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Chaîne de service public - Actualité internationale.

▸ les 14 dernières parutions

31.12.2025 à 16:13

Un record de 12 millions de visiteurs pour les monuments nationaux en 2025

FRANCE24
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"Après deux années consécutives de fréquentation supérieure à 11 millions de visiteurs, les monuments nationaux enregistrent un nouveau record de fréquentation en atteignant pour la première fois de leur histoire 12 millions de visiteurs", s'est félicité le CMN dans un communiqué. Les trois monuments les plus fréquentés ont été l'Arc de triomphe avec 1,85 million de visiteurs, l'abbaye du Mont-Saint-Michel (1,63 million) et la Sainte-Chapelle (1,33 million). Viennent ensuite le Panthéon, la Conciergerie, le château et les remparts de Carcassonne, l'Hôtel de la Marine et le château d'Angers. Le CMN est également en charge du nouveau parcours de visite des tours de Notre-Dame de Paris, qui ont accueilli 110.000 visiteurs depuis leur réouverture en septembre, six ans après l'incendie de la cathédrale du 15 avril 2019. Le Centre souligne l'intérêt croissant pour les tours et trésors des cathédrales: ceux d'Amiens ont enregistré une hausse de fréquentation de 95%, ceux de Chartres de 74% et ceux de Reims de 43%. Le CMN est l'établissement public chargé de la conservation, la restauration et l’animation de plus de 100 monuments historiques et jardins répartis dans toute la France.

31.12.2025 à 16:07

Wall Street prête à conclure une année de forte progression

FRANCE24
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Vers 14H55 GMT, le Dow Jones reculait de 0,13%, le Nasdaq de 0,12% et le S&P 500 cédait 0,10%. Wall Street "continue de claudiquer vers la fin de l'année", notent les analystes de Briefing.com, évoquant une "activité peu inspirante" ces derniers jours, en l'absence de forte actualité. Ce manque de dynamisme cache toutefois une année très positive pour la place américaine. "Le S&P 500 aborde le dernier jour de cotation de l'année avec un rendement de 17,3% au 30 décembre, ce qui devrait marquer sa troisième année consécutive de gains supérieurs à 15%", relève Adam Turnquist, de LPL Financial. "Une telle série ne s'est produite que deux fois depuis 1928", ajoute l'analyste. Le dernier record du S&P 500 date du 24 décembre, tout comme celui de Dow Jones. Le Nasdaq a quant à lui clôturé sur un plus haut historique fin octobre. Le début d'année a été sans repos pour la place boursière, avec notamment le plongeon provoqué par l'annonce de l'instauration de substantiels droits de douane par Donald Trump en avril. Mais la Bourse de New York a rapidement repris pied et a ensuite avancé d'un pas soutenu, sans prendre ombrage des nouvelles menaces commerciales de Washington. Les investisseurs se sont concentrés sur la bonne santé de l'économie américaine, l'effet des droits de douane restant mesuré, et le nouveau cycle de baisse de taux déclenché par la banque centrale des Etats-Unis (Fed), qui a offert des perspectives de bénéfices supplémentaires pour les entreprises. Seuls des doutes autour des niveaux de valorisation des grands noms de l'IA, et la possibilité de rentabiliser les investissements massifs des dernières années, ont provoqué des reculs ponctuels des cours. Côté indicateurs, les nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage sont ressorties en deçà des attentes mercredi, passant sous le seuil symbolique des 200.000 demandes pour la deuxième fois de l'année. Sur le marché obligataire, le rendement de l'emprunt américain à dix ans se tendait à 4,14% vers 14H55 GMT contre 4,12% à la clôture la veille. Au tableau des valeurs, le géant taïwanais des semi-conducteurs TSMC (+1,97% à 305,66 dollars) était recherché après avoir annoncé le lancement de la production de masse de puces ultra-performantes 2nm, qui ouvrent la voie à des performances accrues pour l'intelligence artificielle (IA). Principal fabricant mondial de semi-conducteurs, TSMC compte comme clients Nvidia ou encore Apple, qui dépensent des milliards de dollars pour acquérir puces, serveurs et centre de données. La chaîne d'hôtellerie Hyatt Hotel (-1,30% à 161,53 dollars) reculait après avoir revu à la baisse ses prévisions pour l'année 2025, en raison d'une nouvelle estimation des dégâts causés par l'ouragan Melissa, l'un des plus puissants à avoir jamais balayé les Caraïbes. Le groupe s'attend notamment à ce que plusieurs de ses établissements en Jamaïque restent fermés jusqu'à fin 2026.

31.12.2025 à 16:05

Le Nouvel An en images : une partie de la planète est déjà entrée en 2026

FRANCE 24
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L’Australie, la Nouvelle-Calédonie et plusieurs pays du Pacifique sont déjà en 2026. Retour en images sur les célébrations du Nouvel An à travers le monde.
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L’Australie, la Nouvelle-Calédonie et plusieurs pays du Pacifique sont déjà en 2026. Retour en images sur les célébrations du Nouvel An à travers le monde.

31.12.2025 à 15:59

Vœux présidentiels du 31 décembre en France : d'où vient cette tradition ?

Cécile GALLUCCIO
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Présentés le 31 décembre avant le Nouvel An, les vœux du président de la République sont devenus une tradition. C'est l'occasion pour le chef de l'État de faire le bilan de l'année écoulée et de dresser sa feuille de route pour l'année à venir. Mais d'où vient cette tradition ? Les explications de Cécile Galluccio.
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Présentés le 31 décembre avant le Nouvel An, les vœux du président de la République sont devenus une tradition. C'est l'occasion pour le chef de l'État de faire le bilan de l'année écoulée et de dresser sa feuille de route pour l'année à venir. Mais d'où vient cette tradition ? Les explications de Cécile Galluccio.

31.12.2025 à 15:59

De Bad Bunny à Taylor Swift : retour sur les tubes de l'année 2025

FRANCE24
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K-Pop et stars américaines au sommet... France 24 vous propose un échantillon de la bande son de ces douze derniers mois. De Bad Bunny à Taylor Swift en passant par Bruno Mars, retrouvez les tubes qui ont marqué 2025.
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K-Pop et stars américaines au sommet... France 24 vous propose un échantillon de la bande son de ces douze derniers mois. De Bad Bunny à Taylor Swift en passant par Bruno Mars, retrouvez les tubes qui ont marqué 2025.

31.12.2025 à 15:55

Un navire saisi par la police finlandaise après de nouveaux dégâts à un câble sous-marin

FRANCE24
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31.12.2025 à 15:49

Trente-sept ONG menacées par Israël d'interdiction d'accès à Gaza, l'ONU et l'UE protestent

FRANCE24
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Un porte-parole du ministère israélien de la Diaspora et de la lutte contre l'antisémitisme a donné ce chiffre à l'AFP mercredi et publié la liste des ONG visées. Parmi elles figurent Médecins sans frontières (MSF), le Norwegian Refugee Council, Care, World Vision et Oxfam. "Ils ne veulent pas remettre la liste de leurs employés palestiniens parce qu'ils savent, comme nous le savons, que certains d'entre eux sont impliqués dans le terrorisme ou liés au Hamas", a accusé Gilad Zwick, en référence au mouvement islamiste dont l'attaque le 7 octobre 2023 en Israël a déclenché la guerre à Gaza. Ces organisations "auraient pu régler cela" mais "n'ont rien fait depuis dix mois. Et ce n'est pas un hasard". Les ONG peuvent encore s'exécuter d'ici minuit mercredi (22h00 GMT) pour échapper à l'interdiction. Mais "je doute fortement qu'elles fassent soudainement en moins de 12 heures ce qu'elles n'ont pas fait en dix mois, a-t-il ajouté. "Pas de passe-droit" "Elles devront satisfaire pleinement et clairement à tous les critères établis. Pas de passe-droit, pas de combine". Peu auparavant, l'Union européenne a averti Israël que cette suspension empêcherait l'acheminement d'une aide vitale sur un territoire dévasté par deux ans de guerre. "Tous les obstacles à l'accès (de l'aide) humanitaire doivent être levés", a écrit la commissaire européenne Hadja Lahbib sur X. Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Turk, a de son côté appelé les Etats à exiger d'Israël un changement de cap, jugeant que "de telles suspensions arbitraires (aggravaient) encore une situation déjà intolérable pour la population de Gaza". Un cessez-le-feu précaire est en vigueur depuis octobre dans le territoire palestinien. Pour les autorités israéliennes, la nouvelle règlementation vise à empêcher des "acteurs hostiles ou des soutiens du terrorisme" d'opérer. Mardi, elles ont également précisé que "les actes de délégitimation d'Israël, les poursuites judiciaires contre des soldats de Tsahal (armée israélienne, NDLR), la négation de la Shoah ainsi que la négation des événements du 7 octobre (constituaient) des motifs de retrait de licence". "Précédent dangereux" Le ministère israélien de la Diaspora et de la lutte contre l'antisémitisme accuse nommément MSF d'avoir employé des individus "entretenant des liens avec des organisations terroristes". Contactée par l'AFP, l'ONG a répondu mardi qu'elle "n'emploierait jamais sciemment des personnes engagées dans des activités militaires" et assuré "poursuivre le dialogue" avec les autorités. Mardi, les ministres des Affaires étrangères de dix pays, dont la France et le Royaume-Uni, avaient déjà exhorté Israël à "garantir un accès" à l'aide dans la bande de Gaza, où la situation humanitaire demeure "catastrophique". Selon un message sur X de l'ambassadrice d'Israël en Belgique, Idit Rosenzweig-Abu, "104 organisations ont déposé une demande d'enregistrement (...). Seules 9 ont été rejetées. 37 n'ont pas achevé la procédure". La question de l'aide et de son utilisation est extrêmement sensible depuis le début de la guerre. En 2024, Israël avait déjà interdit à l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) d'opérer sur son sol, accusant certains de ses employés de participation à l'attaque du 7-Octobre. Le patron de l'Unrwa, Philippe Lazzarini, a qualifié mercredi la réglementation israélienne de "dangereux précédent". Selon lui, "ces restrictions s'inscrivent dans un schéma préoccupant de mépris du droit international humanitaire et de multiplication des obstacles aux opérations d'aide". Selon le Cogat, l'organisme du ministère israélien de la Défense chargé des affaires civiles palestiniennes, 4.200 camions d'aide entrent en moyenne à Gaza chaque semaine, soit environ 600 par jour, conformément à l'accord de cessez-le-feu. Mais seuls 100 à 300 transportent de l'aide humanitaire, selon des ONG et les Nations unies.
Texte intégral (646 mots)
Un porte-parole du ministère israélien de la Diaspora et de la lutte contre l'antisémitisme a donné ce chiffre à l'AFP mercredi et publié la liste des ONG visées. Parmi elles figurent Médecins sans frontières (MSF), le Norwegian Refugee Council, Care, World Vision et Oxfam. "Ils ne veulent pas remettre la liste de leurs employés palestiniens parce qu'ils savent, comme nous le savons, que certains d'entre eux sont impliqués dans le terrorisme ou liés au Hamas", a accusé Gilad Zwick, en référence au mouvement islamiste dont l'attaque le 7 octobre 2023 en Israël a déclenché la guerre à Gaza. Ces organisations "auraient pu régler cela" mais "n'ont rien fait depuis dix mois. Et ce n'est pas un hasard". Les ONG peuvent encore s'exécuter d'ici minuit mercredi (22h00 GMT) pour échapper à l'interdiction. Mais "je doute fortement qu'elles fassent soudainement en moins de 12 heures ce qu'elles n'ont pas fait en dix mois, a-t-il ajouté. "Pas de passe-droit" "Elles devront satisfaire pleinement et clairement à tous les critères établis. Pas de passe-droit, pas de combine". Peu auparavant, l'Union européenne a averti Israël que cette suspension empêcherait l'acheminement d'une aide vitale sur un territoire dévasté par deux ans de guerre. "Tous les obstacles à l'accès (de l'aide) humanitaire doivent être levés", a écrit la commissaire européenne Hadja Lahbib sur X. Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Turk, a de son côté appelé les Etats à exiger d'Israël un changement de cap, jugeant que "de telles suspensions arbitraires (aggravaient) encore une situation déjà intolérable pour la population de Gaza". Un cessez-le-feu précaire est en vigueur depuis octobre dans le territoire palestinien. Pour les autorités israéliennes, la nouvelle règlementation vise à empêcher des "acteurs hostiles ou des soutiens du terrorisme" d'opérer. Mardi, elles ont également précisé que "les actes de délégitimation d'Israël, les poursuites judiciaires contre des soldats de Tsahal (armée israélienne, NDLR), la négation de la Shoah ainsi que la négation des événements du 7 octobre (constituaient) des motifs de retrait de licence". "Précédent dangereux" Le ministère israélien de la Diaspora et de la lutte contre l'antisémitisme accuse nommément MSF d'avoir employé des individus "entretenant des liens avec des organisations terroristes". Contactée par l'AFP, l'ONG a répondu mardi qu'elle "n'emploierait jamais sciemment des personnes engagées dans des activités militaires" et assuré "poursuivre le dialogue" avec les autorités. Mardi, les ministres des Affaires étrangères de dix pays, dont la France et le Royaume-Uni, avaient déjà exhorté Israël à "garantir un accès" à l'aide dans la bande de Gaza, où la situation humanitaire demeure "catastrophique". Selon un message sur X de l'ambassadrice d'Israël en Belgique, Idit Rosenzweig-Abu, "104 organisations ont déposé une demande d'enregistrement (...). Seules 9 ont été rejetées. 37 n'ont pas achevé la procédure". La question de l'aide et de son utilisation est extrêmement sensible depuis le début de la guerre. En 2024, Israël avait déjà interdit à l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) d'opérer sur son sol, accusant certains de ses employés de participation à l'attaque du 7-Octobre. Le patron de l'Unrwa, Philippe Lazzarini, a qualifié mercredi la réglementation israélienne de "dangereux précédent". Selon lui, "ces restrictions s'inscrivent dans un schéma préoccupant de mépris du droit international humanitaire et de multiplication des obstacles aux opérations d'aide". Selon le Cogat, l'organisme du ministère israélien de la Défense chargé des affaires civiles palestiniennes, 4.200 camions d'aide entrent en moyenne à Gaza chaque semaine, soit environ 600 par jour, conformément à l'accord de cessez-le-feu. Mais seuls 100 à 300 transportent de l'aide humanitaire, selon des ONG et les Nations unies.

31.12.2025 à 15:32

Israël interdit l'accès à Gaza à 37 ONG

FRANCE24
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La ‍situation humanitaire dans la ​bande de Gaza s'aggrave à nouveau et reste très préoccupante, soulignent mardi la France, le Royaume-Uni, le Canada parmi d'autres pays dans une déclaration commune appelant Israël à ​prendre des mesures d'urgence.
Texte intégral (646 mots)
La ‍situation humanitaire dans la ​bande de Gaza s'aggrave à nouveau et reste très préoccupante, soulignent mardi la France, le Royaume-Uni, le Canada parmi d'autres pays dans une déclaration commune appelant Israël à ​prendre des mesures d'urgence.

31.12.2025 à 15:30

Le général Mamadi Doumbouya reste à la tête de la Guinée

FRANCE24
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Le chef de la junte en Guinée, le général Mamadi Doumbouya a été largement élu mardi soir à la présidentielle, un sacre sans suspense pour ce scrutin dont ont été écartés les ténors de l'opposition en exil dans un contexte de rétrécissement des libertés.
Texte intégral (646 mots)
Le chef de la junte en Guinée, le général Mamadi Doumbouya a été largement élu mardi soir à la présidentielle, un sacre sans suspense pour ce scrutin dont ont été écartés les ténors de l'opposition en exil dans un contexte de rétrécissement des libertés.

31.12.2025 à 15:26

La Bulgarie va devenir le 21ème pays à adopter l'euro, une décision qui divise les Bulgares

FRANCE24
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Pour la nouvelle année, la Bulgarie s'apprête à passer à l'euro dans la nuit de mercredi à jeudi, et à devenir ainsi le 21e pays à adopter la monnaie unique européenne. Une intégration dont certains redoutent qu'elle n'alimente l'inflation et n'accentue l'instabilité politique.
Texte intégral (646 mots)
Pour la nouvelle année, la Bulgarie s'apprête à passer à l'euro dans la nuit de mercredi à jeudi, et à devenir ainsi le 21e pays à adopter la monnaie unique européenne. Une intégration dont certains redoutent qu'elle n'alimente l'inflation et n'accentue l'instabilité politique.

31.12.2025 à 15:15

Dans ses voeux pour 2026, Poutine dit croire en une "victoire" russe en Ukraine

FRANCE24
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S'exprimant lors de sa traditionnelle allocution télévisée pour le nouvel an, M. Poutine s'est adressé aux soldats russes participant à "l'opération militaire spéciale" en Ukraine lancée en février 2022. "Je crois en vous et en notre victoire!", a-t-il lancé, assurant que ses troupes combattaient "pour leur terre natale, la vérité et la justice". Cette allocution marquait symboliquement les 26 ans de son arrivée au pouvoir : le 31 décembre 1999, son prédécesseur, Boris Elstine, avait annoncé sa démission et la nomination de Vladimir Poutine comme président par intérim. L'année 2026 va débuter alors qu'une issue diplomatique au conflit en Ukraine, le plus meurtrier en Europe depuis le Deuxième Guerre mondiale, semble toujours très incertaine, du moins à court terme. Sur le front, les troupes du Kremlin, plus nombreuses, continuent d'attaquer et de grignoter du terrain, tandis que les négociations patinent. "Dérailler" Mercredi, l'armée russe a réitéré ses accusations affirmant que l'Ukraine avait attaqué avec des drones une résidence du président Vladimir Poutine, publiant une vidéo montrant un appareil qui aurait été abattu lors de cette attaque, que Kiev dénonce comme mensongère. Moscou a accusé Kiev d'avoir visé avec 91 drones, dans la nuit de dimanche à lundi, une résidence de Vladimir Poutine située à Valdaï, entre Moscou et Saint-Pétersbourg, et hautement sécurisée. L'Ukraine a aussitôt démenti, pointé une absence de preuve et soutenu que Moscou cherchait par ce biais à justifier un blocage des négociations pour trouver résoudre le conflit. La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a accusé mercredi la Russie de chercher à faire "dérailler" les efforts de paix avec l'Ukraine en avançant des accusations "infondées". Ces accusations jettent en effet le doute sur la poursuite des tractations diplomatiques engagées depuis novembre pour tenter de mettre fin à la guerre. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a prévenu mardi que "les conséquences (de cette attaque) se traduir(aie)nt par un durcissement de la position de négociation de la Fédération de Russie". L'armée russe a publié mercredi une carte montrant la trajectoire des engins lancés lors de cette attaque présumée, ainsi que le témoignage d'un homme présenté comme un habitant d'un village situé près de cette résidence du président russe. Pour sa part, l'Institut américain pour l'étude de la guerre (ISW), qui documente les combats entre la Russie et l'Ukraine, a également mis en doute la véracité de cette attaque. Il a indiqué mardi n'avoir pas vu d'images amateurs ou de médias russes qui sont "d'habitude" publiées après "des frappes ukrainiennes en profondeur" en Russie, comme celle qui aurait visé l'une des résidences de Vladimir Poutine. En riposte aux bombardements russes, Kiev mène régulièrement des attaques de drones en Russie, parfois très loin de ses frontières, et ces attaques sont habituellement corroborées sur place par des médias locaux ou des chaînes Telegram. - "De la lumière" - Cet automne, les frappes russes ont à nouveau dévasté le réseau énergétique ukrainien, déjà endommagé lors de précédentes vagues de bombardements depuis 2022. Des centaines de milliers de personnes subissent régulièrement des coupures de courant et de chauffage, parfois sur de longues périodes. A Vychgorod, près de Kiev, Daria Louchtchyk, a raconté mercredi à l'AFP avoir été privée d'électricité, d'eau et de chauffage pendant cinq jours, par des températures allant jusqu'à -13C°. Elle tient un salon de beauté où elle a continué à accueillir des femmes souhaitant se faire belles pour le réveillon, utilisant le mode "torche" de téléphone et des bougies comme source d'éclairage. "Tout le monde s'est adapté et comprend que s'arrêter n'est pas une option", dit-elle. Récemment, un drone russe a survolé son commerce, suscitant une brève "crise de panique" parmi ses clientes. Neolina, une retraitée ukrainienne vivant à Vychgorod, dit, pour sa part, n'avoir qu'un seul souhait pour 2026: "Qu'il ait de la lumière. Puis tout le reste suivra".
Texte intégral (711 mots)
S'exprimant lors de sa traditionnelle allocution télévisée pour le nouvel an, M. Poutine s'est adressé aux soldats russes participant à "l'opération militaire spéciale" en Ukraine lancée en février 2022. "Je crois en vous et en notre victoire!", a-t-il lancé, assurant que ses troupes combattaient "pour leur terre natale, la vérité et la justice". Cette allocution marquait symboliquement les 26 ans de son arrivée au pouvoir : le 31 décembre 1999, son prédécesseur, Boris Elstine, avait annoncé sa démission et la nomination de Vladimir Poutine comme président par intérim. L'année 2026 va débuter alors qu'une issue diplomatique au conflit en Ukraine, le plus meurtrier en Europe depuis le Deuxième Guerre mondiale, semble toujours très incertaine, du moins à court terme. Sur le front, les troupes du Kremlin, plus nombreuses, continuent d'attaquer et de grignoter du terrain, tandis que les négociations patinent. "Dérailler" Mercredi, l'armée russe a réitéré ses accusations affirmant que l'Ukraine avait attaqué avec des drones une résidence du président Vladimir Poutine, publiant une vidéo montrant un appareil qui aurait été abattu lors de cette attaque, que Kiev dénonce comme mensongère. Moscou a accusé Kiev d'avoir visé avec 91 drones, dans la nuit de dimanche à lundi, une résidence de Vladimir Poutine située à Valdaï, entre Moscou et Saint-Pétersbourg, et hautement sécurisée. L'Ukraine a aussitôt démenti, pointé une absence de preuve et soutenu que Moscou cherchait par ce biais à justifier un blocage des négociations pour trouver résoudre le conflit. La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a accusé mercredi la Russie de chercher à faire "dérailler" les efforts de paix avec l'Ukraine en avançant des accusations "infondées". Ces accusations jettent en effet le doute sur la poursuite des tractations diplomatiques engagées depuis novembre pour tenter de mettre fin à la guerre. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a prévenu mardi que "les conséquences (de cette attaque) se traduir(aie)nt par un durcissement de la position de négociation de la Fédération de Russie". L'armée russe a publié mercredi une carte montrant la trajectoire des engins lancés lors de cette attaque présumée, ainsi que le témoignage d'un homme présenté comme un habitant d'un village situé près de cette résidence du président russe. Pour sa part, l'Institut américain pour l'étude de la guerre (ISW), qui documente les combats entre la Russie et l'Ukraine, a également mis en doute la véracité de cette attaque. Il a indiqué mardi n'avoir pas vu d'images amateurs ou de médias russes qui sont "d'habitude" publiées après "des frappes ukrainiennes en profondeur" en Russie, comme celle qui aurait visé l'une des résidences de Vladimir Poutine. En riposte aux bombardements russes, Kiev mène régulièrement des attaques de drones en Russie, parfois très loin de ses frontières, et ces attaques sont habituellement corroborées sur place par des médias locaux ou des chaînes Telegram. - "De la lumière" - Cet automne, les frappes russes ont à nouveau dévasté le réseau énergétique ukrainien, déjà endommagé lors de précédentes vagues de bombardements depuis 2022. Des centaines de milliers de personnes subissent régulièrement des coupures de courant et de chauffage, parfois sur de longues périodes. A Vychgorod, près de Kiev, Daria Louchtchyk, a raconté mercredi à l'AFP avoir été privée d'électricité, d'eau et de chauffage pendant cinq jours, par des températures allant jusqu'à -13C°. Elle tient un salon de beauté où elle a continué à accueillir des femmes souhaitant se faire belles pour le réveillon, utilisant le mode "torche" de téléphone et des bougies comme source d'éclairage. "Tout le monde s'est adapté et comprend que s'arrêter n'est pas une option", dit-elle. Récemment, un drone russe a survolé son commerce, suscitant une brève "crise de panique" parmi ses clientes. Neolina, une retraitée ukrainienne vivant à Vychgorod, dit, pour sa part, n'avoir qu'un seul souhait pour 2026: "Qu'il ait de la lumière. Puis tout le reste suivra".

31.12.2025 à 15:11

La Chine affirme avoir achevé "avec succès" ses manœuvres militaires autour de Taïwan

FRANCE24
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Le président chinois, Xi Jinping, a déclaré que la réunification du pays ne pourrait pas être empêchée, lors d'un discours à la Nation peu après l'annonce de la fin des manoeuvres. "La réunification de notre patrie ne pourra pas être empêchée", a affirmé M. Xi en présentant son message du nouvel an à Pékin. Un porte-parole du Commandement du théâtre oriental de l'APL (Armée populaire de libération) a indiqué qu'il avait achevé avec succès les exercices "Mission justice 2025". Les soldats poursuivront leur entraînement pour "contrecarrer résolument les tentatives des séparatistes en faveur de +l'indépendance de Taïwan+ et l'ingérence extérieure", a averti le porte-parole et capitaine de frégate Li Xi, dans un communiqué. Les navires chinois mobilisés cette semaine autour de Taïwan lors d'exercices de grande ampleur se retirent du voisinage de l'île, avaient annoncé peu avant les garde-côtes taïwanais. Le ministère taïwanais de la Défense a indiqué plus tard qu'il ajustait ses plans afin de maintenir "un mécanisme de réponse approprié". Pékin a lancé des missiles et déployé des dizaines d'avions de chasse, navires de guerre et bateaux de garde-côtes pour encercler l'île lundi et mardi, dans le cadre de manœuvres simulant le blocus de ports taïwanais stratégiques mais aussi l'attaque de cibles maritimes. Condamnations internationales Taipei a condamné ces deux journées d'exercices, parlant d'"une provocation flagrante contre la sécurité régionale et l'ordre international". La Chine communiste n'a jamais gouverné Taïwan mais considère que l'île fait partie de son territoire et menace de recourir à la force pour en prendre le contrôle. "Les navires de guerre et bateaux des garde-côtes se retirent, mais quelques-uns restent encore à l'extérieur de la ligne des 24 milles marins" (44,5 km) a déclaré à l'AFP Hsieh Ching-chin, directeur général adjoint des garde-côtes taïwanais, ajoutant que les manœuvres "(devaient) être terminées". Ces exercices aux alentours de Taïwan ont suscité une vague de condamnations. Le Japon a jugé mercredi que les manœuvres de Pékin "(exacerbaient) les tensions" dans la région, et a exprimé "ses préoccupations", quand l'Australie a condamné des exercices militaires "déstabilisants". L'Union européenne, l'Allemagne et la France ont aussi exprimé leur inquiétude et se sont déclarées attachées à la "stabilité" internationale. De leur côté, les Philippines ont fait part mercredi de leur "profonde préoccupation", estimant que les exercices chinois autour de Taïwan menaçaient de "saper la paix et la stabilité régionales". "Le blocus n'a pas eu lieu" Pékin a fustigé mercredi les "critiques irresponsables" de certains pays "envers les actions nécessaires et justifiées prises par la Chine pour défendre sa souveraineté nationale". "Ces pays (...) ferment les yeux sur les forces séparatistes qui, à Taïwan, cherchent à obtenir l'indépendance par des moyens militaires", a encore déclaré Lin Jian, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Le président taïwanais, Lai Ching-te, avait averti que les exercices militaires chinois ne constituaient "pas un fait isolé" et présentaient d'"importants risques" pour la région. "La montée en puissance autoritaire de la Chine et l'escalade de ses mesures coercitives représentent un risque important pour la stabilité régionale et ont également des conséquences sur le transport maritime, le commerce et la paix", a déclaré le dirigeant taïwanais. Dans un communiqué, le commandement du théâtre d'opérations Est de l'armée chinoise a souligné que ces manœuvres dans les eaux au nord et au sud de Taïwan avaient permis de "tester les capacités de coordination air-mer, de blocus et de contrôle intégrés". Mais Hsieh Jih-sheng, un haut responsable chargé du renseignement au ministère taïwanais de la Défense, a lui jugé que les manœuvres avaient échoué: "En ce qui concerne leur intention d'imposer un blocus, je crois que nos garde-côtes ont déjà précisé que ce blocus n'avait en réalité pas eu lieu", a-t-il déclaré à des journalistes. Les tensions dans le détroit ont été ravivées par une vente d'armes de Washington à Taipei à la mi-décembre, la deuxième depuis le retour au pouvoir du président américain, Donald Trump, pour 11,1 milliards de dollars, montant le plus important depuis 2001. burs-aw/amj/jnd/mr/thm
Texte intégral (763 mots)
Le président chinois, Xi Jinping, a déclaré que la réunification du pays ne pourrait pas être empêchée, lors d'un discours à la Nation peu après l'annonce de la fin des manoeuvres. "La réunification de notre patrie ne pourra pas être empêchée", a affirmé M. Xi en présentant son message du nouvel an à Pékin. Un porte-parole du Commandement du théâtre oriental de l'APL (Armée populaire de libération) a indiqué qu'il avait achevé avec succès les exercices "Mission justice 2025". Les soldats poursuivront leur entraînement pour "contrecarrer résolument les tentatives des séparatistes en faveur de +l'indépendance de Taïwan+ et l'ingérence extérieure", a averti le porte-parole et capitaine de frégate Li Xi, dans un communiqué. Les navires chinois mobilisés cette semaine autour de Taïwan lors d'exercices de grande ampleur se retirent du voisinage de l'île, avaient annoncé peu avant les garde-côtes taïwanais. Le ministère taïwanais de la Défense a indiqué plus tard qu'il ajustait ses plans afin de maintenir "un mécanisme de réponse approprié". Pékin a lancé des missiles et déployé des dizaines d'avions de chasse, navires de guerre et bateaux de garde-côtes pour encercler l'île lundi et mardi, dans le cadre de manœuvres simulant le blocus de ports taïwanais stratégiques mais aussi l'attaque de cibles maritimes. Condamnations internationales Taipei a condamné ces deux journées d'exercices, parlant d'"une provocation flagrante contre la sécurité régionale et l'ordre international". La Chine communiste n'a jamais gouverné Taïwan mais considère que l'île fait partie de son territoire et menace de recourir à la force pour en prendre le contrôle. "Les navires de guerre et bateaux des garde-côtes se retirent, mais quelques-uns restent encore à l'extérieur de la ligne des 24 milles marins" (44,5 km) a déclaré à l'AFP Hsieh Ching-chin, directeur général adjoint des garde-côtes taïwanais, ajoutant que les manœuvres "(devaient) être terminées". Ces exercices aux alentours de Taïwan ont suscité une vague de condamnations. Le Japon a jugé mercredi que les manœuvres de Pékin "(exacerbaient) les tensions" dans la région, et a exprimé "ses préoccupations", quand l'Australie a condamné des exercices militaires "déstabilisants". L'Union européenne, l'Allemagne et la France ont aussi exprimé leur inquiétude et se sont déclarées attachées à la "stabilité" internationale. De leur côté, les Philippines ont fait part mercredi de leur "profonde préoccupation", estimant que les exercices chinois autour de Taïwan menaçaient de "saper la paix et la stabilité régionales". "Le blocus n'a pas eu lieu" Pékin a fustigé mercredi les "critiques irresponsables" de certains pays "envers les actions nécessaires et justifiées prises par la Chine pour défendre sa souveraineté nationale". "Ces pays (...) ferment les yeux sur les forces séparatistes qui, à Taïwan, cherchent à obtenir l'indépendance par des moyens militaires", a encore déclaré Lin Jian, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Le président taïwanais, Lai Ching-te, avait averti que les exercices militaires chinois ne constituaient "pas un fait isolé" et présentaient d'"importants risques" pour la région. "La montée en puissance autoritaire de la Chine et l'escalade de ses mesures coercitives représentent un risque important pour la stabilité régionale et ont également des conséquences sur le transport maritime, le commerce et la paix", a déclaré le dirigeant taïwanais. Dans un communiqué, le commandement du théâtre d'opérations Est de l'armée chinoise a souligné que ces manœuvres dans les eaux au nord et au sud de Taïwan avaient permis de "tester les capacités de coordination air-mer, de blocus et de contrôle intégrés". Mais Hsieh Jih-sheng, un haut responsable chargé du renseignement au ministère taïwanais de la Défense, a lui jugé que les manœuvres avaient échoué: "En ce qui concerne leur intention d'imposer un blocus, je crois que nos garde-côtes ont déjà précisé que ce blocus n'avait en réalité pas eu lieu", a-t-il déclaré à des journalistes. Les tensions dans le détroit ont été ravivées par une vente d'armes de Washington à Taipei à la mi-décembre, la deuxième depuis le retour au pouvoir du président américain, Donald Trump, pour 11,1 milliards de dollars, montant le plus important depuis 2001. burs-aw/amj/jnd/mr/thm

31.12.2025 à 15:03

"La Petite Cuisine de Mehdi" un film sur la double culture du réalisateur Amine Adjina

FRANCE24
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Dans le film “La petite cuisine de Mehdi”, un jeune homme d'origine algérienne rêve d'ouvrir un restaurant avec sa compagne Léa. Mais Mehdi a un problème : sa mère ! Il n'ose pas lui présenter Léa. Le réalisateur Amine Adjina qui signe cette histoire sur la double culture est l’invité de France 24.
Texte intégral (763 mots)
Dans le film “La petite cuisine de Mehdi”, un jeune homme d'origine algérienne rêve d'ouvrir un restaurant avec sa compagne Léa. Mais Mehdi a un problème : sa mère ! Il n'ose pas lui présenter Léa. Le réalisateur Amine Adjina qui signe cette histoire sur la double culture est l’invité de France 24.

31.12.2025 à 14:55

Eurostar: nuit blanche sans champagne avant le réveillon

FRANCE24
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A la gare de Saint-Pancras à Londres et à la gare du Nord à Paris, l'AFP a recueilli mercredi des témoignages de galères nocturnes auprès des passagers, pour la plupart des touristes de fin d'année. "12 heures de retard" pour Christelle Renouf, habitante de Caen dans la Calvados, qui ont terni la fin de son "beau voyage" de Noël à Londres avec mari et enfants. Après un départ différé de 45 minutes mardi soir, son train s'est arrêté une heure "car il manquait du personnel", puis s'est immobilisé une deuxième fois, juste avant le tunnel, car un caténaire était "tombé sur la voiture 4". Cet incident sur le réseau britannique s'est ajouté à celui lié à l'alimentation électrique dans le Tunnel sous la Manche mardi. "On nous disait tout le temps que le train allait repartir dans 20 minutes et il ne repartait jamais. Et bien sûr, il n'y avait rien au bar. On nous a distribué des biscuits et de l'eau vers trois heures du matin quand tout le monde dormait ou essayait de dormir" explique-t-elle, "on était bloqué dans le train, pas d'électricité, pas d'eau, pas de wifi. "J'ai vu une dame faire une crise de panique" ajoute-t-elle en sortant du train à Paris. "Cauchemar" En raison des premiers incidents techniques dans le Tunnel sous la Manche, qui ont causé des annulations en série mardi, Allison O'Shea, touriste américaine de 48 ans, a préféré rester une nuit supplémentaire à Londres avec son mari et ses filles après cinq heures d'attente pour rien en gare. "Un cauchemar" pour elle et surtout pour son porte-monnaie. D'autant qu'il ne restait que des places de première classe dans l'Eurostar de mercredi matin, lui aussi retardé. La New-Yorkaise estime à 2.500 dollars au moins le surplus de dépenses pour la famille, en comptant les chambres d'hôtels supplémentaires à Piccadilly Circus à Londres, et celles qui avait été réservées à Paris, qui ont été perdues. "Et dire que je disais à mes filles de pas s'inquiéter, que le train est tellement mieux (que l'avion), car il est toujours à l'heure!". Depuis les premières annulations de train mardi, les passagers du transmanche se disent "sous stress". Comme Nathan Denyer, un DJ de 34 ans rencontré à Londres mercredi alors qu'il tentait de se rendre à Dijon pour la nuit du Nouvel An. "Nous avons reçu un email disant que les trains pouvaient être retardés, et qu'ils pouvaient être annulés à la dernière minute (...) quand vous devez vraiment vous déplacer, c'est juste très stressant" dit-il. "Ce matin durant le petit-déjeuner, nous avons vérifié le +statut+ du train toutes les cinq minutes" ajoute Bilal Chaara, ingénieur de 39 ans résidant à Genève. Après les déboires de voyage, certains tentent de faire contre mauvaise fortune bon coeur. "Je n'ai pas eu besoin de mes lunettes de soleil pendant tout mon séjour à Londres, alors que j'avais acheté une nouvelle paire pour le voyage. Mais aujourd'hui, c'est le bon jour, je les sors" décide Allison sous un soleil éblouissant devant la gare du Nord à Paris. "Tout ne se passe pas toujours parfaitement, je suis sûre que ce n'est la faute de personne" ajoute Gemma Woolfe, avocate britannique de 43 ans, partant à Londres, rencontrée gare du Nord. "Je suis assez fatigué, complètement explosé, et je vais certainement devoir faire une bonne sieste avant le réveillon", complète Ian Cempski, barman londonien de 23 ans, arrivé à Paris via un bus et un ferry après l'annulation de son Eurostar mardi. Mais rien ne l'empêchera de fêter la nouvelle année avec "beaucoup de champagne".
Texte intégral (615 mots)
A la gare de Saint-Pancras à Londres et à la gare du Nord à Paris, l'AFP a recueilli mercredi des témoignages de galères nocturnes auprès des passagers, pour la plupart des touristes de fin d'année. "12 heures de retard" pour Christelle Renouf, habitante de Caen dans la Calvados, qui ont terni la fin de son "beau voyage" de Noël à Londres avec mari et enfants. Après un départ différé de 45 minutes mardi soir, son train s'est arrêté une heure "car il manquait du personnel", puis s'est immobilisé une deuxième fois, juste avant le tunnel, car un caténaire était "tombé sur la voiture 4". Cet incident sur le réseau britannique s'est ajouté à celui lié à l'alimentation électrique dans le Tunnel sous la Manche mardi. "On nous disait tout le temps que le train allait repartir dans 20 minutes et il ne repartait jamais. Et bien sûr, il n'y avait rien au bar. On nous a distribué des biscuits et de l'eau vers trois heures du matin quand tout le monde dormait ou essayait de dormir" explique-t-elle, "on était bloqué dans le train, pas d'électricité, pas d'eau, pas de wifi. "J'ai vu une dame faire une crise de panique" ajoute-t-elle en sortant du train à Paris. "Cauchemar" En raison des premiers incidents techniques dans le Tunnel sous la Manche, qui ont causé des annulations en série mardi, Allison O'Shea, touriste américaine de 48 ans, a préféré rester une nuit supplémentaire à Londres avec son mari et ses filles après cinq heures d'attente pour rien en gare. "Un cauchemar" pour elle et surtout pour son porte-monnaie. D'autant qu'il ne restait que des places de première classe dans l'Eurostar de mercredi matin, lui aussi retardé. La New-Yorkaise estime à 2.500 dollars au moins le surplus de dépenses pour la famille, en comptant les chambres d'hôtels supplémentaires à Piccadilly Circus à Londres, et celles qui avait été réservées à Paris, qui ont été perdues. "Et dire que je disais à mes filles de pas s'inquiéter, que le train est tellement mieux (que l'avion), car il est toujours à l'heure!". Depuis les premières annulations de train mardi, les passagers du transmanche se disent "sous stress". Comme Nathan Denyer, un DJ de 34 ans rencontré à Londres mercredi alors qu'il tentait de se rendre à Dijon pour la nuit du Nouvel An. "Nous avons reçu un email disant que les trains pouvaient être retardés, et qu'ils pouvaient être annulés à la dernière minute (...) quand vous devez vraiment vous déplacer, c'est juste très stressant" dit-il. "Ce matin durant le petit-déjeuner, nous avons vérifié le +statut+ du train toutes les cinq minutes" ajoute Bilal Chaara, ingénieur de 39 ans résidant à Genève. Après les déboires de voyage, certains tentent de faire contre mauvaise fortune bon coeur. "Je n'ai pas eu besoin de mes lunettes de soleil pendant tout mon séjour à Londres, alors que j'avais acheté une nouvelle paire pour le voyage. Mais aujourd'hui, c'est le bon jour, je les sors" décide Allison sous un soleil éblouissant devant la gare du Nord à Paris. "Tout ne se passe pas toujours parfaitement, je suis sûre que ce n'est la faute de personne" ajoute Gemma Woolfe, avocate britannique de 43 ans, partant à Londres, rencontrée gare du Nord. "Je suis assez fatigué, complètement explosé, et je vais certainement devoir faire une bonne sieste avant le réveillon", complète Ian Cempski, barman londonien de 23 ans, arrivé à Paris via un bus et un ferry après l'annulation de son Eurostar mardi. Mais rien ne l'empêchera de fêter la nouvelle année avec "beaucoup de champagne".
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