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Observatoire critique des médias né du mouvement social de 1995

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26.04.2024 à 10:38

TV5 Monde, « Télématin », « C à vous » et compagnie : revue de presse de la semaine

Elvis Bruneaux

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Du 19/04/24 au 25/04/24.

- L'actualité des médias
Texte intégral (1461 mots)

Critique des médias : une revue de presse hebdomadaire. Si ce n'est exhaustive, au moins indicative [1]. Au programme : du 19/04/2024 au 25/04/2024.

Critique des médias

« "Vous pouvez rejoindre le Hamas si vous voulez" – Mon (éphémère) expérience de chroniqueur sur BFM TV », Frustration, 25/04.

« "Tsahal" dans votre salon », Le Monde diplomatique, mai 2024.

« Orientalisme, impérialisme et couverture des médias dominants de la Palestine », Contretemps, 19/04.

« Mineurs délinquants : foire à la répression sur les chaînes info et chez Hanouna », Samuel Gontier, Télérama, 19/04 [article complet réservé aux abonnés].

« L'émission "Télématin" sur France 2 a-t-elle diffusé un "publireportage" sur Jordan Bardella en Isère ? », Libération, 25/04 [article complet réservé aux abonnés].

« "Soirée continue" : France 2 trie les bons et les mauvais autistes », Arrêt sur images, 22/04.

« Européennes, sondage et RN : la bourde de Franceinfo », Arrêt sur images, 19/04 [article complet réservé aux abonnés].

« Médias et quartiers populaires peuvent-ils se comprendre ? », Le Monde, 20/04 [article complet réservé aux abonnés].

« Les quartiers populaires, mal aimés des médias ? », Le Monde, 22/04.

Économie des médias

« Les titres de l'éditeur du magazine "Têtu" vendus à plusieurs acquéreurs », Le Monde, 19/04 [article complet réservé aux abonnés].

« TV5Monde en discussion pour ouvrir son capital à plusieurs pays africains critiqués pour la liberté de la presse », Le Monde, 24/04 [article complet réservé aux abonnés].

« Qui pour prendre la tête de TV5 Monde ? », La Lettre, 22/04 [article complet réservé aux abonnés].

« Le média en ligne "Factuel" est en cessation de paiement », Le Monde, 22/04.

« Rachat de Lagardère : Vivendi gagne une bataille devant la Cour de justice européenne », L'Informé, 19/04, [article complet réservé aux abonnés].

« Médias : qui veut se payer Marianne ? », L'Humanité, 21/04 [article complet réservé aux abonnés].

« Devant les salariés de "Marianne", Denis Olivennes confirme la recherche d'un repreneur », Le Monde, 22/04 [article complet réservé aux abonnés].

« Nicolas de Tavernost s'en va après trente-sept ans à la tête de M6, remplacé par David Larramendy, Le Monde, 23/04 [article complet réservé aux abonnés].

« Groupe Le Monde : communiqués du Pôle d'indépendance et du Fonds pour l'indépendance de la presse, Le Monde, 23/04.

« Audiovisuel public : une réforme en mal d'objectif défini », Le Monde, 19/04, [article complet réservé aux abonnés].

« Réforme de l'audiovisuel public : pour Rachida Dati, un dossier bouclé en main », Libération, 23/04 [article complet réservé aux abonnés].

Dans les rédactions

« Aux "Echos", la nomination de Christophe Jakubyszyn validée par la rédaction », Libération, 25/04 [article complet réservé aux abonnés].

« Les journalistes de La Voix du Nord saisissent le médiateur sur la question des droits voisins », La Lettre, 24/04 [article complet réservé aux abonnés].

« Le Canard enchaîné lance un dernier assaut pour écarter le journaliste Christophe Nobili », La Lettre, 19/04 [article complet réservé aux abonnés].

« Canard enchaîné : mais que se passe-t-il chez le palmipède ? », Blast, 24/04.

À signaler, aussi

« L'Arcom met en garde France 5 après le passage de Xavier Niel dans "C à vous" », La Lettre, 25/04 [article complet réservé aux abonnés].

« Le pluralisme, un travail de pros », Les Jours, 23/04 [article complet réservé aux abonnés].

« "Charlie Hebdo" relaxé en appel pour diffamation envers une école musulmane de Valence », Le Monde, 23/04 [article complet réservé aux abonnés].

« La plainte visant Guillaume Meurice après son sketch sur Benyamin Nétanyahou classée sans suite », Le Monde, 22/04.

« L'AFP gagne contre Marine Le Pen en cassation », La Lettre, 22/04 [article complet réservé aux abonnés].

Et aussi, dans le monde : Italie, Hong Kong, Tchad, Afghanistan...

Parution

« Journalisme politique », Médiacritiques n°50, avril-juin 2024.

Retrouver toutes les revues de presse ici.


[1] Précisons-le : référencer un article dans cette revue de presse ne signifie pas forcément que nous y souscrivons sans réserve.

19.04.2024 à 12:18

Marianne, Jean-François Achilli, élections et compagnie : revue de presse de la semaine

Elvis Bruneaux

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Du 12/04/24 au 18/04/24.

- L'actualité des médias
Texte intégral (1204 mots)

Critique des médias : une revue de presse hebdomadaire. Si ce n'est exhaustive, au moins indicative [1]. Au programme : du 12/04/2024 au 18/04/2024.

Critique des médias

« Arnacœurs, princes charmants et perfidie : M6 réhabilite la télé trash », Samuel Gontier, Télérama, 12/04 [article complet réservé aux abonnés].

« Quotidien : pourquoi l'extrême droite attaque Yann Barthès », Blast, 14/04.

« Alain Minc et Jacques Attali, l'éternel retour des duettistes médiatiques », Acrimed, 18/04.

« Fact-checking, quand les médias n'écoutent pas les faits », Arrêt sur images, 17/04 [article complet réservé aux abonnés].

« CHU de Rennes : la double casquette de l'avocat de "Ouest-France", Arrêt sur images, 16/04 [article complet réservé aux abonnés].

« "Mariés au premier regard" (et divorcés juste après) : le roman-photo stéréotypé de M6 », Arrêt sur images, 14/04.

Économie des médias

« Daniel Kretinsky envisage de céder l'hebdomadaire "Marianne", Le Monde, 15/04 [article complet réservé aux abonnés].

L'hebdomadaire "Marianne" lâché par Daniel Kretinsky », Libération, 16/04, [article complet réservé aux abonnés].

« Rachat d'Euronews : le Syndicat national des journalistes réclame une enquête parlementaire », Le Monde, 13/04.

« Le groupe Centre France-La Montagne sonne l'alarme sur sa situation financière », La Lettre, 18/04 [article complet réservé aux abonnés].

« Audiovisuel public : le grand regroupement ? », Le Monde, 15/04.

« Renforcer l'audiovisuel public ne se fera pas avec des "fusions-suppressions", SNJ France-Télévisions, 16/04.

« Jean-Noël Jeanneney, historien : "La fusion de l'audiovisuel public nous ramènerait au temps antédiluvien du gargantuesque ORTF", Le Monde, 13/04.

Dans les rédactions

« La première société des journalistes de l'histoire de Nice-Matin voit le jour », La Lettre, 12/04, [article complet réservé aux abonnés].

« La rédaction de "Marianne" dénonce "la brutalité des méthodes" de Daniel Kretinsky », Le Monde, 17/04.

« De l'affaire Cahuzac au livre de Bardella, l'étrange vie "professionnelle personnelle" de Jean-François Achilli, journaliste phare de France Info », Libération, 17/04 [article complet réservé aux abonnés].

« Jean-François Achilli, un journaliste "pro" et "complexe" rattrapé par ses liens avec les politiques, Télérama, 18/04 [article complet réservé aux abonnés].

« A Radio France, tolérance zéro avec les journalistes qui font bons "ménages" avec la com », Libération, 17/04 [article complet réservé aux abonnés].

« Simon Collin accusé de viol : la plainte qui secoue "Playboy" », Arrêt sur images, 15/04 [article complet réservé aux abonnés].

À signaler, aussi

« Elections européennes : ce qu'il faut savoir sur le décompte du temps de parole des candidats et de leurs soutiens », Le Monde, 15/04.

« Élections européennes 2024 : les règles fixées par l'Arcom », Arcom, 15/04.

« Concentration des médias, indépendance des rédactions… Faut-il croire les journalistes ? », L'Humanité, 18/04.

« "Nous implorons les gouvernements, les organisations internationales et toutes les bonnes volontés à se mobiliser pour garantir l'évacuation sûre des journalistes palestiniens de Gaza" », Le Monde, 13/04.

Et aussi, dans le monde : Grande-Bretagne, Italie, Russie, Togo, Haïti, Chine...

Retrouver toutes les revues de presse ici.


[1] Précisons-le : référencer un article dans cette revue de presse ne signifie pas forcément que nous y souscrivons sans réserve.

18.04.2024 à 10:20

Alain Minc et Jacques Attali, l'éternel retour des duettistes médiatiques

Thibault Roques

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Texte intégral (1582 mots)

Un article tiré du Médiacritiques n°50 (parution le 19 avril).

Nous sommes en 1984. Alors que l'émission « Vive la crise » présentée par Yves Montand sur Antenne 2 rencontre un franc succès, Bernard Pivot décide à son tour de mettre à l'honneur sur la chaîne du service public le libéralisme économique en invitant simultanément deux sémillants penseurs, Alain Minc et Jacques Attali, tout acquis à la rigueur budgétaire désormais prônée par les hiérarques socialistes. Quarante ans plus tard, ô surprise, revoici nos deux compères dans les studios de France Inter, invités par Léa Salamé et Nicolas Demorand dans « le débat du 7/10 » (11 mars 2024). Au menu, « Faut-il augmenter les impôts ? ». L'occasion rêvée de revenir sur une improbable longévité médiatique.

Une amitié complice

Avant leur passage dans la matinale de France Inter, Léa Salamé, aussi audacieuse qu'inventive dans ses choix d'invités, avait déjà accueilli fin décembre nos deux complices dans son émission « Quelle époque », toujours sur le service public. Nos deux amis sont inséparables, c'est un fait. Depuis 45 ans au moins, ils murmurent à l'oreille des puissants – patrons et politiques de tous bords –, pondent des livres comme des rapports à intervalles réguliers (du rapport Nora-Minc sur « l'informatisation de la société » de 1977 au rapport Attali pour « la libération de la croissance française » de 2008), dirigent des entreprises et autres cabinets de conseil florissants, sans jamais négliger leurs passages dans les médias dominants, innombrables.

Éloge de l'entre-soi et de la domination

Rompus l'un comme l'autre aux marathons promotionnels, ils ne ratent jamais une occasion de dire tout le bien qu'ils pensent des œuvres de leur homologue ; par exemple, dans L'Express du 18 janvier 2007, Jacques Attali ne tarit pas d'éloge sur la biographie de J. M. Keynes que vient de publier Alain Minc : « Avec force détails, Alain Minc révèle bien des aspects méconnus de l'homme qui révolutionna la pensée économique. [...] Dans sa passionnante biographie, Alain Minc nous fait partager, minutieusement, presque jour après jour, les méandres de la vie de ce géant du XXe siècle. » Émouvant témoignage d'amitié, en effet, venant de celui qui, auteur d'une biographie de Marx à la même époque, attendait sans doute un compte rendu flatteur en retour… car au sein du club d'admiration mutuelle qu'ils partagent avec quelques autres éditorialistes, tous les renvois d'ascenseur sont permis.

Jadis membres des dîners du « Siècle » et fervents promoteurs du capitalisme dans sa version pure et parfaite, ils n'ont de cesse de vanter les vertus du libéralisme économique ; lors de leur récent passage sur France Inter, Léa Salamé, goguenarde, ose rappeler à Alain Minc, chantre de « la mondialisation heureuse » qu'« il n'est pas le plus grand ennemi de l'économie de marché » tandis que Jacques Attali, convaincu pour sa part que marché et démocratie vont de pair, souligne qu'« il faut évidemment réduire les dépenses ».

Duel ou duo ?

Le numéro semble tellement bien rôdé qu'il serait plus juste de se figurer nos deux éditocrates, souvent présentés comme adversaires, côte-à-côte que face-à-face. À l'instar d'un Jacques Julliard « opposé » à Luc Ferry (voir la séquence qui leur est consacrée dans « Les Nouveaux Chiens de garde »), ou d'un Franz-Olivier Giesbert « confronté » à Laurent Joffrin, force est d'admettre que nos deux essayistes se confortent plus qu'ils ne se confrontent. En témoignent les extraits du « débat » radiophonique du 11 mars dernier :

- Alain Minc : Jacques Attali a parfaitement raison.

- Jacques Attali : Et Alain… Minc a tout à fait raison. [J. Attali semble oublier un instant qu'il doit feindre une certaine distance avec son interlocuteur…]

- Alain Minc : Non, mais je suis tout à fait d'accord avec ce qu'a dit Jacques Attali. […] Mais surtout il a dit une chose qui est très claire. [Et de poursuivre, sourire complice aux lèvres, au sujet de la taxation sur le capital :] Je sais que nous avons une vraie divergence – enfin – avec Jacques Attali.

Comme le disait si joliment Jacques Julliard à Luc Ferry au sujet de leur propre proximité, Minc et Attali sont deux intellectuels « qui n'arrivent pas à être en désaccord ». De quoi s'interroger sur l'impérieuse nécessité de faire dialoguer des gens que rien ou presque ne sépare. Un beau numéro de duettistes – plutôt que de duellistes – en tout état de cause.

Vrais-faux experts

Que ces vrais-faux débats soient animés par de vrais-faux experts est somme toute logique. Comment pourrait-il en être autrement, d'ailleurs ? Pour occuper de façon continue depuis un demi-siècle une telle surface médiatique, il fallait en effet que nos deux hommes fussent spécialistes de tout… et de rien. Cultivant le transformisme, Minc et Attali cumulent volontiers les casquettes : écrivains, essayistes, économistes, enseignants, hommes d'affaires, conseiller des princes, artistes même… Sans parler de la variété des sujets sur lesquels ils se sentent légitimes à s'exprimer qui vont bien au-delà de l'économie. Être toutologue est en effet la condition sine qua non d'une survie médiatique durable. C'est bien parce que nos deux personnages se sont progressivement mués en experts de l'expertise capables de parler de tout et de rien, de disserter sur les sujets les plus divers, qu'ils continuent d'avoir leur rond de serviette dans les médias dominants. Sans jamais craindre l'erreur ni le ridicule.

Entre incompétence et arrogance

Et pourtant…S'il faut assurément une bonne dose de confiance en soi – ou d'inconscience – pour intervenir si souvent sur des sujets si vastes et si nombreux, leur longue expérience médiatique aurait dû les inciter à la prudence voire à la contrition. Mais non. Quand l'un – Attali – glose sur la victoire de la droite espagnole… alors que la gauche vient de l'emporter aux élections législatives de 2004, l'autre est convaincu à la veille de la présidentielle américaine de 2016 finalement remportée par Donald Trump que « Mme Clinton sera élue – Dieu merci ». Il n'y eut cependant pas que les ratés et les prophéties hasardeuses (celle de Minc à la veille de la crise des subprimes restant un modèle du genre). Il y eut aussi les plagiats ; Minc, condamné multirécidiviste, est orfèvre en la matière. Mais son acolyte n'est pas en reste, aussi très capable de savants tripatouillages qui lui furent aussitôt pardonnés puisque « les guillemets avaient sauté ». Il faut dire que nos intellectuels de plateau livrent en moyenne un ouvrage par an. Dur métier que celui d'éditorialiste multicarte…

La prime à l'imposture

Étonnamment, alors que leur incompétence avérée et répétée aurait dû les disqualifier depuis longtemps, le système médiatique n'a jamais cessé de les accueillir à bras ouverts. Comment peuvent-ils continuer de sévir sur les plateaux, dans les studios et à longueur de chroniques ? Au fond, ce sont de « bons clients » pour les médias dominants, jamais avares de leurs lumières, plutôt heureux d'être là, assez dociles pour ne pas remettre en cause un système qui les nourrit si bien – ou assez habiles pour le faire de manière si convenue et distanciée qu'ils ont la garantie d'être réinvités. S'ils sont indéniablement amis des puissants, y compris médiatiques, il faut leur reconnaître une certaine souplesse dans le jugement qui les autorise à dire aujourd'hui le contraire de ce qu'ils soutenaient hier, sans que quiconque y trouve à redire ; entendre Jacques Attali, pilote de PlaNet Finance, affirmer en 2024 que « l'important, c'est évidemment tout ce qui pourra créer les conditions de la mobilité sociale et de l'accès de tous aux richesses » ne manque pas de sel. De même, il est cocasse d'entendre Alain Minc défendre les hausses d'impôt et une certaine régulation de l'économie quand il les combattait naguère avec la dernière vigueur. On est contorsionniste ou on ne l'est pas…

S'il est une leçon à tirer de l'omniprésence persistante de ces bateleurs médiatiques, c'est que l'amnésie journalistique a de beaux jours devant elle ; car pour nos deux hérauts de la pensée, le meilleur moyen de faire oublier leurs errements, c'est encore d'occuper le terrain. Comme le rappelait Jacques Bouveresse citant Karl Kraus, le problème est sans doute moins le mal que l'accoutumance au mal. Pendant combien de temps encore les plagiaires avérés, faussaires de la pensée et fossoyeurs du progrès pourront-ils tenir le haut du pavé médiatique ?

Thibault Roques

3 / 10

 

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