Lien du flux RSS
Chaîne de service public - Actualité internationale.

Accès libre

▸ les 15 dernières parutions

06.05.2024 à 17:17

Mobilisation propalestinienne: l'université Columbia annule sa grande cérémonie de remise de diplômes

FRANCE24

img
L'établissement privé et réputé du nord de Manhattan, où des activistes et des étudiants ont été délogés le 30 avril par des centaines de policiers anti-émeute, a annulé de fait "la grande cérémonie de l'université prévue le 15 mai". Ces "graduations" aux Etats-Unis représentent le grand rendez-vous institutionnel de la vie universitaire et scolaire du pays quand, à la fin du printemps, étudiants et élèves en tenue traditionnelle sont mis à l'honneur par le corps enseignant devant leurs familles. "Toutes les cérémonies scolaires programmées sur la pelouse sud du campus Morningside seront déplacées" de cet immense site ouvert et arboré du nord de Manhattan vers un complexe sportif, a indiqué Columbia, qui accueille 37.000 étudiants et des milliers de professeurs et membres du personnel. Cette prestigieuse université privée, au budget d'une grande entreprise financée par des donateurs et des investissements financiers, a été secouée depuis le 17 avril par des manifestations et l'occupation d'une pelouse et d'un bâtiment. Etudiants non violents Avant que ces militants et étudiants propalestiniens non violents ne soient délogés par la police de New York à la demande écrite de la présidente de Columbia, Minouche Shafik. Leur "village", un campement de quelques tentes, a aussi été démantelé la semaine dernière, comme dans nombre d'universités de la Californie à la côte est en passant par le sud et le centre des Etats-Unis. Columbia va privilégier dorénavant des cérémonies de remise de diplômes plus petites du 10 au 16 mai car "nos étudiants ont souligné le fait que ces cérémonies de plus petite échelle étaient les plus importantes pour eux et leurs familles", a insisté Columbia, en ajoutant: "Ces dernières semaines ont été incroyablement difficiles pour notre communauté". Columbia est un foyer historique de la contestation étudiante depuis la guerre du Vietnam et le mouvement des droits civiques dans les années 1960-1970. L'université a été l'une des premières à se mobiliser au début de la guerre que conduit Israël contre le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza. Très critiquée par des étudiants et enseignants pour avoir fait appel à la police -- une intervention manu militari dont les images ont fait le tour du monde -- la présidente Shafik, économiste américaine d'origine égyptienne de renom, s'est justifiée vendredi par la "tourmente" et l'"acte violent" qui ont déstabilisé selon elle Columbia. A l'autre bout du pays, les cours en présentiel vont reprendre à l'université de Californie à Los Angeles (UCLA), après des affrontements entre des manifestants et la police. Arabo-musulmans et juifs Depuis vendredi, le mouvement national pour la cause palestinienne - qui compte des jeunes arabo-musulmans mais aussi des juifs de gauche antisionistes - cherche un nouveau souffle aux Etats-Unis. Nombre de campements ont été démantelés et des milliers de personnes interpellées, parfois arrêtées et poursuivies en justice pour "délit d'intrusion". Outre un règlement à la guerre à Gaza, des jeunes américains exigent que les universités rompent leurs relations universitaires avec Israël en se désengageant d'investissements économiques. Dans une Amérique qui compte des millions de juifs et de musulmans, des étudiants et militants dénoncent l'appui quasiment inconditionnel des Etats-Unis à leur allié militaire et diplomatique israélien engagé dans une offensive massive dans la bande de Gaza, en représailles à l'attaque du Hamas le 7 octobre sur son sol. "Vietnam de Biden" Jeudi, le président démocrate Joe Biden, longtemps muet sur les manifestations, a martelé que "l'ordre devait prévaloir". "Il existe un droit à manifester, pas un droit à provoquer le chaos", a lancé le dirigeant de 81 ans, qui doit affronter l'ancien président républicain Donald Trump, 77 ans, à la présidentielle de novembre. Les manifestations ont ravivé le débat aux Etats-Unis, déjà tendu voire violent depuis l'attaque du Hamas, sur la liberté d'expression, l'antisionisme et ce qui constitue de l'antisémitisme. Donald Trump a qualifié les manifestants de "tarés de la gauche radicale", qu'il faut "arrêter maintenant", son Parti dénonçant le "virus de l'antisémitisme" sur les campus. Pour la gauche, le mouvement "pourrait être le Vietnam de Biden", a averti le sénateur indépendant Bernie Sanders qui redoute qu'il ne perde "non seulement les jeunes, mais aussi une grande partie de la base démocrate". burs-nr/seb

06.05.2024 à 16:43

Donald Trump de nouveau menacé de prison pour outrage au tribunal lors de son procès pénal

FRANCE 24

img
Le juge qui préside les débats au procès pénal de Donald Trump à New York a de nouveau menacé lundi l'ex-président américain d'"incarcération" pour avoir violé son interdiction d'attaquer verbalement les témoins et les jurés. 
Texte intégral (746 mots)
Le juge qui préside les débats au procès pénal de Donald Trump à New York a de nouveau menacé lundi l'ex-président américain d'"incarcération" pour avoir violé son interdiction d'attaquer verbalement les témoins et les jurés. 

06.05.2024 à 16:42

"Menaces" occidentales : Poutine ordonne des exercices nucléaires russes

FRANCE24

img
Les exercices nucléaires russes annoncés lundi sont une réponse aux propos de "représentants occidentaux", dont le président français Emmanuel Macron, concernant le possible envoi de "soldats de l'Otan" en Ukraine, a expliqué le Kremlin.
Texte intégral (746 mots)
Les exercices nucléaires russes annoncés lundi sont une réponse aux propos de "représentants occidentaux", dont le président français Emmanuel Macron, concernant le possible envoi de "soldats de l'Otan" en Ukraine, a expliqué le Kremlin.

06.05.2024 à 16:22

Après les mobilisations pour Gaza, l'université Columbia annule sa cérémonie de remise de diplômes

FRANCE 24

img
Après des semaines de manifestations propalestiniennes, l'université de Columbia a pris la décision d'annuler sa grande cérémonie de remise de diplômes qui devait avoir lieu le 15 mai prochain pour privilégier des "événements de plus petite échelle". 
Texte intégral (746 mots)
Après des semaines de manifestations propalestiniennes, l'université de Columbia a pris la décision d'annuler sa grande cérémonie de remise de diplômes qui devait avoir lieu le 15 mai prochain pour privilégier des "événements de plus petite échelle". 

06.05.2024 à 16:15

Israël-Hamas : une trêve menacée à Gaza ?

FRANCE24

img
Israël a commencé, lundi 6 mai, à évacuer 100 000 personnes de l'est de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où l'armée prépare une offensive d'ampleur dans sa guerre contre le Hamas. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, annonce depuis des semaines une offensive prochaine sur Rafah, qu'il présente comme le dernier grand bastion du mouvement islamiste dans le territoire palestinien.
Texte intégral (746 mots)
Israël a commencé, lundi 6 mai, à évacuer 100 000 personnes de l'est de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où l'armée prépare une offensive d'ampleur dans sa guerre contre le Hamas. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, annonce depuis des semaines une offensive prochaine sur Rafah, qu'il présente comme le dernier grand bastion du mouvement islamiste dans le territoire palestinien.

06.05.2024 à 16:10

JO 2024 : Lauriane Nolot, la reine du kitefoil et l'atout fraîcheur de l’équipe de France

Romain HOUEIX

img
Grande favorite de l'épreuve de kitefoil, une toute nouvelle discipline de la voile olympique, la Française Lauriane Nolot attend le mois d'août avec impatience. La championne du monde en titre espère décrocher la première médaille d'or olympique de sa discipline, tout en rappelant que la voile aussi peut être fun. Rencontre.
Texte intégral (746 mots)
Grande favorite de l'épreuve de kitefoil, une toute nouvelle discipline de la voile olympique, la Française Lauriane Nolot attend le mois d'août avec impatience. La championne du monde en titre espère décrocher la première médaille d'or olympique de sa discipline, tout en rappelant que la voile aussi peut être fun. Rencontre.

06.05.2024 à 15:39

Wall Street commence la semaine en hausse

FRANCE24

img
L'indice Dow Jones gagnait 0,49%, le Nasdaq, à dominante technologique, avançait de 0,30% et le S&P 500 grimpait de 0,42%, au cours des premiers échanges.
Texte intégral (746 mots)
L'indice Dow Jones gagnait 0,49%, le Nasdaq, à dominante technologique, avançait de 0,30% et le S&P 500 grimpait de 0,42%, au cours des premiers échanges.

06.05.2024 à 15:37

Élections européennes : 48% des Français ne sont "pas intéressés" (sondage ViaVoice)

FRANCE24

img
Une France coupée en deux : 49% des Français intéressés par les élections européennes contre 48% qui ne le sont pas, selon la troisième édition du baromètre européen ViaVoice, publié ce lundi. Les personnes interrogées se divisent aussi sur le soutien de la France à l'Ukraine, sur l'économie européenne et sur la place de l'UE au sein de la scène internationale.
Texte intégral (746 mots)
Une France coupée en deux : 49% des Français intéressés par les élections européennes contre 48% qui ne le sont pas, selon la troisième édition du baromètre européen ViaVoice, publié ce lundi. Les personnes interrogées se divisent aussi sur le soutien de la France à l'Ukraine, sur l'économie européenne et sur la place de l'UE au sein de la scène internationale.

06.05.2024 à 15:27

Boxe: Inoue met Nery KO et conserve ses titres chez les super-coqs

FRANCE24

img
Les 50.000 spectateurs nippons ont été laissés abasourdis lorsque Nery a ébranlé l'invaincu "Monster", son surnom, dès le premier round avec un énorme crochet du gauche. Mais Inoue, apparaissant brièvement éberlué de se trouver au sol, s'est relevé et a repris le contrôle du combat. Narguant ensuite son adversaire mexicain, il l'a mis au tapis dans le round suivant, puis de nouveau dans le cinquième round avec un crochet du gauche, avant de le terrasser dans le sixième, d'un direct du droit qui a forcé l'arbitre à mettre fin à l'affrontement. Ancien champion WBC des poids coqs et super-coqs, Nery a été logiquement hué par les spectateurs locaux, qui n'avaient pas oublié son contrôle positif lors de sa victoire contre le Japonais Shinsuke Yamanaka en 2017, puis sa pesée manquée lors de la revanche qu'il avait également remportée l'année suivante. A 29 ans, il a concédé sa deuxième défaite (35 victoires). Inoué a lui décroché son 27e succès chez les pros, le 24e avant la limite. Le Japonais de 31 ans demeure donc l'un des deux seuls boxeurs actuels, avec le Mexicain Saul Alvarez chez les super-moyens, à détenir les quatre ceintures mondiales (WBC, WBA, IBF et WBO). Inoue combattait chez les super-coqs pour la troisième fois seulement, après avoir battu l'année dernière l'Américain Stephen Fulton et le Philippin Marlon Tapales, qui détenait chacun deux titres. Son jeune frère, Takuma Inoue, a conservé sa couronne WBA des coqs en battant aux points un autre Japonais, Sho Ishida lors d'une soirée qui a également vu le Japonais Yoshiki Takei s'emparer de la ceinture mondiale WBO de la catégorie en battant aux points le tenant du titre, l'Australien Jason Moloney. Il s'agissait du premier événement de boxe organisé au Tokyo Dome depuis que l'Américain James "Buster" Douglas avait mis KO le champion invaincu des poids lourds, son compatriote Mike Tyson, en février 1990, dans ce qui constitue toujours l'une des plus grandes surprises de l'histoire de ce sport.
Lire plus (348 mots)
Les 50.000 spectateurs nippons ont été laissés abasourdis lorsque Nery a ébranlé l'invaincu "Monster", son surnom, dès le premier round avec un énorme crochet du gauche. Mais Inoue, apparaissant brièvement éberlué de se trouver au sol, s'est relevé et a repris le contrôle du combat. Narguant ensuite son adversaire mexicain, il l'a mis au tapis dans le round suivant, puis de nouveau dans le cinquième round avec un crochet du gauche, avant de le terrasser dans le sixième, d'un direct du droit qui a forcé l'arbitre à mettre fin à l'affrontement. Ancien champion WBC des poids coqs et super-coqs, Nery a été logiquement hué par les spectateurs locaux, qui n'avaient pas oublié son contrôle positif lors de sa victoire contre le Japonais Shinsuke Yamanaka en 2017, puis sa pesée manquée lors de la revanche qu'il avait également remportée l'année suivante. A 29 ans, il a concédé sa deuxième défaite (35 victoires). Inoué a lui décroché son 27e succès chez les pros, le 24e avant la limite. Le Japonais de 31 ans demeure donc l'un des deux seuls boxeurs actuels, avec le Mexicain Saul Alvarez chez les super-moyens, à détenir les quatre ceintures mondiales (WBC, WBA, IBF et WBO). Inoue combattait chez les super-coqs pour la troisième fois seulement, après avoir battu l'année dernière l'Américain Stephen Fulton et le Philippin Marlon Tapales, qui détenait chacun deux titres. Son jeune frère, Takuma Inoue, a conservé sa couronne WBA des coqs en battant aux points un autre Japonais, Sho Ishida lors d'une soirée qui a également vu le Japonais Yoshiki Takei s'emparer de la ceinture mondiale WBO de la catégorie en battant aux points le tenant du titre, l'Australien Jason Moloney. Il s'agissait du premier événement de boxe organisé au Tokyo Dome depuis que l'Américain James "Buster" Douglas avait mis KO le champion invaincu des poids lourds, son compatriote Mike Tyson, en février 1990, dans ce qui constitue toujours l'une des plus grandes surprises de l'histoire de ce sport.

06.05.2024 à 14:59

Bernard Pivot, créateur d'"Apostrophes" et figure du monde littéraire, est mort

FRANCE 24

img
Bernard Pivot, ancien président de l'Académie Goncourt (2014-2019), auteur et créateur de l'émission littéraire "Apostrophes" est mort à l'âge de 89 ans, a annoncé sa famille à l'AFP lundi.
Lire plus (348 mots)
Bernard Pivot, ancien président de l'Académie Goncourt (2014-2019), auteur et créateur de l'émission littéraire "Apostrophes" est mort à l'âge de 89 ans, a annoncé sa famille à l'AFP lundi.

06.05.2024 à 14:54

La capsule Starliner de Boeing est prête pour son premier vol habité

FRANCE24

img
Après des années de déboires et de reports, le vaisseau Starliner de Boeing doit pour la première fois décoller lundi avec des astronautes à bord. Direction la Station spatiale internationale et, ainsi, rejoindre le club très privé des vaisseaux spatiaux ayant transporté des humains.
Lire plus (348 mots)
Après des années de déboires et de reports, le vaisseau Starliner de Boeing doit pour la première fois décoller lundi avec des astronautes à bord. Direction la Station spatiale internationale et, ainsi, rejoindre le club très privé des vaisseaux spatiaux ayant transporté des humains.

06.05.2024 à 14:51

Le décollage crucial de la capsule Starliner pour le groupe Boeing

FRANCE24

img
Après des années de déboires et de reports, le vaisseau Starliner de Boeing doit pour la première fois décoller lundi avec des astronautes à bord. Direction la Station spatiale internationale et, ainsi, rejoindre le club très privé des vaisseaux spatiaux ayant transporté des humains.
Lire plus (348 mots)
Après des années de déboires et de reports, le vaisseau Starliner de Boeing doit pour la première fois décoller lundi avec des astronautes à bord. Direction la Station spatiale internationale et, ainsi, rejoindre le club très privé des vaisseaux spatiaux ayant transporté des humains.

06.05.2024 à 14:39

Des plantes rares saisies, désormais abritées dans un jardin botanique

FRANCE24

img
Cet accueil dans les serres du jardin botanique permet à la fois d'aider le Muséum national d'Histoire naturelle de Paris (MnHn), qui en a la charge, et de "sensibiliser le public" sur la question de ces plantes "rares, en voie de disparition avec de gros enjeux financiers", relate Frédéric Pautz, directeur du jardin lorrain. Il y a derrière ce trafic un vrai "business structuré", avec des plantes pouvant coûter "500 à 1.000 euros", a-t-il précisé mardi lors d'une conférence de presse. Une fois saisies par les douanes, dont des agents ont été spécialement formés à les reconnaître, les plantes sont gardées, pour toujours, par le MnHn qui les conserve, les maintient en culture et peut en faire don à des jardins botaniques, comme pour la première fois à celui de Villers-lès-Nancy. "Le problème du trafic de végétaux, c'est que ce n'est pas encore perçu comme un vrai trafic au même titre que d'autres trafics lourds, de drogues, d'armes (...) Mais (il) est très, très, très lucratif". Il "présente beaucoup moins de risques pour les trafiquants. Transporter illégalement des plantes, c'est beaucoup moins dérangeant que de transporter illégalement des armes, les peines sont moins lourdes", selon M. Doremus, même si ce trafic entraîne aussi "des morts d'hommes", ceux "qui protègent les plantes meurent". Et il constate en parallèle que la demande est de plus en plus grande: cela peut émaner d'un "collectionneur bien intentionné, qui aime les plantes et aimerait avoir" une espèce rare, ou de personnes "qui ont les moyens financiers" et veulent épater avec de telles espèces dans leur salon. L'idéal, pour Jean-Michel Doremus, serait de mettre en place des mesures de conservation "in situ" à Madagascar ou au Mexique. Mais à défaut, "on essaie de pallier le moins mal possible en récupérant (au MnHn) ce que l'on peut de ces plantes, en les mettant en position de reprise". Difficile pour les botanistes de connaître le parcours de ces plantes, parfois âgées de 50 ou 60 ans. Leur déracinement et leur transport, dans des valises par avion, les a fragilisées. Elles pourront donc s'épanouir près de Nancy, où elles sont pour le moment conservées dans une cage, symbole de la prison et de leur arrachement illicite à leurs milieux, afin d'être présentées au public tout en restant protégées. Elles iront ensuite dans les serres de la collection du jardin.
Lire plus (426 mots)
Cet accueil dans les serres du jardin botanique permet à la fois d'aider le Muséum national d'Histoire naturelle de Paris (MnHn), qui en a la charge, et de "sensibiliser le public" sur la question de ces plantes "rares, en voie de disparition avec de gros enjeux financiers", relate Frédéric Pautz, directeur du jardin lorrain. Il y a derrière ce trafic un vrai "business structuré", avec des plantes pouvant coûter "500 à 1.000 euros", a-t-il précisé mardi lors d'une conférence de presse. Une fois saisies par les douanes, dont des agents ont été spécialement formés à les reconnaître, les plantes sont gardées, pour toujours, par le MnHn qui les conserve, les maintient en culture et peut en faire don à des jardins botaniques, comme pour la première fois à celui de Villers-lès-Nancy. "Le problème du trafic de végétaux, c'est que ce n'est pas encore perçu comme un vrai trafic au même titre que d'autres trafics lourds, de drogues, d'armes (...) Mais (il) est très, très, très lucratif". Il "présente beaucoup moins de risques pour les trafiquants. Transporter illégalement des plantes, c'est beaucoup moins dérangeant que de transporter illégalement des armes, les peines sont moins lourdes", selon M. Doremus, même si ce trafic entraîne aussi "des morts d'hommes", ceux "qui protègent les plantes meurent". Et il constate en parallèle que la demande est de plus en plus grande: cela peut émaner d'un "collectionneur bien intentionné, qui aime les plantes et aimerait avoir" une espèce rare, ou de personnes "qui ont les moyens financiers" et veulent épater avec de telles espèces dans leur salon. L'idéal, pour Jean-Michel Doremus, serait de mettre en place des mesures de conservation "in situ" à Madagascar ou au Mexique. Mais à défaut, "on essaie de pallier le moins mal possible en récupérant (au MnHn) ce que l'on peut de ces plantes, en les mettant en position de reprise". Difficile pour les botanistes de connaître le parcours de ces plantes, parfois âgées de 50 ou 60 ans. Leur déracinement et leur transport, dans des valises par avion, les a fragilisées. Elles pourront donc s'épanouir près de Nancy, où elles sont pour le moment conservées dans une cage, symbole de la prison et de leur arrachement illicite à leurs milieux, afin d'être présentées au public tout en restant protégées. Elles iront ensuite dans les serres de la collection du jardin.

06.05.2024 à 14:35

Présidentielle au Tchad : la fin de 3 ans de pouvoir militaire ?

FRANCE24

img
Les Tchadiens sont appelés lundi aux urnes pour mettre fin à trois ans de pouvoir militaire dans une présidentielle marquée par un duel inédit entre le président de transition, le général Mahamat Déby, et son Premier ministre et ex-opposant Succès Masra. L'ancien chef du gouvernement Albert Pahimi Padacké et sept autres candidats sont également en lice.
Lire plus (426 mots)
Les Tchadiens sont appelés lundi aux urnes pour mettre fin à trois ans de pouvoir militaire dans une présidentielle marquée par un duel inédit entre le président de transition, le général Mahamat Déby, et son Premier ministre et ex-opposant Succès Masra. L'ancien chef du gouvernement Albert Pahimi Padacké et sept autres candidats sont également en lice.

06.05.2024 à 14:09

Italie: la RAI en grève pour défendre sa "liberté" face aux ingérences politiques

FRANCE24

img
Le syndicat Usigrai, qui représente 1.600 journalistes du groupe sur 2.000, avait déposé un préavis de grève après avoir accusé la direction de la RAI d'avoir censuré le discours d'un éminent écrivain critiquant Mme Meloni à l'approche du Jour de la Libération, le 25 avril. La RAI avait annulé au dernier moment un discours sur le fascisme de l’écrivain Antonio Scurati, qui y accusait le parti d’extrême-droite de Giorgia Meloni, Fratelli d'Italia, d'"essayer de réécrire l'histoire" en mettant les pires excès du régime fasciste sur le compte de sa collaboration avec l'Allemagne d'Adolf Hitler. "La RAI n’est plus un service public, mais est en train d'être transformée en mégaphone pour le gouvernement", avait alors dénoncé la cheffe du Parti démocrate (PD, centre gauche), Elly Schlein. Une image reprise dans un communiqué de l’Usigrai, dimanche, selon qui ses journalistes préfèrent "perdre un ou plusieurs jours de paye que [leur] liberté". "Nous faisons grève pour défendre l'autonomie et l'indépendance du service public de la radio-télévision face au contrôle permanent des espaces d'information de la part des politiques", a encore expliqué le syndicat dans son communiqué. 'Pressions et censure' Financée en partie par une redevance et avec des dirigeants nommés depuis longtemps par des responsables politiques, l'indépendance de la RAI -qui représente 39% de part d'audience en Italie - a toujours été un sujet de débat. Mais avec l'arrivée au pouvoir de Mme Meloni, les inquiétudes ont redoublé. "Je travaille pour la RAI depuis 20 ans mais je n'ai jamais ressenti autant de pression ni vu autant de censure", a confié lundi Enrica Agostini, une journaliste TV de la Rai News, devant l'Association de la presse étrangère de Rome. Elle décrit les pressions hiérarchiques pour ouvrir les journaux avec des informations positives sur Mme Meloni, alors que des sujets embarrassants pour le gouvernement sont "quotidiennement" ignorés ou traités en retard. Elle cite notamment la polémique autour du ministre de l'agriculture - et beau-frère - de Giorgia Meloni, Francesco Lollobrigidia, qui avait fait arrêter un train à grande vitesse pour pouvoir descendre à un arrêt non prévu, en novembre. Agostini explique que l'information a été traitée plusieurs heures après sa prise de connaissance par la Rai et après une note du comité éditorial. Lundi, certains JT ont été maintenus grâce à des journalistes proches d'un autre syndicat, récemment constitué et ancré à droite, l'Unrai, qui s'oppose à ce qu'il qualifie de "mobilisation idéologique". L'Usigrai a reçu le soutien d'autres syndicats de presse. Le président de la Fédération nationale de la presse italienne (Fnsi), qui les regroupe, Vittorio Di Trapani, a dénoncé un "risque (...) d'une dérive à la hongroise qui réduirait la liberté de la presse et la liberté d'expression". En réponse, la direction de la RAI affirme qu'"aucune censure ou bâillon n'a été mis sur l'information", accusant le syndicat de "promouvoir des fake news". "La grève du syndicat Usigrai, à un mois des élections européennes, en plus d'appauvrir l'offre d'information, expose le service public à des instrumentalisations politiques", ajoute la direction dans un communiqué vidéo.
Texte intégral (553 mots)
Le syndicat Usigrai, qui représente 1.600 journalistes du groupe sur 2.000, avait déposé un préavis de grève après avoir accusé la direction de la RAI d'avoir censuré le discours d'un éminent écrivain critiquant Mme Meloni à l'approche du Jour de la Libération, le 25 avril. La RAI avait annulé au dernier moment un discours sur le fascisme de l’écrivain Antonio Scurati, qui y accusait le parti d’extrême-droite de Giorgia Meloni, Fratelli d'Italia, d'"essayer de réécrire l'histoire" en mettant les pires excès du régime fasciste sur le compte de sa collaboration avec l'Allemagne d'Adolf Hitler. "La RAI n’est plus un service public, mais est en train d'être transformée en mégaphone pour le gouvernement", avait alors dénoncé la cheffe du Parti démocrate (PD, centre gauche), Elly Schlein. Une image reprise dans un communiqué de l’Usigrai, dimanche, selon qui ses journalistes préfèrent "perdre un ou plusieurs jours de paye que [leur] liberté". "Nous faisons grève pour défendre l'autonomie et l'indépendance du service public de la radio-télévision face au contrôle permanent des espaces d'information de la part des politiques", a encore expliqué le syndicat dans son communiqué. 'Pressions et censure' Financée en partie par une redevance et avec des dirigeants nommés depuis longtemps par des responsables politiques, l'indépendance de la RAI -qui représente 39% de part d'audience en Italie - a toujours été un sujet de débat. Mais avec l'arrivée au pouvoir de Mme Meloni, les inquiétudes ont redoublé. "Je travaille pour la RAI depuis 20 ans mais je n'ai jamais ressenti autant de pression ni vu autant de censure", a confié lundi Enrica Agostini, une journaliste TV de la Rai News, devant l'Association de la presse étrangère de Rome. Elle décrit les pressions hiérarchiques pour ouvrir les journaux avec des informations positives sur Mme Meloni, alors que des sujets embarrassants pour le gouvernement sont "quotidiennement" ignorés ou traités en retard. Elle cite notamment la polémique autour du ministre de l'agriculture - et beau-frère - de Giorgia Meloni, Francesco Lollobrigidia, qui avait fait arrêter un train à grande vitesse pour pouvoir descendre à un arrêt non prévu, en novembre. Agostini explique que l'information a été traitée plusieurs heures après sa prise de connaissance par la Rai et après une note du comité éditorial. Lundi, certains JT ont été maintenus grâce à des journalistes proches d'un autre syndicat, récemment constitué et ancré à droite, l'Unrai, qui s'oppose à ce qu'il qualifie de "mobilisation idéologique". L'Usigrai a reçu le soutien d'autres syndicats de presse. Le président de la Fédération nationale de la presse italienne (Fnsi), qui les regroupe, Vittorio Di Trapani, a dénoncé un "risque (...) d'une dérive à la hongroise qui réduirait la liberté de la presse et la liberté d'expression". En réponse, la direction de la RAI affirme qu'"aucune censure ou bâillon n'a été mis sur l'information", accusant le syndicat de "promouvoir des fake news". "La grève du syndicat Usigrai, à un mois des élections européennes, en plus d'appauvrir l'offre d'information, expose le service public à des instrumentalisations politiques", ajoute la direction dans un communiqué vidéo.
15 / 15

 

  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.
La Croix
Euronews
Le Figaro
France 24
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE
Courrier Europe Centle
Euractiv
Toute l'Europe
 
  INTERNATIONAL
Equaltimes
CADTM
Courrier International
Global Voices
Info Asie
Inkyfada
I.R.I.S
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
N-Y Times
Orient XXI
Of AFP
Rojava I.C
 
  OSINT / INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
G.I.J.N
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
Issues
Les Jours
Le Monde Moderne
LVSL
Marianne
Médias Libres
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Extrême-droite
Human Rights
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
Vrai ou Fake ?
🌞