20.06.2025 à 10:34
Au Poste, média indépendant 100% Live & Libre: 100% Live & Libre. Adonnez-vous! ► http://www.auposte.fr/dons
Lors d’un blocus organisé au lycée Hélène Bouchez à Paris, en juin 2024, plusieurs lycéen·nes ont été victimes de violences policières. Braquage d’arme de poing directement sur les élèves, coups, insultes et menaces : face aux vidéos révélées par Le Monde, le collectif de parents d’élèves demande à être reçu conjointement par la préfecture et le rectorat. Une plainte va être déposée. Reportage photo.
Au Poste, média indépendant 100% Live & Libre - Les causeries & itws fleuves de David Dufresne
Au Poste, média indépendant 100% Live & Libre: 100% Live & Libre. Adonnez-vous! ► http://www.auposte.fr/dons
Cliniques mais déterminés, des parents d’élèves ont pris la parole hier. Leur cible : la répression policière contre les lycéens mobilisés. Leur message : assez. Leur plan : alerter la Défenseure des droits, et aller jusqu’à porter plainte :« On veut faire taire les lycéens en les traitant comme des délinquants. Mais ce sont des citoyens en devenir, pas des ennemis de l’ordre. » Le collectif dénonce un engrenage qu’il juge structurel : la criminalisation des actions lycéennes . L’exemple qui les réunit : le blocus pacifique du lycée Hélène Bouchez, maté à coups d’hématomes, d’insultes, de gazages.
Le message est frontal, politique : les lycées ne sont pas des zones à sécuriser mais des lieux d’apprentissage, de conflit parfois, avant tout : de citoyenneté. Les parents, accompagnés par plusieurs collectifs, appellent à une reconnaissance du droit à la contestation des jeunes. Au Poste y était.
Au Poste, média indépendant 100% Live & Libre - Les causeries & itws fleuves de David Dufresne
19.06.2025 à 17:37
Au Poste, média indépendant 100% Live & Libre: 100% Live & Libre. Adonnez-vous! ► http://www.auposte.fr/dons
C'est un film simple, et bouleversant, terriblement beau et terriblement terrible. Depuis 2016, plus de 42 000 personnes ont été secourues par l’Ocean Viking, le navire-ambulance affrété par SOS Méditerranée. Dans son nouveau film, Jean-Baptiste Bonnet nous embarque pour un huis clos saisissant à bord de ce bateau humanitaire.
Au Poste, média indépendant 100% Live & Libre - Les causeries & itws fleuves de David Dufresne
Au Poste, média indépendant 100% Live & Libre: 100% Live & Libre. Adonnez-vous! ► http://www.auposte.fr/dons
Naufragés et sauveteurs cohabitent dans l’attente d’un port d’accueil, tissant des liens faits d’écoute, de soin et de présence. Ce temps à bord devient le premier refuge des rescapés, une parenthèse suspendue entre la détresse passée et l’incertitude de l’avenir. Le film a reçu plusieurs distinctions, dont le Perception Change Award au festival Visions du Réel en 2024.
Au Poste est fier de recevoir Jean-Baptiste Bonnet, la veille de la projection unique et simultanée dans 100 salles de cinéma de Save Our Souls, suivie d’un débat retransmis en duplex, le vendredi 20 juin à 20h.
À bord de l’Océan Viking : « Ce sont des rescapés, pas des migrants »
Ils dérivent depuis des jours. Entassés sur le pont, les visages brûlés par le sel, les corps secoués par les vagues et l’attente. Jean-Baptiste Bonnet les filme. Il les écoute. Il partage avec eux cette étrange promiscuité du salut. « Ce ne sont pas des migrants. Je ne les ai jamais appelés ainsi. Ce sont des rescapés. Des survivants. » À ce moment-là, on comprend que le film Save Our Souls n’est pas seulement un documentaire sur les naufrages en Méditerranée. C’est une traversée intérieure. Un huis clos en haute mer, où le réel déborde les cadres.
Avec tendresse, et une caméra sans effets, Bonnet capture ce que le monde s’acharne à effacer. La dignité. L’attente. Le soin. Le silence, aussi, de ceux qui ne savent plus très bien s’ils sont encore en vie, ni dans quel monde ils vont débarquer. L’émission Au Poste, à la veille de la sortie événementielle du film, résonne comme un écho à cette expérience collective.
« On voulait éviter la sortie classique », explique Bonnet. Alors avec le distributeur Andana Films, ils imaginent un dispositif unique : Save Our Souls sort dans 100 salles, une seule projection partout en France, en Suisse, en Belgique et en Allemagne, le 20 juin à 20h. Suivie d’un débat retransmis en direct, avec François Thomas (SOS Méditerranée), Diane Fogelman (Amnesty), Moussoni (rescapé) et Nejma Brahim de Mediapart.
Le tchat s’enflamme : « C’est Bonnet, le podcasteur ? » demande l’un. Faux ami. Jean-Baptiste Bonnet n’est pas celui-là. Il cadre, il monte, il filme. Et parfois, il tient aussi le micro. Mais sans voix-off, sans discours. Juste des présences.
« On est dans un temps très lent. » Il parle du rythme du film, des plans longs, de la mer qui berce autant qu’elle effraie. Pas de voix de Dieu, pas de commentaires. Seulement des gestes. Des regards. La routine du navire se transforme en rituel de survie. Bonnet insiste : « Ce ne sont pas des scènes de sauvetage. Ce sont des scènes d’après. »
La beauté des images ne maquille rien. Elle révèle. Le spectateur est immergé dans ce que Bonnet appelle un « espace de soins », loin du vacarme médiatique. À bord, les sauveteurs deviennent des figures d’humanité nue. Ils s’évanouissent parfois, submergés par l’épuisement. Bonnet les filme avec pudeur : « Ils font un boulot incroyable, mais ils sont aussi fragiles que les autres. »
« Ce n’est pas un film sur la mer, c’est un film sur l’attente. »
Jean-Baptiste Bonnet
Face à cette forme d’oubli organisé, Jean-Baptiste Bonnet répond par l’incarnation. Son choix de mots, précis, n’est pas innocent : « Ces gens-là, on ne les voit jamais. Quand ils sont à bord, ils n’existent pas encore pour le monde. Quand ils débarquent, ils disparaissent aussitôt. » Dans ce vide entre deux frontières, Save Our Souls s’infiltre.
À bord, dit-il, le temps est suspendu, comme un entre-deux-mondes. Une parenthèse où l’on soigne, où l’on écoute, où l’on chante parfois. Où l’on pleure aussi. Dans le film, les corps parlent. Les regards demandent. L’Humanité tient à un fil.
Le tchat revient sur la question politique. Un auditeur, Alex, écrit : « On oublie toujours les responsabilités européennes ». Bonnet ne dévie pas : « Je suis documentariste, pas militant. Mais je crois à la force des images, pas des slogans. »
Le film échappe à l’indignation facile. Il ne cherche pas à dénoncer, mais à donner à voir. Save Our Souls ne documente pas une catastrophe : il montre une communauté en suspens. Un refuge temporaire où le droit à l’existence est encore tangible.
Jean-Baptiste Bonnet parle d’un « cinéma de la proximité ». Ni surplomb, ni misérabilisme. Juste l’attention portée à l’autre. À ceux qui vivent ce que nous préférons ne pas voir. « Je voulais qu’on ressente ce que c’est que d’attendre sans savoir. »
« Ce bateau, c’est leur première terre d’accueil. »
Jean-Baptiste Bonnet
La mer n’est jamais un décor. Elle est personnage. Elle veille, elle menace, elle berce. Elle est là, immense, indifférente. L’océan comme métaphore de notre inaction. Bonnet le dit clairement : « L’Europe regarde ailleurs. » Son film, lui, regarde en face.
Et dans l’œil du cadreur, il n’y a pas de héros, seulement des hommes et des femmes. « Certains viennent me parler. D’autres pas. Il faut accepter ça. » Ce que le film ne montre pas, il le laisse deviner. La pudeur n’est pas une limite : c’est une forme de vérité.
__
Frontex est l’agence européenne chargée du contrôle et de la gestion des frontières extérieures de l’Union européenne. Elle coordonne les opérations entre États membres pour surveiller, intercepter ou refouler les personnes tentant d’entrer sur le territoire, notamment via des moyens maritimes, aériens et terrestres. Très critiquée, elle est accusée de participer à des violations des droits fondamentaux, notamment par sa complicité présumée dans des refoulements de migrants en Méditerranée.
L’Océan Viking est un navire affrété par l’organisation humanitaire européenne SOS Méditerranée. Il est opéré en partenariat avec la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) depuis 2021.
Une Search and Rescue Zone (SAR Zone) est une zone maritime définie dans laquelle un État est responsable de coordonner les opérations de recherche et de sauvetage des personnes en détresse en mer. Chaque pays côtier s’engage, selon la convention internationale SAR de 1979, à assurer cette mission dans sa zone, même au-delà de ses eaux territoriales. Cela implique la mise en place de moyens logistiques, humains et juridiques pour porter assistance, sans discrimination, à toute personne en danger.
Parce qu’il veut restituer la singularité des trajectoires : pour lui, les personnes secourues sont avant tout des « rescapés », des « survivants », des humains qu’on a tendance à réduire à un statut administratif.
Le 20 juin 2025, à 20h, une projection unique dans 100 salles de France, Suisse, Belgique et Allemagne suivie d’un débat filmé à Montreuil et retransmis en direct.
Parce qu’il installe une proximité émotionnelle. L’absence de voix-off renforce le sentiment d’immersion. Le spectateur n’est pas guidé, il vit ce huis clos maritime à hauteur d’homme.
Il ne donne pas de leçon mais pose une question brute : que fait-on de ces vies suspendues ? En ce sens, c’est un acte de mémoire et de résistance.
__
Cet article est le fruit d’un travail humain, d’une retranscription automatique de l’émission par notre AuBotPoste revue et corrigée par Rolland Grosso et la rédaction.
Au Poste, média indépendant 100% Live & Libre - Les causeries & itws fleuves de David Dufresne
19.06.2025 à 08:25
Au Poste, média indépendant 100% Live & Libre: 100% Live & Libre. Adonnez-vous! ► http://www.auposte.fr/dons
Deux heures de direct, et en public, pour faire du Au Poste pur jus: parler du fond. Union de la gauche, Martinique, droit à l'avortement, apologie du terrorisme, des médias qu'il faut contrer, et des médias que LFI nourrit quoiqu'il en soit, de Gaza, du travail parlementaire, de VIe République, et de «JLM 1PB?»
Au Poste, média indépendant 100% Live & Libre - Les causeries & itws fleuves de David Dufresne
Au Poste, média indépendant 100% Live & Libre: 100% Live & Libre. Adonnez-vous! ► http://www.auposte.fr/dons
Dans un fauteuil trop présidentiel à son goût, Mathilde Panot débute l’émission en terrain connu : celui du combat. Un mot qui revient comme un tambour tout au long de la conversation, sur fond de colère sociale, de confiscation démocratique et de mépris institutionnel. La présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, visiblement chez elle dans la dynamique du direct, oscille entre lucidité tranchante et tendresse militante, avec le tchat, avec David Dufresne, avec l’époque. et surtout avec les invisibles. « Ceux qui ont sauvé la République », dit-elle, ce sont les jeunes, les militants, les quartiers populaires.
À ce moment-là, impossible de ne pas la suivre.
Les sujets sortis d’un chapeau vont se succéder: Loiret, Union de la gauche, Martinique, droit à l’avortement, apologie du terrorisme, des médias, le travail parlementaire, la VIe République,Jean Luc Mélenchon , la Pologne, la Meute, la situation au Proche Orient… en présence d’un public et un tchat qui ne se tient « pas toujours sage» pour faire du Au Poste pur jus, parler du fond.
Mathi Panot, est passée par Sciences Po Paris, Notre entretien commence par un retour sur son parcours militant pas via l’UNEF, comme souvent écrit à tort, mais via un Front de gauche Sciences Po très actif. « Il y a toujours eu des gens de gauche radicale à Sciences Po. » Elle raconte aussi ses années de terrain,elle est née en 1989 à Saint Pryvé -Saint-Mesmin, elle évoque alors ses luttes aux côtés des collectifs. locaux , sa conscience politique forgée à l’écoute, dans les marges, pas dans les bureaux.
Elle dit son attachement au travail parlementaire, souvent décrié, parfois ignoré. « C’est là qu’on peut faire entrer la voix des gens, même s’ils tentent de nous étouffer. » Les milliers d’amendements déposés, les discours à 2h du matin, les offensives contre les violences policières ou la réforme des retraites elle y croit encore, malgré l’asphyxie.
« À l’Assemblée, ils veulent nous réduire au silence. Alors on parle encore plus fort. »
Mathilde Panot
Panot ne lâche rien : le gouvernement actuel est illégitime aux yeux de ceux qui l’ont empêché de tomber à l’extrême droite, et c’est là que le bât blesse. Le paradoxe est violent : des millions de personnes se mobilisent, votent « utile », espèrent un barrage, et découvrent une continuité néolibérale teintée de racisme. Elle dénonce frontalement les opérations policières menées au faciès, le discours de Retailleau sur les « Français de papier », et plus globalement une atmosphère délétère où le cynisme politique se déguise mal en fermeté républicaine.
« On attaque les services publics, on méprise les citoyens, on insulte les étrangers », résume-t-elle, la voix tendue par l’urgence. Une phrase du tchat revient plusieurs fois dans les échanges : « Les vrais casseurs, ce sont ceux qui détruisent nos vies », signée « Talion ». Panot acquiesce en souriant. Une complicité naît entre l’invitée et la salle virtuelle.
« Quand on ne peut même plus voter contre une réforme, où est encore la démocratie ? »
Mathilde Panot
Tirage au sort dans le jeu improvisé de l’émission : un papier orange mentionne le Loiret, terre natale de l’invitée. L’anecdote devient récit politique. Elle parle de la Loire comme colonne vertébrale affective, de sa famille éparpillée de Tours à Angers, mais surtout de l’apprentissage de la dissidence dans un territoire de droite. « On n’est jamais condamnés aux idées qui nous entourent. » Une phrase qui claque, qui réconcilie origines et engagement.Et là encore, ça résonne fort avec une partie du public.
Petit moment de répit : le fameux fauteuil de l’invitée est changé . Le running gag devient métaphore. Elle rit, le public aussi. « Faudra en trouver un pour les vrais combats », lâche-t-elle, mi-sérieuse, mi-ironique. Derrière l’anecdote, un symbole : celui d’un pouvoir mal assis, trop sûr de lui, et d’une gauche prête à le remettre d’équerre.
L’émission prend une tournure plus personnelle quand on aborde la Pologne. Panot en parle peu d’habitude, mais là elle évoque ce lien lointain mais réel avec l’exil ouvrier, les luttes de dignité, la mémoire ouvrière. Le propos devient intime, comme une suture invisible entre histoire familiale et vocation politique. « Je viens de cette France invisible, pas de ceux qui ont toujours été sûrs d’être écoutés. »
Jean-Luc Mélenchon, lui, est cité avec affection et respect. Elle ne s’en cache pas : sans lui, elle ne serait pas là. Mais elle s’en distingue aussi, par ses mots, son style, sa façon d’enraciner la lutte dans une génération. « Jean-Luc a ouvert une brèche. À nous de la tenir. »
À cet instant, le tchat rebondit sur le livre La Meute paru récemment, un récit glaçant d’une machine médiatique déchaînée contre LFI et ses figures. La députée confirme : « Ce livre est important, parce qu’il montre à quel point on cherche à nous isoler, à nous diffamer. » Elle évoque la brutalité des attaques, l’invisibilisation de la parole des femmes politiques de gauche, les calomnies. Et l’importance de ne pas céder. Jamais.
« Ce que La Meute raconte, c’est comment on tente de tuer politiquement les insoumis. »
Mathilde Panot
Les aupostiens se souviennent encore d’un live bouillant lors de la venue Au Poste des deux auteurs.
Quand Panot évoque la Martinique, sa voix se charge d’une gravité immédiate. Pas de détour : « Ce qu’on fait subir aux territoires ultramarins, c’est une honte nationale. » Elle rappelle la mobilisation massive lors des dernières législatives pour faire barrage à l’extrême droite, alors même que l’État méprise ces citoyens avec une constance glaçante. Elle cite le scandale du chlordécone, les hôpitaux à l’abandon, les taux de pauvreté qui explosent, tout en soulignant la dignité intacte d’un peuple qui continue de se battre. « La Martinique, comme la Guadeloupe ou la Guyane, ce sont des terres de lutte. Elles mériteraient l’écoute, elles ont l’oubli. » Dans le tchat, Léa971 écrit simplement : « Merci de ne pas nous oublier. » À cet instant, l’émission s’arrête un peu. L’émotion passe l’écran
« Mathilde, tu redonnes du courage.» Karim LFI
« Qu’on soit d’accord ou pas, elle mouille la chemise. Merci.» Natachabis
Le tchat en ébullition joue sa partition des critiques, des bravos, des doutes parfois, mais toujours de l’attention. L’échange est vivant,parfois virulent, comme si toute une agora numérique voulait reprendre la main sur le débat public.
L’émission touche à sa fin, mais l’invitée reste connectée. On sent chez elle une forme de lucidité énergisante. Elle ne croit pas aux ruptures spectaculaires venues d’en haut, mais aux jonctions lentes et puissantes, entre luttes sociales, colère électorale et résistance quotidienne. Elle parle des Soulèvements de la Terre, des syndicats, des caisses de grève. Elle rappelle que la transformation ne viendra que par l’organisation.
« Le pouvoir a peur des gens organisés, pas des opinions individuelles. » Cette phrase claque. C’est une leçon, une boussole, un appel.
« Je ne suis pas dans la résignation. Je suis dans la construction. »
Mathilde Panot
__
Parce qu’elle dénonce une démocratie vidée de sa substance : votes ignorés, mobilisations méprisées, réformes imposées sans majorité populaire.
Elle considère cette mesure comme emblématique du mépris du gouvernement pour la volonté populaire. La réforme a suscité une mobilisation historique, mais les élus n’ont pas pu voter son abrogation. Elle y voit un déni démocratique supplémentaire.
Elle dénonce une opération de police avec 4000 agents mobilisés pour contrôler et expulser des personnes sans papiers. Selon elle, ces contrôles sont largement discriminatoires, fondés sur des critères de faciès. Elle y voit une politique de terreur racialisée.
Pour elle, LFI est un rempart clair contre les dérives autoritaires et discriminatoires.
__
Cet article est le fruit d’un travail humain, d’une retranscription automatique de l’émission par notre AuBotPoste revue et corrigée par Rolland Grosso et la rédaction.
Au Poste, média indépendant 100% Live & Libre - Les causeries & itws fleuves de David Dufresne