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25.11.2025 à 12:54

Jeunesse populaire : sur les réseaux, un nouvel art de l’engagement – Exemple en Seine-Saint-Denis, avec Snapchat

Rosa Bortolotti, Docteure en Sciences de l'éducation et de la formation, chercheuse au Laboratoire ÉMA (École, Mutations, Apprentissages), CY Cergy Paris Université
Sur Snapchat et les réseaux sociaux, les jeunes des quartiers populaires développent de nouvelles formes d’engagement : féminisme, solidarité, lutte contre les injustices.
Texte intégral (1972 mots)
Dans les quartiers populaires, la question du racisme mobilise fortement sur les réseaux sociaux. Fethi Benattallah/Unsplash, CC BY

On les dit désengagés, indifférents, repliés sur leurs écrans. Et si les jeunes, notamment ceux des quartiers populaires, inventaient simplement d’autres manières de s’impliquer ? Sur les réseaux sociaux, leurs « likes », partages et prises de parole esquissent une nouvelle forme de citoyenneté, plus diffuse mais bien réelle.


L’engagement est souvent entendu comme une participation pérenne à une organisation syndicale ou partisane. Focalisée sur le capital politique, cette conception ignore les formes d’engagement émergentes dites « par le bas ». Elle se limite à considérer l’habitus politique qui se manifeste à travers l’investissement associatif, la prise de parole publique, le goût du débat, et repose sur une disponibilité matérielle et temporelle au bénévolat.

Mais alors, qu’en est-il de celles et ceux qui ne présentent pas ces dispositions et ces ressources ? Sont-ils dépourvus de toute capacité de réflexion critique et de participation au monde qui les entoure ?

C’est précisément autour de ces interrogations que j’ai centré une partie importante de mon travail doctoral. Si les jeunes de classes populaires s’inscrivent peu dans des collectifs associatifs traditionnels, ils n’en sont pas moins animés de combats et de convictions.

En m’inspirant d’un ensemble de travaux qui étudient les mobilisations juvéniles, je montre qu’ils développent de nouvelles formes d’engagement à travers leurs sociabilités numériques. C’est l’un des enseignements que je tire d’une ethnographie en ligne, menée pendant un an sur les comptes Snapchat de 14 jeunes (8 filles et 6 garçons) de cités de Seine-Saint-Denis, le département le plus pauvre de France hexagonale ?

L’engagement des jeunes aujourd’hui : associations et causes partagées sur les réseaux sociaux

L’engagement se définit comme la capacité d’une personne à s’impliquer volontairement, dans une certaine durée, en faveur d’une cause. Il implique une forme de contrat moral qui unit une personne à ce qu’elle entend défendre. L’engagement ne repose donc pas systématiquement sur la participation à des collectifs associatifs – même si cette dimension demeure essentielle dans certains contextes –, mais sur la défense d’une cause en laquelle on croit, quels qu’en soient les voies et les moyens.

Aujourd’hui, divers chercheurs de la jeunesse s’accordent à dire que les formes d’engagement se sont transformées, non seulement dans les causes qui en sont l’objet, passant de luttes sociales à des enjeux civils, mais aussi dans leurs modes d’expression. Ces travaux montrent que les réseaux sociaux numériques offrent un terrain privilégié de visibilité et de socialisation.

Pour étudier l’engagement des jeunes, il ne suffit plus en effet de mesurer leur taux de participation aux élections politiques ou leur mobilisation associative. Il convient également de prendre en compte des formes d’investissement liées aux loisirs (sport, art, culture) ainsi qu’à d’autres actions moins visibles : être délégué de classe ou signer une pétition en ligne par exemple. En élargissant le spectre, on constate aisément que les jeunes ne se désintéressent pas des causes sociales qui traversent leur quotidien.

Le dernier rapport de l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (Injep), « État d’esprit et engagement des jeunes en 2025 » enseigne que trois jeunes âgés de 15 à 30 ans sur dix déclarent avoir consacré bénévolement du temps à une association au moins une fois par mois au cours des douze derniers mois.

Si l’engagement est plus important chez les jeunes ayant de bonnes conditions matérielles, autrement dit du temps et de l’argent, le rapport souligne la réalité d’un engagement « multidomaines » : éducation, culture ou loisirs, environnement, causes humanitaires ou sociales, etc. La principale forme de participation à la vie citoyenne et politique tient même dans la signature de pétitions ou la défense d’une cause en ligne : une pratique qui concerne 40 % des jeunes de 15 à 30 ans.

L’engagement des jeunes sur les réseaux sociaux : solidarités et dénonciation des injustices

Les jeunes de quartiers populaires développent sur leurs espaces numériques de véritables pratiques engageantes. Différents profils se dégagent : ceux qui dénoncent directement les injustices, ceux qui préfèrent en rester spectateurs, et ceux qui cherchent à élargir leur audience en partageant massivement des informations qui circulent. Parcourant leur quotidien, leurs combats vont du soutien au commerce local à la dénonciation d’inégalités de genre (notamment pour les filles), de violences commises par la police, jusqu’à l’expérience du racisme.

Les jeunes partagent également des informations pour promouvoir des initiatives locales : une mère qui vend des gâteaux, un voisin qui ouvre son restaurant, un nouveau garage de bricolage dans le quartier… En rendant visibles ces activités, ils cherchent à « donner de la force » à ceux qui essaient de s’en sortir. C’est le cas de Zayan (19 ans) :

« Un chanteur du quartier va sortir une musique, il va nous dire de partager, on va partager. Quelqu’un du quartier commence à travailler dans un garage, là il travaille, on va partager son garage. On va donner de la force un peu. On va faire en sorte que son nom soit entendu sur les réseaux. »

Des filles investies dans le féminisme antiraciste

Concernant la thématique des injustices sociales, deux grandes causes ressortent. Les filles, particulièrement les majeures, font en ligne l’apprentissage d’un féminisme antiraciste. Certaines suivent plusieurs pages de collectifs ou de personnalités militantes (par exemple, la page d’Assa Traoré rencontre un grand succès).

Dans leurs échanges, la sémantique rappelle les milieux militants comme l’expression « beauty privilege ». Celle-ci renvoie au combat des femmes noires, longtemps réduites au statut d’objet sexuel et exclues du cercle des « beautés nobles ». Cherchant à renverser les stigmates dont elles sont la cible, elles utilisent les réseaux sociaux pour affirmer leur présence : elles y publient des photos d’elles très maquillées, parfois sexualisées, là où elles se voient opprimées dans un espace public contrôlé par le machisme. Par cette pratique défiant la culture traditionnelle, elles revendiquent une liberté d’existence. Comme le dit Lisa, 18 ans :

« Avant je me sentais pas bien, je publiais rien et je jugeais aussi les filles qui publiaient des photos d’elles. Après j’ai appris qu’elles étaient vraiment jugées de faire ça. Maintenant que je sais qu’est-ce que ça fait, par exemple une personne va me dire que c’est pas bon je vais le faire pour nous soutenir. »

Jade, 18 ans, appuie cette idée d’émancipation :

« Par exemple une fille ronde et qui se dit : “J’ai pas envie de montrer tout ça”, ou comme une fille très mince elle va se dire “Ouais, je suis très mince, je ne me plais pas car j’ai pas de masse, en gros, c’est pas bien.” Mais moi, je montre que je m’en fous, que je suis ronde et je vais me montrer comme une fille mince peut se montrer aussi. Ça ne change rien. »

Une dénonciation des violences policières

Les violences commises par la police à l’encontre des jeunes garçons racisés (noirs ou maghrébins) et l’expérience du racisme forment une autre thématique qui mobilise fortement. La médiatisation massive des faits, relayés aussi bien par les chaînes télévisées que par les réseaux sociaux, contribue à attester leur gravité. Par leurs publications, les jeunes nourrissent l’espoir d’une reconnaissance de ces injustices en même temps qu’ils se construisent une communauté de vécu face à des réalités qui les encouragent à se soutenir les uns entre les autres :

« Eux, les gens riches, ils ne vont pas poster des voitures cramées, des voitures qui brûlent. Eux, ils vont poster des trucs simples, des trucs beaux, de l’art par exemple. Les gens de cités vont publier la police qui est en train de passer, de les insulter, c’est pour ça qu’après, certains adultes vont critiquer les jeunes de cités. » Umar, 17 ans.

Le terreau de luttes émancipatrices ?

Les résultats de ma thèse rejoignent ainsi des conclusions exprimées par diverses recherches : ils démontrent une véritable capacité d’agir des jeunes par rapport à leur vie dans la cité.

Sur les réseaux sociaux, ces jeunes apprennent entre eux, partagent leurs modes d’existence et leurs combats quotidiens, comme autant de prémisses d’une conscientisation des rapports de domination qui les entourent. Le processus s’accompagne parfois d’un esprit de révolte susceptible d’encourager des mouvements de protestation violents.

Il suffit d’observer l’actualité récente – qu’il s’agisse du soulèvement de la génération Z au Népal, au Maroc ou des émeutes en France à l’été 2023. Ces mobilisations urbaines ont été largement orchestrées via les réseaux sociaux numériques.

N’en déplaise à ceux qui jugent de façon péremptoire que la jeunesse « n’est plus ce qu’elle était », ces épisodes démontrent que l’engagement de la jeunesse n’est pas en voie de disparition. Elle se manifeste dans d’autres espaces de socialisation que la recherche, mais, surtout, les acteurs éducatifs devraient plus prendre au sérieux et de façon désensibilisée.

The Conversation

Rosa Bortolotti a reçu des financements du Conseil Départemental de la Seine-Saint-Denis pour la réalisation d'une partie de la recherche doctorale.

25.11.2025 à 11:19

Les plateformes de streaming, repaire d’une génération en quête de repères : le cas Twitch

Lucas Pithon, Maître de conférences en psychologie clinique et psychopathologie, Université d’Angers
Franck Rexand-Galais, Maître de Conférences en Psychologie clinique et Psychopathologie, Université d'Angers
Une analyse récente de Twitch montre comment les plateformes de streaming peuvent participer à la construction identitaire de jeunes adultes si elles sont suffisamment encadrées.
Texte intégral (1923 mots)

Les plateformes de streaming représentent un fait social qui ne se résume pas au drame de la mort en direct du streamer Jean Pormanove sur la plateforme Kick. Une analyse récente de Twitch montre en effet comment ces espaces en ligne peuvent participer à la construction identitaire de jeunes adultes, si la modération, la régulation, l’accompagnement et l’éducation numérique sont au rendez-vous.


La mort en direct du streamer français Jean Pormanove sur la plateforme Kick, après douze jours de diffusion en continu marqués par des humiliations et des violences encouragées par le public, a suscité une vive émotion.


À lire aussi : Décès de Jean Pormanove : pourquoi la régulation de la plateforme Kick a échoué


Si cet épisode tragique révèle une dérive inquiétante quant à la consommation en direct du spectacle de la souffrance, il met aussi en lumière un fait social, le rôle central qu’occupent désormais les plateformes de streaming dans la vie de ses principaux utilisateurs, les jeunes adultes.

Les plateformes de streaming, signe d’un malaise générationnel ?

Au-delà du fait divers, cette affaire semble signer le symptôme d’un malaise générationnel profond, qui plonge ses racines dans les circonvolutions d’un monde particulièrement instable. Les repères traditionnels – travail stable, éducation, couple, famille, trajectoire linéaire – s’effritent et les institutions politiques peinent à suivre le rythme des réalités sociales, dans un climat marqué par la montée des populismes et une incertitude climatique et géopolitique croissante.

Si ces métamorphoses ouvrent de nouvelles possibilités, elles participent aussi au sentiment de flottement qui accompagne l’entrée dans l’âge adulte.

L’individu porte, seul, la responsabilité de construire son avenir.

Dans ce contexte, certaines plateformes numériques prennent une place surprenante. C’est le cas de Twitch, espace en ligne où des vidéastes (streamers) diffusent en direct des parties de jeux, des discussions ou des émissions interactives sur des sujets aussi divers que variés. Des centaines de milliers de jeunes s’y connectent chaque jour. Mais au-delà du divertissement, que viennent-ils y chercher ? Selon nous, leurs usages de Twitch traduisent autant un besoin de lien social et de reconnaissance qu’une manière de se positionner dans un monde fragmenté.

Twitch : un lieu pour se construire

En effet, notre étude le montre : loin d’incarner, comme certains discours tendent à le soutenir, un temple moderne de l’addiction, Twitch apparaît au contraire, pour ses utilisateurs, comme un espace d’expérimentation, de partage et de découverte des différentes facettes de leur personnalité.

La plateforme fonctionne comme un lieu de socialisation et de construction de l’identité. Les jeunes adultes y trouvent un espace dans lequel leurs passions – parfois marginalisées dans la société, comme les jeux vidéo, l’informatique ou la culture Internet – deviennent des sources légitimes de reconnaissance et de valorisation. En outre, l’interactivité, les codes partagés ainsi que les références culturelles et générationnelles communes participent à la création d’un langage collectif et d’un sentiment d’appartenance.

Plus globalement, Twitch permet de s’exposer anonymement à une variété de sujets allant du divertissement aux débats politiques ou scientifiques, en passant par le militantisme, l’art, l’apprentissage, la spiritualité, ainsi que les questions de genre ou de sexualité, qui contribuent au développement personnel et social des utilisateurs.

Un « safe-space » disponible sur demande

Cette possibilité repose sur le fait que Twitch est une plateforme encadrée, à la fois par des règles internes et par des équipes de modération choisies par les streamers. Cela en fait un espace sûr, où l’on ne peut ni tout dire ni tout faire, contrairement à Kick. Ce cadre sécurisant offre un lieu de reconnaissance que les utilisateurs peuvent mobiliser à tout moment, notamment pour partager des moments difficiles avec d’autres.

Certains décrivent Twitch comme une « bulle sociale », où l’on se sent à l’aise, respecté, et parfois mieux compris que dans son entourage réel. La plateforme agit ainsi comme une zone tampon, capable d’apaiser les doutes, émotions et incertitudes du passage à l’âge adulte. Fait notable, le sentiment de connexion persiste même sans communication directe : la simple présence sur un live suffit à éprouver le plaisir d’appartenir à un collectif, d’être et de faire avec les autres.

C’est ce dont témoigne Clémence, 22 ans :

« Il y a un côté euh… rassurant, safe place un peu, un peu cocon rassurant. […] Enfin voilà c’est (le streamer, ndlr) quelqu’un que je connais bien et du coup le fait de pouvoir l’avoir à… à disposition d’un claquement de doigts, boom ! je peux le mettre sur mon écran à gauche là quand je veux pour qu’il… pour qu’il fasse le saltimbanque là… »

Dans la société contemporaine, cette possibilité revêt une importance capitale tant elle participe à briser « l’épidémie de solitude » qui fait rage chez les jeunes adultes. Twitch offre la possibilité de rencontrer (même passivement) un ou des autres, avec lesquels on a le sentiment de partager quelque chose.


À lire aussi : Réseaux sociaux : une hyper-conscience de soi qui amplifie le mal-être des jeunes ?


Cette notion de partage est d’ailleurs capitale pour la plupart des utilisateurs interrogés. Si l’on vient sur la plateforme, c’est d’abord pour investir une communauté dans laquelle on se reconnaît et avec qui on a le sentiment de partager le même univers, le même rapport au monde, qui s’exprime dans les centres d’intérêt, les valeurs, ou même les points de vue politiques convergents.

Le rôle central du diffuseur

Toutefois, cette dynamique collective ne prend sens qu’à travers celui ou celle qui l’incarne et la fédère. En effet, c’est autour du diffuseur que se cristallisent les affinités : sa personnalité, sa manière d’interagir, sa régularité et son authenticité donnent chair au collectif et comptent énormément dans l’attachement que les spectateurs développent à son égard. Pour beaucoup d’adultes en émergence, cette relation, bien qu’asymétrique, prend une dimension affective forte : le streamer devient une présence familière, réconfortante, voire même inspirante.

Dans une société où les figures tutélaires traditionnelles tendent à se raréfier ou à être en décalage avec les modes de vie et aspirations contemporaines, le créateur ou la créatrice incarne alors une figure d’idéal, une version possible de soi, qui encourage à s’épanouir et à oser être soi-même. C’est à la fois quelqu’un dont on a le sentiment qu’il nous ressemble mais c’est aussi, et peut-être surtout, quelqu’un à qui, sous certains aspects, l’on aurait bien envie de ressembler.

C’est ce qu’expliquent des spectateurs que nous avons rencontrés dans nos travaux de recherche :

« J’ai les mêmes délires que lui et tout, il aime bien tel jeu, ben l’avantage c’est que c’est un peu un sceau de validation pour moi. » (Alexandre, 25 ans)

ou encore

« Donc voilà, y a l’idée de pouvoir s’identifier au mec je sais pas… de pouvoir partager quelque chose avec lui au niveau de la personnalité, de pouvoir lui ressembler. » (Léo, 20 ans)

Dès lors, l’on comprend mieux le risque de l’absence de modération dans l’investissement de certains « modèles » : sans garde-fous, l’influence qu’ils exercent peut glisser de l’inspiration bienveillante à la promotion de conduites destructrices, faisant de la communauté non plus un bord protecteur, mais une chambre d’écho dangereuse pour les identités les plus vulnérables.

Au-delà du virtuel, de nouveaux rituels sociaux

Enfin, il nous semble important de situer Twitch au-delà de la sphère numérique du spectacle car la plateforme donne également lieu à des formes inédites de rassemblements collectifs.

Le Zevent, événement caritatif français en est peut être l’exemple le plus éclatant. Pendant tout un week-end, des dizaines de créateurs unissent leurs voix et leurs communautés autour d’une cause commune, récoltant chaque année des millions d’euros pour des associations.

Mais ce qui s’y joue excède de loin la performance financière. Ces rassemblements fonctionnent comme de nouveaux rituels sociaux, où l’exaltation partagée et le sentiment d’unité réintroduisent du commun dans un monde fragmenté.

La participation collective au bien commun rejoue, dans un langage contemporain, les logiques du fonctionnement démocratique : chacun, par sa présence, son don ou même son simple soutien symbolique, contribue à une œuvre qui dépasse ses intérêts individuels.

Twitch devient alors le support d’une réintégration des individus au tissu social, là où une génération parfois décrite comme égocentrée, isolée ou désabusée montre au contraire sa capacité à inventer de nouvelles formes de solidarité et d’appartenance.

L’affaire Jean Pormanove rappelle toutefois combien ces espaces demeurent fragiles, et combien la modération, la régulation, l’accompagnement et l’éducation numérique sont cruciaux pour préserver leur potentiel social. Car au-delà du divertissement, c’est bien une partie de la vie collective qui s’y joue : celle d’une génération qui expérimente, en direct, de nouvelles manières d’être au monde.

The Conversation

Les auteurs ne travaillent pas, ne conseillent pas, ne possèdent pas de parts, ne reçoivent pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'ont déclaré aucune autre affiliation que leur organisme de recherche.

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