L’actualité vue par notre dessinatrice.

Depuis le 12 décembre, l’Institut d’études politiques parisien a recueilli une dizaine de témoignages de lycéennes et d’étudiantes visant un salarié pour des faits s’apparentant à du harcèlement sexuel. L’école examine la possibilité de saisir le procureur de la République et envisage le licenciement.

Le professeur d’histoire-géo et vidéaste, bosseur acharné, très suivi sur les réseaux et respecté par les universitaires, mène en ligne et en librairie une bataille cruciale contre les instrumentalisations du passé.

Sur le plateau de «Quelle époque !» face au président du RN, Roselyne Bachelot dégaine la réplique qui aurait dû faire de lui le «Marquis de Patatras». Mais le ridicule n’est plus létal à coup sûr.

Près de trente ans après la crise de la vache folle, celle de la DNC devrait être la déclencheuse du changement de statut des éleveurs et du lancement d’un programme ambitieux de reconversion, estime l’historien.

Dans une interview croisée terriblement sombre mais riche en pulsions de vie, les deux auteurs livrent à «Libé» leur regard sur le monde post-7 Octobre. Une vente de leurs planches au profit de l’Unicef pour les enfants palestiniens est organisée à Paris.

Noël est la période la plus stupide et vide de l’année. C’est cinq Black Fridays à la fois : intrinsèquement raciste, patriarcal, nationaliste, binaire, anti-écologique.

Elu ce dimanche, ce fils d’un ex-nazi et zélateur de Pinochet est aussi un ami de longue date du pire criminel que le Chili a connu, Miguel Krassnoff, condamné à mille ans de prison… notamment pour avoir torturé l’ex-prisonnier politique, Teo Saavedra, auteur de cette tribune à «Libération».

La contestation prend de l’ampleur chez les agriculteurs mobilisés contre l’abattage systématique des troupeaux et l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur.

Du plaisir, du jeu, du sexe et du zen : voici quelques idées pour faire plaisir à vos ami·es et proches féministes, et à toutes celles et ceux qui ne le sont pas encore.

Cette visite est révélatrice d’un Etat central qui observe ses marges depuis son centre. Pour l’universitaire Brahim Bouselmi et l’élu local Jean Kaspar rapprocher l’Etat de ses territoires, ce n’est pas l’affaiblir, c’est lui redonner une épaisseur politique.

Le garde des Sceaux a bien le droit, à titre personnel, de vouloir être présent pour ses proches ou son mentor quand ceux-ci vivent l’épreuve d’une condamnation ou d’une incarcération. Mais sa fonction l’engage à une forme de réserve dans la sphère publique.

Comme la mode éphémère, la production d’objets de décoration à la chaîne et à bas coût doit nous questionner et être régulé.

Lorsque le Premier ministre israélien mobilise l’accusation d’antisémitisme à l’encontre notamment de ses homologues australien et français, il transforme une haine bien réelle en instrument de polémique diplomatique, analyse l’historien Marc Knobel.

La témoin qui a contacté la police pour dénoncer le chef opérationnel de l’assaut en 2015 suscite un élan de générosité qui ne devrait pas étonner.

Pourquoi des crimes de masse sont-ils plus invisibilisés que d’autres ? Pourquoi les médias se focalisent sur le conflit à Gaza et ne couvrent-ils pas les crises africaines ? Pour des raisons d’agenda médiatique et politique ? s’interroge le géographe Jan Nyssen.

Alors que la justice doit se prononcer ce vendredi 19 décembre sur la suspension pour trois mois de la plateforme, des outils législatifs existent pour réguler plus largement l’ensemble de l’industrie de la fast-fashion, rappelle la DG d’Oxfam Cécile Duflot.

Le succès de la publicité du loup ou du film d’animation nous pousse à croire, peut-être à tort, que la possibilité de coexister malgré nos différences a encore un avenir.

Pourquoi le vin, drogue licite, est-il socialement accepté, alors que le cannabis est diabolisé ? Dépénaliser son usage et légaliser sa vente permettrait de désengorger les services de police et de justice tout en améliorant la prévention sanitaire. La prohibition est un échec et les pouvoirs publics font l’autruche, déplore le journaliste et écrivain Michel Henry.

Le 18 décembre, le Conseil européen doit statuer sur le traité de libre-échange avec les pays d’Amérique du Sud. Pour répondre aux craintes des agriculteurs et des écologistes, la Commission propose un durcissement des contrôles sur les résidus de pesticides dans les produits importés. Une stratégie vouée à l’échec pour l’économiste Carl Gaigné et le chercheur Mathieu Parenti.