apparaîsssent. Malgré ses difficultés, le Groupe hospitalier mutualiste (Grenoble) se distingue dans neuf classements. Ses soins orthopédiques sont particulièrement reconnus, comme en témoigne sa deuxième place pour les chirurgies du pied. 

Le centre hospitalier de Saint-Égrève (Métropole de Grenoble), un hôpital psychiatriaque, obtient la 14e place du classement dédié à la prise en charge de la schizophrénie. 

Quant au centre hospitalier de Bourgoin-Jallieu, dans le nord de l'Isère, il est cité une seule fois pour les pathologies autour de la vésicule biliaire, 49e sur 50.

Les cliniques grenobloises sont également reconnues. C'est le cas de la clinique Belledonne de Saint-Martin-d'Hères qui, malgré sa dégringolade dans le classement général, se distingue dans 13 catégories. L'établissement privé excelle notamment dans les chirurgies dentaires, où il obtient la 6e place pour ses interventions auprès des enfants, ainsi que la 4e pour les cancers de la thyroïde. Sans oublier la gynécologie et les cancers de la femme : 6e pour les soins concernant le cancer de l'ovaire et 11e pour l'endométriose.

La clinique des Cèdres, à Échirolles, n’apparaît pas dans le top 50, mais elle est citée dans le classement de plusieurs spécialités, notamment à la 9e place pour la chirurgie de l’obésité ou à la 13e place pour les ligaments du genou.

Pays de Savoie

L'hôpital d'Annecy se distingue, les cliniques haut-savoyardes aussi

Il n'y a pas que l'Isère dans ce palmarès national. Le centre hospitalier Annecy-Genevois se distingue dans pas moins de 28 classements. Ses compétences sont saluées en chirurgie dentaire, ainsi que pour les pathologies de l'appareil digestif, où il est à la 5e place pour la prise en charge de l'appendicite. Mais aussi et surtout en cardiologie, où l'établissement figure dans le top 40 pour la prise en charge de six types de pathologies du domaine.

Du côté des cliniques, celle Annemasse se distingue sept fois, dans différents domaines, au sein du palmarès national des établisements privés. La clinique d'Argonay est également saluée pour son travail dans quatre classements.

Les établissements savoyards en bonne position

Le centre hospitalier Métropole-Savoie de Chambéry porte également son département dans les classements nationaux et apparaît 20 fois. Il se distingue notamment dans la prise en charge de cinq types de pathologies de l'appareil digestif.

Toujours en Savoie, le centre hospitalier Albertville-Moûtiers est aussi reconnu pour son travail dans quatre classements, parmi lesquels les chirurgies de la cheville et de l'épaule.

Le médipôle de Savoie, établissement privé situé à Challes-les-Eaux, est également cité sept fois. Il se distingue en orthopédie, dans les chirurgies du pied et de la cheville notamment.

Drôme, Ardèche et Vaucluse

Au sud, les établissements privés se démarquent davantage

En Drôme-Ardèche, c'est le centre hospitalier de Valence qui apparaît le plus dans le palmarès, avec pas moins de sept mentions dans les top 50. Mais l'Ardèche ne démérite pas, car le centre hospitalier d'Annonay se hisse à la 49e place du classement des chirurgies maxillo-faciale. Côté privé, l'hôpital privé Drôme-Ardèche se distingue avec cinq mentions. L'établissement est notamment la 8e meilleure clinique pour la chirurgie de la carotide et la 6e pour la chirurgie des artères.

Du côté du Vaucluse, le centre hospitalier Monfavet à Avignon est reconnu pour sa prise en charge psychiatrique. Il apparaît dans les quatre top 50 du domaine : la dépression (27e), la schizophrénie (20e), les troubles bipolaires (33e) et le stress post-traumatique (26e).

Mais ce sont surtout les établissements privés qui ont du succès. Toujours à Avignon, la clinique Rhône-Durance se distingue dans cinq classements et plus particulièrement en urologie, où elle est 7e pour l'adénome de la prostate et 2e pour le cancer du rein. La clinique Fonvert de Sorgues apparaît aussi dans neuf classements, notamment en gynécologie et cancers de la femme, ainsi qu'en orthopédie. Et même si la clinique Kennedy de Montélimar n'est citée qu'une seule fois, elle est tout de même à la 21e position pour les urgences de la main. 

À lire intégralement sur Le Point.

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Publié le 12.12.2025 à 12:18

Société. 980 euros : Lio estomaquée par le montant de sa retraite, et elle n’est pas la seule célébrité

« Je ne peux pas prendre ma retraite ». Lio, invitée sur Mesdames Media de Maïtena Biraben début décembre, explique la raison pour laquelle elle doit encore travailler.

« Je comprends même pas comment on calcule tout ça », assure l’artiste de 63 ans. « Quand j’ai commencé à travailler – de façon déclarée – j’avais 17 ans. J’ai demandé sur le site gouvernemental où en était ma retraite. C’est dramatique. C’est 980 euros par mois ! Donc j’espère qu’il y a un loup et que je vais le trouver, parce que… »

Lio, dont le vrai nom est Vanda Maria Ribeiro Furtado Tavares de Vasconcelos, est devenue une star à l’âge de 17 ans en 1979 avec Banana Split , qu’elle avait enregistré à 16 ans. Chanteuse, actrice, elle est particulièrement engagée contre les violences faites aux femmes, qu’elle a subies.

600 euros pour Anny Duperey, 660 pour Frédéric François

L’artiste n’est pas la seule célébrité à s’affoler du montant de sa retraite. Ainsi, Anny Duperey, en 2022 , annonçait toucher « 600 euros ». Laurent Cabrol, ex-monsieur météo, révélait toucher 1 200 euros mensuels.

Frédéric François, en 2023, évoquait « 660 euros ». « La Sacem nous donne 4 000 euros tous les trois mois. On divise par trois, ça fait 660 et quelques. L‘État prend 50 %. Ma femme, malheureusement, a travaillé très peu parce qu’il y avait douze enfants. Elle a une belle retraite de… 386 euros. »

Gérard Majax a déclaré toucher 1 600 euros mensuels, la prof de chant de la Star Academy Armande Altaï 900 euros. Avant sa mort, Herbert Léonard également a regretté en 2023 une « toute petite retraite », entre 1 500 et 2 000 euros mensuels. Luc Ferry, ancien ministre, estimait qu’il n’arrivait « pas à vivre » avec sa « petite » retraite de 4 000 euros (3 200 en tant que professeur des universités, 800 du Conseil économique et social).

Une carrière hachée et des plafonds de la Sécu limités

Le montant moyen de la retraite en France est de 1 666 euros bruts, selon le Panorama annuel de 2023 de la Drees. Comment expliquer de telles sommes ? Le montant de la pension est soumis aux régimes de droit commun et dépend des cotisations de chacun, célèbre ou non. Or la carrière peut connaître des hauts et des bas, avec des moments de chômage.

Les revenus déclarés peuvent en outre être faibles. Pour les acteurs, ils sont « souvent payés au cachet à la journée », explique Jimmy Schumann en 2024 à Purepeople. S’ils peuvent être payés plusieurs milliers d’euros par jour, « le plafond journalier de la Sécurité sociale va être à peine supérieur à 200 euros », poursuit le représentant du Syndicat français des artistes-interprètes. Or « c’est sur ce plafond que va se baser la retraite ».

Dave a déclaré au Figaro en 2024 : « Les artistes ne sont pas cadres. Et, à l’époque, ceux qui nous engageaient oubliaient souvent de nous déclarer… Résultat : j’ai une retraite de merde. Je touche 1 700 euros par mois. »

Des revenus de retraites complémentaires

Cependant, de nombreux artistes bénéficient de retraites complémentaires, comme le confirmait Anny Duperey , et de revenus annexes : droits d’auteur, rediffusions télé, patrimoine immobilier… Sans oublier bien sûr des spectacles ou des collaborations.

Ainsi, la chanteuse Stone, de son vrai nom Annie Gautrat, confiait en 2022 au micro de Jordan De Luxe, toucher « 1 000 euros ». « Ma retraite est ridicule. On continue à gagner notre vie autrement. On est nombreux dans le même cas […] Nous avons été insouciants dans notre jeunesse. On n’a pas cotisé là où il fallait. Les galas de l’époque n’étaient pas déclarés… »

Des rémunérations faibles, mais des maisons de productions en or

« J’ai une petite retraite parce que des gens comme moi, qui ont travaillé, et qui ont fait plusieurs émissions, ils ont à la fois un salaire bas, et donc une retraite qui est relativement basse, et ils ont une maison de production, un peu plus importante, où la chaîne met de l’argent », décryptait Laurent Cabrol.

En septembre 2024, sur le plateau de Face à Hanouna , Jean-Marie Bigard s’est plaint de ne toucher « que » 6 000 euros mensuels. « On ne paye pas les interprètes, on ne paye que les auteurs. Si je n’avais pas été auteur, j’aurais eu droit à peu près à 3 000 balles de retraite. Grâce à mes droits d’auteur, je touche 6 000 balles par mois. »

Certains cependant sont plus modestes. Christine Bravo par exemple assurait en 2023 être à « 3 100 euros ». « C’est une très belle retraite. C’est énorme pour les Français. » Et pour Danièle Gilbert, en 2023, se plaindre de sa retraite quand on est une star « est indécent ».

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