LePartisan.info À propos Bastille Podcasts Fil web
Médias
flux grenoblois

Le Travailleur Alpin

 

Journal de la Fédération de l'Isère du Parti Communiste Français

Publié le 09.07.2025 à 16:34

Manuel Pavard

Cela fait des semaines qu’ils tirent la sonnette d’alarme sur les conditions de travail « désastreuses » au sein de l’enseigne discount non alimentaire, souligne la CGT Action dans un communiqué daté du 9 juillet. Mais la récente canicule a encore aggravé la situation des salariés d’Action, notamment à Saint-Marcellin.

« Nous avons des magasins où les températures sont insupportables », déplore le syndicat, regrettant que plusieurs d’entre eux « ne disposent pas d’équipements adaptés pour protéger les salariés et éviter les risques liés à ces vagues de chaleur ». La CGT dénonce en outre l’inaction de la direction dont les « simples discours » ou les « mesurettes » ne sauraient en aucun cas contenter les travailleuses et travailleurs de l’enseigne.

« Travailler dans ces conditions n’est pas acceptable »

Elle exige donc que la direction d’Action prenne des mesures « en mettant des dispositifs et équipements adéquats à cette situation ». Pour la CGT, « travailler dans ces conditions n’est pas acceptable ». D’où la nécessité d’une revalorisation salariale, revendication de longue date du syndicat. « Il est plus qu’urgent que les salaires augmentent chez Action », assène-t-il.

C’est pour toutes ces raisons que la CGT Action appelle à la grève illimitée à compter de ce vendredi 11 juillet. Rendez-vous est donné dès 8h30 aux salariés — ainsi qu’à toutes les personnes désirant les soutenir — devant le magasin de Saint-Marcellin (34 avenue de Provence).

Cet article Saint-Marcellin. Canicule et bas salaires : la CGT appelle les salariés d’Action à la grève est apparu en premier sur Travailleur alpin.


Publié le 08.07.2025 à 10:10

Luc Renaud

Le 30 juin dernier, les élus du groupe communiste au conseil municipal du Pont-de-Claix ont rencontré le maire de la commune, Christophe Ferrari. Patrick Durand, Alain Simiand et Daniel Bey entendaient ainsi lui faire part de la proposition de constituer une liste commune à gauche lors de la prochaine élection municipale.

Cette démarche a été entreprise après que le maire a donné une suite favorable à la demande du groupe communiste de pouvoir participer « à des groupes de travail sur divers sujets comme le nouvel Ehpad, la propreté de la ville et les relations avec les services techniques de Grenoble Alpes métropole », indique le groupe communiste dans un communiqué.

Les élus communistes du Pont-de-Claix souhaitent désormais ouvrir une nouvelle étape : « En nous rassemblant, nous pouvons bâtir des programmes cohérents, qui répondent aux attentes de nos concitoyens sur des sujets aussi essentiels que la transition écologique, la justice sociale, l’accès aux services publics de proximité, la démocratie participative et le développement local solidaire. »

Ils appellent à « faire de ces élections municipales de 2026 le point de départ d’un nouvel élan pour la gauche. Un élan fondé sur l’unité, la confiance et la volonté inébranlable de construire des villes plus humaines, plus justes et plus durables ».

Cet article Pont-de-Claix. Donner un nouvel élan à la gauche est apparu en premier sur Travailleur alpin.


Publié le 07.07.2025 à 20:58

Manuel Pavard

C’était il y a trois mois, au même endroit, avec les mêmes personnes. Le 10 avril, Séverine Dejoux, déléguée syndicale CGT, Olivier Six, PDG de CIC Orio, et Christophe Ferrari, président de la Métropole de Grenoble et maire de Pont-de-Claix, commentaient, le cœur lourd, la décision rendue quelques heures plus tôt par le tribunal de commerce de Lyon, qui entérinait la cession de Vencorex à BorsodChem, filiale du groupe chinois Wanhua. Jugement qui, de facto, enterrait le projet de reprise en coopérative porté par les salariés. Pourtant, ce lundi 7 juillet, le trio est de retour devant la plateforme chimique et l’amertume a laissé place à l’espoir. Un espoir nommé Exalia.

Les porteurs du projet Exalia réunis sur le site, lundi 7 juillet.

Christophe Ferrari se félicite en effet de pouvoir, pour la première fois depuis longtemps, « annoncer une bonne nouvelle ». Ceci « pour le territoire, pour la filière chimie et pour l’avenir industriel de notre pays. Le projet de reprise de Vencorex n’est pas mort », assène l’élu. Si l’idée de SCIC a, elle, été abandonnée, « depuis la décision du tribunal de commerce, les porteurs de projet, les collectivités, les industriels ont continué à travailler main dans la main pour trouver une solution à la reprise de l’outil industriel », indique-t-il.

« Recommencer à produire du sel, du chlore et de la soude »

Ceux-ci, à l’instar d’une partie des salariés, ne pouvaient pas « se résigner » à accepter la liquidation de Vencorex, sans envisager de suite. « On savait qu’il y avait quelque chose à faire, qu’il y avait une pépite derrière nous, à Pont-de-Claix », raconte Séverine Dejoux. « On a une plateforme qui, historiquement, a toujours produit du chlore. Puis, on a cette électrolyse, payée largement par les deniers publics et qui est quasi neuve. Et on a une mine de sel à 83 kilomètres d’ici, qui produit un sel d’une extrême pureté, transporté via un saumoduc, c’est-à-dire de manière totalement décarbonée jusqu’ici. »

Séverine Dejoux, ancienne salariée de Vencorex et déléguée syndicale CGT.

C’est donc en prenant conscience de ces multiples atouts que les porteurs ont imaginé ce projet « né de la résilience et de la sueur de beaucoup d’entre nous », souligne l’ex-élue CGT au CSE de Vencorex. « Exalia, c’est la renaissance industrielle au cœur des Alpes. Un nouveau projet pour une chimie plus sobre, plus responsable », poursuit-elle.

L’idée initiale est de relancer le cœur de la plateforme et plus largement de la chimie grenobloise. « On promet simplement, dans un premier temps, de recommencer à produire du sel, du chlore et de la soude. Soit la base de toute la chimie », explique Olivier Six, PDG de CIC Orio, qui serait l’actionnaire majoritaire de la future société commerciale Exalia. L’industriel insiste lui aussi sur leur « chance incroyable ». À savoir « des barrages juste au-dessus qui produisent une énergie décarbonée et pas très chère » ainsi qu’une « mine de sel qui amène le sel en tuyaux jusqu’ici ».

« On va transformer cette usine et en faire une des usines les plus modernes, les plus efficientes et les plus décarbonées d’Europe. »

Olivier Six, PDG de CIC Orio

Exalia permettrait ainsi de redonner vie à une filière essentielle à la souveraineté économique et à la transition écologique. Le chlore est un intrant critique pour de nombreux secteurs, nucléaire, pharmaceutique, plastique, électronique ou le traitement de l’eau. La soude est, elle, indispensable à la chimie, l’agroalimentaire, la santé, l’hygiène et l’eau potable. Et le sel ultra-purifié est stratégique pour l’industrie spatiale, militaire et technologique.

L’industriel Olivier Six, dont le groupe détiendrait majoritairement la société Exalia.

Tout ceci ne se fera cependant pas avec un simple redémarrage des unités. « Suite à un dépôt de bilan, une faillite, on va transformer cette usine et en faire une des usines les plus modernes, les plus efficientes et les plus décarbonées d’Europe », assure Olivier Six. Pour cela, « il faut un peu de temps et des investissements », reconnaît-il.

Plus de 60 millions d’euros d’investissement et deux ans d’arrêt de la plateforme

Les promoteurs d’Exalia se donnent ainsi deux ans avant la mise en service industrielle, avec un calendrier idéal prévoyant un démarrage opérationnel du projet en septembre prochain. L’objectif est de profiter de ces deux ans d’arrêt pour faire de la plateforme de Pont-de-Claix « un site moderne, exemplaire et attractif pour de nouveaux projets industriels durables ». Néanmoins, une telle ambition a naturellement un coût. Obtenir une installation moderne, sobre et compétitive nécessitera plus de 60 millions d’euros d’investissements industriels, mobilisés jusqu’en septembre 2027.

Les porteurs de projets attendent, outre la vingtaine de millions d’euros de fonds privés déjà quasiment acquis, une vingtaine de millions d’euros de subventions et peuvent déjà compter sur le soutien des communes concernées, de la Métropole et de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Mais ils espèrent aussi bénéficier de dispositifs nationaux et européens. « On n’est pas là pour faire la mendicité, affirme Olivier Six. On a un projet qui est juste, viable, et qui est un projet d’avenir : construire la chimie de demain. Donc on attend bien sûr un appui très fort de l’État. » Un soutien financier mais également une véritable aide des services.

Exalia lance un appel aux anciens salariés de Vencorex

Quid des emplois ? « Dès le mois de septembre, quand l’entité sera créée, on construira une équipe projet : quinze personnes dans un premier temps, puis on embauchera au fur et à mesure les personnes dont on aura besoin », précise Séverine Dejoux. L’un des objectifs de cette présentation était ainsi de « faire appel aux salariés de Vencorex », ajoute leur ancienne collègue. « On a besoin de leurs compétences, de leur savoir-faire, de leur technicité. On a donc mis à disposition des réseaux sociaux pour qu’ils puissent prendre contact avec nous. »

Outre les journalistes, la conférence de presse a rassemblé des élus et d’ex-salariés de Vencorex.

Le projet vise ainsi à créer plus de 250 emplois directs et indirects à court terme, soit dans les deux années à venir. Parmi eux, une équipe de recherche et développement qui devra être recrutée d’ici la fin de l’année 2025, afin de « développer des produits innovants et adaptés aux nouvelles exigences industrielles et environnementales ». À plus long terme, Exalia table sur plus d’un millier d’emplois recréés sur la plateforme, à l’horizon 2030. Le tout notamment grâce à l’installation d’industriels partenaires et au lancement d’une pépinière d’entreprises de la chimie du chlore décarbonée et biosourcée.

« L’État peut mettre son veto sur la mine »

Deux écueils restent toutefois à surmonter… Et pas des moindres. Tout d’abord, la reprise de tous les actifs industriels non cédés à Borsodchem lors du plan de cession. Une offre de reprise de ces actifs sera déposée auprès du liquidateur de Vencorex France dès que possible. Mais la balle est dans le camp du tribunal de commerce. « Le juge décidera soit de nous céder les actifs, soit de découper l’usine en morceaux, expose Olivier Six. On appelle clairement le tribunal à aller dans notre sens et à avoir une vision d’intérêt général. »

Séverine Dejoux et Olivier Six.

Deuxième sujets, la saline d’Hauterives, dans la Drôme. Les porteurs d’Exalia ont fait une offre pour la reprise de la mine de sel et du saumoduc, qui appartiennent encore à Vencorex Holding. Les discussions sont aujourd’hui en bonne voie et proches d’aboutir mais attention. « On aura besoin là aussi de l’accord de l’État », prévient le PDG de CIC Orio. En effet, cela relève « du droit minier et l’État peut donc s’opposer à ce transfert ».

Un point qui interpelle d’ailleurs le conseiller régional communiste Éric Hours. S’il salue « un beau projet industriel et écologique », celui-ci s’inquiète malgré tout du « rôle de l’État, en sachant qu’il peut mettre son veto sur la mine. Aujourd’hui, on sent bien que l’État est réticent sur ce projet ; le ministre de l’Industrie est venu mais n’a pas pris d’engagement réel. » L’élu PCF peine à voir le vrai projet de l’État, rappelant son opposition à la nationalisation temporaire de Vencorex, puis à la SCIC. D’où l’appel lancé par Éric Hours à l’ensemble des collectivités, pour « faire pression » sur le gouvernement.

Un atout également pour Arkema et Framatome

Garant de la souveraineté industrielle et d’une chimie « responsable, intégrée et sobre », Exalia aurait en outre l’avantage de s’inscrire pleinement dans l’écosystème de la chimie du sud grenoblois, en ravivant notamment la connexion avec les entreprises de la plateforme chimique de Jarrie. Aujourd’hui, Framatome utilise du chlore qu’elle fait venir d’Italie et d’ailleurs tandis qu’Arkema va chercher du sel en Allemagne, en provenance de Pologne.

Christophe Ferrari a salué « une bonne nouvelle », trois mois après le coup de massue donné par le tribunal de commerce.

Selon Olivier Six, les deux sociétés seraient ainsi « extrêmement intéressées » que leur chlore et leur sel respectifs soient fournis localement, à des coûts incomparables. Sans parler de la qualité. Un nouvel atout — un de plus — à mettre au crédit d’Exalia. Certes, le chemin est encore long et tortueux mais, conclut Christophe Ferrari, « une nouvelle espérance s’est levée ».

Cet article Pont-de-Claix. Exalia, le projet qui entend faire revivre la chimie grenobloise est apparu en premier sur Travailleur alpin.


Publié le 07.07.2025 à 12:57

Travailleur Alpin

Après un début de soirée marqué par les jeux pour les enfants et un « barbecue festif » — mais sans barbecue puisque celui-ci avait été interdit par la direction de la ville -, la soixantaine de personnes présentes ont pu écouter les forces de gauche invitées. Le PS et Place publique, pris par d’autres obligations, étant excusés, les représentants du PCF, des Écologistes et de LFI ont donné lecture à trois voix d’une déclaration commune.

Claudine Didier est notamment intervenue pour le PCF.

« Nous, forces de gauche de Fontaine – communistes, écologistes, socialistes, insoumis, citoyen·nes engagé·es – avons choisi de nous réunir pour construire une véritable stratégie d’union. Et dès le départ, nous avons voulu que ce travail soit collectif, ouvert, régulier », ont-ils expliqué. Avant de raconter la mise en place d’une « coordination commune » et les nombreux échanges et réunions des derniers mois, à l’instar des rencontres thématiques ayant réuni militant·e·s et citoyen·ne·s depuis l’automne dernier.

« Un socle commun solide, fondé sur des valeurs partagées »

« Aujourd’hui, nous avons bâti un socle commun solide, fondé sur des valeurs partagées. Nous avançons vers une liste commune et le choix d’une tête de liste », se sont félicités les orateurs, espérant l’officialiser à la rentrée. Ceux-ci ont également souligné qu’ils voulaient « mettre un coup d’arrêt à la politique destructrice du maire actuel, qui fragilise les services publics, affaiblit le lien social et abîme [leur] ville ».

« Nous voulons porter un projet ambitieux pour améliorer la vie des gens, redonner du pouvoir d’agir aux habitant·es, reconstruire  les services publics, engager les transitions écologiques, sociales et démocratiques nécessaires », ont-ils poursuivi. Et de conclure : « Ensemble, nous avons commencé à écrire la première page. À la rentrée, nous écrirons les suivantes avec vous toutes et tous. »

Une soirée marquée par de nombreux échanges entre militants et citoyens.

Chaque parti présent est ensuite intervenu sur une thématique préalablement définie. Les Écologistes ont détaillé leurs propositions en matière d’écologie : végétaliser les espaces publics, rafraîchir les espaces verts, développer des transports verts, remettre en service les six sources de Fontaine… La France insoumise s’est, elle, exprimée sur la culture, défendant une culture universelle inclusive et plurielle, faisant office de rempart contre le racisme.

« Le maire et sa majorité municipale s’acharnent depuis cinq ans à réduire et détruire les services publics de notre ville. »

Claudine Didier, cheffe de file PCF à Fontaine

Enfin, le PCF intervenait sur les services publics et l’éducation, par la voix de sa cheffe de file Claudine Didier. Laquelle a tiré à boulets rouges sur le bilan de Franck Longo : « Le maire et sa majorité municipale s’acharnent depuis cinq ans à réduire et détruire les services publics de notre ville. L’office du mouvement sportif en a fait les frais, tout comme la MJC Nelson-Mandela avec leurs centaines d’adhérent.e.s. L’une des conséquences a été la fin des 80 places de centre de loisirs de la MJC. »

La militante communiste a continué à égrener la liste des destructions opérées par la municipalité de droite : « Les places en centres de loisirs de la ville ont aussi diminué. Il a même pris la décision de supprimer le goûter des enfants par souci d’économies. Quelle honte ! Les classes de ski pour nos enfants ont été supprimées. Le centre de Saint-Nizier quasiment plus utilisé, le périscolaire est devenu payant. Les tarifs municipaux ont explosé. » Et ainsi de suite.

Un barbecue festif (mais sans barbecue) était prévu en début de soirée.

Claudine Didier a terminé en précisant les décisions et mesures que pourrait mettre en place une nouvelle majorité de gauche élue en mars 2026. À savoir permettre l’accès aux loisirs pour tous, développer l’éducation populaire, diminuer les tarifs voire garantir la gratuité pour les services publics…

« Un seul ennemi, la droite et l’extrême droite »

L’animation proposée ensuite par le collectif consistait à tirer au sort parmi une trentaine de questions collectées suite à un micro-trottoir. Parmi ces dernières :  « Quelle est votre position sur un commissariat de plein exercice et la police de proximité ? » Le PCF a évoqué ses différentes revendications : un commissariat de plein exercice, une police de proximité de maillage du territoire, l’arrêt des interventions racistes et coup de poing, des mesures de prévention…

Sur l’alimentation dans les écoles, EELV souhaite plus de bio pour les écoles et les Ehpad, favoriser les Amap… LFI s’est positionnée pour une sécurité sociale de l’alimentation ainsi qu’un magasin de producteurs. Autre question : « Les partis politiques de gauche sont-ils d’accord pour s’unir ? » Les communistes ont répondu par l’affirmative, rappelant leur appel au rassemblement depuis plus d’un an : « Nous sommes en phase en phase à 99 % sur les problématiques locales. Un seul ennemi : la droite et l’extrême droite. »

Des Fontainois-es de tous âgés étaient présents.

Les représentants des partis ont aussi été interrogés sur leur « politique des logements sociaux sur la ville et la mobilisation d’appartements pour les plus démunis ». Des places d’hébergement restantes vont être démolies pour un cimetière pour animaux, a déploré le PCF, appelant à développer des places, dans un contexte très difficile. Les Écologistes ont quant à eux prôné le renforcement du dispositif Mur-mur pour l’isolement thermique. De son côté, LFI a insisté sur la nécessité de prendre en compte l’habitat et de faire du lien avec les travailleurs sociaux. Sans oublier l’aménagement des espaces publics pour favoriser les liens et les rencontres.

La soirée s’est terminée avec des jeux de « débat mouvant » avec trente participants. Il s’agissait de se positionner puis échanger sur trois questions portant sur « la mise en place de nouveaux transports en commun et de pistes cyclables », « la police de proximité », « le rôle du collectif citoyen ». Toutes les personnes présentes le 4 juillet ont salué l’initiative du collectif et le mouvement en cours afin de parvenir à un accord pour une liste unique à gauche en 2026.

Cet article Fontaine. Rassemblement festif de la gauche locale en vue des municipales 2026 est apparu en premier sur Travailleur alpin.


Publié le 05.07.2025 à 19:15

Luc Renaud

Quatre générations et un point commun : Michel Goizet. Quatre générations présentes à la fête du Travailleur alpin, devant le stand de l’Association France Palestine solidarité. Présentes pour remettre un chèque de 1135 euros collectés au cours des obsèques de Michel Goizet, au profit des enfants de Gaza.

La solidarité envers le peuple de Palestine, c’était l’un des engagements marquants de Michel Goizet. Et plus largement le combat pour la paix et le droit à un futur pour les enfants. « Il ne pouvait pas regarder un film de guerre », nous dira Chantal, son épouse. Des enfants sous les bombes, comme on en voit tous les jours à Gaza, c’était peut-être parmi ce que l’humanité peut faire de pire, au yeux de Michel Goizet. De lui et de beaucoup d’autres.

Michel Goizet.

« Il a toujours milité pour la paix, contre les injustices ; il aurait dû être là », témoigne Chantal, qui se souvient de l’émotion de son mari lors de la projection d’un film sur la Palestine dans le cadre d’une initiative de la section communiste d’Échirolles pour dénoncer l’agression de l’État d’Israël à Gaza et en Cisjordanie.

Ce combat pour que justice soit rendue aux Palestiniens n’était pas le seul des engagements de Michel Goizet. Aurélien Farge, secrétaire de la section d’Échirolles du PCF évoque un militant communiste infatigable, toujours présent. Un militant et un élu au service de la population, de 2001 à 2005 comme conseiller municipal délégué, puis comme adjoint au maire, jusqu’en 2014.

Michel Goizet, élu de la ville d’Échirolles.

Au cours des obsèques, Amandine Demore avait salué l’élu de proximité. « Michel avait soif d’observer, d’analyser de tout comprendre, les pieds ancrés dans la réalité et le souci d’aller à l’essentiel ». Émue, elle lui avait rendu hommage : « On pouvait compter sur lui, c’était notre couteau suisse : jamais de problème, que des solutions ! Quel bonheur de t’avoir connu, d’avoir partagé cette amitié sincère et joyeuse. »

Amandine Demore et Michel Goizet.

Evoquer la mémoire de Michel Goizet, c’est encore citer son dévouement auprès des enfants dans l’association l’Eveil au métier où il partageait ses compétences dans les domaine du travail du bois et des installations électriques. Ou bien encore son implication dans l’association patrimoniale Mémoire battante, à Valjoufrey, dont il avait assuré la présidence jusqu’en 2017.

Ses enfants, petits-enfants et arrières-petits-enfants se souviennent quant à eux des histoires qu’il savait inventer pour eux.

Un bel hommage à nouveau rendu à Michel Goizet pendant la fête du Travailleur alpin.

Michel Goizet auprès des jeunes de l’association l’Éveil aux métiers.

Cet article Pour les enfants de Gaza est apparu en premier sur Travailleur alpin.


Publié le 04.07.2025 à 17:10

Max Blanchard

Un constat tout d’abord. Si les notions de gauche et de monde du travail ne se recoupent pas toujours, c’est parce que le mouvement ouvrier est affaibli, que les collectifs de travail ont changé et que l’on constate une accentuation de la séparation de l’ouvrier du collectif. C’est ce qu’a détaillé Nicolas Cohard, secrétaire USTM […]

Cet article Les débats de la fête du TA. L’entreprise, quel travail ! est apparu en premier sur Travailleur alpin.


Publié le 04.07.2025 à 12:43

Manuel Pavard

Sur le parking P1 de la Côte 2000, au pied des pistes de Villard-de-Lans, toujours pas le moindre engin de chantier à l’horizon. Mais les partisans du « projet Parker » espèrent voir enfin son dénouement, six ans après sa présentation par l’ex-basketteur star des Bleus et des Spurs. Alors que la participation du public par voie […]

Cet article Fronde sur le plateau du Vercors face au « projet Parker » : un modèle déjà obsolète ? est apparu en premier sur Travailleur alpin.