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19.08.2025 à 14:03

AOP, IGP, STG, bio : quels sont les labels de qualité alimentaire en Europe ?

Valentin Ledroit
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Environ 3 500 produits alimentaires et alcools protégés par un label d'indication géographique : c'est ce que propose aujourd'hui l'Union européenne aux consommateurs. Ces labels permettent d'identifier les caractéristiques uniques de certains produits, qu'elles soient liées à une origine géographique ou/et un savoir faire traditionnel. Depuis 1992, trois types d'indications géographiques sont reconnues par l'Union […]

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Texte intégral (2272 mots)
Les différents labels européens attestent de l'origine ou de la qualité des produits allimentaires
Les différents labels européens attestent de l'origine ou de la qualité des produits alimentaires - Crédits : Commission européenne

Environ 3 500 produits alimentaires et alcools protégés par un label d'indication géographique : c'est ce que propose aujourd'hui l'Union européenne aux consommateurs. Ces labels permettent d'identifier les caractéristiques uniques de certains produits, qu'elles soient liées à une origine géographique ou/et un savoir faire traditionnel.

Depuis 1992, trois types d'indications géographiques sont reconnues par l'Union européenne : l'appellation d'origine protégée (AOP), l'indication géographique protégée (IGP) et la spécialité traditionnelle garantie (STG). Enfin, depuis 2010, les produits alimentaires issus de l’agriculture biologique fabriqués en Europe bénéficient du label bio européen.

L'appellation d'origine protégée (AOP)

Appellation d'origine protégée

Label européen le plus strict, l'appellation d'origine protégée (AOP) désigne des produits (alimentaires, agricoles et vins) dont toutes les étapes de fabrication (production, transformation et élaboration) sont réalisées au sein d'une aire géographique déterminée. Ce label valorise ainsi le savoir-faire des producteurs locaux et garantit l'utilisation d'ingrédients provenant de la région concernée. Il protège le nom du produit dans toute l'Union européenne.

Exemples : la noix de Grenoble, le gorgonzola (fromage italien) ou l'huile d’olive Kalamata (produite dans la région de Kalamata, en Grèce). L'AOP est également ouverte aux pays tiers, comme le Vietnam avec le phú quốc (sauce de poisson).

Quelle différence avec l'appellation d'origine contrôlée (AOC) ?

L'appellation d'origine contrôlée (AOC) est un label français qui protège les produits bénéficiaires uniquement sur le territoire français. Selon le ministère de l'Économie, "elle constitue une étape dans l'obtention du label européen AOP". Une fois l'AOP obtenue, le logo AOC ne peut plus figurer sur les produits.

L'indication géographique protégée (IGP)

Indication géographique protégée

L'indication géographique protégée (IGP) désigne des produits (alimentaires, agricoles et vins), bruts ou transformés, dont la qualité ou la réputation sont liés à son origine géographique. Ce label valorise avant tout le savoir-faire local. Au moins une étape parmi la production, la transformation ou l'élaboration du produit, doit avoir lieu dans la zone géographique concernée.

"Pour les vins, cela signifie qu’au moins 85 % des raisins utilisés doivent provenir exclusivement de la zone géographique dans laquelle le vin est effectivement produit", précise la Commission européenne

Exemples : Le jambon de Bayonne, le pruneau d'Agen ou la bayerische bier (bière bavaroise, Allemagne). L'IGP est également ouverte aux pays tiers, comme la Colombie avec le café de Colombia.

La spécialité traditionnelle garantie (STG)

La spécialité traditionnelle garantie (STG)

La spécialité traditionnelle garantie (STG) désigne des produits (alimentaires et agricoles) dont la composition ou les méthodes de production présentent un caractère traditionnel, sans lien particulier avec une aire géographique déterminée. Ces produits doivent suivre un cahier des charges précis, mais peuvent être produits n'importe où.

Exemples : les moules de Bouchot, la mozzarella (fromage d'origine italienne) ou la Gueuze STG (bière à fermentation spontanée généralement produite en Belgique)

Des garanties pour les producteurs et les consommateurs

Ces labels européens permettent de lutter contre la contrefaçon, offrant ainsi une garantie essentielle aux producteurs. En contrepartie, ces derniers doivent se conformer à un cahier des charges très strictes pour obtenir les précieuses étiquettes. Si leur demande de reconnaissance est validée par la Commission européenne, ils doivent respecter scrupuleusement les normes imposées sous peine de perdre le label en cas de manquement.

La reconnaissance des indications géographiques européennes est également un enjeu commercial majeur. Lors des négociations commerciales bilatérales, la Commission européenne inclut des clauses de reconnaissance pour protéger ces labels. "Mais il arrive souvent qu’à l’étranger, les noms soient devenus des noms génériques. En Amérique, le comté ou le munster [bénéficiaires d'une IGP dans l'UE, NDLR] par exemple sont de simples méthodes de fabrication", indiquait la fondation Robert Schuman dans une note publiée en mars 2024. "L’accord prévu avec le Mercosur reconnaît 350 AOP/IGP", ajoute-t-elle.

La base de données eAmbrosia permet de connaître les produits protégés par un label d’indication géographique européen pour chaque pays où l’on en trouve, État membre de l’UE ou non.

Comment sont contrôlées ces indications géographiques ?

Les contrôles sont réalisés par les autorités nationales de chaque État membre. Ces dernières doivent prendre toutes "les mesures nécessaires pour protéger les dénominations enregistrées sur leur territoire [et] doivent également empêcher et arrêter la production ou la commercialisation illicites de produits utilisant une telle dénomination", indique la Commission européenne.

En France, ces contrôle se font à deux niveaux, selon le ministère de l'Économie :

  • Premier niveau : des organismes certificateurs sont accrédités par le Comité français d’accréditation (COFRAC) et agréés par l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO). Ils sont chargés de contrôler le respect du cahier des charges du signe avant la mise sur le marché des produits enregistrés en France ;
  • Second niveau : la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) contrôle les produits commercialisés, qu'ils soient français ou étranger. Ses agents veillent à la composition, au marquage et la traçabilité des produits et traquent les fraudes ou détournements de labels.

Le label bio européen

label bio européen

Obligatoire dans l’Union européenne depuis le 1er juillet 2010 sur tous les produits alimentaires issus de l’agriculture biologique et fabriqués en Europe, le label bio européen, également baptisé “Eurofeuille”, certifie les produits conformes à la règlementation européenne en matière d’agriculture biologique.

L’ “Eurofeuille” garantit au minimum que le produit :

  • respecte les conditions et réglementations de l’Union européenne sur l’agriculture biologique ;
  • porte le nom du producteur, du préparateur ou du distributeur, ainsi que le numéro d’agrément de l’organisme de certification.

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19.08.2025 à 11:49

Incendies en Espagne : les dégâts causés par les flammes atteignent un niveau record, l'aide européenne activée

Florian Chaaban
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L'Espagne frappée de plein fouet par des incendies dévastateurs. En état d'alerte, le pays continue de lutter ce mardi contre les flammes, qui ont déjà ravagé plus de 343 000 hectares depuis le début de l'année, un nouveau record pour le pays. Selon le Système européen d'information sur les incendies de forêt (EFFIS), l'année 2022 […]

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Texte intégral (1830 mots)
En réponse à la demande d'aide de l'Espagne, la France a envoyé deux Canadair le 14 août - Crédits : Sotiris Dimitropoulmos / Commission européenne|GomezDavid / iStock|Montage Toute l'Europe
En réponse à la demande d'aide de l'Espagne, la France a envoyé deux Canadair le 14 août - Crédits : Sotiris Dimitropoulmos / Commission européenne|GomezDavid / iStock|Montage Toute l'Europe

L'Espagne frappée de plein fouet par des incendies dévastateurs. En état d'alerte, le pays continue de lutter ce mardi contre les flammes, qui ont déjà ravagé plus de 343 000 hectares depuis le début de l'année, un nouveau record pour le pays. Selon le Système européen d'information sur les incendies de forêt (EFFIS), l'année 2022 avait jusqu'à présent été la pire en Espagne sur le front des incendies, avec 306 000 hectares calcinés.

À titre de comparaison, l'incendie majeur déclaré le 5 août dernier à Ribaute dans l’Aude - le plus violent enregistré en France cette année - a jusqu'ici parcouru quelque 16 000 hectares de garrigue.

Les feux qui frappent l’Espagne sont entrés dans une phase plus intense depuis le 10 août et se concentrent dans les régions de la Galice (nord-ouest), de Castille-et-Léon (nord-ouest) et d’Estrémadure (ouest). Ils ont entraîné l’évacuation de milliers de personnes.

L'aide européenne déclenchée

Alors que les pompiers tentent de contenir sans relâche les flammes, certains d'entre eux ayant trouvé la mort dans cette périlleuse mission, l’Espagne a sollicité le 13 août dernier l’aide de ses partenaires européens. Le pays avait demandé deux avions Canadair spécialisés dans la lutte contre les feux de forêt.

Des renforts aériens ont été dépêchés depuis la France, l'Italie, la Slovaquie et les Pays-Bas. "C’est une situation très difficile, extrêmement compliquée", a expliqué hier à TVE la ministre de la défense espagnole, Margarita Robles, évoquant la "virulence" et l’"ampleur" des incendies, ainsi que la fumée, visible depuis l’espace qui complique "les interventions par voie aérienne".

Cette assistance s'inscrit dans le cadre du mécanisme de protection civile de l'UE. Le dispositif peut être activé par un État lorsqu'il ne dispose pas de capacités suffisantes pour faire face à une catastrophe, comme des incendies, des inondations ou des tremblements de terre. Le mécanisme de protection civile de l’UE n’est pas réservé aux seuls pays membres. Outre les Vingt-Sept, il réunit également 10 États tiers (Albanie, Bosnie-Herzégovine, Islande, Macédoine du Nord, Moldavie, Monténégro, Norvège, Serbie, Turquie, Ukraine).

L'Espagne avait déjà sollicité cette aide en novembre dernier, après les inondations meurtrières qui ont touché la région de Valence.

Depuis le début de l'année, le mécanisme de protection civile de l'UE avait déjà été activé 16 fois au 14 août 2025, a indiqué la Commission européenne dans un communiqué. À cette date, le nombre d'activations en 2025 était déjà égal au nombre total d'activations de la saison des feux de forêt 2024.

Dans le même temps, le Portugal voisin est aussi en proie à de violents incendies. Ce dernier a reçu un soutien aérien de la Suède et du Maroc. Le pays, où cinq feux étaient encore actifs lundi dans les districts de Bragança, Guarda, Castelo Branco et Viseu, est régulièrement en première ligne. Il détient d’ailleurs un triste record européen : en 2017, les incendies qui ont ravagé 563 000 hectares y ont causé la mort de 119 personnes, soit la pire tragédie enregistrée depuis le début des relevés en 2006.

L'Union européenne renforce sa lutte

Face à l’aggravation des incendies dus au changement climatique, l’Union européenne déploie un vaste dispositif de prévention et d’intervention pour la saison estivale. Pour soutenir les services nationaux de lutte contre les incendies, 641 sapeurs-pompiers venus de 14 pays européens sont "stratégiquement positionnés dans des sites clés à haut risque" en France, en Grèce, au Portugal et en Espagne, indiquait la Commission européenne dans un communiqué daté du 26 mai.

En parallèle, une flotte de 22 avions spécialisés et 4 hélicoptères est prépositionnée dans 10 États membres afin d’intervenir dès que nécessaire. Ces moyens aériens sont censés permettre de contenir plus rapidement les foyers et de limiter les dégâts. L’UE maintient également en alerte 19 équipes de lutte contre les incendies au sol, chacune composée d’environ 30 pompiers, prêtes à être mobilisées rapidement.

Disponible 24h/24 et 7j/7, une équipe d’experts est par ailleurs disponible pour fournir des conseils techniques et évaluer la situation sur le terrain. "Avoir des experts expérimentés en matière d'incendies de forêt, des pompiers bien formés, des technologies de l'information efficaces et divers moyens d'intervention à portée de main fait une réelle différence", met en avant la Commission.

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19.08.2025 à 09:53

Guerre en Ukraine : une rencontre Poutine-Zelensky sur les rails, des garanties de sécurité promises… ce qu'il faut retenir du rendez-vous de Washington

Florian Chaaban
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Le temps fort diplomatique de Washington semble avoir marqué un tournant. Réunis autour de Donald Trump, le président ukrainien Volodymyr Zelensky et sept dirigeants européens – dont Emmanuel Macron et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen – ont participé à une rencontre qualifiée de "très bonne" par le président américain. Quatre […]

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Texte intégral (1885 mots)
Le président français, Emmanuel Macron, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, étaient présents à Washington auprès de Volodymyr Zelensky, lundi 18 août - Crédits : Dati Bendo / Commission européenne
Le président français, Emmanuel Macron, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, étaient présents à Washington auprès de Volodymyr Zelensky, lundi 18 août - Crédits : Dati Bendo / Commission européenne

Le temps fort diplomatique de Washington semble avoir marqué un tournant. Réunis autour de Donald Trump, le président ukrainien Volodymyr Zelensky et sept dirigeants européens – dont Emmanuel Macron et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen – ont participé à une rencontre qualifiée de "très bonne" par le président américain.

Quatre jours seulement après le sommet entre le locataire de la Maison-Blanche et Vladimir Poutine en Alaska, cette réunion inédite a débouché sur plusieurs annonces majeures concernant l’avenir du conflit en Ukraine.

Vers une rencontre directe entre Poutine et Zelensky

Jusqu’à présent, Vladimir Poutine refusait tout face-à-face avec son homologue ukrainien. Mais après la réunion organisée lundi à la Maison-Blanche, la donne a changé. Donald Trump a affirmé "commencer les préparatifs" d’un entretien entre les deux dirigeants. Une entrevue à laquelle les Européens ne sont pour l'heure pas conviés, en dépit de l'appel insistant d'Emmanuel Macron dans le sens d'un rendez-vous "quadrilatéral".

Selon le chancelier allemand Friedrich Merz, la rencontre pourrait avoir lieu "dans les deux semaines à venir", même si aucun lieu n’a encore été fixé. Emmanuel Macron plaide pour Genève, tandis que le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, a évoqué la nécessité de porter le dialogue à "un plus haut niveau".

Le chef d'État ukrainien, Volodymyr Zelensky, a confirmé la perspective de ce rendez-vous : "nous sommes prêts pour une rencontre bilatérale avec [Vladimir] Poutine et après cela nous nous attendons à une rencontre trilatérale" avec la participation de Donald Trump.

Des garanties de sécurité en préparation pour l’Ukraine

Volodymyr Zelensky a par ailleurs annoncé que les alliés de Kiev s’apprêtaient à formaliser "d’ici dix jours" des garanties de sécurité, destinées à prévenir toute nouvelle offensive russe après un éventuel accord de paix, l'idée d'un cessez-le-feu n'ayant pas été jugée "nécessaire" par Donald Trump. Les Américains se sont toutefois engagés à s'impliquer dans la sécurité future de l'Ukraine.

"Il est important que les États-Unis donnent un signal clair qu’ils feront partie des pays qui assisteront, coordonneront, et seront aussi des participants dans les garanties de sécurité pour l’Ukraine. Je pense que ça, c’est un grand pas en avant", a déclaré le milliardaire américain, cité dans un communiqué de la présidence. Il a ajouté plus tard que Kiev avait offert de se fournir en armes américaines pour 90 milliards de dollars, le Financial Times évoquant lui un budget de 100 milliards financés par les Européens.

Pour Emmanuel Macron, l’une de ces garanties repose sur une armée ukrainienne "robuste" : "une armée qui puisse résister à toute tentative d’attaque et qui la dissuade, et donc pas de limitations en nombre, en capacité, en armement. […] Aussi longtemps qu’il pense qu’il peut gagner par la guerre, il le fera", a-t-il prévenu à propos de Vladimir Poutine.

Ce mardi 19 août, le président français, particulièrement actif sur ce dossier, a également annoncé l’organisation, avec le Royaume-Uni, d’une réunion dès ce midi de la "coalition des volontaires", "les 30 pays qui travaillent sur des garanties de sécurité, pour les tenir au courant de ce qui a été décidé". Et d'ajouter : "dans la foulée, on lance le travail concret avec les Américains et donc, dès demain, nos conseillers diplomatiques, ministres, chefs d’état-major lancent le travail pour voir qui est prêt à faire quoi".

Lors d'une visioconférence avec les membres du Conseil européen qui s'est également tenue ce mardi, son président, António Costa, a remercié la France d’avoir organisé, dès février 2025, la mobilisation des Européens et d’avoir bâti cette coalition des volontaires qui constitue désormais le socle de tout le travail de coordination visant à fournir des garanties de sécurité à l’Ukraine. "Nous devons continuer à soutenir le peuple ukrainien et faire avancer le processus d'élargissement. […] Nous travaillerons avec les États-Unis sur des garanties de sécurité concrètes et essentielles", a déclaré le Portugais.

La question des concessions territoriales éludée, Donald Trump veut directement un accord de paix

La question des territoires occupés n’a pas été abordée lors du sommet. "C’est une question que nous laisserons entre Poutine et moi", a estimé Volodymyr Zelensky. Emmanuel Macron a pour sa part appelé à "augmenter les sanctions" contre Moscou si les discussions échouaient.

Le chancelier allemand Friedrich Merz a pour sa part jugé inacceptable que l’Ukraine soit forcée de céder une partie de son territoire. "La demande russe visant à ce que Kiev renonce aux parties libres du Donbass correspond, pour parler franchement, à une proposition visant à ce que les États-Unis renoncent à la Floride", a concédé le Rhénan.

Selon l'envoyé spécial américain en charge des négociations en vue de la résolution du conflit, Steve Witkoff, Moscou envisagerait de formaliser par une loi son intention de ne plus agresser l’Ukraine après un accord de paix, ni de violer d’autres frontières européennes. Alors que l'interminable conflit en Ukraine fait rage depuis plus de trois ans, l'enjeu réel dépasse aujourd'hui le seul cadre du pays. Il s’agit plus largement de remodeler l’architecture de sécurité en Europe. "Tout pays souverain dans le monde a le droit de conclure des alliances de sécurité avec d’autres pays", a rappelé le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, sur Fox News. 

"J’ai réglé six guerres en six mois" et "je sais exactement ce que je fais", assurait Donald Trump dans la matinée hier, avant l’arrivée de ses invités. Le président américain veut désormais rapidement conclure un accord de paix entre les belligérants. Les prochaines heures diront s'il disait vrai ou non.

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