à propos de la définition du mot “partisan.e”
On a découvert qu'une boîte de com s' intitulait " Partisane " (en .fr) avec comme sous-titre : " La communication engagée à vos côtés. "
Sur leur page d'accueil ils ont ajouté une occurence corporate à la définition de ce mot, histoire de bien le vider de son sens : « partisane : Par extension, personne qui s’engage pleinement dans la communication de son client pour le rendre plus visible, plus percutant, plus performant ».
Ces marketeux prosternés devant le CLIENT dénaturent totalement le sens des mots à seule fin de montrer combien ils sont rompus à l'art du mensonge, et fiers d'exercer leur sale métier.
L' imposture publicitaire , c'est Cornelius Castoriadis qui en parle le mieux :
« Ne pas se dresser contre l’imposture, ne pas la dénoncer, c’est se rendre coresponsable de son éventuelle victoire. Plus insidieuse, l’imposture publicitaire n’est pas, à la longue, moins dangereuse que l’imposture totalitaire. Par des moyens différents, l’une et l’autre détruisent l’existence d’un espace public de pensée, de confrontation, de critique réciproque. La distance entre les deux, du reste, n’est pas si grande, et les procédés utilisés sont souvent les mêmes. »
LP
Crédit : History Defined Colorisation by Julius Colorization.
Le 27 février dernier, le tribunal administratif de Toulouse jugeait l'autorisation environnementale de l'A69 illégale. Il estimait les dommages irréversibles que cette autoroute allait entraîner beaucoup trop importants au vu des "bénéfices très limités qu'aurait ce projet pour ce territoire et ses habitant.es". Depuis lors, les machines se sont enfin tues ! La destruction des terres a cessé in extremis avant que celles-ci ne soient bitumées.
Après plus de 3 ans d'accélération de la lutte contre l'autoroute A69, s'est ainsi ouverte la possibilité de remporter ce combat emblématique dans les luttes contre les grands projets écocidaires et anachroniques au profits d'intérêts privés.
Si c'est une décision juridique qui a enfin offert cette issue, il est impossible de la décorréler des innombrables actions de terrain ayant amené des milliers de personnes - riverain.es, paysan.nes, écureuil.les, juristes, zadistes, parents d'élèves, artistes, retraité.es - à résister pied à pied sur le sol tarnais.
Durant ces 3 dernières années, tous les moyens nécessaires ont été mis en place contre cette langue de bitume de 400 ha: actions juridiques, blocages, occupations, désarmement, sensibilisation, visibilisation de la lutte. Mais une stratégie a payé: celle de la pluralité, de la composition, de la complémentarité des modes d'intervention.
Nous voulons aujourd'hui célébrer cette résistance porteuse d'espoir dans une époque de ravage écologique et social. Nous voulons nous retrouver avec celles-ceux qui se sont mobilisé.s localement, celles et ceux qui sont venu.es des 4 coins de la France et remercier l'élan qui nous a réuni.es et a fini par porter ses fruits.
A l'heure où les pro-autoroutes - élus véreux, entrepreneurs mafieux - tentent par tous les moyens de piétiner la décision de justice, nous voulons aussi nous rassembler pour leur signifier haut et fort que cette décision était la bonne. Les manœuvres pour imposer sa loi quand la population et les juges font barrage est caractéristique d'une contraction autoritaire du pouvoir. Il s'agit donc d'affirmer que nous ne les laisserons pas passer en force et recommencer. En annonçant dès maintenant cette date, nous nous tenons prêt.es à réagir si l'Etat obtient "sursis à exécution" et que les travaux reprennent d'ici là et sans attendre les appels. Nous ne les laisserons pas poursuivre jusqu'au bout leur politique de la destruction accomplie et arguer qu'un chantier ne peut plus être arrêté puisqu'il est déjà trop avancé.
L'heure n'est plus au bitume, mais à penser la renaturation des dizaines de kilomètres de prairies fertiles, collines et forêts arasées. Il n'y a plus lieu de remettre en route les tractopelles, mais bien de renoncer enfin aussi aux autres chantiers - méga-bassines, LGV Bordeaux - Toulouse, Lyon - Turin, Canal Seine Nord Europe, A412, A133-134, et bien d'autres - qui intoxiquent nos territoires, accaparent ce qu'il nous reste de terres et d'eau pour les rentes d'une minorité.
Nous organisons donc une grande fête et rassemblement d'enterrement de l'A69 les 4, 5 et 6 juillet aux abords du tracé de l'autoroute.
Un moment de convergence aura lieu le samedi à 14h
manifestation contre le crime contre l'Humanité commis à Gaza par l'Etat d'Israël, La Haye, Mai 2025
Source : ICI Isère
Une centaine de salariés présents en assemblée générale mercredi 7 mai sur le piquet de grève installé devant l'entrée du site chimique Arkéma de Jarrie ont décidé de lancer une grève illimitée, dans tous les secteurs de l'entreprise.
L'entreprise propose 12 mois de reclassement, plutôt que les 9 prévus par la loi, ou un maintien de salaire pendant 2 ans pour les licenciés qui chercheraient un CDI dans un autre groupe, mais la direction refuse pour l'heure de verser l'indemnité supra-légale.
En Isère, 154 postes sont supprimés, aussi les négociations entre les représentants syndicaux et la direction sont suivis de très près par les salariés.
"STMicroelectronics est impliqué dans des partenariats avec des entreprises du secteur de la défense israélienne, y compris hors armement.
En 17 mois ce sont 48 577 Palestiniens et Palestiniennes qui ont été tué-es a Gaza dont 14 770 enfants (chiffres de l’UNICEF).
Pour ne pas être complice de ce génocide, STMicroelectronics doit arrêter toutes collaborations avec l’Etat israélien.
STOP A L’ARMEMENT D’ISRAEL ! SOLIDARITÉ AVEC LA PALESTINE !"
Le collectif STopMicro et les Soulèvements de la terre organisent une grande mobilisation à Grenoble contre l’accaparement des ressources par les industries du numérique, et la « vie connectée ». Soitec et STMicroelectronics, deux industriels fabriquant des puces électroniques, projettent de détruire des terres agricoles et de consommer encore plus d’eau potable pour agrandir leurs usines. Pour empêcher ces extensions et renforcer le front contre l’emballement technologique et les nuisances industrielles, nous invitons à un colloque international les 28 et 29 mars à Grenoble et à une grande manifestation le dimanche 30 mars à 14 heures à Bernin.
De l'eau pas des puces !
Le tribunal administratif de Grenoble vient de rendre sa décision dans notre affaire sur l'utilisation de Briefcam dans la ville de Moirans : c'est une victoire totale ! La vidéosurveillance algorithmique (VSA) est jugée illégale. Il s'agit d'un revers pour la CNIL et le monde de la Technopolice
Cette décision d’illégalité est une victoire sans précédent dans notre lutte contre la VSA. Les habitant·es de toute ville, à l’instar de Saint-Denis, Reims ou encore Brest qui ont choisi de mettre en place ce type de surveillance algorithmique, peuvent légitimement en demander l’arrêt immédiat.
Les promoteurs politiques et économiques de la Technopolice doivent faire face à la réalité : leurs velléités de surveillance et de contrôle de la population n’ont pas leur place dans notre société. La CNIL n’a plus d’autre choix que d’admettre son erreur et sanctionner les communes qui continueraient d’utiliser de la VSA.
Pour info nous hébergeons ici un autoblog de La Quadrature du Net