16.04.2024 à 18:34
Déborah Yapi
Chaque mardi, retrouvez en live Pascal Boniface et un membre de l’équipe de recherche de l’IRIS pour décrypter un fait d’actualité internationale. Aujourd’hui, échange avec Jean-François Corty, chercheur associé à l’IRIS, vice-président de Médecins du monde, autour de la situation humanitaire à Gaza où Israël continue de préparer son offensive sur Rafah, où se concentre la grande majorité de la population civile palestinienne.
16.04.2024 à 12:53
Coline Laroche
De nombreuses causes mettent en péril la capacité des États à assurer leur souveraineté alimentaire, en particulier celle des plus vulnérables. Comment répondre à la hausse de l’insécurité alimentaire qui touche de nombreux pays du Sud, mais aussi de plus en plus les pays du Nord ? Quel équilibre trouver entre produire plus et produire mieux ? Lorine Azoulai, chargée de plaidoyer souveraineté alimentaire, CCFD-Terre Solidaire, répond à nos questions à l’occasion de sa participation aux Rencontres géoéconomiques et géopolitiques organisées par l’IRIS et NEOMA Business School le 4 avril 2024 à Paris.
15.04.2024 à 15:45
Victor Pelpel
Dans la nuit du 13 au 14 avril, l’Iran a lancé environ 300 drones, missiles de croisière et balistiques sur Israël en invoquant son droit de réponse à la suite de la frappe attribuée à Tsahal sur le consulat iranien à Damas. Le dôme de fer, le système anti-missile israélien, a intercepté la quasi-totalité des attaques, avec l’aide des États-Unis et de la France, notamment.
Si l’Iran sait qu’il ne pourrait pas gagner une guerre contre Israël, les États-Unis et leurs alliés, l’attaque contre son consulat a engagé sa crédibilité et l’a finalement conduit à attaquer. Il en est désormais de même pour Israël qui pourrait bien répliquer et concrétiser les craintes de ces derniers mois : l’embrasement du Moyen-Orient.
Face au risque d’une guerre plus que vraisemblable, plusieurs dirigeants occidentaux, dont Joe Biden, ont condamné l’attaque puis demandé aux autorités israéliennes de ne pas riposter. Deux options sont envisageables : soit Netanyahou s’aligne sur les demandes occidentales de désescalade, ce qui acterait un rapprochement avec les États-Unis et ses alliés qui s’en éloignaient au vu des crimes de guerre commis à Gaza, voire le potentiel déblocage d’une enveloppe budgétaire au Congrès américain pour sa sécurité. Soit Israël surenchérit, au risque de distendre ses relations avec ses alliés (et d’autant plus avec ses adversaires), et surtout de déclencher, pour de bon, une guerre régionale.
L’analyse de Pascal Boniface.