Publié le 31.12.2025 à 20:02

L'année 2026 « peut être et doit être une année utile », a promis Emmanuel Macron dans son allocution du Nouvel An, l'avant-dernière de son double quinquennat. Des vœux qui ont duré moins de dix minutes. Voici ce qu'il faut en retenir.
« Grâce à l'engagement de tous, grâce à vous, nous tenons. Oui notre pays tient, fort de ses institutions, de ses services publics, de ses armées qui sont les plus efficaces d’Europe (...) fort de notre économie où jamais autant de Français n'ont eu un emploi, où la croissance tient et où l'inflation est une des plus faibles de la zone Euro », a déclaré le chef de l'Etat, vantant aussi notre recherche, notre excellence académique et nos initiatives diplomatiques.
Pourtant, « nul n'est aveugle sur les désordres du monde et nos propres failles », a-t-il poursuivi. Une déclaration faite dans un contexte difficile pour lui, sans majorité et au plus bas dans les sondages et sur fond de guerre en Ukraine, qui entrera en février dans sa cinquième année. « Voilà bientôt quatre ans que nous assistons au retour des empires, à la remise en cause de l’ordre international, un monde de guerres commerciales, de compétitions technologiques souvent, d’instabilité », a-t-il ajouté.
Il est « indispensable » que le gouvernement et le Parlement s'attellent « dès les premières semaines de l'année » 2026 à « bâtir des accords » pour « doter la Nation d'un budget », a ensuite affirmé Emmanuel Macron. Le projet de loi de finances pour 2026, dont l'examen au Parlement n'a pu être achevé avant le 31 décembre, doit revenir à l'Assemblée nationale à partir du 8 janvier en commission des Finances.
Le président de la République a formulé trois vœux : un vœu « d'unité », un vœu de « force » et un vœu « d'espérance ».
Il a également mis en avant trois chantiers : l'instauration d'un service militaire, une loi sur la fin de vie et la régulation des réseaux sociaux. Un projet de loi fixant la majorité numérique à 15 ans dès le 1er septembre 2026 sera discuté au Parlement en début d'année.
Alors que des voix se sont élevées jusqu'au sein du camp présidentiel pour réclamer une présidentielle anticipée, Emmanuel Macron a assuré mercredi soir qu'il irait jusqu'au bout de son mandat. « Je serai jusqu'à la dernière seconde au travail, tâchant chaque jour d'être à la hauteur du mandat que vous m'avez confié », a-t-il déclaré.
En octobre, son ancien Premier ministre Edouard Philippe avait réclamé une présidentielle anticipée, estimant que « l'Etat n'est plus tenu ».
« Je ferai tout pour que l'élection présidentielle se déroule le plus sereinement possible, en particulier à l'abri de toute ingérence étrangère », a-t-il encore déclaré.
Les ingérences numériques étrangères, les tentatives de manipulation de l’opinion sur les réseaux sociaux et les actions de piratage se sont multipliées ces dernières années dans la plupart des campagnes électorales en France et les municipales de mars 2026 et la présidentielle de 2027 n'échapperont pas à la règle, selon le service Viginum, chargé de la lutte contre ces déstabilisations.
Mardi, Emmanuel Macron s'était fendu d'un clip d'une minute sur les réseaux sociaux rappelant les « joies et peines, réussites et défis » mais aussi les « espoirs » de l'année écoulée, de la réouverture des tours de Notre-Dame aux deux prix Nobel français.
Le Pen et Bardella veulent faire de 2026 « une année de conquête »
Quelques heures avant les vœux d'Emmanuel Macron, Marine Le Pen et Jordan Bardella ont souhaité mercredi faire de 2026 « une année de conquête ». Les dirigeants du Rassemblement national ont appelé à la mobilisation pour les municipales des 15 et 22 mars, souhaitant que 2026 soit pour le Rassemblement national, en tête dans les sondages, une « année de conquête » en vue de la « grande alternance » qu'ils espèrent incarner en 2027.
Le « basculement » est « à portée de vote », assurent-ils, Jordan Bardella dénonçant « un système à bout de souffle », appuyé sur « une coalition de survie » à l'Assemblée nationale.
Publié le 31.12.2025 à 19:10
Santé. L'épidémie de grippe continue de progresser « avec un niveau d'intensité élevée »

L'épidémie de grippe poursuit sa progression en France, touchant tous les âges, avec un niveau d'intensité qui augmente à l'hôpital, alors qu'il demeure « modéré » en ville, a annoncé mercredi Santé publique France (SpF).
Lors de la semaine achevée le 28 décembre, la grippe a progressé « dans l'ensemble des régions, toutes en épidémie », sauf La Réunion, a précisé l'agence sanitaire dans son point hebdomadaire.
Cette aggravation de l'épidémie a entraîné une activité « d'intensité élevée » à l'hôpital avec 18.552 passages aux urgences (soit 5,2% du total, contre 4% la semaine d'avant), notamment pour prendre en charge des enfants de moins de 15 ans et des personnes de plus de 65 ans. La grippe a été à l'origine de 3.606 hospitalisations (soit 4,8% de l'ensemble, contre 3,4% la semaine précédente).
En ville, l'épidémie grippale est en revanche globalement « modérée », avec des évolutions divergentes selon l'âge. Elle reflue chez les moins de 15 ans, « probablement en lien avec la période de congés scolaires », qui réduit les brassages, mais reste à un niveau d'« intensité élevée » chez les 65 ans et plus, selon SpF.
Après une saison 2024-2025 sévère en matière de mortalité - plus de 17.000 décès -, l'agence sanitaire note une petite hausse du nombre de décès déclarés par certificat électronique faisant mention de la grippe: 4,1% (contre 2,7% la semaine précédente), proche du niveau des mêmes jours l'an dernier (3,9%).
Ces décès, dans neuf cas sur dix, concernent des personnes âgées de 65 ans et plus, dont la couverture vaccinale était de 44,2% au 30 novembre contre 40,5% à la même période l'an dernier.
L'Institut Pasteur estime ainsi que l'épidémie pourrait avoir atteint son pic au cours de la dernière semaine de 2025 - le recul n'est pas suffisant pour le dire à ce stade -, « avec une probabilité supérieure ou égale à 50% ». Mais « la possibilité d'une reprise de l'épidémie après les vacances de Noël, ou plus tard dans la saison hivernale, ne peut être exclue à ce stade », prévient l'Institut Pasteur.
De son côté, l'épidémie de bronchiolite se poursuit dans l'Hexagone et a atteint la Corse. Mais le nombre de passages aux urgences a diminué et celui des hospitalisations est stable, par rapport à la semaine précédente.
Publié le 31.12.2025 à 18:20

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