16.04.2024 à 16:43
LES INTERGALACTIQUES 12E EDITION – LE PROGRAMME DE LA VOLTE
09.04.2024 à 17:02
Alain Damasio en tournée pour « Vallée du silicium », son nouveau livre
19.01.2024 à 17:14
Vient de paraître en mai 2024:
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Biodiversité, No(s) futur(es)
Une odyssée spacio-temporelle pour un futur durable
Par un collectif de douze scientifiques engagés auprès de la fondation pour la recherche de la biodiversité
Format 11x18 cm, 208 pages, 10 euros
À travers douze nouvelles et une narration atypique qui permet la lecture à plusieurs niveaux, Biodiversité:no(s) futur(s) nous invite à retracer l’incroyable trajectoire des vivants et à enrichir nos imaginaires sur la Nature ainsi que sur notre manière d’habiter le monde.
Fondées sur des constats scientifiques authentiques se mêlant à la fiction pour les ancrer dans le réel, écrites par des auteur.es travaillant dans le domaine de la recherche sur la biodiversité, ces nouvelles nous appellent à changer nos visions du monde. Elles sont autant d’alertes pour une prise de conscience collective et massive et pour un changement transformateur de nos habitudes de vie afin de renouer des liens avec le reste des vivants, pour cesser de détruire notre maison commune.
Le lecteur suit Sécotine Fluet de sa naissance à 2050, en explorant les relations entre l’humanité et la biodiversité. Des sauts dans le temps, à rebours et dans le futur retracent ces trajectoires utopiques ou dystopiques.
Ce livre est la première œuvre collective portée par la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB).
Hélène Soubelet, Agnès Hallosserie, Bernard Commère, Marilda Dhaskali, Morgane Flégeau, Didier Basile, Cécile Albert, Jean-Louis Morel, Charlotte Navarro, Cécile Jacques, Robin Goffaux, Philippe Billet, les auteur.es travaillent, ou ont travaillé, à la Fondation pour la recherche sur la biodiversité, une fondation de coopération scientifique, créée en 2008 par les Ministères de la Recherche, de l’Écologie ainsi que par les principaux organismes de recherche publique français travaillant sur le sujet.
Lire un extrait du texteB
29.05.2023 à 18:55
Utopia, le Manifeste
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UTOPIA, LE MANIFESTE
PENSER ET AGIR POUR UN MONDE HABITABLE
PAR LE MOUVEMENT UTOPIA

Les multiples échecs à répondre au dérèglement climatique, au pillage des ressources naturelles et à la montée des inégalités mettent l’humanité en péril. Si rien ne change dans les prochaines années, un effondrement de notre civilisation thermo-industrielle semble inéluctable.
Ce constat de plus en plus partagé exige de résister afin de rompre avec lespolitiques inégalitaires et de domination ayant conduit à cette situation, mais ausside reconquérir les idées et de faire des propositions.
Pour cela, nous devons construire un imaginaire démocratique capable deproposer des récits désirables autour de politiques locales, nationales et mondiales.
Les réponses aux urgences écologiques, sociales et démocratiques ne peuventêtre envisagées séparément, mais en interaction les unes avec les autres.
C’est l’objet de ce nouveau Manifeste.
En prenant pour boussole l’urgence écologique et un autre rapport au
vivant, nous proposons de fonder l’organisation des sociétés humaines sur de nouveaux piliers : une planète en commun ; l’accès inconditionnel aux droits et biens fondamentaux ; le féminisme ; le développement des communs ; la libre circulation et installation des personnes ; un nouveau rapport à l’économie et au temps ; la souveraineté alimentaire et le développement de nouveaux espaces de démocratie.
Ce sont les principaux chapitres de ce nouveau Manifeste.
Le Mouvement Utopia est une association citoyenne agréée Jeunesse et Éducation populaire qui participe à l’élaboration de projets de sociétés solidaires, écologiquement soutenables et conviviales afin de contribuer à construire un monde habitable et une société du Buen Vivir.
Utopia agit également comme un trait d’union, une passerelle, entre les acteurs de la société civile, du monde politique et institutionnel ainsi que du monde intellectuel et culturel.
17.01.2023 à 19:29
Manifeste pour une santé commune
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Trois santés en interdépendance : naturelle, sociale, humaine.
Par François Collart Dutilleul, Olivier Hamant, Ioan Negrutiu, Fabrice Riem
L’accélération de la dégradation des écosystèmes et les pénuries actuelles des ressources justifient les prédictions scientifiques du rapport Meadows de 1972, suivies par celles du GIEC. Or la politique n’a pas pris en compte les évolutions de la connaissance scientifique et tend à suivre un modèle économique dépassé. Alors, comment faire pour bifurquer vers une trajectoire viable ?
Ce livre propose de fonder toute politique sur la santé commune, un facteur à la fois universalisable et intime, conçue comme la conjonction indivisible et interdépendante de trois santés:
- la santé des milieux naturels sur le temps long,
- la santé sociale par la garantie d’un accès équitable aux ressources,
- la santé humaine comme état de complet bien-être physique, mental et social.
La santé des milieux naturels façonne la santé sociale, qui elle-même façonne la santé humaine
Le Manifeste exposé dans cet ouvrage fait de la santé commune à la fois un objectif et une méthode. Il développe un outil opérationnel pour vérifier que tout projet valide bien les trois santés, mesure son impact en termes de ressources naturelles (eau, sol, biomasse) et teste sa robustesse face à des facteurs de crises.
C’est notre rapport à la nature qu’il faut transformer, parce qu’elle est le milieu dont nous faisons partie et qu’elle constitue notre environnement. La nature fragile et menacée rend l’humanité toujours plus vulnérable.
Il devient inévitable de remettre en question un système de marché qui suppose un accès à des ressources non limitées et la satisfaction de désirs non limitables. La santé commune crée les conditions politiques d’une économie mise au service d’un double impératif : la garantie des besoins vitaux de toutes les personnes et le respect des ressources de la nature.
François Collart Dutilleul, Olivier Hamant, Ioan Negrutiu et Fabrice Riem, les auteurs de ce Manifeste ,ont participé à la création (2012) et au développement de l’Institut Michel Serres à l’ENS de Lyon. Ils travaillent ensemble depuis dans une complémentarité alliant sciences de la nature et droit afin d’encadrer juridiquement l’économie des ressources naturelles à l’échelle de territoires politiquement organisés dans le cadre des programmes internationaux CELT (Centre Lascaux sur les Transitions) (http://institutmichelserres.ens-lyon.fr/; https://lascaux.hypotheses.org/).