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15.04.2024 à 18:27

Elections européennes 2024 : qu’indiquent les sondages pour la France ?

Hugo Palacin

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Alors que les principaux partis ont tous désigné leur tête de liste pour mener la campagne électorale, les sondages sur les élections européennes se succèdent. Autant de sources de satisfaction, d’inquiétude, d’espoir ou de mécontentement pour les candidats et les militants engagés dans cette campagne. Pour mieux s’y retrouver parmi les dizaines de sondages sur […]

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Texte intégral (4138 mots)

Alors que les principaux partis ont tous désigné leur tête de liste pour mener la campagne électorale, les sondages sur les élections européennes se succèdent. Autant de sources de satisfaction, d’inquiétude, d’espoir ou de mécontentement pour les candidats et les militants engagés dans cette campagne.

Pour mieux s’y retrouver parmi les dizaines de sondages sur les intentions de vote des Français, qui se succèdent en prévision des élections européennes du 9 juin, nous vous proposons cet agrégateur. Il permet de visualiser plus finement l’évolution des intentions de vote des Français, de sondage en sondage, jusqu’au scrutin, le 9 juin.

Le RN fait la course en tête, Renaissance stagne

Depuis mai 2023, nous avons recensé 49 études d’opinion dans notre agrégateur de sondages. Des sondages dont la publication s’est intensifiée depuis janvier 2024, permettant d’observer plus finement et sur une période plus condensée l’évolution des intentions de vote pour les différentes listes candidates aux élections européennes.

Première observation, la liste du Rassemblement national (RN), menée par Jordan Bardella, a toujours fait la course en tête. Donné aux alentours de 25 % d’intentions de vote en mai 2023, le RN a depuis largement consolidé sa place de leader dans les sondages, flirtant désormais avec la barre des 30 %. Dans une étude d’opinion réalisée début mars pour le Huffington Post, YouGov place même le parti lepéniste à 33 %.

La majorité présidentielle, elle, peine à combler son retard sur son principal opposant. Donnée à environ 19 % en mai, elle a entamé une lente remontée dans les sondages avant de repasser sous la barre des 20 % courant novembre. Depuis, Renaissance et ses alliés stagnent. L’absence de tête de liste, qui a tardé à être désignée, a semblé jouer en défaveur de la liste macroniste, créditée début mi-avril de 16 % d’intentions de vote par Elabe, son score le plus faible. Testée depuis fin février dans les sondages, Valérie Hayer est donnée à environ 18 % d’intentions de vote.

Le PS se détache

Allié au mouvement Place publique, le Parti socialiste (PS-PP) se stabilise en troisième position. Donnée entre 9 et 10 % d’intentions de vote courant février, la liste emmenée par Raphaël Glucksmann progresse depuis, atteignant désormais 12,5 % en moyenne. Petit à petit, l’écart avec la liste de la majorité présidentielle semble se réduire.

Derrière le RN, Renaissance et les socialistes, plusieurs listes se tiennent dans un mouchoir de poche. Depuis les premiers sondages, Les Républicains oscillent entre 7 et 8 % d’intentions de vote, sans vraiment décoller. La France insoumise, sondée au départ aux alentours de 10 %, a depuis chuté dans les études d’opinion et alterne également entre 7 et 8 % en moyenne.

La liste d’Europe Ecologie Les Verts, elle, n’en finit plus de baisser dans les sondages. Au-dessus de la barre des 10 % l’été dernier, les écologistes peinent aujourd’hui à passer les 6 %. Ils se retrouvent désormais distancés par Reconquête. Le parti d’Eric Zemmour a longtemps flirté avec les 5 %, seuil minimal pour envoyer des élus au Parlement européen, mais semble maintenant se stabiliser entre 6 et 7 % d’intentions de vote en moyenne.

Ces 7 listes sont les seuls à être constamment créditées de plus de 5 % des voix dans les sondages, ce qui leur permet d’espérer être représentées dans l’hémicycle européen à l’issue du scrutin. Le Parti communiste français vient ensuite avec 3 % d’intentions de vote en moyenne. Un seuil qui n’est pas qualificatif mais qui demeure important, puisqu’il permet de voir une partie des frais de campagne de la liste remboursée par l’Etat.

Notre méthodologie

Les listes présentes sur cette infographie sont celles qui sont testées dans les études d’opinion des instituts de sondage concernant les élections européennes de 2024. A chaque liste est attribuée une courbe. Celle-ci est obtenue par “rolling” : elle suit la moyenne des cinq derniers sondages en date et évolue donc à chaque nouvelle étude d’opinion publiée. Concrètement, si un parti a obtenu 24 %, 25 %, 26 % et 27 % d’intentions de vote lors des quatre derniers sondages et qu’un nouveau sondage le place à 28 %, sa courbe d’évolution se situera désormais à hauteur de 26 %, ce qui équivaut à la moyenne des cinq sondages.

Cette méthode permet de “lisser” les résultats des sondages successifs et d’éviter de trop grandes variations d’une étude d’opinion à l’autre. La tendance des intentions de vote pour chaque parti permet alors d’être observée plus finement, sur le moyen terme et non à plusieurs instants donnés, offrant ainsi une photographie plus large de l’évolution des intentions de vote des Français aux élections européennes du 9 juin 2024.

Sur l’infographie, les résultats des différentes listes pour chacun des sondages pris en compte sont consultables sous forme de points, au second plan. Ils peuvent ainsi être comparés avec la courbe d’évolution de la tendance d’intention de vote de chaque liste.

Les sondages retenus dans cet agrégateur :

  • 49. Euro-Rolling Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, réalisé du 11 au 15 avril 2024 auprès de 1 326 électeurs.
  • 48. Euro-Rolling Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, réalisé du 9 au 12 avril 2024 auprès de 1 347 électeurs.
  • 47. Ipsos pour Radio France et Le Parisien, réalisé du 10 au 11 avril 2024 auprès de 1 500 électeurs.
  • 46. Euro-Rolling Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, réalisé du 8 au 11 avril 2024 auprès de 1 355 électeurs.
  • 45. Euro-Rolling Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, réalisé du 6 au 10 avril 2024 auprès de 1 343 électeurs.
  • 44. Euro-Rolling Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, réalisé du 5 au 9 avril 2024 auprès de 1 335 électeurs.
  • 43. YouGov pour le Huffington Post, réalisé du 3 au 9 avril 2024 auprès de 1 028 électeurs.
  • 42. Harris interactive et Toluna pour Challenges, M6 et RTL, réalisé du 5 au 8 avril 2024 auprès de 2 018 électeurs.
  • 41. Euro-Rolling Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, réalisé du 4 au 8 avril 2024 auprès de 1 343 électeurs.
  • 40. OpinionWay pour CNews, réalisé du 3 au 5 avril 2024 auprès de 1 509 électeurs.
  • 39. Elabe pour BFM TV et La Tribune Dimanche, réalisé du 2 au 4 avril 2024 auprès de 1 391 électeurs.
  • 38. Harris interactive et Toluna pour Challenges, M6 et RTL, réalisé du 28 au 29 mars 2024 auprès de 1 976 électeurs.
  • 37. BVA Xsight pour RTL, réalisé du 27 au 28 mars 2024 auprès de 1 398 électeurs.
  • 36. Harris interactive et Toluna pour Challenges, M6 et RTL, réalisé du 22 au 25 mars 2024 auprès de 2 027 électeurs.
  • 35. Ifop-Fiducial pour LCI, Le Figaro et Sud Radio, réalisé du 19 au 20 mars 2024 auprès de 1 112 électeurs.
  • 34. Harris interactive et Toluna pour Challenges, M6 et RTL, réalisé du 15 au 18 mars 2024 auprès de 2 124 électeurs.
  • 33. Eurotrack OpinionWay pour Les Echos et Radio Classique, réalisé du 13 au 14 mars 2024 auprès de 1 008 électeurs.
  • 32. Cluster17 pour Le Point, réalisé du 8 au 9 mars 2024 auprès de 1 399 électeurs.
  • 31. YouGov pour le Huffington Post, réalisé du 26 février au 7 mars 2024 auprès de 1 008 électeurs.
  • 30. Elabe pour BFM TV et La Tribune Dimanche, réalisé du 5 au 7 mars 2024 auprès de 1 397 électeurs.
  • 29. Ipsos pour le Cevipof, Le Monde, la Fondation Jean Jaurès et l’Institut Montaigne, réalisé du 1er au 6 mars 2024 auprès de 11 770 électeurs.
  • 28. Ipsos pour Euronews, réalisé du 23 février au 5 mars 2024 auprès de 2 000 électeurs
  • 27. Ifop pour Le Journal du Dimanche, réalisé du 29 février au 1er mars 2024 auprès de 1 111 électeurs.
  • 26. BVA pour RTL, réalisé du 27 au 28 février 2024 auprès de 1 344 électeurs.
  • 25. Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale, réalisé du 21 au 22 février 2024 auprès de 939 électeurs.
  • 24. Eurotrack OpinionWay pour Les Echos et Radio Classique, réalisé du 14 au 15 février 2024 auprès de 1 009 électeurs.
  • 23. Elabe pour BFM TV et La Tribune Dimanche, réalisé du 7 au 9 février 2024 auprès de 1 426 électeurs.
  • 22. Ifop-Fiducial pour LCI, Le Figaro et Sud Radio, réalisé du 7 au 8 février 2024 auprès de 1 356 électeurs. Hypothèse retenue pour cet article : “Valérie Hayer tête de liste Renaissance”.
  • 21. YouGov pour le Huffington Post, réalisé du 29 janvier au 7 février 2024 auprès de 1 001 électeurs.
  • 20. Eurotrack OpinionWay pour Les Echos et Radio Classique, réalisé du 17 au 18 janvier 2024 auprès de 1 019 électeurs.
  • 19. Ifop pour Le Nouvel Economiste, réalisé du 16 au 17 janvier 2024 auprès de 1 348 électeurs.
  • 18. YouGov pour le Huffington Post, réalisé du 8 au 15 janvier 2024 auprès de 1 004 électeurs. Dans ce sondage, les résultats des listes Lutte ouvrière (2 %) et Nouveau parti anticapitaliste (2 %) sont distincts. Nous les avons toutefois additionnés sur notre agrégateur, la quasi totalité des autres sondages ne les ayant jamais testés séparément.
  • 17. Ifop pour L’Itinérant, réalisé du 12 au 15 janvier 2024 auprès de 875 électeurs. Hypothèse retenue : “Olivier Véran tête de liste de la majorité présidentielle”.
  • 16. Harris interactive pour Challenges, réalisé du 12 au 15 janvier 2024 auprès de 1 030 électeurs.
  • 15. Cluster17 pour Le Point, réalisé du 13 au 14 janvier 2024 auprès de 1 955 électeurs.
  • 14. Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche, réalisé du 10 au 12 janvier 2024 auprès de 1 400 électeurs.
  • 13. Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale, réalisé du 13 au 14 décembre 2023 auprès de 913 électeurs.
  • 12. Eurotrack OpinionWay pour Les Echos et Radio Classique, réalisé du 13 au 14 décembre 2023 auprès de 1 005 électeurs.
  • 11. Ipsos pour Le Monde et le Cevipof, réalisé du 29 novembre au 12 décembre 2023 auprès de 11 691 électeurs.
  • 10. Ifop-Fiducial pour Sud Radio, réalisé du 8 au 11 décembre 2023 auprès de 1 062 électeurs.
  • 9. Eurotrack OpinionWay pour Les Echos et Radio Classique, réalisé du 15 au 16 novembre 2023 auprès de 1 004 électeurs.
  • 8. Ipsos pour La Tribune Dimanche, réalisé du 9 au 10 novembre 2023 auprès de 1 412 électeurs. Hypothèse retenue : “Stéphane Séjourné tête de liste Renaissance”.
  • 7. Ifop-Fiducial pour Le Figaro et Sud Radio, réalisé du 11 au 12 octobre 2023 auprès de 1 375 électeurs. Hypothèse retenue : “Stéphane Séjourné tête de liste Renaissance”.
  • 6. Ifop-Fiducial pour le Journal du Dimanche et Sud Radio, réalisé du 30 au 31 août 2023 auprès de 1 026 électeurs. Hypothèse retenue : “NUPES listes séparées”.
  • 5. Ifop-Fiducial pour Sud Radio, réalisé du 4 au 5 juillet 2023 auprès de 921 électeurs.
  • 4. Ipsos pour Le Monde et le Cevipof, réalisé du 16 au 26 juin 2023 auprès de 10 631 électeurs. Hypothèse retenue : “NUPES listes séparées”.
  • 3. Elabe pour L’Opinion, réalisé du 19 au 21 juin 2023 auprès de 1 397 électeurs. Hypothèse retenue : “NUPES listes séparées”.
  • 2. Cluster17 pour Le Point, réalisé du 17 au 19 mai 2023 auprès de 1 760 électeurs. Hypothèse retenue : “NUPES listes séparées”.
  • 1. Ifop-Fiducial pour le Journal du Dimanche et Sud Radio, réalisé du 10 au 12 mai 2023 auprès de 1 310 électeurs. Hypothèse retenue : “NUPES listes séparées”.

Les listes testées dans les sondages et leurs sigles :

AR : L’Alliance rurale (liste menée par Jean Lassalle, qui a remplacé Willy Schraen)
Aut. : Autres listes/partis
DLF : Debout la France (liste initialement menée par Nicolas Dupont-Aignan, ayant finalement annoncé son retrait de la campagne des élections européennes)
EAC : Ecologie au centre (liste menée par Jean-Marc Governatori)
EELV : Europe Ecologie Les Verts (liste menée par Marie Toussaint)
EPT : Ecologie positive et Territoires (liste menée par Yann Wehrling)
LFI : La France insoumise (liste menée par Manon Aubry)
LO : Lutte ouvrière (liste menée par Nathalie Arthaud)
LP : Les Patriotes (liste menée par Florian Philippot)
LR : Les Républicains (liste menée par François-Xavier Bellamy)
ND : Nouvelle Donne (liste menée par Pierre Larrouturou)
NE : Notre Europe (liste menée par Jean-Christophe Fromantin)
NPA : Nouveau parti anticapitaliste (liste menée par Selma Labib)
PA : Parti animaliste (liste menée par Hélène Thouy)
PCF : Parti communiste français (liste menée par Léon Deffontaines)
PRG : Parti radical de gauche (liste menée par Guillaume Lacroix, avec Régions et peuples solidaires, et Volt France)
PP : Parti pirate (liste menée par Caroline Zorn)
PS - PP : Parti socialiste et Place publique (liste menée par Raphaël Glucksmann)
Rec. : Reconquête ! (liste menée par Marion Maréchal)
Ren. : Renaissance, avec le Mouvement démocrate, Horizons, le Parti radical et l’Union des démocrates et indépendants (liste menée par Valérie Hayer)
Res. : Résistons ! (liste initialement menée par Jean Lassalle, qui a finalement rejoint la campagne de l’Alliance rurale)
RN : Rassemblement national (liste menée par Jordan Bardella)
UPR : Union populaire républicaine (liste menée par François Asselineau)

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15.04.2024 à 16:20

Elections européennes 2024 : les dates clés jusqu’au scrutin

Hugo Palacin

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15 avril 2024 : début du décompte du temps de parole des candidats Depuis le lundi 15 avril 2024, les chaînes de télévision et stations de radio doivent décompter le temps de parole alloué aux candidats des différentes listes dans leurs programmes. Cette période de décompte du temps de parole durera huit semaines (contre six […]

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Texte intégral (4713 mots)
Du 6 au 9 juin 2024, les citoyens des 27 Etats membres de l'UE seront appelés à élire leurs 720 représentants au Parlement européen - Crédits : Daina Le Lardic / Parlement européen
Du 6 au 9 juin 2024, les citoyens des 27 Etats membres de l’UE sont appelés à élire leurs 720 représentants au Parlement européen - Crédits : Daina Le Lardic / Parlement européen

15 avril 2024 : début du décompte du temps de parole des candidats

Depuis le lundi 15 avril 2024, les chaînes de télévision et stations de radio doivent décompter le temps de parole alloué aux candidats des différentes listes dans leurs programmes. Cette période de décompte du temps de parole durera huit semaines (contre six semaines en 2019). Elle se terminera le vendredi 7 juin, à minuit, juste avant que ne débute la période de réserve (se reporter à cette date plus bas).

Contrairement à l’élection présidentielle, qui implique une période de stricte égalité dans le temps de parole entre les différents candidats, l’Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) s’en tient à un principe d’équité pour toute la campagne des élections européennes. L’égalité est en effet compliquée à appliquer pour les radios et télévisions en raison du nombre important de listes candidates. Elles étaient 34 lors du précédent scrutin, en 2019.

Du 22 au 25 avril 2024 : dernière session plénière au Parlement européen

Clap de fin pour les 705 députés européens de la 9e législature (2019-2024). Le jeudi 25 avril 2024, ils suspendront ou achèveront leurs travaux au Parlement européen, après cinq années de mandat. Les élus qui ont rejoint le Parlement européen en cours de législature, pour en remplacer d’autres (démissionnaires, partis vers d’autres fonctions ou tout simplement les représentants Britanniques après le Brexit), verront eux aussi leur mandat se clôturer.

3 mai 2024 : date limite pour s’inscrire sur les listes électorales françaises

Les électeurs français ont jusqu’au vendredi 3 mai 2024 pour s’inscrire sur les listes électorales de leur commune, leur permettant ainsi de prendre part aux élections européennes de juin 2024. Une démarche qui peut s’effectuer directement auprès de la mairie de sa ville ou, encore plus facilement, en ligne grâce à un portail. A noter toutefois : pour les inscriptions et changements en ligne, la date limite est fixée au mercredi 1er mai 2024.

Même si vous pensez ne pas être concerné par ces démarches, nous vous recommandons de vérifier votre inscription électorale et votre bureau de vote sur le site Internet dédié. Personne n’est à l’abri d’une erreur ou d’un déménagement mal renseigné. Si vous avez récemment atteint l’âge de 18 ans, vous êtes d’office inscrit sur les listes électorales, mais n’hésitez pas à vérifier quand même, on n’est jamais trop prudent.

Du 6 au 17 mai 2024 : dépôt des listes auprès du ministère de l’Intérieur

Les partis politiques pourront déposer leurs listes de candidats auprès du ministère de l’Intérieur à partir du lundi 6 mai 2024, 9 heures. Cette période de dépôt des déclarations de candidatures se clôturera le vendredi 17 mai 2024 à 18 heures. A partir de 19 heures le même jour se tiendra au ministère de l’Intérieur un tirage au sort déterminant l’ordre de présentation des listes pour l’attribution des panneaux électoraux.

Chaque liste doit comporter 81 candidats (deux de plus qu’en 2019), ce qui correspond au nombre de sièges à pourvoir au Parlement européen pour la France. Ces candidats seront classés de la 1ère à la 81ème place, en alternant hommes et femmes. Outre les citoyens français, tout ressortissant majeur d’un Etat membre de l’UE résidant en France peut se présenter à ce scrutin.

Le ministère de l’Intérieur, en charge de l’organisation des élections, décidera ensuite de la recevabilité de ces candidatures, puis publiera leur ordre, nom et composition au Journal officiel au plus tard le samedi 18 mai 2024.

21 mai 2024 : installation de la commission nationale de propagande

Le mardi 21 mai 2024 sera installée à Paris la commission nationale de propagande. Pour chaque scrutin en France, cette commission est chargée de contrôler que les candidats aux élections respectent bien les règles en matière de propagande électorale (par exemple un affichage de leurs candidats uniquement sur des emplacements réservés).

Du 21 au 23 mai 2024, les candidats officiellement validés précédemment par le ministère de l’Intérieur devront remettre leurs documents électoraux (circulaire et bulletin de vote) au président de la commission nationale de propagande. Ce dernier s’assurera qu’ils sont bien conformes aux dispositions du code électoral.

27 mai 2024 : début de la campagne officielle en France

Lundi 27 mai 2024 à 00h00, deux semaines avant les élections européennes en France, la campagne officielle débutera dans le pays – même si dans les faits, celle-ci se sera déjà largement invitée dans le débat public et dans les médias depuis plusieurs semaines. A partir de cette date, les emplacements d’affichage de propagande électoraux seront mis en place et utilisables par les candidats.

La campagne officielle durera jusqu’au vendredi 7 juin, minuit. Lui succédera la période de réserve (lire plus bas), qui débutera le samedi 8 juin à 00h00.

La semaine avant le scrutin : derniers jours pour faire sa procuration

La procuration permet de faire entendre sa voix lors des élections, même lorsqu’on est dans l’incapacité de se rendre physiquement aux urnes. Il suffit de choisir un électeur à qui l’on confie son vote, qui se rendra au bureau de vote à votre place. Cette procuration doit être réalisée en amont du scrutin. Une démarche qui sera facilitée pour ces élections européennes.

Un décret publié au Journal officiel à la fin du mois de décembre prévoit que si l’électeur effectue sa procuration en ligne, via le site Internet maprocuration.gouv.fr, il n’aura plus besoin de se rendre physiquement au commissariat ou à la gendarmerie pour faire valider celle-ci, comme c’était le cas jusqu’à présent.

Désormais, il faudra attester de son identité “à l’aide d’un moyen d’identification électronique présumé fiable et certifié”, précise le décret. Un moyen d’identification qui devrait être France Identité, le service public d’identité numérique, probablement au moment de la réalisation de la procuration en ligne. La procuration devrait pouvoir être réalisable jusqu’à la semaine avant le scrutin du 9 juin, mais la date limite n’a pas encore été communiquée.

5 juin 2024 : date limite d’envoi des documents électoraux

La commission nationale de propagande a jusqu’au mercredi 5 juin pour faire parvenir aux électeurs et aux mairies les documents électoraux (professions de foi, bulletins de vote…).

Quant aux représentants des différentes listes, ils doivent notifier aux mairies avant le jeudi 6 juin, 18 heures, les noms de leurs assesseurs et délégués qui participeront à la tenue des bureaux de vote le jour du scrutin (une date limité fixée au mercredi 5 juin, 18 heures, pour les territoires où le vote se déroule le samedi 8 juin).

Jeudi 6 juin 2024 : les Néerlandais sont les premiers à voter

Comme à l’accoutumée, les premiers à voter lors du plus grand scrutin transnational au monde seront les Néerlandais, dès le jeudi 6 juin 2024. Aux Pays-Bas, contrairement à de nombreux autres Etats européens, les élections se tiennent toujours en semaine. Les gouvernements néerlandais successifs ne souhaitaient pas organiser des élections le week-end, qui représente à la fois un moment de repos et de culte. Ainsi, aux Pays-Bas, les élections ont presque toujours lieu le mercredi, jour où les écoles, qui sont transformées en bureau de vote, se vident d’enfants.

Exception faite toutefois pour les élections européennes. L’Acte portant élection des membres du Parlement européen stipule que ce scrutin doit avoir lieu dans chaque pays de l’UE au cours d’une période commençant le jeudi et se terminant le dimanche, les Néerlandais se rendent donc aux urnes le jeudi. Le lendemain, ce sera au tour des Irlandais et des Tchèques de prendre part au vote – ces derniers voteront sur deux jours, également le samedi.

Vendredi 7 juin 2024, minuit : fin de la période de campagne officielle en France et début de la période de réserve

Le vendredi 7 juin 2024 à minuit se clôturera la période de campagne officielle pour les élections européennes en France. La distribution des documents électoraux sera alors interdite. La période de réserve débutera le samedi 8 juin à 00h00. Pendant deux jours, la veille et le jour du scrutin, il est interdit de diffuser tout message ayant le caractère de propagande électorale. La campagne connaîtra un temps mort politique et médiatique, au cours duquel les candidats et acteurs politiques devront rester silencieux.

La règle s’impose également aux médias : aucun propos politique, aucun sondage et aucune estimation en lien avec le scrutin ne devront être diffusés par la presse écrite et numérique, la radio ou la télévision française. Cette période s’arrêtera pour les partis politiques comme pour les médias le dimanche 9 juin 2024 à 20 heures, moment où tomberont les premières estimations des résultats du scrutin européen.

Samedi 8 juin 2024 : les électeurs de certains territoires d’outre-mer et Français de l’étranger commencent à voter

Si la majorité des Français votera le dimanche 9 juin 2024, certains ressortissants seront appelés aux urnes dès le samedi 8 juin en raison du décalage horaire. Seront concernés les habitants de Saint-Pierre-et-Miquelon, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, la Polynésie française et les Français établis sur le continent américain.

La Lettonie, Malte, la Slovaquie et la République tchèque tiendront également leurs élections européennes le samedi 8 juin. L’Italie les organisera samedi 8 et dimanche 9 juin.

Dimanche 9 juin 2024 : les Français métropolitains sont appelés aux urnes

C’est le Jour-J pour la majorité des citoyens français. Les métropolitains, les habitants de Wallis-et-Futuna, de Nouvelle-Calédonie, de La Réunion et de Mayotte, ainsi que les Français de l’étranger qui ne vivent pas sur le continent américain, seront appelés aux urnes. Direction l’isoloir pour élire les 81 députés français qui siègeront pour cinq ans à Strasbourg au sein de la 10e législature du Parlement européen (2024-2029).

A partir de 20 heures, les premières estimations seront dévoilées dans les médias français. Les services du Parlement européen commenceront à communiquer des projections globales et leur traduction en nombre de sièges au sein de l’hémicycle, affinées progressivement en fonction des informations complémentaires fournies par chaque pays.

Outre la France, 20 autres Etats membres de l’UE organiseront le scrutin européen ce dimanche : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, la Bulgarie, la Croatie, Chypre, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, la Grèce, la Hongrie, l’Italie, la Lituanie, le Luxembourg, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, la Slovénie et la Suède.

A partir du 10 juin 2024 : début du travail au sein des groupes politiques au Parlement européen

Dès la clôture du scrutin, les autorités nationales de chaque Etat membre communiqueront au Parlement européen le nom des députés élus après avoir vérifié qu’il n’y ait pas d’incompatibilités de mandats. En France, la commission nationale de recensement général des votes devra proclamer les résultats avant le jeudi 13 juin, minuit.

Le travail politique débutera dès le lundi 10 juin. Les leaders des groupes politiques européens entameront leurs négociations pour constituer leurs troupes et commenceront à réfléchir à leurs candidats pour les postes à responsabilité au sein du Parlement européen. Les premières tractations en coulisses entre les différents groupes débuteront également.

Du 16 au 19 juillet 2024 : session inaugurale au Parlement européen et élection de son président

La première session de la 10ème législature du Parlement européen débutera officiellement le mardi 16 juillet 2024. Les députés élus ou réélus seront réunis en session constitutive à Strasbourg. Ils éliront alors le président du Parlement européen, ses vice-présidents et les cinq questeurs de l’institution.

Lors des précédentes échéances électorales, le scrutin se déroulait plus tôt, durant le mois de mai, et cette installation s’effectuait ensuite en deux temps, lors de deux sessions plénières distinctes. Pour la première fois en 2024, tout se déroulera lors d’une seule et même session.

Une fois ces désignations effectuées, le Parlement européen pourra se focaliser sur celles qui concernent la Commission européenne, ses commissaires et son président. Les négociations sur le sujet débuteront avec le Conseil européen : c’est en effet aux députés européens de valider le candidat proposé par le Conseil européen à la présidence de la Commission.

Les différentes commissions du Parlement européen auditionneront ensuite les candidats aux postes de commissaires européens. La composition de la nouvelle Commission européenne devrait finalement faire l’objet d’un vote du Parlement européen lors de la session plénière suivante, prévue du 16 au 19 septembre 2024.

16 août 2024 : date limite pour le dépôt des comptes de campagne

Les différentes listes candidates aux élections européennes en France auront jusqu’au vendredi 16 août 2024, 18 heures, pour déposer leurs comptes de campagne auprès de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP).

16 septembre 2024 : date limite de dépôt des déclarations de patrimoines auprès de la HATVP

Les députés sortants comme ceux nouvellement élus au Parlement européen devront, à la suite des élections, déposer leurs déclarations de situation patrimoniale auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), et ce avant le lundi 16 septembre 2024. Les eurodéputés entrants devront également déposer une déclaration d’intérêts d’activité. Quant aux sortants, il s’agit d’une déclaration de fin de mandat pour s’assurer qu’ils ne se sont pas enrichis de manière anormale au cours de la mandature.

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15.04.2024 à 14:13

Qu’est-ce que DiscoverEU, le programme destiné aux jeunes pour voyager gratuitement en train dans toute l’Europe ?

Valentin Ledroit

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Quoi de mieux que le train pour explorer l’Europe ? A partir du mardi 16 avril, les jeunes Européens de 18 ans pourront tenter de vivre cette expérience en remportant l’un des 35 500 billets proposés par DiscoverEU. DiscoverEU, c’est quoi ? Mis en place en 2018 à l’initiative du Parlement européen, DiscoverEU permet à des […]

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Texte intégral (1610 mots)
En octobre 2023, plus de 5 000 jeunes français ont remporté un billet DiscoverEU
En octobre 2023, plus de 5 000 jeunes français ont remporté un billet DiscoverEU - Crédits : frantic00 / iStock

Quoi de mieux que le train pour explorer l’Europe ? A partir du mardi 16 avril, les jeunes Européens de 18 ans pourront tenter de vivre cette expérience en remportant l’un des 35 500 billets proposés par DiscoverEU.

DiscoverEU, c’est quoi ?

Mis en place en 2018 à l’initiative du Parlement européen, DiscoverEU permet à des jeunes Européens de voyager gratuitement jusqu’à 30 jours à travers l’Europe. En à peine six ans, 248 000 candidats en ont bénéficié.

Après une procédure de sélection, les heureux élus reçoivent un billet, sur le modèle du pass Interrail. Celui-ci donne accès à la plupart des trains à travers l’Europe, ainsi qu’à certains ferries et autocars.

L’objectif pour les participants est de tenir compte des aspects environnementaux liés à leur voyage. Ainsi les trajets en avion sont exclus, à de rares exceptions pour les personnes issues des régions ultrapériphériques ou de Chypre, d’Islande, d’Irlande ou de Malte.

Les jeunes voyageurs bénéficient également d’une carte “jeunes” européenne DiscoverEU, qui offre une série de réductions sur des visites culturelles, des activités d’apprentissage, des activités sportives, des transports locaux, le logement ou encore la nourriture.

Selon la Commission européenne qui gère le programme, DiscoverEU permet également aux bénéficiaires de “développer leur sentiment d’appartenance à l’Union européenne, d’explorer la diversité, le patrimoine culturel et l’histoire de l’Europe, de nouer des liens avec des personnes venues des quatre coins du continent et, en fin de compte, d’apprendre à mieux se connaître”. Forte de son succès, l’initiative fait désormais partie intégrante du programme Erasmus+.

Qui peut candidater et quand ?

Tous les six mois, une nouvelle période de candidature est ouverte. La prochaine débute ce mardi 16 avril à midi pour se terminer le 30 avril prochain à midi.

A cette occasion, 35 500 tickets sont proposés, dont 4 946 pour les Français. Pour en bénéficier, les candidats doivent répondre à trois critères :

  • être né entre le 1er juillet 2005 et le 30 juin 2006 (inclus) ;
  • être citoyen ou résident légal d’un des 27 Etats membres de l’Union européenne ou d’un des six pays associés au programme Erasmus+ (Islande, Liechtenstein, Macédoine du Nord, Norvège, Serbie et Turquie) ;
  • indiquer son numéro de carte d’identité, de passeport ou de carte de séjour sur le formulaire de demande en ligne.

Pour déposer sa candidature, direction le portail européen de la jeunesse. Les candidats devront remplir un formulaire mais également répondre à quelques questions de connaissances générales sur l’Union européenne, tout en détaillant leur projet de voyage.

Au terme d’un comité de sélection, les réponses seront données au cours du mois de juin 2024. Pour les candidats retenus, le voyage devra ensuite se dérouler pendant au minimum 1 jour et au maximum 30 jours entre le 1er juillet 2024 et le 30 septembre 2025.

Partir seul ou à plusieurs ?

Pas toujours évident de voyager seul en Europe à 18 ans. Aussi, DiscoverEU propose aux jeunes qui le souhaitent de constituer un groupe de 4 personnes maximum. Pour cela, tous doivent remplir les critères de sélection et utiliser le même code de candidature.

Et pour se coordonner avec d’autres voyageurs, la Commission européenne a également mis en place un groupe Facebook afin de faciliter les échanges.

Enfin, pour les plus indécis, le site officiel de DiscoverEU suggère même des itinéraires.

Quels sont les pays qui y participent le plus ?

Depuis sa création, DiscoverEU a permis à 248 000 jeunes de 18 ans d’explorer gratuitement l’Europe. Rien qu’en 2023, ce sont un peu plus de 70 000 billets qui ont été distribués. La moitié en avril, l’autre en octobre. Chaque Etat membre se voit attribuer un quota. Si celui-ci ne l’atteint pas, les places restantes sont attribuées aux pays où les demandes ont été excédentaires.

Si l’on regarde de plus près les nationalités des candidats lors de la session d’octobre 2023, on peut noter que les Allemands ont déposé le plus de dossiers (27 564), devant les Espagnols (24 617) et les Italiens (19 738). L’Allemagne est aussi le pays qui a vu le plus de jeunes obtenir le précieux sésame (6 245). C’est mieux que la France (5 057) et l’Italie (4 465).

Selon les nationalités, tous n’ont pas la même chance de gagner. Ainsi en octobre 2023, 99,5 % des candidats français ont décroché leur billet. En revanche, à peine 14 % des Espagnols ont eu cette chance, leur quota de places étant plus faible.

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