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20.03.2025 à 12:57

La menace russe relance le débat sur un nouveau grand emprunt de l'UE

FRANCE24

Le sujet s'est invité jeudi dans les discussions des chefs d'Etats et de gouvernement européens, réunis en sommet à Bruxelles. Ils avaient approuvé, il y a deux semaines, le plan de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, pour mobiliser jusqu'à 800 milliards d'euros en faveur de la défense. Si tout le monde se félicite d'une action décisive accomplie en un temps record, les voix se multiplient pour souligner les limites d'un dispositif qui repose essentiellement sur les dépenses nationales. Certains Etats membres surendettés comme la France, l'Italie ou la Belgique, auront les plus grandes peines à trouver des marges de manoeuvre. Si s'endetter plus n'est pas une option, couper dans l'investissement ou les dépenses sociales pour financer l'effort militaire risque de susciter la colère des opinions publiques. Dans la presse régionale ce week-end, Emmanuel Macron a de nouveau plaidé "pour qu'on ait un nouveau grand emprunt avec des ressources propres qui soient affectées" à l'effort de défense au niveau européen, poursuivant ainsi "la logique Covid de l'accord franco-allemand". A Paris, on se prend à espérer que le futur chancelier allemand, Friedrich Merz, que le président français a rencontré mardi soir pendant près de trois heures à Berlin, ouvre la porte là où son prédécesseur Olaf Scholz l'avait maintenue fermée. "Ils ne sont pas entrés dans ce degré de granularité mais y a une volonté de travailler ensemble", glisse un diplomate français. "Laissons mûrir les choses". Les pays du sud, Rome et Madrid en tête, soutiennent ce projet défendu de longue date par le président français, tout comme désormais les Etats en première ligne face à la Russie comme la Pologne et les pays baltes. "Etre plus ambitieux" "Nous devons être plus ambitieux. Il ne doit pas s'agir uniquement de prêts, comme c'est le cas actuellement. Je pense que nous devons également discuter sérieusement de la possibilité d'une facilité commune d'emprunt qui offrirait des subventions aux États membres", a estimé jeudi le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, à son arrivée à Bruxelles. Le livre blanc sur la défense, présenté mercredi pour détailler les projets de la Commission, "n'est qu'une première étape... Nous sommes ouverts à d'autres discussions sur la manière dont nous pouvons trouver encore plus de fonds", a appuyé la Première ministre lettonne, Evika Silina. En pleine crise du Covid, en 2020, l'Europe avait franchi un cap historique en acceptant de s'endetter en commun pour éviter un naufrage économique: en clair organiser un transfert financier du nord vers le sud. A l'époque, la chancelière allemande Angela Merkel avait accompli un revirement longtemps jugé impensable, en acceptant finalement un grand emprunt à 800 milliards d'euros pour éviter un naufrage financier qui aurait menacé toute l'Europe. La logique pourrait être la même aujourd'hui face à un danger existentiel pour l'UE. "Évidemment, les voisins de la Russie sont plus concernés, ça va de soi (...) mais la menace à laquelle on fait face nous concerne tous", a souligné mardi le président du Conseil européen, Antonio Costa, dans une interview à l'AFP. Le Premier ministre Néerlandais, Dick Schoof, a pourtant réitéré jeudi l'opposition de son pays à toute mutualisation de la dette: "la position des Pays-Bas c'est que nous sommes contre". Comme en 2020, beaucoup dépendra de Berlin. Les Allemands pourraient-ils pivoter une nouvelle fois? Déstabilisés par le désengagement de Donald Trump vis-à-vis des Européens, ils ont déjà brisé un tabou en approuvant un fonds spécial d'environ 500 milliards d'euros pour l'investissement public et en levant les obstacles constitutionnels qui encadrent le recours à la dette. Lors d'un débat en septembre, le futur chancelier allemand Friedrich Merz en campagne électorale, avait réaffirmé son opposition à toute nouvelle dette commune. "Je veux le dire très clairement. Maintenant et à l'avenir, je ferai tout pour éviter que cette Union européenne ne s'engage dans une telle spirale d'endettement", avait-il affirmé. Mais c'était avant l'arrivée de Trump à la Maison Blanche.

20.03.2025 à 12:49

Hachette Livre: le CSE prend position contre "la sphère Bolloré"

FRANCE24

Ce texte est intitulé: "Message du CSE central Hachette pour dénoncer la ligne éditoriale proche de l'extrême droite de la sphère Bolloré (CNews, JDD, Europe 1, Fayard)", ligne que la direction de ces médias conteste. Son contenu avait été révélé mardi par le magazine Challenges. Vincent Bolloré a pris le contrôle fin 2023 de ce groupe numéro trois mondial et numéro un français de l'édition, qui détient des maisons aussi prestigieuses que Grasset, Calmann-Lévy, Fayard, Stock, Le Livre de poche ou Larousse. L'inquiétude a grandi en interne après diverses actions menées par des libraires ou des militants de gauche, pour prévenir que les profits de ces maisons d'édition revenaient à M. Bolloré. "Les élus alertent depuis plusieurs mois la direction d'Hachette Livre sur le risque industriel et social qui pèse sur nos activités – rupture de contrat en diffusion/distribution, boycott par des libraires, des enseignants, des lecteurs, départ ou non-recrutement d'auteurs, départ ou non-recrutement de salariés", écrivent les élus du CSE. Ils citent en particulier deux livres publiés par Fayard, "Ce que je cherche" du président du Rassemblement national Jordan Bardella, en novembre, et "Bannie", de la journaliste russe et ancienne directrice de la télévision RT France, Xenia Fedorova, début mars. "En la publiant, Fayard se fait le porte-voix du pouvoir autoritaire russe qui emprisonne ses opposants", déplorent ces élus. Selon eux, "les salariés d'Hachette Livre ne supportent plus d'être associés au groupe Bolloré, alors que les valeurs fondatrices d'Hachette sont à l'opposé des idées désormais promues". Le groupe a grandi au fil des acquisitions autour de la maison d'édition fondée en 1826 par Louis Hachette, qui se lança dans l'édition scolaire et universitaire, puis rendit la littérature accessible à un lectorat plus large.

20.03.2025 à 12:43

Berlin rouvre son ambassade à Damas, appelle à la sécurité pour tous les Syriens

FRANCE24

Trois mois après la chute du président syrien Bachar al-Assad, la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a officiellement récupéré en personne les clefs de l'ambassade, fermée en 2012 dans le sillage de la guerre civile. Dans ce pays divisé entre plusieurs communautés religieuses, où la transition reste difficile trois mois après la fuite de Bachar al-Assad, Mme Baerbock doit avoir des entretiens jeudi avec le président syrien par intérim Ahmad al-Chareh et son ministre des Affaires étrangères Assaad al-Chaibani. Selon des sources proches du ministère allemand des Affaires étrangères, "l'ambassade dispose d'une petite équipe politique et continuera à développer sa présence, en fonction de la situation". "En raison du contexte sécuritaire et des capacités d'espace limitées", les affaires de visa et consulaires continueront à être traitées depuis Beyrouth, au Liban, ont précisé ces mêmes sources. Avant sa fermeture en janvier 2012 et la réduction du personnel qui avait eu lieu auparavant dans le sillage de la crise, l'ambassade allemande à Damas comptait une cinquantaine d'employés, dont 25 à 30 expatriés et environ 20 sous contrat local. Parmi les pays de l'UE, l'ambassade italienne a déjà repris ses activités à Damas. La France a remis pour le moment son drapeau sur son bâtiment et repris possession des lieux, mais elle n'y a pas encore d'activité consulaire. L'Espagne avait également annoncé avoir hissé son drapeau mi-janvier sur son ambassade. Un "nouveau départ" Juste avant de quitter le Liban pour la Syrie, Mme Baerbock a appelé les nouvelles autorités à garantir la paix et la sécurité de tous les Syriens, deux semaines après des massacres dans l'ouest du pays qui ont fait plus de 1.500 morts parmi les civils, en majorité issus de la minorité alaouite à laquelle appartient le clan Assad. Il s'agit des pires violences depuis l'arrivée au pouvoir d'une coalition menée par le groupe islamiste sunnite Hayat Tahrir al-Cham (HTS). Beaucoup de Syriens "ont peur que la vie dans la future Syrie ne soit pas sûre pour tous", a déclaré selon un communiqué Mme Baerbock, dont c'est le deuxième voyage en Syrie depuis la chute de Bachar al-Assad. Elle a exhorté le gouvernement de transition syrien à s'assurer qu'il contrôlait les "groupes dans ses propres rangs". Elle a ajouté qu'il devrait juger les responsables des violences et garantir la paix et la prospérité dans toute la Syrie, marquée par 14 années de guerre civile dévastatrice. "C'est la tâche gigantesque à laquelle est confronté le gouvernement de transition syrien dirigé par Ahmad al-Chareh", a-t-elle dit. Mme Baerbock a indiqué qu'elle profiterait de son voyage pour dire au gouvernement syrien qu'un "nouveau départ" entre l'Europe et l'Allemagne, d'une part, et la Syrie, d'autre part, était conditionné au fait que tous les Syriens jouissent de la liberté et de la sécurité, indépendamment de leur foi, de leur sexe ou de leur appartenance ethnique. L'Allemagne a annoncé lundi le versement de 300 millions d'euros pour la reconstruction en Syrie, dans le cadre d'une conférence de pays donateurs qui a rassemblé des promesses d'aide à hauteur de 5,8 milliards d'euros. Mme Baerbock s'était déjà rendue le 3 janvier en Syrie avec son homologue français, Jean-Noël Barrot, une visite sous mandat de l'Union européenne. Cette visite avait fait le tour des réseaux sociaux après le refus d'Ahmad al-Chareh de serrer la main à Mme Baerbock. Comme il est d'usage pour certains musulmans rigoristes, le dirigeant islamiste l'avait saluée en posant sa main sur sa poitrine, après avoir attrapé du bout des doigts celle de son homologue français Jean-Noël Barrot. Ce geste avait eu un écho particulier au moment où Mme Baerbock venait à Damas plaider le droit des femmes, mais le gouvernement allemand en avait minimisé la portée, prônant une approche pragmatique.
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