Pour la première fois cette année, le Festival de Cannes accueille une compétition d’œuvres dites « immersives », employant des technologies de réalité virtuelle et de réalité augmentée. Manière de se positionner face aux autres manifestations concurrentes, dans un contexte où les créations du secteur peinent toujours à trouver leur public.

Elle semblait s’être imposée comme l’horizon urbanistique obligatoire de ces dix dernières années : la smart city, cette utopie techno-socio-responsable avait des allures de réponse à tout. Puis la pandémie est passée par là et a quelque peu refroidi les ardeurs : lien social, mixité et accessibilité semblent avoir remplacé automatisation et pilotage intelligent au titre des priorités. Pourtant, la Smart City - ou plutôt le « soft building », si l’on reprend sa dénomination actuelle - avance, mais peut-être pas exactement comment et là où on l’avait imaginée.

ENQUÊTE // Le biohacking, qui consiste à optimiser sa santé et ses performances, n'est plus réservé à une poignée d'hommes riches de la tech qui mettent les grands moyens pour défier la mort. De plus en plus, les femmes s'approprient à leur tour ce terme tout en redéfinissant les contours d'une mouvance qui cartonne sur les réseaux sociaux, et dont la dimension féministe porte à débat.

Dans cet épisode, L'Unédic s'intéresse aux conditions de travail de cette catégorie de salariés en dernière partie de carrière et aux façons de leur rendre la vie au travail plus belle.

Normé, hors normes, trop « sain », pas assez sain, esseulé dans la multitude, exposé, fragmenté, augmenté ou corvéable à souhait sur les ordres émis par nos existences éthérées sur les Internets… le corps est soumis aujourd’hui à mille regards et injonctions contradictoires. L’exposition « Faisons corps - Récits intimes, histoire collective » qui a ouvert le 30 mars 2024 au MAIF Social Club explore les aventures et interrogations du corps - et aussi notre capacité à faire corps collectivement - à travers les œuvres de 14 artistes. Retour sur le travail de 4 d’entre elles.

Après le pinkwashing et le greenwashing, voici venu le temps du veganwashing. Dans son essai du même nom, sous-titré L’instrumentalisation politique du véganisme (Lux, 2024), à paraître le 17 mai, l’historien Jérôme Segal, maître de conférence à Sorbonne Université, décrypte la tendance consistant à instrumentaliser les principes du véganisme à des fins politiques. Entretien.