05.05.2025 à 15:23
PODCAST. Argentine, reconstruire la résistance
Texte intégral (1950 mots)
Et c’est parti pour la saison 5 du podcast L’Actu des Oublié.e.s, notre rendez-vous en terre de luttes !
Les oublié.es. Les invisibles, les précaires pris.es dans l’œil du cyclone capitaliste. Les peuples dont l’existence est menacée, celles et ceux qui lèvent le poing dans l’ombre, oublié.es des caméras et des micros. Leur résistance quotidienne, leur soulèvement spontané, leurs expériences sociales soufflent un espoir déterminé, sèment les graines des pratiques futures, s’érigent avec courage en rempart contre l’obscurantisme. Quand un peuple ou une portion du peuple retrouve sa liberté de parole, conquiert des espaces où se réunir et expérimente l’auto-organisation, la transformation sociale commence.
L’instant révolutionnaire où l’expérience sociale font dire à des millions de personnes « Nous ne reviendrons pas à la normalité ». Voilà ce que raconte l’Actu des Oublié.e.s, pour tendre et finalement soulever un espoir internationaliste face à la violence néo-libérale pour prendre soin de nous, des terres et de la diversité du vivant.
Épisode 11 • Argentine, reconstruire la résistance
Un an et demi après l’arrivée au pouvoir du néo-fasciste Milei, l’Argentine est exsangue. Le président à la tronçonneuse gouverne pour transformer l’État en machine de guerre au service des puissants et détruit consciencieusement son aspect social. Pourtant, le mouvement social se reforme, grâce à la lutte conjointe du milieu étudiant, des retraités et du mouvement transféministe.
Épisode 10 • Géorgie, l’étincelle permanente
Depuis au moins trois ans, la Géorgie vit révolte sur révolte. Plusieurs causes sont à la racine de la colère, mais la cible est la même : le parti politique au pouvoir, Rêve Géorgien, qui entretient un régime corrompu, homophobe et de plus en plus soumis aux exigences de Vladimir Poutine. Cet hiver, les manifestations devant le parlement ont repris, de la capitale Tbilissi jusqu’au provinces les moins attendues.
Épisode 9 • Serbie : Odgovornost
Épisode 8 • Corée du Sud 2 : Dehors !
Pour commencer 2025, deux épisodes sont consacrés à la Corée du Sud et au mouvement massif pour la destitution de l’actuel président Yoon Suk-Yeol, incarnation de l’extrême droite néo-libérale, anti-féministe revendiqué et lié aux cercles évangélistes et complotistes. Le 3 décembre, celui-ci déclarait la loi martiale, l’interdiction de toute activité politique et la paralysie du parlement ; mais la société civile dans toutes ses composantes réagit spontanément pour l’empêcher d’agir. Un mois plus tard, la bataille politique fait rage pour obtenir sa destitution définitive et son arrestation.
Épisode 7 • Corée du Sud : loi martiale
Pour commencer 2025, deux épisodes sont consacrés à la Corée du Sud et au mouvement massif pour la destitution de l’actuel président Yoon Suk-Yeol, incarnation de l’extrême droite néo-libérale, anti-féministe revendiqué et lié aux cercles évangélistes et complotistes. Le 3 décembre, celui-ci déclarait la loi martiale, l’interdiction de toute activité politique et la paralysie du parlement ; mais la société civile dans toutes ses composantes réagit spontanément pour l’empêcher d’agir. Un mois plus tard, la bataille politique fait rage pour obtenir sa destitution définitive et son arrestation.
Épisode 6 • Inde : reconquérir la nuit
À l’occasion de la journée mondiale pour l’élimination des violences faites aux femmes et aux minorités de genre, nous partons en Inde où la colère s’est répandu dans le pays en août dernier à la suite d’un viol et meurtre à l’hôpital de Kolkata. Les femmes indiennes sont alors sorties dans les rues pour reconquérir la nuit et les espaces dans lesquelles elles sont exclues, humiliées, violentées.
Épisode 5 • Anarchisme en Indonésie
L’Indonésie a connu en août dernier une semaine d’insurrection pour dénoncer l’oligarchie qui s’installe au pouvoir. La spontanéité du mouvement, sa force et sa victoire rapide, mais aussi la répression à laquelle il a fait face, témoigne de la puissance actuel du mouvement anti-autoritaire dans le pays-archipel.
Épisode 4 • L’État colonial en Kanaky
Cinq mois après l’insurrection du 13 mai, alors que le couvre-feu est toujours en vigueur à Nouméa, retour sur le déroulé du mouvement contre le dégel électoral en Kanaky/Nouvelle Calédonie et la répression coloniale imposée par l’État français.
Épisode 3 • Génération sans peur
Cette semaine, nous retournons sur le continent africain où les répliques du séisme provoqué par la jeunesse kényane continuent de se propager. Le Kenya a connu une vague contestataire inédite, en partie victorieuse puisqu’elle s’est soldée par l’abandon de la loi de finances 2024 et l’annulation de celle de 2023… Davantage encore que les victoires, l’énergie débordante et décomplexée de la jeunesse, malgré les tirs à balles réelles ainsi que l’absence de leader et de récupération politique, ont marqué et transformé le rapport à l’engagement politique.
Cet élan ne s’est pas arrêté au Kenya. Alors même que les manifestations se poursuivait à Nairobi, la contestation s’est élargit aux pays voisins, peuplés eux aussi d’une jeunesse de plus en plus nombreuse, laissée pour compte et désabusée par l’impasse que constitue l’économie globale mondialisée.
Épisode 2 • Bangladesh : maintenant ou jamais
Des mains s’agglutinent contre les petites grilles des fourgons policiers à la peinture bleue défraichie. Les images d’un pays en proie au chaos font le tour du monde, la violence d’état n’a plus de limite et les arrestations arbitraires se multiplient. Difficile de distinguer ce qui, du régime en place, tient encore ou s’apprête à céder.
Épisode 1 • Kenya : Occupy Parliament !
Lorsque le président Ruto présente la loi de finances 2024 au Parlement, en juin dernier, la jeunesse kényane déferle dans les rues. Cette protestation inédite, sans leader, joyeuse et déterminée, résiliente et multiforme, symbolise tout autant le rejet des politiques néo-libérales que l’étincelle d’une jeunesse qui cherche à impulser une nouvelle dynamique de lutte au Kenya et au-delà.
La saison 4 est juste là 
05.05.2025 à 14:10
Bayrou : des plumes, du goudron et la porte
Texte intégral (913 mots)
Le premier ministre veut faire passer son plan d’austérité par voie de référendum. Aussi crédible que son espérance de vie à Matignon est longue.
François Bayrou, premier ministre de la France, a donné un long entretien au JDD. Ce n’est pas la première fois que des ministres de la Macronie donnent des interviews à cet hebdo. Pourtant, chaque jour apporte la preuve que les médias de Vincent Bolloré sont au service d’un projet d’extrême droite. Pourquoi persistent-ils à cautionner ce journal, par ailleurs en perte accélérée de lecteurs ?1
TOUS LES JOURS, RETROUVEZ L’ESSENTIEL DE L’ACTU POLITIQUE DANS NOTRE NEWSLETTER
Cette opération de charme en direction du RN s’inscrit dans une liste qui commence à faire sens : relance du projet de proportionnelle pour complaire au RN ; expression d’un trouble après la condamnation de Marine le Pen ; reprise du vocabulaire d’extrême droite comme la « submersion migratoire » ; nature de ses arguments contre le projet de loi sur la fin de vie, etc. En effet, dans le JDD, il se déclare être « du côté du soin et de la vie ». Les partisans du projet seraient-ils « du côté de la mort et de la maltraitance » ?
François Bayrou parle la langue de l’intégrisme. Ces faux pas et ces petits calculs pour amadouer l’ogre menaçant sont infamants et dérisoires. L’extrême droite se combat et ne s’achète pas avec des miettes et des risettes. Le déshonneur menace le premier ministre à plusieurs titres.
François Bayrou prend les chaussons de ses prédécesseurs macroniens : aucun respect pour les corps intermédiaires et la démocratie sociale, ni pour le parlement qu’il veut dessaisir d’une de ses principales prérogatives.
Mais venons-en au fond du problème : le locataire de Matignon a exprimé son souhait de vouloir soumettre à référendum son plan de redressement des comptes publics. Deux semaines après avoir réuni le Comité d’alerte sur les finances publiques, François Bayrou continue de disserter sur le mauvais état des comptes du pays, sur la nécessité de revenir aux 3% d’ici quatre ans. Il entend compenser son absence de majorité au parlement non par un surcroît de travail et de concertation avec les élus de la nation mais par un appel au peuple au travers d’un référendum qu’il n’a par ailleurs pas les moyens de convoquer : seul le président le peut.
Empêtré dans les divisions politiques de son propre camp, l’affaire Betharram et une cote de popularité particulièrement catastrophique (14% de soutien, -3% en un mois et le plus faible soutien de la Cinquième République2), François Bayrou prend les chaussons de ses prédécesseurs macroniens : aucun respect pour les corps intermédiaires et la démocratie sociale, ni pour le parlement qu’il veut dessaisir d’une de ses principales prérogatives.
Le plan d’économies de 40 milliards qu’envisage François Bayrou est encore dans les limbes – comme beaucoup de ses projets. « Cela passera par une baisse déterminée des dépenses, nous dit-il. Par la simplification. Par une meilleure efficacité de l’État et de l’action publique en général » mais « la solution n’est pas dans de nouveaux impôts ». Ni précis, ni original. On relèvera que l’argumentaire déployé est alarmiste… mais qu’il contourne toujours l’exigence d’égalité. Le premier ministre ne propose aucune vision de long terme : son seul engagement stratégique concerne l’armement tandis que la lutte contre le réchauffement climatique n’est même pas évoquée.
Fou qui peut croire faire voter un tel projet, proposé par un tel attelage. Emmanuel Macron le sait. Et c’est pour cela que ce référendum n’aura pas lieu. Et que François Bayrou va endurer une nouvelle déconvenue. Il ne bougeait pas beaucoup, il ne bougera plus du tout. La suite est inéluctable : il partira.
05.05.2025 à 10:37
LA LETTRE DU 5 MAI
Texte intégral (1651 mots)
Bayrou : des plumes, du goudron et la porte
par Catherine Tricot
Le premier ministre veut faire passer son plan d’austérité par voie de référendum. Aussi crédible que son espérance de vie à Matignon est longue.
François Bayrou, premier ministre de la France, a donné un long entretien au JDD. Ce n’est pas la première fois que des ministres de la Macronie donnent des interviews à cet hebdo. Pourtant, chaque jour apporte la preuve que les médias de Vincent Bolloré sont au service d’un projet d’extrême droite. Pourquoi persistent-ils à cautionner ce journal, par ailleurs en perte accélérée de lecteurs ?1
Cette opération de charme en direction du RN s’inscrit dans une liste qui commence à faire sens : relance du projet de proportionnelle pour complaire au RN ; expression d’un trouble après la condamnation de Marine le Pen ; reprise du vocabulaire d’extrême droite comme la « submersion migratoire » ; nature de ses arguments contre le projet de loi sur la fin de vie, etc. En effet, dans le JDD, il se déclare être « du côté du soin et de la vie ». Les partisans du projet seraient-ils « du côté de la mort et de la maltraitance » ?
François Bayrou parle la langue de l’intégrisme. Ces faux pas et ces petits calculs pour amadouer l’ogre menaçant sont infamants et dérisoires. L’extrême droite se combat et ne s’achète pas avec des miettes et des risettes. Le déshonneur menace le premier ministre à plusieurs titres.
Mais venons-en au fond du problème : le locataire de Matignon a exprimé son souhait de vouloir soumettre à référendum son plan de redressement des comptes publics. Deux semaines après avoir réuni le Comité d’alerte sur les finances publiques, François Bayrou continue de disserter sur le mauvais état des comptes du pays, sur la nécessité de revenir aux 3% d’ici quatre ans. Il entend compenser son absence de majorité au parlement non par un surcroît de travail et de concertation avec les élus de la nation mais par un appel au peuple au travers d’un référendum qu’il n’a par ailleurs pas les moyens de convoquer : seul le président le peut.
Empêtré dans les divisions politiques de son propre camp, l’affaire Betharram et une cote de popularité particulièrement catastrophique (14% de soutien, -3% en un mois et le plus faible soutien de la Cinquième République2), François Bayrou prend les chaussons de ses prédécesseurs macroniens : aucun respect pour les corps intermédiaires et la démocratie sociale, ni pour le parlement qu’il veut dessaisir d’une de ses principales prérogatives.
Le plan d’économies de 40 milliards qu’envisage François Bayrou est encore dans les limbes – comme beaucoup de ses projets. « Cela passera par une baisse déterminée des dépenses, nous dit-il. Par la simplification. Par une meilleure efficacité de l’État et de l’action publique en général » mais « la solution n’est pas dans de nouveaux impôts ». Ni précis, ni original. On relèvera que l’argumentaire déployé est alarmiste… mais qu’il contourne toujours l’exigence d’égalité. Le premier ministre ne propose aucune vision de long terme : son seul engagement stratégique concerne l’armement tandis que la lutte contre le réchauffement climatique n’est même pas évoquée.
Fou qui peut croire faire voter un tel projet, proposé par un tel attelage. Emmanuel Macron le sait. Et c’est pour cela que ce référendum n’aura pas lieu. Et que François Bayrou va endurer une nouvelle déconvenue. Il ne bougeait pas beaucoup, il ne bougera plus du tout. La suite est inéluctable : il partira.
OBSESSION DU JOUR
Comme des savants fous, les ministres de l’Intérieur veulent tout dissoudre

Le week-end du 1er mai, Bruno Retailleau n’a pas chômé : il veut la dissolution de la Jeune Garde et d’Urgence Palestine. La criminalisation de l’action antifasciste et de la dénonciation du génocide en cours à Gaza fait désormais partie de l’arsenal du gouvernement pour lutter contre ce qu’il a identifié comme son opposition. Pourtant, ces deux collectifs sont marginaux en terme d’effectifs. Mais leurs combats eux sont centraux et structurent une partie du champ politique de la gauche. D’où leur harcèlement par le pouvoir. Résister passe donc aussi par organiser leur défense.
P.P.-V.
ON VOUS RECOMMANDE…

Au sortir de la guerre, en septembre 1945, l’éditeur Marcel Duhamel lance la collection de polar qui va devenir mythique, la « Série noire » chez Gallimard, dédiée aux romans policiers. France Inter a réuni son actuelle éditrice, Stéfanie Delestré, l’écrivain Caryl Férey et le très pertinent critique à Regards Arnaud Viviant. Sa lecture politique et sociale a souligné l’originalité et l’intérêt du genre : « La série noire, c’est le roman ‘dur à cuire’, qui parle des bas-fonds de la société. C’est une manière de raconter l’envers des choses, de ce que raconte la presse ». Un genre fabriqué par les prolos du roman pour les prolos de leur temps. Et pour nous tous.
ÇA SE PASSE SUR REGARDS.FR
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03.05.2025 à 15:30
Leçons d’un sondage sur les alliances à gauche et retour de manif du 1er mai
Texte intégral (1651 mots)
Comme chaque semaine, le débrief politique par Catherine Tricot et Pablo Pillaud-Vivien.
02.05.2025 à 13:17
La pureté de chacun causera la perte de tous
Texte intégral (842 mots)
La gauche peut-elle se payer encore longtemps le luxe de ses divisions intestines ? Quand le monde brûle, on ne débat pas de la couleur de l’extincteur.
Prédation sur les droits des chômeurs, des retraités, des jeunes, des prisonniers… Austérité budgétaire… Défense des valeurs traditionnelles… Attaques incessantes contre les minorités religieuses… Atteintes à l’environnement et à la recherche… Fermeture d’un tiers des agences de l’État… Taxation des plus modestes pour payer les cadeaux fiscaux des plus riches… Remise en cause de symboles des victoires sociales comme le 1er mai chômé… Qui ça ? Donald Trump ? Non, Emmanuel Macron. Rien que pour ces dernières semaines.
TOUS LES JOURS, RETROUVEZ L’ESSENTIEL DE L’ACTU POLITIQUE DANS NOTRE NEWSLETTER
Steve Bannon, l’ex-stratège de Donald Trump, aficionado des saluts nazis, avait théorisé la tactique du président américain et se réjouit de la voir à l’œuvre en son pays : « Je pense que vous voyez maintenant l’aboutissement de tout le travail qu’on a fait. Vous assistez à ce que j’appelle ‘l’inondation de la zone’ et il n’y a pas de meilleur moment pour être en vie que maintenant, quand on voit les fruits de ce grand effort. »
« Inonder la zone », ça veut dire bombarder le monde d’infos, de déclarations, de décisions politiques, attaquer à tout-va tous les pans de la société, à la seule fin de créer un tel désordre, une telle dispersion des forces et des esprits qu’aucune union ne sera possible. Et donc aucune réaction, aucune contre-attaque de poids.
Donald Trump le fait et son efficacité fait des émules. Et pas seulement auprès de ses amis argentin, hongrois ou italien. En France aussi, la Macronie mitraille.
Sous le tapis de « bombes Banon », il est impossible de tenir son bout de barricade sans regarder ce qu’il se passe pour les autres. La Commune de Paris n’a-t-elle pas été vaincue, bastion après bastion ?
Mais pendant que les droites et les extrêmes droites mondiales organisent leur contre-révolution, les gauches se tirent dans les pattes. Quelque soit le sujet, la division l’emporte. L’écologie ? Oui, mais le nucléaire… Le travail ? Oui, mais le RSA… L’islamophobie ? Oui, mais l’antisémitisme… Comme si le camp d’en face n’allait pas tout brûler. Ce jeudi 1er mai, les manifestations furent à la fois inquiètes, festives et empruntes de gravité devant l’ampleur des luttes à mener. Le spectacle affligeant des guéguerres intestines, les prises de parole des politiques qui voulaient voler la vedette aux syndicats, les violences à l’encontre du PS et de ses élus à Paris… montre que le chemin sera long et périlleux.
En France, les écologistes et les socialistes sont trop occupés par leurs batailles d’appareil que par les idées. Le PCF, François Ruffin, Clémentine Autain, cherchent, dans des styles différents, une manière d’exister au milieu de l’étau social-démocrate – insoumis. LFI n’est obsédé que par son hégémonie sur le tas de cendre. Tous se contorsionnent pour se démarquer de l’autre. L’électorat, lui, n’attend plus les lendemains qui chantent, le temps des cerises ou le grand soir. Simplement que ses représentants lui inspirent un peu de joie, un peu moins de honte mais surtout la possibilité de mener des luttes.
La pureté ne vaudra pas grand chose quand on sera tous morts. Et il est à parier que même le choix du cercueil sera objet de controverses !