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31.12.2025 à 07:05

Séparatistes au Yémen : qui sont-ils, que veulent-ils et pourquoi leur progression change la donne

Barbara GABEL
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Au Yémen, un nouvel acteur s’impose. En quelques semaines, les séparatistes du Conseil de transition du Sud ont conquis de vastes territoires stratégiques du pays. Soutenus par Abu Dhabi, accusés de menace par Riyad, ils fragilisent un peu plus un pays déjà morcelé par la guerre. Explications de Franck Mermier, anthropologue et directeur de recherche émérite au CNRS, spécialiste du Yémen.
Au Yémen, un nouvel acteur s’impose. En quelques semaines, les séparatistes du Conseil de transition du Sud ont conquis de vastes territoires stratégiques du pays. Soutenus par Abu Dhabi, accusés de menace par Riyad, ils fragilisent un peu plus un pays déjà morcelé par la guerre. Explications de Franck Mermier, anthropologue et directeur de recherche émérite au CNRS, spécialiste du Yémen.

31.12.2025 à 07:00

Gabon - Côte d'Ivoire en direct : les Panthères veulent sauver l'honneur

RFI
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Les Panthères du Gabon affrontent les Éléphants de Côte d'Ivoire pour leur dernier match du groupe F de la CAN 2025, mercredi à 20 h à Marrakech. Un match pour l'honneur pour des Gabonais déjà éliminés et décisif dans la lutte à distance pour la première place entre les Ivoiriens et les Camerounais. Suivez ce match avec le direct commenté de nos confrères de RFI.
Les Panthères du Gabon affrontent les Éléphants de Côte d'Ivoire pour leur dernier match du groupe F de la CAN 2025, mercredi à 20 h à Marrakech. Un match pour l'honneur pour des Gabonais déjà éliminés et décisif dans la lutte à distance pour la première place entre les Ivoiriens et les Camerounais. Suivez ce match avec le direct commenté de nos confrères de RFI.

31.12.2025 à 07:00

Cameroun - Mozambique en direct : suivez le dénouement du groupe F

Stéphanie TROUILLARD
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Pour le compte de la 3e journée de la phase de poules, le Cameroun affronte le Mozambique, mercredi à Agadir. Les deux équipes sont déjà qualifiées pour les huitièmes de finale, mais rien n'est joué pour le classement final du groupe F. Suivez le match avec notre direct commenté.
Pour le compte de la 3e journée de la phase de poules, le Cameroun affronte le Mozambique, mercredi à Agadir. Les deux équipes sont déjà qualifiées pour les huitièmes de finale, mais rien n'est joué pour le classement final du groupe F. Suivez le match avec notre direct commenté.

31.12.2025 à 06:30

Guinée équatoriale - Algérie en direct : un match pour l'honneur

Cassandre TOUSSAINT
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La Guinée équatoriale affronte l'Algérie mercredi à 17 h pour la troisième journée de la phase de groupes de la CAN 2025. Les Fennecs, assurés de la première place du groupe E, ont déjà la tête à leur huitième de finale contre un cador du groupe F, tandis que la Guinée équatoriale, déjà éliminée, ne pourra que sauver l'honneur. Suivez le match grâce à notre direct commenté.
La Guinée équatoriale affronte l'Algérie mercredi à 17 h pour la troisième journée de la phase de groupes de la CAN 2025. Les Fennecs, assurés de la première place du groupe E, ont déjà la tête à leur huitième de finale contre un cador du groupe F, tandis que la Guinée équatoriale, déjà éliminée, ne pourra que sauver l'honneur. Suivez le match grâce à notre direct commenté.

31.12.2025 à 06:30

Burkina Faso - Soudan en direct : un duel pour la 2e place du groupe E

RFI
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Les Étalons du Burkina Faso affrontent mercredi les Crocodiles du Nil soudanais pour le troisième match du groupe E de la CAN 2025, à Casablanca. Un duel pour la 2e place de la poule, alors que les deux équipes sont déjà assurées de disputer les huitièmes de finale. Suivez la rencontre avec le direct animé par nos confrères de RFI.
Les Étalons du Burkina Faso affrontent mercredi les Crocodiles du Nil soudanais pour le troisième match du groupe E de la CAN 2025, à Casablanca. Un duel pour la 2e place de la poule, alors que les deux équipes sont déjà assurées de disputer les huitièmes de finale. Suivez la rencontre avec le direct animé par nos confrères de RFI.

31.12.2025 à 06:30

Cameroun : David Pagou et "ses soldats" sont "prêts à entrer dans l'arène" face au Mozambique

Stéphanie TROUILLARD
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Grâce à son match nul face à la Côte d'Ivoire (1-1), dimanche, le Cameroun a obtenu sa place en huitièmes de finale de la CAN 2025. L'équipe de David Pagou aborde avec sérénité sa dernière rencontre de poules face au Mozambique, qui est aussi assuré de poursuivre son chemin. Mais ce n'est pas une raison pour le coach, nommé juste avant la CAN, de se reposer sur ses lauriers. 
Grâce à son match nul face à la Côte d'Ivoire (1-1), dimanche, le Cameroun a obtenu sa place en huitièmes de finale de la CAN 2025. L'équipe de David Pagou aborde avec sérénité sa dernière rencontre de poules face au Mozambique, qui est aussi assuré de poursuivre son chemin. Mais ce n'est pas une raison pour le coach, nommé juste avant la CAN, de se reposer sur ses lauriers. 

31.12.2025 à 04:51

Pérou: au moins un mort et 40 blessés dans un accident de train au Machu Picchu

FRANCE24
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La victime était le conducteur de l'un des deux trains, a précisé le parquet régional de Cusco. La nationalité des blessés n'est pour l'heure pas connue. Inscrit au patrimoine mondial de l'humanité depuis 1983, le Machu Picchu accueille en moyenne 4.500 visiteurs par jour, dont un grand nombre d'étrangers, selon des chiffres officiels. Pour accéder à la célèbre cité inca, les visiteurs prennent d'abord un train, puis un bus. L'accident s'est produit à 13H20 locales (18H20 GMT), sur la voie ferrée à sens unique reliant la localité d'Ollantaytambo au Machu Picchu, dans la région andine de Cusco. La société Ferrocarril Transandino, concessionnaire de la voie ferrée, a indiqué que "deux trains des opérateurs Inca Rail et PeruRail sont entrés en collision, causant des dommages humains et matériels". Le parquet a indiqué travailler à déterminer le nombre de passagers qui voyageaient à bord du train. Les locomotives ont été endommagées, embouties à leurs extrémités, selon des images de l'AFP, montrant également des passagers légèrement blessés près des voies.
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La victime était le conducteur de l'un des deux trains, a précisé le parquet régional de Cusco. La nationalité des blessés n'est pour l'heure pas connue. Inscrit au patrimoine mondial de l'humanité depuis 1983, le Machu Picchu accueille en moyenne 4.500 visiteurs par jour, dont un grand nombre d'étrangers, selon des chiffres officiels. Pour accéder à la célèbre cité inca, les visiteurs prennent d'abord un train, puis un bus. L'accident s'est produit à 13H20 locales (18H20 GMT), sur la voie ferrée à sens unique reliant la localité d'Ollantaytambo au Machu Picchu, dans la région andine de Cusco. La société Ferrocarril Transandino, concessionnaire de la voie ferrée, a indiqué que "deux trains des opérateurs Inca Rail et PeruRail sont entrés en collision, causant des dommages humains et matériels". Le parquet a indiqué travailler à déterminer le nombre de passagers qui voyageaient à bord du train. Les locomotives ont été endommagées, embouties à leurs extrémités, selon des images de l'AFP, montrant également des passagers légèrement blessés près des voies.

31.12.2025 à 04:09

Macron va tracer son ultime feuille de route avec ses voeux pour 2026

FRANCE24
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"Mes chers compatriotes" : comme chaque 31 décembre, à 20H00, le président va tracer sa feuille de route pour l'année à venir, les défis à relever et les raisons selon lui d'espérer malgré l'instabilité politique et le contexte international. Une allocution d'"une dizaine de minutes", sa neuvième et avant-dernière du Nouvel-an, sur laquelle il travaillait encore mardi et qu'il pourrait amender jusqu'au dernier moment, selon son entourage. 63% des Français ont l'intention de ne pas regarder les voeux et la cote de confiance présidentielle (25%) est au plus bas depuis 2017, selon le dernier baromètre Toluna/Harris Interactive pour LCI. Le cadre est d'ores et déjà fixé, avec le défi que constitue la guerre en Ukraine, qui entrera en février dans sa cinquième année et constituera la pierre angulaire de son intervention. De même que le message de fond: Emmanuel Macron "aura à cœur de montrer qu'il fera tout pour que 2026 soit une année d'action, une année utile", souligne son entourage. Et, "sans tomber dans un optimisme béat", l'objectif est aussi de "lutter un peu contre l'atmosphère qui est propice au +french bashing+ (dénigrement de la France, ndlr), qui est souvent d'ailleurs alimenté par d'autoproclamés patriotes", ajoute-t-on en direction de l'extrême droite. "Non à l'immobilisme" Mardi, le chef de l'Etat s'est fendu d'un clip d'une minute sur ses réseaux sociaux chantant les "joies et peines, réussites et défis" mais aussi les "espoirs" de l'année écoulée, de la réouverture des tours de Notre-Dame aux deux prix Nobel français. "La France, durant ces mois, a continué d'avancer malgré un contexte difficile", assure son entourage. De la même manière, 2026 sera "tout l'inverse de l'immobilisme", promet-on, à rebours de l'ex-Premier ministre Edouard Philippe qui estime que "l'Etat n'est plus tenu" et a appelé à une présidentielle anticipée. Les marges de manoeuvres d'Emmanuel Macron sont faibles dans un pays sans majorité, où chaque vote à l'Assemblée confine au défi et où le budget pour 2026 est toujours dans les limbes, faute de compromis entre gouvernement et socialistes. Trois priorités sur la scène intérieure seront esquissées pendant les voeux: l'instauration d'un service militaire, la régulation des réseaux sociaux, et une loi sur la fin de vie. Emmanuel Macron entend réintroduire le service national, plutôt bien accueilli dans l'opinion, sous une forme volontaire. Après une série de tables rondes à travers la France, il évoquera aussi les réseaux sociaux avant des annonces, "a priori en janvier", sur leur régulation auprès des jeunes. Un sujet non sans risque. "Quelle que soit la question, majorité numérique à 15 ans etc.., je ne sais pas de quel côté la pièce retombera. Il peut y avoir beaucoup d’opportunisme", souligne un ancien ministre. Les textes sur la fin de vie seront examinés quant à eux à partir du 20 janvier au Sénat, avant de passer à l'Assemblée. Les débats s'annoncent compliqués, notamment au Sénat, ou le groupe Les Républicains, première force de cette hémicycle, est très réservé sur la création d'une aide à mourir.
Texte intégral (539 mots)
"Mes chers compatriotes" : comme chaque 31 décembre, à 20H00, le président va tracer sa feuille de route pour l'année à venir, les défis à relever et les raisons selon lui d'espérer malgré l'instabilité politique et le contexte international. Une allocution d'"une dizaine de minutes", sa neuvième et avant-dernière du Nouvel-an, sur laquelle il travaillait encore mardi et qu'il pourrait amender jusqu'au dernier moment, selon son entourage. 63% des Français ont l'intention de ne pas regarder les voeux et la cote de confiance présidentielle (25%) est au plus bas depuis 2017, selon le dernier baromètre Toluna/Harris Interactive pour LCI. Le cadre est d'ores et déjà fixé, avec le défi que constitue la guerre en Ukraine, qui entrera en février dans sa cinquième année et constituera la pierre angulaire de son intervention. De même que le message de fond: Emmanuel Macron "aura à cœur de montrer qu'il fera tout pour que 2026 soit une année d'action, une année utile", souligne son entourage. Et, "sans tomber dans un optimisme béat", l'objectif est aussi de "lutter un peu contre l'atmosphère qui est propice au +french bashing+ (dénigrement de la France, ndlr), qui est souvent d'ailleurs alimenté par d'autoproclamés patriotes", ajoute-t-on en direction de l'extrême droite. "Non à l'immobilisme" Mardi, le chef de l'Etat s'est fendu d'un clip d'une minute sur ses réseaux sociaux chantant les "joies et peines, réussites et défis" mais aussi les "espoirs" de l'année écoulée, de la réouverture des tours de Notre-Dame aux deux prix Nobel français. "La France, durant ces mois, a continué d'avancer malgré un contexte difficile", assure son entourage. De la même manière, 2026 sera "tout l'inverse de l'immobilisme", promet-on, à rebours de l'ex-Premier ministre Edouard Philippe qui estime que "l'Etat n'est plus tenu" et a appelé à une présidentielle anticipée. Les marges de manoeuvres d'Emmanuel Macron sont faibles dans un pays sans majorité, où chaque vote à l'Assemblée confine au défi et où le budget pour 2026 est toujours dans les limbes, faute de compromis entre gouvernement et socialistes. Trois priorités sur la scène intérieure seront esquissées pendant les voeux: l'instauration d'un service militaire, la régulation des réseaux sociaux, et une loi sur la fin de vie. Emmanuel Macron entend réintroduire le service national, plutôt bien accueilli dans l'opinion, sous une forme volontaire. Après une série de tables rondes à travers la France, il évoquera aussi les réseaux sociaux avant des annonces, "a priori en janvier", sur leur régulation auprès des jeunes. Un sujet non sans risque. "Quelle que soit la question, majorité numérique à 15 ans etc.., je ne sais pas de quel côté la pièce retombera. Il peut y avoir beaucoup d’opportunisme", souligne un ancien ministre. Les textes sur la fin de vie seront examinés quant à eux à partir du 20 janvier au Sénat, avant de passer à l'Assemblée. Les débats s'annoncent compliqués, notamment au Sénat, ou le groupe Les Républicains, première force de cette hémicycle, est très réservé sur la création d'une aide à mourir.

31.12.2025 à 04:06

En Bretagne, les difficultés des pêcheurs cinq ans après le Brexit

FRANCE24
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Il y a 5 ans, le 31 décembre 2020, le Royaume-Uni sortait de l'Union européenne et de son marché unique. Ce retrait a fortement limité l'accès aux eaux britanniques pour les pêcheurs européens : certains navires ont même été détruits. La filière s'est totalement remodelée, et nos journalistes sont allées constater la situation, en Bretagne.Reportage dans le pays Bigouden, au port du Guilvinec, signé Alice Brogat et Valentine Erba.
Texte intégral (539 mots)
Il y a 5 ans, le 31 décembre 2020, le Royaume-Uni sortait de l'Union européenne et de son marché unique. Ce retrait a fortement limité l'accès aux eaux britanniques pour les pêcheurs européens : certains navires ont même été détruits. La filière s'est totalement remodelée, et nos journalistes sont allées constater la situation, en Bretagne.Reportage dans le pays Bigouden, au port du Guilvinec, signé Alice Brogat et Valentine Erba.

31.12.2025 à 03:51

Le Bangladesh fait ses adieux à l'ex-Première ministre Khaleda Zia

FRANCE24
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Les drapeaux ont été mis en berne au lendemain du décès à 80 ans de la première femme à avoir exercé les fonctions de Première ministre dans cette nation d’Asie du Sud de 170 millions d'habitants. Des milliers d'agents des forces de l'ordre ont été déployés le long des rues empruntées par le véhicule aux couleurs du drapeau national transportant son corps.  Minhaz Uddin, 70 ans, un haut fonctionnaire retraité, explique n'avoir jamais voté pour elle mais avoir tenu à rendre hommage à celle qui fut trois fois Première ministre. "Je suis venu avec mon petit-fils pour dire adieu à une grande figure de la vie politique, dont les contributions resteront à jamais dans les mémoires", a-t-il confié, derrière une barricade surmontée de fil barbelé. Malgré sa santé défaillante, Mme Zia avait annoncé son intention de mener la campagne du Parti nationaliste du Bangladesh (BNP) pour les premières législatives depuis le soulèvement populaire de l'été 2024 et de briguer un siège au Parlement. Elle avait été propulsée à la tête du BNP après l'assassinat de son mari Ziaur Rahman pendant le coup d'Etat militaire de 1981. "Elle n'est plus là, mais son héritage demeure — et le BNP aussi", a confié Jenny Parvez, 37 ans, qui a fait plusieurs heures de trajet pour assister au passage du cortège funéraire. Tarique Rahman, fils de Mme Zia et président par intérim du BNP, est rentré au Bangladesh le 25 décembre pour conduire la campagne électorale, après 17 ans d'un exil volontaire au Royaume‑Uni. A 60 ans, il est pressenti pour prendre la tête du gouvernement en cas de victoire de son parti, donné favori pour le scrutin du 12 février 2026. Le chef du gouvernement provisoire et prix Nobel de la paix Muhammad Yunus a décrété trois jours de deuil national.  "Une grande protectrice" Les funérailles commenceront vers 14H00 (08H00 GMT) par une prière collective devant le Parlement. L'ex-cheffe du gouvernement sera ensuite inhumée aux côtés de son mari.  Le pays "a perdu une grande protectrice", a déclaré dans un communiqué M. Yunus, saluant "son leadership inflexible" qui a, "à plusieurs reprises, libéré la nation de conditions antidémocratiques et inspiré le peuple à viser la liberté". "Le pays pleure la perte d'une figure tutélaire qui a façonné ses aspirations démocratiques", a déclaré son fils dans un communiqué. Il a dit pleurer également la perte de "l'amour infini" de sa mère, qui "a enduré des arrestations à répétition, le refus de soins médicaux et une persécution incessante". "Et pourtant, dans la douleur, la détention et l'incertitude, elle n'a jamais cessé de protéger sa famille avec courage et compassion. Sa résilienc (...) était indestructible". Gravement malade, Khaleda Zia avait été admise fin novembre dans le service de soins intensifs d'un établissement privé de Dacca pour une infection pulmonaire. "Une source d'inspiration" Sa santé était fragile depuis son incarcération pour corruption en 2018, sous le règne de sa grande rivale Sheikh Hasina qui a dirigé le pays d'une main de fer pendant 15 ans jusqu'à la chute de son régime en août 2024. Mme Zia avait été libérée quelques mois après. Le Premier ministre indien Narendra Modi a dit espérer que "sa vision et son héritage continueront de guider notre relation". Des déclarations inattendues dans le contexte des relations très tendues entre ces deux pays voisins. L'Inde était l'un des principaux soutiens de l'ex-Première ministre qui vit, depuis sa chute, en exil sur son territoire . Le ministre indien des Affaires extérieures, Subrahmanyam Jaishankar, se rendra à Dacca pour assister aux funérailles, a indiqué New Delhi. Des hauts responsables pakistanais devraient également y assister. "Je prie pour la paix éternelle et le pardon de l'âme de Begum Khaleda Zia", a réagi Mme Hasina, 78 ans, dans un message diffusé sur les réseaux sociaux par son parti, la Ligue Awami, désormais illégal. En novembre dernier, elle a été condamnée à mort par contumace pour avoir ordonné la répression meurtrière des manifestations de l'été 2024.
Texte intégral (706 mots)
Les drapeaux ont été mis en berne au lendemain du décès à 80 ans de la première femme à avoir exercé les fonctions de Première ministre dans cette nation d’Asie du Sud de 170 millions d'habitants. Des milliers d'agents des forces de l'ordre ont été déployés le long des rues empruntées par le véhicule aux couleurs du drapeau national transportant son corps.  Minhaz Uddin, 70 ans, un haut fonctionnaire retraité, explique n'avoir jamais voté pour elle mais avoir tenu à rendre hommage à celle qui fut trois fois Première ministre. "Je suis venu avec mon petit-fils pour dire adieu à une grande figure de la vie politique, dont les contributions resteront à jamais dans les mémoires", a-t-il confié, derrière une barricade surmontée de fil barbelé. Malgré sa santé défaillante, Mme Zia avait annoncé son intention de mener la campagne du Parti nationaliste du Bangladesh (BNP) pour les premières législatives depuis le soulèvement populaire de l'été 2024 et de briguer un siège au Parlement. Elle avait été propulsée à la tête du BNP après l'assassinat de son mari Ziaur Rahman pendant le coup d'Etat militaire de 1981. "Elle n'est plus là, mais son héritage demeure — et le BNP aussi", a confié Jenny Parvez, 37 ans, qui a fait plusieurs heures de trajet pour assister au passage du cortège funéraire. Tarique Rahman, fils de Mme Zia et président par intérim du BNP, est rentré au Bangladesh le 25 décembre pour conduire la campagne électorale, après 17 ans d'un exil volontaire au Royaume‑Uni. A 60 ans, il est pressenti pour prendre la tête du gouvernement en cas de victoire de son parti, donné favori pour le scrutin du 12 février 2026. Le chef du gouvernement provisoire et prix Nobel de la paix Muhammad Yunus a décrété trois jours de deuil national.  "Une grande protectrice" Les funérailles commenceront vers 14H00 (08H00 GMT) par une prière collective devant le Parlement. L'ex-cheffe du gouvernement sera ensuite inhumée aux côtés de son mari.  Le pays "a perdu une grande protectrice", a déclaré dans un communiqué M. Yunus, saluant "son leadership inflexible" qui a, "à plusieurs reprises, libéré la nation de conditions antidémocratiques et inspiré le peuple à viser la liberté". "Le pays pleure la perte d'une figure tutélaire qui a façonné ses aspirations démocratiques", a déclaré son fils dans un communiqué. Il a dit pleurer également la perte de "l'amour infini" de sa mère, qui "a enduré des arrestations à répétition, le refus de soins médicaux et une persécution incessante". "Et pourtant, dans la douleur, la détention et l'incertitude, elle n'a jamais cessé de protéger sa famille avec courage et compassion. Sa résilienc (...) était indestructible". Gravement malade, Khaleda Zia avait été admise fin novembre dans le service de soins intensifs d'un établissement privé de Dacca pour une infection pulmonaire. "Une source d'inspiration" Sa santé était fragile depuis son incarcération pour corruption en 2018, sous le règne de sa grande rivale Sheikh Hasina qui a dirigé le pays d'une main de fer pendant 15 ans jusqu'à la chute de son régime en août 2024. Mme Zia avait été libérée quelques mois après. Le Premier ministre indien Narendra Modi a dit espérer que "sa vision et son héritage continueront de guider notre relation". Des déclarations inattendues dans le contexte des relations très tendues entre ces deux pays voisins. L'Inde était l'un des principaux soutiens de l'ex-Première ministre qui vit, depuis sa chute, en exil sur son territoire . Le ministre indien des Affaires extérieures, Subrahmanyam Jaishankar, se rendra à Dacca pour assister aux funérailles, a indiqué New Delhi. Des hauts responsables pakistanais devraient également y assister. "Je prie pour la paix éternelle et le pardon de l'âme de Begum Khaleda Zia", a réagi Mme Hasina, 78 ans, dans un message diffusé sur les réseaux sociaux par son parti, la Ligue Awami, désormais illégal. En novembre dernier, elle a été condamnée à mort par contumace pour avoir ordonné la répression meurtrière des manifestations de l'été 2024.

31.12.2025 à 02:17

TSMC lance la production de masse de semi-conducteurs ultra-performants 2nm

FRANCE24
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"La technologie 2nm (N2) de TSMC a commencé sa production en série au quatrième trimestre 2025, comme prévu", a fait savoir le groupe dans un communiqué non daté publié sur son site internet, consulté mercredi par l'AFP. Ceci alors que les dépenses relatives à l'IA s'envolent au niveau mondial: elles devraient atteindre quelque 1.500 milliards de dollars en 2025, selon le cabinet américain Gartner, et plus de 2.000 milliards en 2026, soit près de 2% du PIB mondial. Ces puces 2nm constituent "la technologie la plus avancée de l'industrie des semi-conducteurs en termes de densité et d'efficacité énergétique", selon TSMC. Ces composants doivent être produits à "Fab 22", une installation de l'entreprise située à Kaohsiung, ville portuaire du sud de Taïwan. Les puces produites par TSMC sont utilisées dans une large gamme de produits, allant des missiles aux smartphones. Taiwan Semiconductor Manufacturing Company est par ailleurs le principal fabricant mondial de semi-conducteurs. Il compte comme clients Nvidia ou encore Apple qui dépensent des milliards de dollars pour acquérir puces, serveurs et centre de données. "Rôle indispensable" de Taïwan Et c'est à Taïwan que sont fabriqués plus de la moitié des semi-conducteurs de la planète, et près de la totalité des plus avancés, nécessaires au fonctionnement de l'IA. La domination de Taïwan dans le domaine des puces est telle qu'elle est considérée comme un "bouclier de silicium" pour la sécurité de l'île. Celui-ci la protégerait d'un blocus ou d'une invasion par la Chine communiste - qui considère l'île comme une partie de son territoire - et inciterait les Etats-Unis à la défendre. Mais la menace d'une attaque par Pékin inquiète, en raison des retombées qu'elle pourrait avoir sur les chaînes d'approvisionnement mondiales. Cette semaine, avions de chasse et navires de guerre chinois ont encerclé Taïwan lors d'exercices militaires simulant un blocus de l'île. Le président taïwanais Lai Ching-te a dénoncé "une provocation flagrante contre la sécurité régionale et l'ordre international". Face à la menace, de grands pays clients, notamment en Europe et aux Etats-Unis, encouragent ces dernières années un développement de la production de puces hors de l'île. TSMC a ainsi investi dans des sites de production aux Etats-Unis, au Japon et en Allemagne. Mais au cours d'un entretien avec l'AFP au début du mois, François Chih-chung Wu, l'un des ministres adjoints des Affaires étrangères de Taïwan, a déclaré que le gouvernement prévoyait de maintenir la production sur l'île des puces "les plus avancées", et que Taïwan conserve "un rôle indispensable dans le domaine des puces".
Lire plus (460 mots)
"La technologie 2nm (N2) de TSMC a commencé sa production en série au quatrième trimestre 2025, comme prévu", a fait savoir le groupe dans un communiqué non daté publié sur son site internet, consulté mercredi par l'AFP. Ceci alors que les dépenses relatives à l'IA s'envolent au niveau mondial: elles devraient atteindre quelque 1.500 milliards de dollars en 2025, selon le cabinet américain Gartner, et plus de 2.000 milliards en 2026, soit près de 2% du PIB mondial. Ces puces 2nm constituent "la technologie la plus avancée de l'industrie des semi-conducteurs en termes de densité et d'efficacité énergétique", selon TSMC. Ces composants doivent être produits à "Fab 22", une installation de l'entreprise située à Kaohsiung, ville portuaire du sud de Taïwan. Les puces produites par TSMC sont utilisées dans une large gamme de produits, allant des missiles aux smartphones. Taiwan Semiconductor Manufacturing Company est par ailleurs le principal fabricant mondial de semi-conducteurs. Il compte comme clients Nvidia ou encore Apple qui dépensent des milliards de dollars pour acquérir puces, serveurs et centre de données. "Rôle indispensable" de Taïwan Et c'est à Taïwan que sont fabriqués plus de la moitié des semi-conducteurs de la planète, et près de la totalité des plus avancés, nécessaires au fonctionnement de l'IA. La domination de Taïwan dans le domaine des puces est telle qu'elle est considérée comme un "bouclier de silicium" pour la sécurité de l'île. Celui-ci la protégerait d'un blocus ou d'une invasion par la Chine communiste - qui considère l'île comme une partie de son territoire - et inciterait les Etats-Unis à la défendre. Mais la menace d'une attaque par Pékin inquiète, en raison des retombées qu'elle pourrait avoir sur les chaînes d'approvisionnement mondiales. Cette semaine, avions de chasse et navires de guerre chinois ont encerclé Taïwan lors d'exercices militaires simulant un blocus de l'île. Le président taïwanais Lai Ching-te a dénoncé "une provocation flagrante contre la sécurité régionale et l'ordre international". Face à la menace, de grands pays clients, notamment en Europe et aux Etats-Unis, encouragent ces dernières années un développement de la production de puces hors de l'île. TSMC a ainsi investi dans des sites de production aux Etats-Unis, au Japon et en Allemagne. Mais au cours d'un entretien avec l'AFP au début du mois, François Chih-chung Wu, l'un des ministres adjoints des Affaires étrangères de Taïwan, a déclaré que le gouvernement prévoyait de maintenir la production sur l'île des puces "les plus avancées", et que Taïwan conserve "un rôle indispensable dans le domaine des puces".

31.12.2025 à 01:57

Mamadi Doumbouya, le putschiste qui assoit son pouvoir sur la Guinée

FRANCE24
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Sans surprise, le chef de la junte a gagné cette élection taillée pour lui avec un score fleuve de 86,72% des voix et une participation de 80,95%, selon des résultats provisoires. Le général Mamadi Doumbouya légitime désormais son règne sans partage sur la Guinée en remportant la présidentielle du 28 décembre, lui qui garde de bons rapport avec le reste du monde dans un contexte de rétrécissement des libertés dans son pays. Ce colosse de 41 ans a promis "la paix et la stabilité" aux quelque 13 millions de Guinéens dans son clip de campagne, seule prise de parole du chef de la junte qui n'a fait qu'une brève apparition d'une heure à un meeting au dernier jour de la campagne. A l'approche de l'élection, ses treillis camouflage et son béret rouge habituels ont laissé place à des tenues civiles lors de ses très rares apparitions publiques, toujours entouré de ses hommes du Groupement des forces spéciales dont il est issu. En septembre 2021, c'est à la tête de ces forces que le colonel Mamadi Doumbouya prend d'assaut le palais présidentiel et démet le président civil Alpha Condé, au pouvoir depuis près de onze ans. La prise de pouvoir de ce militaire de carrière est initialement accueillie dans la liesse par la population, après des mois de manifestations durement réprimées contre un troisième mandat de M. Condé. Le nouvel homme fort de Guinée promet que ni lui, ni aucun membre de la junte ne se présentera à une élection à la fin d'une période de transition qui doit voir le retour des civils au pouvoir. Depuis, le chef de l'État, colonel auto-promu général, a renoncé à cette promesse et dirige le pays d'une main de fer. Répression Sous sa présidence, plusieurs partis politiques et médias ont été suspendus, les manifestations ont été interdites en 2022 et sont réprimées, et de nombreux dirigeants de l'opposition et de la société civile ont été arrêtés, condamnés ou poussés à l'exil. Les nouvelles de disparitions forcées et d'enlèvements se sont multipliés ces dernières années. Enfermé dans le palais présidentiel Mohammed V à Conakry, face à l'océan Atlantique, la parole de Mamadi Doumbouya est rare. Ce sont son Premier ministre, Amadou Oury Bah, et son porte-parole, Amara Camara, qui ont sillonné le pays en son nom pour faire campagne. Candidat indépendant à la présidentielle sans rival d'envergure, le général Mamadi Doumbouya était soutenu par un mouvement qui porte ses initiales, GMD : Génération pour la Modernité et le Développement. Originaire de Kankan (est), Mamadi Doumbouya est issu de l'ethnie malinké, la deuxième du pays. Sa vie reste tissée de liens avec la France, ancienne puissance coloniale. Entré à la légion étrangère française en 2002, il y a effectué de nombreuses missions opérationnelles, de l'Afghanistan à la République centrafricaine. Selon sa biographie officielle, il est titulaire d'un master de défense de l'université parisienne de Panthéon-Assas et a suivi les cours de l'École de guerre en France. Il est marié à une ancienne gendarme française et père de quatre enfants. Stratégie du "ni-ni" Une vidéo datant de 2017 montre M. Doumbouya, alors officier de l'armée guinéenne, se plaignant, lors d'une conférence, de ne pas recevoir de munitions "parce que les politiques ont peur qu'on fasse un coup d'État". Arrivé au pouvoir à l'époque où des juntes souverainistes au Sahel se détournaient de la France et de la Cedeao et se rapprochaient de la Russie, Mamadi Doumbouya a maintenu de bons rapports avec l'ancienne puissance coloniale et a su rester en bon termes avec tous les partenaires internationaux. Lors d'un ardent discours à la tribune de l'ONU en 2023, M. Doumbouya s'est livré à une justification des coups d'État militaires qui se sont multipliés dans la région, dénonçant un modèle démocratique qui a "été imposé" à l'Afrique. Il y a martelé son non-alignement, se disant "ni anti-américain", "ni anti-russe", "ni anti-français", mais "tout simplement pro-africain". Cette "stratégie du +ni-ni+ a superbement fonctionné", commente l'analyste politique Kabinet Fofana, directeur du cabinet Les Sondeurs basé à Conakry, qui note que la communauté internationale "essaye de le ménager" pour le "garder comme allié". Cette dernière salue également l'amélioration des perspectives économiques du pays sous son règne, symbolisée par le lancement de l'exploitation du gigantesque complexe de la mine de fer de Simandou (sud-est).
Texte intégral (779 mots)
Sans surprise, le chef de la junte a gagné cette élection taillée pour lui avec un score fleuve de 86,72% des voix et une participation de 80,95%, selon des résultats provisoires. Le général Mamadi Doumbouya légitime désormais son règne sans partage sur la Guinée en remportant la présidentielle du 28 décembre, lui qui garde de bons rapport avec le reste du monde dans un contexte de rétrécissement des libertés dans son pays. Ce colosse de 41 ans a promis "la paix et la stabilité" aux quelque 13 millions de Guinéens dans son clip de campagne, seule prise de parole du chef de la junte qui n'a fait qu'une brève apparition d'une heure à un meeting au dernier jour de la campagne. A l'approche de l'élection, ses treillis camouflage et son béret rouge habituels ont laissé place à des tenues civiles lors de ses très rares apparitions publiques, toujours entouré de ses hommes du Groupement des forces spéciales dont il est issu. En septembre 2021, c'est à la tête de ces forces que le colonel Mamadi Doumbouya prend d'assaut le palais présidentiel et démet le président civil Alpha Condé, au pouvoir depuis près de onze ans. La prise de pouvoir de ce militaire de carrière est initialement accueillie dans la liesse par la population, après des mois de manifestations durement réprimées contre un troisième mandat de M. Condé. Le nouvel homme fort de Guinée promet que ni lui, ni aucun membre de la junte ne se présentera à une élection à la fin d'une période de transition qui doit voir le retour des civils au pouvoir. Depuis, le chef de l'État, colonel auto-promu général, a renoncé à cette promesse et dirige le pays d'une main de fer. Répression Sous sa présidence, plusieurs partis politiques et médias ont été suspendus, les manifestations ont été interdites en 2022 et sont réprimées, et de nombreux dirigeants de l'opposition et de la société civile ont été arrêtés, condamnés ou poussés à l'exil. Les nouvelles de disparitions forcées et d'enlèvements se sont multipliés ces dernières années. Enfermé dans le palais présidentiel Mohammed V à Conakry, face à l'océan Atlantique, la parole de Mamadi Doumbouya est rare. Ce sont son Premier ministre, Amadou Oury Bah, et son porte-parole, Amara Camara, qui ont sillonné le pays en son nom pour faire campagne. Candidat indépendant à la présidentielle sans rival d'envergure, le général Mamadi Doumbouya était soutenu par un mouvement qui porte ses initiales, GMD : Génération pour la Modernité et le Développement. Originaire de Kankan (est), Mamadi Doumbouya est issu de l'ethnie malinké, la deuxième du pays. Sa vie reste tissée de liens avec la France, ancienne puissance coloniale. Entré à la légion étrangère française en 2002, il y a effectué de nombreuses missions opérationnelles, de l'Afghanistan à la République centrafricaine. Selon sa biographie officielle, il est titulaire d'un master de défense de l'université parisienne de Panthéon-Assas et a suivi les cours de l'École de guerre en France. Il est marié à une ancienne gendarme française et père de quatre enfants. Stratégie du "ni-ni" Une vidéo datant de 2017 montre M. Doumbouya, alors officier de l'armée guinéenne, se plaignant, lors d'une conférence, de ne pas recevoir de munitions "parce que les politiques ont peur qu'on fasse un coup d'État". Arrivé au pouvoir à l'époque où des juntes souverainistes au Sahel se détournaient de la France et de la Cedeao et se rapprochaient de la Russie, Mamadi Doumbouya a maintenu de bons rapports avec l'ancienne puissance coloniale et a su rester en bon termes avec tous les partenaires internationaux. Lors d'un ardent discours à la tribune de l'ONU en 2023, M. Doumbouya s'est livré à une justification des coups d'État militaires qui se sont multipliés dans la région, dénonçant un modèle démocratique qui a "été imposé" à l'Afrique. Il y a martelé son non-alignement, se disant "ni anti-américain", "ni anti-russe", "ni anti-français", mais "tout simplement pro-africain". Cette "stratégie du +ni-ni+ a superbement fonctionné", commente l'analyste politique Kabinet Fofana, directeur du cabinet Les Sondeurs basé à Conakry, qui note que la communauté internationale "essaye de le ménager" pour le "garder comme allié". Cette dernière salue également l'amélioration des perspectives économiques du pays sous son règne, symbolisée par le lancement de l'exploitation du gigantesque complexe de la mine de fer de Simandou (sud-est).

31.12.2025 à 01:46

"On y va avec nos armes et notre fierté" : les Congolais n'ont pas peur de l'Algérie

Romain HOUEIX
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Malgré une large victoire contre le Botswana pour conclure sa phase de groupe, la RD Congo affrontera l'Algérie en huitièmes de finale de la CAN 2025. "Un gros morceau", de l'aveu des joueurs mais que les Congolais abordent avec confiance.
Texte intégral (779 mots)
Malgré une large victoire contre le Botswana pour conclure sa phase de groupe, la RD Congo affrontera l'Algérie en huitièmes de finale de la CAN 2025. "Un gros morceau", de l'aveu des joueurs mais que les Congolais abordent avec confiance.

31.12.2025 à 01:39

Isiah Whitlock Jr., second rôle de la série "The Wire", est mort

FRANCE24
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"C'est avec une immense tristesse que je vous annonce le décès de mon cher ami et client Isiah Whitlock Jr.", a expliqué le manager Brian Liebman, saluant "un acteur brillant et une personne encore plus remarquable". Son rôle le plus mémorable reste celui de Clay Davis, un politique pourri qu'il jouait dans "The Wire", le chef-d'oeuvre diffusé sur HBO dans les années 2000, souvent considéré comme l'une des meilleures séries jamais tournées. Ses manœuvres dans la ville de Baltimore reliaient l'argent sale du trafic de drogue aux hautes sphères du pouvoir. Le personnage a marqué les esprits d'une génération de téléspectateurs avec son humour noir et une exclamation bien à lui, "sheeeeee-it", une prononciation allongée du mot "shit" - "merde" en anglais. Selon Variety, l'acteur était régulièrement arrêté dans la rue par des fans qui lui demandaient de répéter cette interjection. Né dans l'Indiana, Isiah Whitlock Jr. a également fréquemment travaillé avec Spike Lee. Il apparaît dans plusieurs films du réalisateur afro-américain, dont "BlacKkKlansman", "Da 5 Bloods", "She Hate Me", et "Chi-Raq". Au cours d'une carrière qui a duré plus de trois décennies, l'acteur a notamment joué un petit rôle de médecin dans "Les Affranchis" de Martin Scorsese, et un second rôle dans "Il était une fois" de Disney. Il a aussi prêté sa voix pour certains dessins animés Pixar, dont "Buzz l'éclair" et "Cars 3". Il est également apparu dans la série "Veep", satire sur la fonction de vice-présidente des Etats-Unis, où il incarnait le secrétaire américain à la Défense.
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"C'est avec une immense tristesse que je vous annonce le décès de mon cher ami et client Isiah Whitlock Jr.", a expliqué le manager Brian Liebman, saluant "un acteur brillant et une personne encore plus remarquable". Son rôle le plus mémorable reste celui de Clay Davis, un politique pourri qu'il jouait dans "The Wire", le chef-d'oeuvre diffusé sur HBO dans les années 2000, souvent considéré comme l'une des meilleures séries jamais tournées. Ses manœuvres dans la ville de Baltimore reliaient l'argent sale du trafic de drogue aux hautes sphères du pouvoir. Le personnage a marqué les esprits d'une génération de téléspectateurs avec son humour noir et une exclamation bien à lui, "sheeeeee-it", une prononciation allongée du mot "shit" - "merde" en anglais. Selon Variety, l'acteur était régulièrement arrêté dans la rue par des fans qui lui demandaient de répéter cette interjection. Né dans l'Indiana, Isiah Whitlock Jr. a également fréquemment travaillé avec Spike Lee. Il apparaît dans plusieurs films du réalisateur afro-américain, dont "BlacKkKlansman", "Da 5 Bloods", "She Hate Me", et "Chi-Raq". Au cours d'une carrière qui a duré plus de trois décennies, l'acteur a notamment joué un petit rôle de médecin dans "Les Affranchis" de Martin Scorsese, et un second rôle dans "Il était une fois" de Disney. Il a aussi prêté sa voix pour certains dessins animés Pixar, dont "Buzz l'éclair" et "Cars 3". Il est également apparu dans la série "Veep", satire sur la fonction de vice-présidente des Etats-Unis, où il incarnait le secrétaire américain à la Défense.
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