26.06.2025 à 09:56
Université d’été des mouvement sociaux et des Solidarités à Bordeaux du 23 au 26 Août 2025
Le programme ici https://www.uemss.org/spip.php?page=programme&edition=2025 La Fondation Copernic co participe à plusieurs ateliers, nous vous les présenterons au fur et à mesure dans cet article. Attention, cet atelier sera peut être déplacé le lundi 25 Août au matin Écrire le procès du patriarcat Une immersion ludique dans la construction des injustices liées au patriarcat, qui donne […]
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Le programme ici https://www.uemss.org/spip.php?page=programme&edition=2025
La Fondation Copernic co participe à plusieurs ateliers, nous vous les présenterons au fur et à mesure dans cet article.
Attention, cet atelier sera peut être déplacé le lundi 25 Août au matin
Écrire le procès du patriarcat
- Mardi 26 août – 13h45 à 16h
- Bâtiment A29 Amphi F
- Atelier
- Féminismes / Antiracismes / Intersectionnalités
Une immersion ludique dans la construction des injustices liées au patriarcat, qui donne des clés pour comprendre, dénoncer et agir. Grâce au procès, chacun·e pourra s’outiller pour lutter.
Cet atelier propose une démarche ludique et interactive : un « procès » du patriarcat. À travers cette mise en scène, les participant·es sont invité·es à construire une réflexion collective, dénoncer et réfléchir aux moyens de lutter.
Au travers de l’atelier nous allons chercher à :
1. Comprendre le patriarcat comme système d’inégalités et d’oppressions.
2. Analyser les mécanismes de violences sexistes et sexuelles, des normes de genre.
3. Déconstruire les discours de légitimation et de résistance.
Porteurs d’activités
- Attac France
- Fondation Copernic
- Union Syndicale Solidaires
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23.06.2025 à 09:06
Les luttes féministes contre l’extrême droite
Cette tribune est parue sur le site de Politis Margaux Aldebert, Ingrid Darroman et Christiane Marty Le 21 janvier 2017, lendemain de l’investiture de Donald Trump aux États-Unis, une Women’s March était organisée dans tout le pays pour les droits des femmes et contre les discriminations. Deux jours après, était adoptée la règle du « bâillon mondial » […]
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Cette tribune est parue sur le site de Politis

Margaux Aldebert, Ingrid Darroman et Christiane Marty
Le 21 janvier 2017, lendemain de l’investiture de Donald Trump aux États-Unis, une Women’s March était organisée dans tout le pays pour les droits des femmes et contre les discriminations. Deux jours après, était adoptée la règle du « bâillon mondial » (interdiction du soutien financier américain aux organisations offrant des soins d’avortement dans d’autres pays), qui a eu des conséquences catastrophiques pour de très nombreuses femmes dans le monde. Les mesures régressives se sont ensuite succédé, de l’annulation de l’arrêt Roe vs Wade (sur le droit à l’IVG) à la multiplication de mesures contre les personnes transgenres.
Depuis la seconde investiture de Trump, on assiste à une libération de la parole masculiniste qui s’étend au-delà des États-Unis. En Hongrie, une loi vient d’être votée pour interdire la Budapest Pride au nom de la protection de l’enfance. En Italie, les exemples se succèdent : opposition à une loi sur l’éducation sexuelle à l’école ; demande du retrait, sur l’acte de naissance des enfants de couple lesbien, du nom de leur seconde mère ; autorisation pour les anti-IVG d’entrer dans les cliniques d’avortement.
Comprendre ces mesures, comme les luttes qui s’y opposent, aide à appréhender le modèle de société construit par l’extrême droite partout dans le monde.
« Un discours décomplexé se répand sur les réseaux sociaux, pour un ‘sain retour’ à une masculinité virile.«
Assignant des rôles différents et hiérarchisés aux femmes et aux hommes en cantonnant les premières à un rôle de gardiennes et de reproductrices des « valeurs identitaires », l’extrême droite garde au centre de son modèle la famille dite « traditionnelle » comme pilier d’une société blanche, hétérosexuelle et croyante. Sous couvert de valoriser les femmes, il s’agit de les enfermer dans un rôle de mère qui empêche leur émancipation. L’opposition à toute éducation à la sexualité à l’école devient un outil dans la construction de ce modèle, en renvoyant l’exclusivité de cette éducation aux familles.
Des résistances féministes mondiales
Aux États-Unis, les mouvements d’extrême droite suprémacistes affichent des liens avec les « tradwives » et portent un discours nataliste et raciste sur le « danger de la baisse de natalité des personnes blanches » pour inciter à procréer. En France, l’extrême droite met l’accent sur la natalité française pour assurer « la continuité de la nation au nom d’une urgence identitaire », tout comme Giorgia Meloni en Italie.
Pour Sara R. Farris, professeure de sociologie à la Goldsmiths, université de Londres, le fémonationalisme est l’instrumentalisation du discours féministe pour servir un discours raciste construisant une figure violente de l’homme immigré, arabe et/ou musulman. Parallèlement, un discours décomplexé se répand sur les réseaux sociaux, pour un « sain retour » à une masculinité virile qui alimente une haine des femmes et des féministes, et nourrit la violence machiste.
« La transformation structurelle de la société est nécessaire.«
Face à ces attaques – plurielles, mais composant une colonne vertébrale du projet raciste, sexiste et LGBTphobe de l’extrême droite –, les résistances sont multiples et unitaires. En Pologne, l’association Abortion Dream Team accompagne 47 000 avortements par an, malgré la criminalisation de toute aide à l’IVG. Aux États-Unis, la Women’s March a appelé, parmi une coalition de forces progressistes, à manifester contre le gouvernement Trump le 5 avril. Emblème du féminisme italien, la Casa Internazionale delle Donne rassemble une trentaine d’associations pour promouvoir les valeurs d’égalité et de diversité.
En France, le 8 mars, le collectif Grève féministe appelait aussi à la lutte contre l’extrême droite, et la manifestation parisienne a su s’opposer à la manipulation du groupe identitaire Némésis. Le 23 juin 2024, une mobilisation de la coalition Alertes féministes, créée au lendemain des élections européennes, avait appelé à faire barrage à l’extrême droite.
Ces résistances féministes sont primordiales, tant pour la compréhension du danger des extrêmes droites que pour la construction de freins et d’alternatives. Elles soutiennent les mesures de justice sociale et fiscale, la défense des services publics et une planification écologique, tout ce à quoi l’extrême droite est hostile. La transformation structurelle de la société est nécessaire pour faire cesser toute forme de domination et d’oppression que l’extrême droite perpétue lorsqu’elle accède au pouvoir.
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23.06.2025 à 09:04
Face à la résistible ascension de l’extrême droite, une force vivante
Cette tribune est parue sur le site de Politis. Amandine Cormier, Ingrid Darroman, Gérard Delahaye La victoire de Donald Trump et sa prise en main brutale de l’appareil d’État états-unien ont constitué un choc pour toutes celles et tous ceux qui font partie du bloc progressiste. L’obscénité du discours concernant Gaza ou l’adhésion aux appétits […]
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Cette tribune est parue sur le site de Politis.

Amandine Cormier, Ingrid Darroman, Gérard Delahaye
La victoire de Donald Trump et sa prise en main brutale de l’appareil d’État états-unien ont constitué un choc pour toutes celles et tous ceux qui font partie du bloc progressiste. L’obscénité du discours concernant Gaza ou l’adhésion aux appétits impérialistes de Vladimir Poutine en Ukraine ont plongé nombre d’entre nous dans la sidération. Ce changement de donne semble consacrer une tendance historique de fond planétaire, où les droites radicales s’emparent du pouvoir ou s’en rapprochent dangereusement pour imposer une hégémonie fondée sur leurs logiciels idéologiques réactualisés.
Ce réseau international des droites radicales converge autour d’un agenda ethno-différentialiste dont l’islamophobie en France est un symptôme. Il donne corps à un antagonisme irréconciliable opposant les droits des « natifs » à ceux désignés comme venant d’un « ailleurs » indésirable, porteurs d’une menace sur l’identité supposée uniforme des peuples. Cette pulsion dévastatrice vise, au-delà des migrant·es, les populations racisées et d’origine étrangère.
Cette montée en puissance survient dans un moment historique caractérisé par une crise commencée en 2008 qui révèle l’épuisement d’un régime d’accumulation tiré par la finance. À cela, s’ajoutent le grand ralentissement et la poussée inflationniste consécutifs à la pandémie de covid et la fin d’un monde bipolaire. Les tenants d’un multilatéralisme fondé sur la prééminence des politiques de puissance les plus mortifères (Palestine, Ukraine etc.) nient également l’aggravation du réchauffement climatique et de la crise écologique, qui rend vitale la remise en cause globale des fondements du capitalisme.
Fuite en avant autoritaire
La crise de gouvernabilité caractérisée par l’impossibilité croissante, pour les blocs sociaux dominants, de maintenir leur hégémonie nourrit la tentation d’une fuite en avant autoritaire, conjuguant la violence sociale et économique à la violence d’État parallèlement à la déconstruction de l’État de droit et de l’État social. Elle met en péril l’ensemble des avancées arrachées par les luttes du monde du travail, des mouvements féministe et LGBTQIA+. L’écologie de rupture est criminalisée par les tenants d’un capitalisme fossile et extractiviste.
Fascisme, néofascisme, fascisation, post-fascisme, il ne s’agit pas de trancher les débats sur la caractérisation du danger mais plutôt de penser l’ensemble d’un phénomène qui se réfère aux fascismes historiques et présente des aspects inédits, comme les interactions entre idéologues high-tech de la Silicon Valley et prophètes de l’eurasisme. Le basculement d’un certain nombre de fractions du capitalisme se poursuit en faveur de cette option, résumée sous l’étrange oxymore de démocratie dite « illibérale ».
Le consentement des classes dominantes à ce fascisme revisité constitue un défi que nous entendons relever au nom d’un principe espérance dont la force propulsive, en juin 2024, a permis de créer la dynamique du Nouveau Front populaire. Face à cette ascension résistible de l’extrême droite, il existe aujourd’hui une force vivante, comme en témoigne le succès des mobilisations féministes du 8 mars et de celle du 22 mars pour l’antiracisme et les migrant·es. Par-delà les calculs d’appareil, le désir d’unité demeure un levier vital.
Le construire, le pérenniser et lui donner un contenu vivant et démocratique est indispensable pour constituer un bloc social victorieux avec un projet d’émancipation anticapitaliste, féministe, éco-socialiste, internationaliste et en phase avec les aspirations des communautés LGBTQIA+.
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22.04.2025 à 19:12
Une prochaine réunion des collectifs locaux du NFP est programmée le 21 juin
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18.04.2025 à 09:32
Habiter pour bifurquer : vers un logement public et social
Depuis sa création en 1998 – dans le prolongement des grandes grèves dans le secteur public et privé qui ont eu lieu contre le « plan Juppé » de novembre et décembre 95 et des États généraux du mouvement social – la fondation Copernic s’est imposée comme un espace d’élaboration intellectuelle et de mise en […]
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Depuis sa création en 1998 – dans le prolongement des grandes grèves dans le secteur public et privé qui ont eu lieu contre le « plan Juppé » de novembre et décembre 95 et des États généraux du mouvement social – la fondation Copernic s’est imposée comme un espace d’élaboration intellectuelle et de mise en lien de la gauche sociale, intellectuelle et politique.
À la croisée de la recherche critique et de l’engagement politique, elle produit des analyses sur les mutations du capitalisme, les inégalités sociales, la crise écologique et les défis démocratiques.
Dans un contexte de recomposition de la gauche et d’urgence démocratique, sociale et climatique, elle joue également un rôle de passerelle entre intellectuel.les, syndicalistes, acteurs.trices des mouvements sociaux et citoyens. Son ambition n’est pas seulement d’expliquer le monde, mais de nourrir les mobilisations pour le transformer.
Face à la montée de l’extrême droite et de l’illibéralisme, la fondation Copernic a décidé de renforcer son action de nouveaux champs de recomposition sociale et de formes de luttes.
La question du logement social et public comme levier d’autonomisation des classes laborieuses et, plus largement, celle de l’urbanisation et du droit à la ville nous sont ainsi apparues comme des problématiques utiles à appréhender.
Cette première note d’analyse générale sera suivie dans le courant de l’année 2025 de plusieurs contributions plus spécifiques rédigées par des militant.es du logement, des chercheurs et chercheuses, mais aussi des élu.es, qui se concluront par la sortie d’un livre.
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