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Une personne d'intérêt dans l'affaire de la disparition d'Ahmad Chokr, un ancien officier de la Sûreté générale qui n'a plus donné de signe de vie depuis le 19 décembre, s'est rendue samedi dernier et fait actuellement l'objet d'une enquête, ont confirmé deux sources, sécuritaire et judiciaire, à L'Orient-Le Jour.
Selon les informations de la source sécuritaire à l’aéroport international de Beyrouth, cette personne, A.M., se serait rendue aux autorités à l'AIB à son retour au Liban, afin de blanchir son nom, évoqué dans ce dossier. C'est cet homme qui aurait arrangé le rendez-vous auquel M. Chokr s'était rendu le 19 décembre, dans le cadre de la vente supposée d'un terrain à Zahlé. Il est accusé par la famille Chokr d'avoir participé à l'enlèvement de l'ex-officier. Selon des sources au média al-Modon, A.M. est actuellement interrogé par les Forces de sécurité intérieure (FSI) à la demande du Parquet général de cassation. Les FSI ont refusé de commenter l'affaire auprès de notre publication, à la demande du Parquet général de cassation.
Selon des témoignages du frère du disparu, Abdel Salam Chokr, secrétaire du Conseil supérieur chiite, à plusieurs médias, l'ex-officier et le suspect auraient été en contact dans le cadre de la location d'un appartement à Choueifate, et A.M. aurait ensuite servi d'intermédiaire pour la vente d'un terrain à Zahlé avec une autre personne. C'est lors d'un rendez-vous supposé sur ce terrain qu'aurait disparu Ahmad Chokr.
La semaine dernière, une source judiciaire avait confirmé à L'OLJ l'existence de présomptions sur un enlèvement attribué au Mossad, alors que le frère d'Ahmad Ali Chokr serait soupçonné d'avoir été impliqué dans la capture en 1986 du pilote israélien Ron Arad. Des éléments de source judiciaire indiquaient à l'AFP que l’ex-officier aurait été « attiré par deux personnes de nationalité suédoise », arrivées au Liban deux jours avant sa disparition dans une localité éloignée de son domicile. L’une d’elles aurait quitté le pays le jour même de sa disparition. La source contactée par L’OLJ a précisé que deux suspects libanais étaient recherchés, dont au moins un de nationalité libano-suédoise. Ahmad Chokr est le frère de Hassan Chokr, qui était un combattant dans le groupe ayant capturé le pilote israélien Ron Arad le 16 octobre 1986, selon une source proche de la famille Chokr. Ron Arad avait été capturé lors d'une mission pendant la guerre civile libanaise. Il aurait d'abord été détenu par des groupes chiites au Liban et est aujourd'hui présumé mort, ses restes n'ayant jamais été restitués. Son sort préoccupe depuis des décennies Israël, où le rapatriement des soldats disparus ou capturés est considéré comme un devoir national.
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Veuillez vous connecter pour visualiser les résultatsUne vidéo montrant une personne assise au milieu d'une rue de Téhéran face à des policiers à moto durant le mouvement de protestation qui secoue l'Iran est largement relayée sur les réseaux sociaux, certains y voyant le symbole d'un « moment Tiananmen ».
Assise en tailleur, cette personne reste impassible, tête basse, avant de recouvrir sa tête de son blouson alors que derrière elle une foule court pour s'éloigner de nuages de gaz lacrymogène. Lui faisant face, plus d'une vingtaine de policiers à moto casqués et tout de noir vêtus, sont à l'arrêt, certains pied à terre.
Ces images, reprises sur les réseaux sociaux notamment hors du pays, évoquent pour certains internautes celles de l'homme faisant face à une colonne de chars sur la place Tiananmen à Pékin lors de la répression du mouvement de juin 1989 réclamant des réformes démocratiques. Selon des vérifications de l'AFP, la vidéo a été postée sur les réseaux sociaux lundi vers 13H30 GMT, au deuxième jour de manifestations débutées la veille contre la vie chère dans le plus grand marché pour téléphones portables de la capitale Téhéran.
L'AFP a pu confirmer qu'elle a été filmée sur l'avenue Joumhouri, dans le centre de Téhéran, à proximité du centre commercial Charsou. Depuis, cette vidéo et des captures d'écran de la scène ont rassemblé des milliers de « likes » sur les réseaux sociaux, notamment Instagram.
L'image a également été utilisée par plusieurs médias internationaux pour illustrer ce mouvement spontané dénonçant l'hyperinflation galopante et la dégradation de la situation économique dans le pays. Mardi, au troisième jour des manifestations, des étudiants ont défilé à Téhéran, ainsi qu'à Isfahan (centre), après que des commerçants eurent fermé boutique lundi à Téhéran pour dénoncer le marasme économique.
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Veuillez vous connecter pour visualiser les résultatsAprès des années durant lesquelles elle a été privée de tout contact avec son fils, Liliane Cheaito, une jeune femme paralysée et survivante de la double explosion au port de Beyrouth en août 2020, a obtenu une première victoire judiciaire. La juge d’exécution de Beyrouth, Elvine Abou Diwan, a ordonné la semaine dernière l’emprisonnement de son mari, Hassan Houdroj, pour avoir refusé de se conformer à des décisions judiciaires autorisant les visites, a indiqué une source judiciaire à L’Orient-Le Jour. Le parquet d’appel de Beyrouth est désormais chargé de l’exécution de cette décision.
La décision judiciaire a été transmise aux autorités compétentes, incluant une mesure de signalement en vue d’une arrestation à l’aéroport, ainsi que l’inscription de son nom comme « personne recherchée » dans d’autres dossiers relatifs à la maternité et aux droits de Liliane Cheaito et de sa famille. Le nom de Hassan Houdroj a également été communiqué aux services de l’aéroport et à la Sûreté générale, après qu’il a été établi qu’il avait quitté le pays avec leur fils.
Hassan Houdroj aurait été régulièrement notifié de l’obligation de remettre l’enfant, conformément à une décision judiciaire rendue en mai 2021. Il l'aurait toutefois emmené hors du territoire libanais, en violation de la loi, un acte considéré comme un défi manifeste à l’autorité de la justice libanaise et une privation du droit naturel de la mère à voir son fils.
Depuis le 4 août 2020, la trentenaire n’avait rencontré qu’une seule fois son fils, Ali, en août 2021. L'enfant n’était qu’un nourrisson au moment de la double explosion au port de Beyrouth. La médiation du mufti jaafarite cheikh Ahmad Kabalan avait facilité cette visite. Le tribunal chérié jaafarite avait accordé à la mère un droit de visite dès 2021. Mais les parents de son mari avaient refusé de mettre cette décision en application et n’ont pas remis le garçon à sa mère, sous prétexte de craintes pour sa santé en période de pandémie.
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