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03.05.2025 à 04:01

Le projet d'Elon Musk de créer une ville en passe de devenir réalité au Texas

FRANCE24
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Un peu moins de 300 personnes, en majorité des employés de SpaceX, pourront voter jusqu'à 19H00 locales (01H00 GMT dimanche) pour transformer le complexe de Starbase, un terrain côtier de 4 km2 situé à la frontière avec le Mexique, en une ville à part entière. La majorité d'entre eux ont déjà voté par anticipation. Elon Musk figure sur la liste des électeurs, a déclaré à l'AFP Remi Garza, le responsable des élections du comté de Cameron. Il a précisé que le milliardaire ne s'était pas encore prononcé au 29 avril, date de clôture du vote anticipé. La création de cette ville serait un succès pour Elon Musk, qui s'est investi dans la commission chargée par Donald Trump de sabrer dans les dépenses publiques, mais sans remplir ses objectifs, et fait face à des difficultés avec son entreprise automobile Tesla. SpaceX a installé son complexe industriel dans cette zone humide côtière, bordée par le fleuve Rio Grande et des zones naturelles, pour mener des tests et des lancements de fusées. Le site est opérationnel depuis 2019. Le projet d'Elon Musk d'en faire une ville "ne fera que causer plus de destruction environnementale dans la région", dénonce auprès de l'AFP Bekah Hinojosa, cofondatrice d'une organisation locale de défense de l'environnement. "Il y aura plus de décharges illégales, ils augmenteront leurs dangereuses opérations de fusées et provoqueront plus d'activité sismique qui secouera nos maisons, et détruira plus d'habitats naturels", anticipe-t-elle. Infrastructures C'est Elon Musk lui-même, homme le plus riche du monde selon le magazine de référence Forbes, qui avait proposé le nom de Starbase dans une publication sur les réseaux sociaux à l'issue d'une visite du site il y a quatre ans. La demande officielle visant à en faire une ville à part entière avait été déposée auprès des autorités locales en décembre 2024. SpaceX a fait valoir qu'elle y assure déjà la gestion d'infrastructures, dont des routes, et de services de santé ou d'éducation. L'entreprise a par ailleurs promis que la création de la ville ne remettrait pas en cause ses efforts pour réduire son impact environnemental. Sollicitée par l'AFP, SpaceX n'a pas donné suite. En 2024, l'Agence américaine de protection de l'environnement avait infligé une amende à SpaceX pour des déversements illégaux dans des cours d'eau du Texas. La société a également été accusée d'avoir endommagé des nids d'oiseaux sauvages avec ses fusées. "Pour compenser ce crime odieux, je m'abstiendrai de manger de l'omelette pendant une semaine", avait ironisé, en réponse, Elon Musk sur les réseaux sociaux.

03.05.2025 à 03:27

Carney promet de transformer profondément l'économie canadiennne pour affronter Trump

FRANCE24
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Pour sa première conférence de presse après la victoire électorale de son parti libéral lundi, Mark Carney est apparu très déterminé. Connu pour peser chacun de ses mots, il a affirmé qu'il était "en politique pour faire de grandes choses, pas pour être quelque chose". Cet ancien banquier central, qui n'a jamais été élu auparavant, a réussi à convaincre les électeurs canadiens qu'il était le bon candidat pour faire face à la guerre commerciale et aux menaces d'annexion du président américain, Donald Trump. La relation entre les deux voisins est la "priorité immédiate" de son gouvernement, a-t-il affirmé, annonçant qu'il se rendait dès mardi à Washington pour rencontrer le président américain. Pour ces discussions centrées sur "les pressions commerciales actuelles" et "les futures relations économiques et de sécurité" entre les deux pays, il ne faut pas s'attendre à de la "fumée blanche" à l'issue de la rencontre. Selon lui, l'ancienne relation entre les deux pays fondée sur "une intégration croissante" est "terminée". "Les questions qui se posent maintenant sont de savoir comment nos nations vont coopérer à l'avenir". Pour faire face à cette crise inédite, il a appelé à l'unité. Un message appuyé par les principaux partis comme les conservateurs, principale force d'opposition, ainsi que le Bloc québécois, 3e parti présent au Parlement. Donald Trump "respecte la force", a-t-il aussi estimé, expliquant que c'était pour cela qu'il préparait le pays pour de grandes transformations. "Nous allons vivre une période incroyablement passionnante, alors que nous prenons en main notre destin économique pour créer une nouvelle économie canadienne", a-t-il estimé. "Honneur historique" Le Premier ministre, qui a gouverné la Banque centrale du Canada et celle d'Angleterre, a assuré maintenir des droits de douane sur les produits américains tant que les mesures de Washington seraient en place. Il a promis pour cela d'abolir les barrières douanières qui existent entre provinces au Canada avant le 1er juillet, mais aussi de renforcer "des partenariats commerciaux avec des alliés fiables". "Le Canada possède ce dont le monde a besoin, et nous défendons les valeurs que le monde respecte", a-t-il affirmé. Il a expliqué que son gouvernement serait mis en place lors de la semaine du 12 mai. Puis que le Parlement, suspendu depuis janvier, ferait son retour le 26 mai et que le roi Charles III en personne viendrait prononcer le discours du trône. "Il s'agit d'un honneur historique", a-t-il affirmé, qui vise à souligner "notre souveraineté", dans une allusion aux velléités de Donald Trump de faire du pays le 51e Etat américain. Cette allocution solennelle, qui marque l'ouverture d'une nouvelle session du Parlement du Canada, est généralement prononcée par le gouverneur général, qui est le représentant du roi dans le pays. Si Mark Carney a remporté lundi une victoire historique, puisque les libéraux étaient promis à une lourde défaite il y a quelques mois, son parti n'est pas parvenu à remporter la majorité absolue au Parlement. Après des recomptages, ils disposent de 169 sièges au sein du futur Parlement, à trois sièges de la majorité absolue fixée à 172, sur un total de 343. Il devrait toutefois pouvoir gouverner sans peine en s'appuyant sur l'un des petits partis représentés à la chambre basse.

03.05.2025 à 01:25

Macron va lancer une convention citoyenne sur les temps de vacances et les horaires scolaires

FRANCE24
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Après la convention citoyenne sur le climat et celle sur la fin de vie, le chef de l'Etat va demander à un panel de citoyens de plancher sur une troisième convention, a indiqué l'Elysée confirmant une information du Parisien. "Il me paraît nécessaire que l'on travaille à faire en sorte que l'organisation des journées de nos élèves soit plus favorable à leur développement et aux apprentissages, qu'un équilibre soit trouvé aussi pour faciliter la vie des familles", a indiqué le président au journal. La question du nombre de semaines de vacances sera également abordée. "La France a des vacances plus longues que dans beaucoup de pays", avait indiqué le chef de l'Etat en février. "Il y a beaucoup de pays qui ne partent en vacances qu'à partir du 14 juillet. On a des vacances qui sont très très longues l'été. Les enfants qui ne sont pas accompagnés par leurs familles vont perdre souvent du niveau scolaire (...) Le temps des enfants, c'est quelque chose qu'on va ouvrir, mais il faut que ce soit un peu discuté", avait-il dit. En France, une année scolaire est composée de 36 semaines au moins de classe, et de 16 semaines de vacances. "La convention citoyenne m'a semblé être l'outil de consultation des Français le plus adapté, car c'est une question très complexe qui nécessitera de dégager de nombreux consensus entre tous ceux qui sont touchés par ce vaste sujet, comme les parents, la communauté éducative y compris périscolaire, les collectivités locales et même les professionnels du tourisme", a ajouté le chef de l'Etat. Pour Emmanuel Macron, le champ de l'éducation permet en outre d'envisager des réformes sans passer par la case parlement où son camp ne dispose pas de la majorité, la plupart des dispositions sur l'Ecole relevant du domaine réglementaire. Lors de ses voeux pour l'année 2025, Emmanuel Macron avait laissé entrevoir le lancement d'une nouvelle convention citoyenne, ou l'organisation d'un referendum, en disant que les Français seraient amenés à "trancher" sur des sujets déterminants. "Hors sujet" Comme pour la fin de vie, M. Macron a décidé de confier l'organisation de cette convention citoyenne au Conseil économique, social et environnemental (Cese). "Le malaise démocratique ressenti par nos concitoyens est aussi une crise de l'efficacité de l’action publique. Et c'est là que la démocratie participative et sociale prend tout son sens en apportant le matériau nécessaire pour des politiques publiques mieux construites, plus applicables, mieux acceptées", a déclaré son président Thierry Beaudet. En choisissant l'expression des "temps de l'enfant", Emmanuel Macron évite de reprendre celle des "rythmes scolaires", une réforme conflictuelle avec l'instauration de la semaine de quatre jours et demi à l'école mise en oeuvre au début du quinquennat de François Hollande et sur laquelle l'ex-ministre Vincent Peillon avait fini par se casser les dents. Dès à présent, l'initiative présidentielle s'est attiré les foudres du principal syndicat enseignant des collèges et lycées. "C'est un hors-sujet de la part du Président de la République sur les questions d'éducation", a déclaré à l'AFP Sophie Vénétitay secrétaire générale du Snes-FSU. "Il fait diversion pour ne pas s'occuper des urgences et masquer l'état de l'école qui s'effondre: on manque de professeurs, on a les classes les plus chargées d'Europe..." "On considère aujourd'hui que le système éducatif est arrivé à un point de rupture, et qu'il nous faut absolument repenser l'école dans ses attentes, dans ses objectifs, et ça doit être un débat de société", salue au contraire Grégoire Ensel, vice-président des parents d'élèves de la FCPE. "On doit repenser la question des rythmes scolaires (...) Mais nous demandons à ce qu'il y ait une approche beaucoup plus globale de l'enfant. Il y a plein d'autres sujets à aborder : la question de la mixité sociale et scolaire, celle du handicap, celle des effectifs dans les classes", met en avant M. Ensel.
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