Publié le 13.11.2025 à 20:21

Les lettres sont tombées et, avec elles, une page de l’histoire commerciale grenobloise s’est tournée. Ce jeudi matin, des cordistes de la société grenobloise Altimaitre, spécialisée dans les travaux en hauteur, ont détaché l’immense enseigne des Galeries Lafayette qui trônait sur le bâtiment de la place Grenette depuis plusieurs décennies avant de la déposer devant le magasin. Une opération délicate, menée sous les yeux de nombreux...
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Publié le 13.11.2025 à 20:57
Un silence impressionnant. La cérémonie qui s’est déroulée au Bataclan ce jeudi en hommage aux victimes du 13-Novembre était pourtant ouverte à plusieurs centaines de personnes : familles, victimes mais aussi forces de l’ordre et secouristes. Immobile, la foule se plonge dans le recueillement à la lecture des noms des 90 victimes tombées ce soir-là sous les balles des terroristes de Daech. « Cela nous fait énormément de bien d’être là avec tous ces gens. Cela prouve que ce que nous avons fait ce soir-là a du sens », lâche Michel, l’un des officiers de la Bac 75, qui a fait partie de l’un des premiers à être rentrés dans la salle de spectacle, le 13 novembre 2015. Lui et ses collègues seront décorés prochainement de la Légion d’honneur, a annoncé Emmanuel Macron.
Sous les yeux du président de la République et des dirigeants politiques de l’époque, dont François Hollande et Bernard Cazeneuve, la plaque des “10 ans du 13-Novembre” est dévoilée. « Fred est dorénavant sur cette plaque, mais - lui - il a été rattrapé par son traumatisme. Au-delà de cette cérémonie des 10 ans, les victimes et leur famille vont continuer à porter leur fardeau. Et ils ont besoin avant tout qu’on ne les oublie pas ! », déclare ainsi Marianne Mazas. Son mari, Fred Dewilde, auteur de romans graphiques, était dans la fosse de la salle de concert le 13 novembre 2015. Il s’est donné la mort le 5 mai 2024, neuf ans après les faits, victime de ses « blessures silencieuses ».
Marianne Mazas, veuve de Fred Dewilde, l’un des rescapés ayant mis fin à ses jours après les attentats. Photo EBRA/Boris Ivanoff
Une cérémonie qui n’aura duré que quelques minutes, comme celles s’étant déroulé le matin même sur les autres lieux pris pour cibles par les terroristes, le Stade de France ainsi que les terrasses de plusieurs cafés et restaurants de la capitale. L’inauguration du “Jardin du souvenir”, situé juste derrière l’Hôtel de Ville, a conclu cette journée de commémorations. Ouverte uniquement aux familles et officiels, cette cérémonie a été ponctuée de lectures et de chansons, lors de laquelle Jesse Hughes, le chanteur des Eagles of Death Metal, groupe qui se produisait au Bataclan le 13 novembre 2015, a chanté You’ll Never Walk Alone (“Tu ne marcheras jamais seul”) avec le Choeur du 13, une chorale de rescapés.
Place de la République, des fleurs et des bougies ont été déposées au pied de la statue : « Je viens ici tous les ans pour me recueillir. Mais bien sûr cette année, c’est extrêmement particulier : il y a les victimes et leurs familles mais aussi tous ces hommes qui ont risqué leur vie pour en sauver d’autres », raconte Lydie, une Parisienne de 64 ans en désignant les hommes de la BRI venus sur la place de la République. Cagoulés, en uniforme, arme à la ceinture, ces policiers d’élite n’hésitent pourtant pas à venir échanger avec quelques parents de victimes ou bien des rescapés qu’ils reconnaissent çà et là.
Des policiers du Raid sont spontanément venus échanger avec des familles de victimes du 13-Novembre. Photo EBRA/Boris Ivanoff
« Oui, bien sûr, ce soir on retrouve un peu de cette unité nationale qui nous avait rendus si fiers et si forts il y a 10 ans. Quand on voit ça [policiers et quidams discuter ensemble, NDLR] on ne peut qu’être ému… mais qu’en reste-t-il vraiment de cette unité aujourd’hui ? », se demande Thibault, un Parisien de 34 ans. Le président de l’association Life for Paris, créée au lendemain des attentats et devant être dissoute ce vendredi après les 10 ans, a passé un message de fraternité : « Soyons tous ensemble, célébrons évidemment nos morts mais aussi la force de notre République et de notre culture ! »
Publié le 13.11.2025 à 21:00
Lyon. Disparition de Flynn : le corps de l'étudiant repêché dans le Rhône

Il avait disparu au cours de la nuit du 30 au 31 octobre dernier dans le 2e arrondissement de Lyon. Ce jeudi 13 novembre, après 15 jours de recherches, le corps de Flynn Ganneval a été retrouvé dans les eaux du Rhône, dévoile nos confrères du Progrès.
L'étudiant de l'EM Lyon a été découvert en début d'après-midi à la hauteur d’Oullins-Pierre-Bénite. Alors que les premiers éléments laissaient à penser qu'il s'agissait bien du jeune homme, le parquet a officiellement confirmé l'identité du défunt à France 3 Rhône-Alpes en fin de journée : les effets personnels retrouvés sur le corps permettant son identification formelle.
D'après les premières constatations, « aucune lésion n'a été découverte et aucun élément, en l'état, ne laisse craindre l'intervention d'un tiers », indique le parquet.
Au vu de ces éléments, la chute accidentelle est la piste privilégiée par les enquêteurs. Flynn Ganneval avait disparu au cours d’une soirée d’Halloween entre étudiants. Selon ses amis, l'étudiant de 19 ans avait consommé de l’alcool. Après s’être éloigné du groupe pour satisfaire un besoin naturel, le jeune homme n'était plus réapparu.
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