25.11.2025 à 20:23
On ne compte plus les sondages sur les Musulmans et/ou l'islam notamment ceux réalisés par l'Ifop depuis des années. Avec toujours à la clef, les mêmes biais, les mêmes erreurs... les mêmes errements.
La « première » d'entre elles reste l'auto-déclaration. Qu'est-ce qu'un musulman ? Ou que signifie être « religieux » ? (terme, employé également dans le sondage). Les critères sont ils à chaque fois identiques, comparables, voire même compatibles, chez tous ceux qui se disent l'être. Par exemple chez les jeunes. Non (...)
On ne compte plus les sondages sur les Musulmans et/ou l'islam notamment ceux réalisés par l'Ifop depuis des années. Avec toujours à la clef, les mêmes biais, les mêmes erreurs... les mêmes errements.
La « première » d'entre elles reste l'auto-déclaration. Qu'est-ce qu'un musulman ? Ou que signifie être « religieux » ? (terme, employé également dans le sondage). Les critères sont ils à chaque fois identiques, comparables, voire même compatibles, chez tous ceux qui se disent l'être. Par exemple chez les jeunes. Non bien évidemment. Est-il bien utile de souligner dès lors l'insignifiance de l'effectif de l'échantillon, notamment dans la classe âge qui poserait le plus de problème les 15-24 ans (291 individus au total, dont 87% se disent religieux et 59% favorables à l'application de la charia dans les pays non musulmans) ?
Lorsque la déclaration des sondés ne sont corroborées par aucune donnée empirique toute enquête scientifique est impossible. Les données ethniques ou religieuses sont purement et simplement interdites en France. Fin de la discussion. Ce sondage n'est donc qu'une suite de naïvetés confondantes.