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16.05.2024 à 15:29

[Podcast] Elections européennes : être candidat, comment ça marche ?

Alexandra Lesur

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En France, les candidats à l’élection d’eurodéputé n’ont plus que deux jours pour déposer leur candidature auprès du ministère de l’Intérieur. Ce vendredi, demain donc, après 18h, il sera trop tard ! Les listes validées seront dévoilées officiellement samedi matin par le ministère de l’Intérieur, qui aura précédemment effectué un tirage au sort pour définir l’ordre […]

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Texte intégral (1132 mots)

En France, les candidats à l’élection d’eurodéputé n’ont plus que deux jours pour déposer leur candidature auprès du ministère de l’Intérieur. Ce vendredi, demain donc, après 18h, il sera trop tard !

Les listes validées seront dévoilées officiellement samedi matin par le ministère de l’Intérieur, qui aura précédemment effectué un tirage au sort pour définir l’ordre d’affichage des différentes listes sur les panneaux électoraux.

Chaque liste doit-elle présenter un nombre égal de candidats et combien ?

En France chaque liste doit être composée de 81 candidats, alternant homme et femme de la 1ère à la 81e place dans un souci de parité. Mais le nombre de sièges sur chaque liste est différent d’un pays à l’autre, la répartition dépend de la population. Ainsi, l’Allemagne, pays le plus peuplé, dispose de 96 eurodéputés quand Malte par exemple en compte seulement 6.

Pour être candidat, trois principales conditions doivent être remplies : posséder la nationalité française ou celle d’un des 26 autres Etats membres de l’Union européenne, être âgé de 18 ans au moins la veille du jour du scrutin et être en possession de ses droits civiques.

Tout citoyen de l’UE peut-il être candidat sur une liste d’un autre pays de l’Union européenne ?

Oui, à condition que le candidat réside dans son pays d’adoption depuis au moins 6 mois. C’est le cas par exemple de l’Italien Sandro Gozzi élu en 2019 et qui se représente sur la liste française Renaissance, parti de la majorité présidentielle.

Combien de listes peuvent-elles être déposées ?

Il n’y a pas de limite imposée. En 2019, lors des précédentes élections européennes, 34 listes avaient été déposées au ministère de l’Intérieur.

Pour les résultats, la représentation proportionnelle s’applique. Autrement dit, une liste qui obtient 15 % des voix remporte (environ) 15 % des sièges en jeu.

En France, le seuil électoral est fixé à 5 %, comme dans 8 autres Etats membres. Un parti qui recueille 4% des voix n’obtient donc aucun siège. En 2019, 6 listes avaient franchi cette barre fatidique des 5%.

L’Europe c’est vous !

Strasbourg, Bruxelles, Francfort. L’action de l’Europe paraît parfois lointaine ! Mais où est l’Europe dans nos quotidiens ? Quel est l’impact des politiques européennes sur nos vies ? Qu’est-ce que les élections du 9 juin peuvent changer ? Retrouvez-nous tous les jeudis sur la radio RCF et en replay sur notre site pour notre chronique “L’Europe, c’est vous”.

Dernière chronique publiée : [Podcast] Les élections européennes en pratique

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16.05.2024 à 13:15

Pays-Bas : le dirigeant d’extrême droite Geert Wilders annonce un accord pour former un gouvernement de coalition

Matthieu Quentin

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“Fumée blanche aux Pays-Bas”, commente France info. “Un accord a été trouvé pour un gouvernement de coalition de droite”, a annoncé mercredi 15 mai Geert Wilders, six mois après la victoire électorale de son parti d’extrême droite, rapporte la chaîne d’information en continu. Après de longs mois de tractations, “les Pays-Bas vont mettre un terme […]

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Texte intégral (2482 mots)
Le parti d'extrême droite dirigé par Geert Wilders, ici en avril 2024 en Hongrie, pourrait participer pour la première fois à la formation d'un gouvernement aux Pays-Bas - Crédits : compte X @jan_mainka
Le parti d’extrême droite dirigé par Geert Wilders, ici en avril 2024 en Hongrie, pourrait participer pour la première fois à la formation d’un gouvernement aux Pays-Bas - Crédits : compte X @jan_mainka

Fumée blanche aux Pays-Bas”, commente France info.Un accord a été trouvé pour un gouvernement de coalition de droite”, a annoncé mercredi 15 mai Geert Wilders, six mois après la victoire électorale de son parti d’extrême droite, rapporte la chaîne d’information en continu. Après de longs mois de tractations, “les Pays-Bas vont mettre un terme à l’ère Mark Rutte, le Premier ministre libéral qui a gouverné le pays depuis 2010″, note Le Monde.

Nous avons un accord entre les négociateurs”, a déclaré le chef de file du Parti pour la liberté (PVV, extrême droite), lequel a renoncé en mars à briguer le poste de Premier ministre compte tenu de ses positions sur l’islam et l’Union européenne, jugées trop dures par ses partenaires [France 24]. Toutefois, Geert Wilders sera “à la tête de la principale composante de la coalition”, dont le parti dispose du plus grand nombre de sièges (37) à la Chambre basse, rappelle Le Monde.

Au total, quatre partis [de droite] devraient former la coalition : le PVV de Geert Wilders d’extrême droite et anti-islam, le nouveau parti anticorruption NSC, le parti libéral VVD et le parti pro-agriculteurs BBB”, détaille Libération. En revanche, on ignore encore qui sera le successeur du Premier ministre sortant Mark Rutte (VVD, centre droit), “candidat au poste de secrétaire général de l’Otan”, note la chaîne de télévision suisse RTS.  

Un jour historique

Après de longues discussions mardi, Geert Wilders a déclaré que ce serait un “jour historique” si sa formation politique participait pour la première fois à un gouvernement néerlandais, cite Le Monde. En quête d’une coalition, Geert Wilders avait en effet accepté de “renoncer à certaines de ses propositions politiques, comme l’interdiction du Coran”, explique Libération.

En mars, les quatre partis de la coalition, disposant ensemble d’une majorité de 88 sièges sur les 150 que compte le Parlement, étaient aussi convenus d’opter “pour un gouvernement partiellement technocratique, composé à 50 % de politiciens et à 50 % de personnes extérieures à la politique”, rappelle France 24. “La dernière fois que les Pays-Bas ont eu un gouvernement aussi ‘expert’ remonte à 1918″, fait remarquer France info.

C’est un jour inquiétant. Nous avons maintenant un parti de droite radicale sous la direction de M. Wilders qui se retrouve au centre du pouvoir aux Pays-Bas”, déplore pour sa part Frans Timmermans (Parti travailliste, centre gauche), ancien vice-président de la Commission européenne et chef de file de l’opposition [France 24].

L’identité du prochain Premier ministre encore inconnue

Si l’identité du prochain chef du gouvernement n’est pas encore connue, Geert Wilders a déclaré que “la question a[vait] été discutée mercredi” sans avoir été tranchée, rapporte France info. Cette discussion sera poursuivie “ultérieurement”, a-t-il ajouté.

Le nom de l’ancien ministre de l’Education et de l’Intérieur, Ronald Plasterk, “qui a également joué un rôle clé dans la supervision des premières négociations, est celui qui circule le plus” [France 24]. Ce professeur, spécialiste de biologie moléculaire, qui a été membre du parti social-démocrate pendant 46 ans, a tenté de le diriger en 2012 “mais a rompu récemment avec sa famille politique, à la suite de désaccords sur le climat, le nucléaire, une alliance avec les écologistes, ou l’Europe”, indique Le Monde.

Toutefois, alors qu’il existe toujours des “tensions non résolues” entre les quatre partenaires [Politico], l’accord va maintenant être “soumis aux députés de ces partis à la Chambre”, explique Euronews. “Ce n’est que s’ils acceptent le texte qu’il y aura un accord final”, a déclaré Geert Wilders, cité par la chaîne de télévision paneuropéenne.

Après avoir remporté une “victoire électorale surprise” en novembre dernier, celui qui est parfois surnommé le “Trump néerlandais” s’était déclaré prêt à devenir Premier ministre, rappelle Le Monde. Cependant, “au moins un de ses partenaires de coalition [avait] menacé de torpiller un accord dans ce cas”, poursuit le journal du soir. “N’oubliez pas : je deviendrai un jour Premier ministre des Pays-Bas. Avec le soutien d’encore plus de Néerlandais”, s’était alors exclamé le dirigeant d’extrême droite après avoir renoncé à briguer le poste [France 24].

Un partenaire constructif de l’UE

Les quatre partis de droite et d’extrême droite ont donc publié mercredi soir une “note” de 26 pages détaillant leur feuille de route politique, explique Le Monde. “C’est beaucoup moins long que les précédents accords de coalition”, commente le média néerlandais NRC Handelsblad.

Dans le paragraphe sur les affaires étrangères, il convient de noter que le soutien des Pays-Bas à l’Ukraine n’a pas été modifié”, écrit NRC Handelsblad. Alors que Geert Wilders avait régulièrement affirmé durant la campagne électorale qu’il souhaitait “stopper les livraisons d’armes à [Kiev]”, note Euronews.

De la même façon, le document précise que “les Pays-Bas restent un partenaire constructif au sein de l’UE” [NRC Handelsblad], ce qui va à l’encontre des positions eurosceptiques du dirigeant d’extrême droite qui avait annoncé vouloir “réduire les paiements néerlandais à l’[Union]”, rappelle Euronews. Toutefois, “les Pays-Bas sont très critiques à l’égard d’un nouvel élargissement de l’Union européenne”, écrivent les quatre partis dans leur feuille de route, faisant directement allusion à une éventuelle adhésion de l’Ukraine [NRC Handelsblad].

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16.05.2024 à 11:49

Elections européennes 2024 : qu’indiquent les sondages pour la France ?

Hugo Palacin

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Alors que les principaux partis ont tous désigné leur tête de liste pour mener la campagne électorale, les sondages sur les élections européennes se succèdent. Autant de sources de satisfaction, d’inquiétude, d’espoir ou de mécontentement pour les candidats et les militants engagés dans cette campagne. Pour mieux s’y retrouver parmi les dizaines de sondages sur […]

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Texte intégral (6191 mots)

Alors que les principaux partis ont tous désigné leur tête de liste pour mener la campagne électorale, les sondages sur les élections européennes se succèdent. Autant de sources de satisfaction, d’inquiétude, d’espoir ou de mécontentement pour les candidats et les militants engagés dans cette campagne.

Pour mieux s’y retrouver parmi les dizaines de sondages sur les intentions de vote des Français, qui se succèdent en prévision des élections européennes, nous vous proposons cet agrégateur. Il permet de visualiser plus finement l’évolution des intentions de vote des Français, de sondage en sondage, jusqu’au scrutin, le 9 juin.

L’écart se creuse entre le RN et Renaissance

Depuis mai 2023, nous avons recensé 91 études d’opinion dans notre agrégateur de sondages. Des sondages dont la publication s’est intensifiée en janvier 2024, permettant d’observer plus finement et sur une période plus condensée l’évolution des intentions de vote pour les différentes listes candidates aux élections européennes. Depuis avril, la publication de nouvelles études d’opinion est quasi quotidienne.

Première observation, la liste du Rassemblement national (RN), menée par Jordan Bardella, a toujours fait la course en tête. Donné aux alentours de 25 % d’intentions de vote en mai 2023, le RN a depuis largement consolidé sa place de leader dans les sondages, dépassant désormais la barre des 30 %. Dans un sondage réalisé début mars pour le Huffington Post, YouGov plaçait même le parti lepéniste à 33 %.

De fait, l’écart avec la majorité présidentielle se creuse, la liste macroniste ne parvenant pas à progresser dans les sondages. Donnée à environ 19 % en mai 2023, elle a entamé une lente remontée avant de repasser sous la barre des 20 % courant novembre. Depuis, Renaissance et ses alliés baissent peu à peu : testée à partir de fin février dans les sondages, Valérie Hayer est donnée à environ 16 % d’intentions de vote. Elle était même créditée début mai de 15 % par Harris interactive, son score le plus faible.

Le PS se détache

La liste alliant le mouvement Place publique et le Parti socialiste (PS-PP) s’affirme depuis plusieurs semaines comme le troisième acteur de cette campagne. Donnée entre 9 et 10 % d’intentions de vote courant février, elle a lentement progressé, atteignant désormais 13,5 % en moyenne. Petit à petit, l’écart avec la majorité présidentielle s’est réduit. Début mai, Harris interactive plaçait la liste menée par Raphaël Glucksmann à 14 %, un point seulement derrière celle de Valérie Hayer (15 %).

Derrière le RN, Renaissance et les socialistes, plusieurs listes se tiennent dans un mouchoir de poche. Depuis les premiers sondages, Les Républicains (LR) naviguent autour des 7 % d’intentions de vote, sans vraiment décoller. La France insoumise (LFI), sondée au départ aux alentours de 10 %, a depuis chuté dans les études d’opinion et se stabilise désormais autour de 8 %.

La liste d’Europe Ecologie Les Verts, elle, a longtemps baissé dans les sondages. Au-dessus de la barre des 10 % l’été dernier, les écologistes sont tombés en-dessous des 6 % et peinent désormais à passer les 7 %. Reconquête, enfin, ne décolle pas non plus : le parti d’Eric Zemmour alterne entre 5 et 6 % d’intentions de vote.

Ces 7 listes sont les seules à être constamment créditées de plus de 5 % des voix dans les sondages, ce qui leur permet d’espérer être représentées dans l’hémicycle européen à l’issue du scrutin. Le Parti communiste français (PCF) vient ensuite légèrement en-dessous du seuil de 3 %, qui permet de voir une partie des frais de campagne de la liste remboursée sans être qualificatif.

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Notre méthodologie

Les listes présentes sur cette infographie sont celles qui sont testées dans les études d’opinion des instituts de sondage concernant les élections européennes de 2024. A chaque liste est attribuée une courbe. Celle-ci est obtenue par “rolling” : elle suit la moyenne des cinq derniers sondages en date et évolue donc à chaque nouvelle étude d’opinion publiée. Concrètement, si un parti a obtenu 24 %, 25 %, 26 % et 27 % d’intentions de vote lors des quatre derniers sondages et qu’un nouveau sondage le place à 28 %, sa courbe d’évolution se situera désormais à hauteur de 26 %, ce qui équivaut à la moyenne des cinq sondages.

Cette méthode permet de “lisser” les résultats des sondages successifs et d’éviter de trop grandes variations d’une étude d’opinion à l’autre. La tendance des intentions de vote pour chaque parti permet alors d’être observée plus finement, sur le moyen terme et non à plusieurs instants donnés, offrant ainsi une photographie plus large de l’évolution des intentions de vote des Français aux élections européennes du 9 juin 2024.

Sur l’infographie, les résultats des différentes listes pour chacun des sondages pris en compte sont consultables sous forme de points, au second plan. Ils peuvent ainsi être comparés avec la courbe d’évolution de la tendance d’intention de vote de chaque liste.

Les sondages retenus dans cet agrégateur :

  • 91. Euro-Rolling Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, réalisé du 11 au 15 mai 2024 auprès de 1 348 électeurs.
  • 90. Ipsos pour Radio France et Le Parisien, réalisé du 13 au 14 mai 2024 auprès de 1 530 électeurs.
  • 89. Euro-Rolling Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, réalisé du 10 au 14 mai 2024 auprès de 1 348 électeurs.
  • 88. Harris interactive et Toluna pour Challenges, M6 et RTL, réalisé du 10 au 13 mai 2024 auprès de 2 009 électeurs.
  • 87. Euro-Rolling Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, réalisé du 9 au 13 mai 2024 auprès de 1 345 électeurs.
  • 86. Euro-Rolling Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, réalisé du 7 au 10 mai 2024 auprès de 1 344 électeurs.
  • 85. Cluster17 pour Le Point, réalisé du 6 au 9 mai 2024 auprès de 1 840 électeurs
  • 84. Euro-Rolling Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, réalisé du 6 au 9 mai 2024 auprès de 1 348 électeurs.
  • 83. Eurotrack OpinionWay pour Les Echos et Radio Classique, réalisé du 6 au 7 mai 2024 auprès de 1 039 électeurs.
  • 82. Euro-Rolling Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, réalisé du 3 au 7 mai 2024 auprès de 1 332 électeurs.
  • 81. OpinionWay pour CNews, Europe 1, Le Journal du Dimanche, réalisé le 6 mai 2024 auprès de 1 026 électeurs.
  • 80. Euro-Rolling Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, réalisé du 2 au 6 mai 2024 auprès de 1 323 électeurs.
  • 79. Harris interactive et Toluna pour Challenges, M6 et RTL, réalisé du 30 avril au 3 mai 2024 auprès de 2 043 électeurs.
  • 78. Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche, réalisé du 30 avril au 3 mai 2024 auprès de 1 375 électeurs.
  • 77. Euro-Rolling Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, réalisé du 30 avril au 3 mai 2024 auprès de 1 358 électeurs.
  • 76. Euro-Rolling Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, réalisé du 29 avril au 2 mai 2024 auprès de 1 375 électeurs.
  • 75. Cluster17 pour Le Point, réalisé du 29 avril au 1er mai 2024 auprès de 2 111 électeurs.
  • 74. Eurotrack OpinionWay pour Les Echos et Radio Classique, réalisé du 29 au 30 avril 2024 auprès de 1 075 électeurs.
  • 73. OpinionWay pour CNews, Europe 1, Le Journal du Dimanche, réalisé du 29 au 30 avril 2024 auprès de 1 009 électeurs.
  • 72. Euro-Rolling Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, réalisé du 26 au 30 avril 2024 auprès de 1 360 électeurs.
  • 71. Euro-Rolling Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, réalisé du 25 au 29 avril 2024 auprès de 1 345 électeurs.
  • 70. Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale, réalisé du 25 au 26 avril 2024 auprès de 916 électeurs.
  • 69. Harris interactive et Toluna pour Challenges, M6 et RTL, réalisé du 24 au 26 avril 2024 auprès de 2 005 électeurs.
  • 68. BVA Xsight pour RTL, réalisé du 25 au 26 avril 2024 auprès de 1 434 électeurs.
  • 67. Euro-Rolling Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, réalisé du 23 au 26 avril 2024 auprès de 1 345 électeurs.
  • 66. Eurotrack OpinionWay pour Les Echos et Radio Classique, réalisé du 24 au 25 avril 2024 auprès de 1 011 électeurs.
  • 65. Cluster17 pour Le Point, réalisé du 23 au 25 avril 2024 auprès de 1 767 électeurs.
  • 64. Euro-Rolling Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, réalisé du 21 au 25 avril 2024 auprès de 1 350 électeurs.
  • 63. Ipsos pour le Cevipof, Le Monde, la Fondation Jean Jaurès et l’Institut Montaigne, réalisé du 19 au 24 avril 2024 auprès de 10 651 électeurs.
  • 62. OpinionWay pour CNews, réalisé du 23 au 24 avril 2024 auprès de 1 007 électeurs.
  • 61. Euro-Rolling Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, réalisé du 20 au 24 avril 2024 auprès de 1 335 électeurs.
  • 60. Euro-Rolling Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, réalisé du 19 au 23 avril 2024 auprès de 1 335 électeurs.
  • 59. Harris interactive et Toluna pour Challenges, M6 et RTL, réalisé du 19 au 22 avril 2024 auprès de 2 005 électeurs.
  • 58. Euro-Rolling Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, réalisé du 18 au 22 avril 2024 auprès de 1 339 électeurs.
  • 57. Euro-Rolling Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, réalisé du 16 au 19 avril 2024 auprès de 1 371 électeurs.
  • 56. Eurotrack OpinionWay pour Les Echos et Radio Classique, réalisé du 17 au 18 avril 2024 auprès de 1 021 électeurs.
  • 55. Euro-Rolling Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, réalisé du 15 au 18 avril 2024 auprès de 1 376 électeurs.
  • 54 OpinionWay pour CNews, réalisé du 16 au 17 avril 2024 auprès de 1 002 électeurs.
  • 53. Euro-Rolling Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, réalisé du 13 au 17 avril 2024 auprès de 1 364 électeurs.
  • 52. Euro-Rolling Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, réalisé du 12 au 16 avril 2024 auprès de 1 349 électeurs.
  • 51. Harris interactive et Toluna pour Challenges, M6 et RTL, réalisé du 12 au 15 avril 2024 auprès de 2 005 électeurs.
  • 50. Euro-Rolling Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, réalisé du 11 au 15 avril 2024 auprès de 1 326 électeurs.
  • 49. Euro-Rolling Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, réalisé du 9 au 12 avril 2024 auprès de 1 347 électeurs.
  • 48. Cluster17 pour Le Point, réalisé du 9 au 11 avril 2024 auprès de 1 782 électeurs.
  • 47. Ipsos pour Radio France et Le Parisien, réalisé du 10 au 11 avril 2024 auprès de 1 500 électeurs.
  • 46. Euro-Rolling Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, réalisé du 8 au 11 avril 2024 auprès de 1 355 électeurs.
  • 45. Euro-Rolling Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, réalisé du 6 au 10 avril 2024 auprès de 1 343 électeurs.
  • 44. Euro-Rolling Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, réalisé du 5 au 9 avril 2024 auprès de 1 335 électeurs.
  • 43. YouGov pour le Huffington Post, réalisé du 3 au 9 avril 2024 auprès de 1 028 électeurs.
  • 42. Harris interactive et Toluna pour Challenges, M6 et RTL, réalisé du 5 au 8 avril 2024 auprès de 2 018 électeurs.
  • 41. Euro-Rolling Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, réalisé du 4 au 8 avril 2024 auprès de 1 343 électeurs.
  • 40. OpinionWay pour CNews, réalisé du 3 au 5 avril 2024 auprès de 1 509 électeurs.
  • 39. Elabe pour BFM TV et La Tribune Dimanche, réalisé du 2 au 4 avril 2024 auprès de 1 391 électeurs.
  • 38. Harris interactive et Toluna pour Challenges, M6 et RTL, réalisé du 28 au 29 mars 2024 auprès de 1 976 électeurs.
  • 37. BVA Xsight pour RTL, réalisé du 27 au 28 mars 2024 auprès de 1 398 électeurs.
  • 36. Harris interactive et Toluna pour Challenges, M6 et RTL, réalisé du 22 au 25 mars 2024 auprès de 2 027 électeurs.
  • 35. Ifop-Fiducial pour LCI, Le Figaro et Sud Radio, réalisé du 19 au 20 mars 2024 auprès de 1 112 électeurs.
  • 34. Harris interactive et Toluna pour Challenges, M6 et RTL, réalisé du 15 au 18 mars 2024 auprès de 2 124 électeurs.
  • 33. Eurotrack OpinionWay pour Les Echos et Radio Classique, réalisé du 13 au 14 mars 2024 auprès de 1 008 électeurs.
  • 32. Cluster17 pour Le Point, réalisé du 8 au 9 mars 2024 auprès de 1 399 électeurs.
  • 31. YouGov pour le Huffington Post, réalisé du 26 février au 7 mars 2024 auprès de 1 008 électeurs.
  • 30. Elabe pour BFM TV et La Tribune Dimanche, réalisé du 5 au 7 mars 2024 auprès de 1 397 électeurs.
  • 29. Ipsos pour le Cevipof, Le Monde, la Fondation Jean Jaurès et l’Institut Montaigne, réalisé du 1er au 6 mars 2024 auprès de 11 770 électeurs.
  • 28. Ipsos pour Euronews, réalisé du 23 février au 5 mars 2024 auprès de 2 000 électeurs
  • 27. Ifop pour Le Journal du Dimanche, réalisé du 29 février au 1er mars 2024 auprès de 1 111 électeurs.
  • 26. BVA pour RTL, réalisé du 27 au 28 février 2024 auprès de 1 344 électeurs.
  • 25. Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale, réalisé du 21 au 22 février 2024 auprès de 939 électeurs.
  • 24. Eurotrack OpinionWay pour Les Echos et Radio Classique, réalisé du 14 au 15 février 2024 auprès de 1 009 électeurs.
  • 23. Elabe pour BFM TV et La Tribune Dimanche, réalisé du 7 au 9 février 2024 auprès de 1 426 électeurs.
  • 22. Ifop-Fiducial pour LCI, Le Figaro et Sud Radio, réalisé du 7 au 8 février 2024 auprès de 1 356 électeurs. Hypothèse retenue pour cet article : “Valérie Hayer tête de liste Renaissance”.
  • 21. YouGov pour le Huffington Post, réalisé du 29 janvier au 7 février 2024 auprès de 1 001 électeurs.
  • 20. Eurotrack OpinionWay pour Les Echos et Radio Classique, réalisé du 17 au 18 janvier 2024 auprès de 1 019 électeurs.
  • 19. Ifop pour Le Nouvel Economiste, réalisé du 16 au 17 janvier 2024 auprès de 1 348 électeurs.
  • 18. YouGov pour le Huffington Post, réalisé du 8 au 15 janvier 2024 auprès de 1 004 électeurs.
  • 17. Ifop pour L’Itinérant, réalisé du 12 au 15 janvier 2024 auprès de 875 électeurs. Hypothèse retenue : “Olivier Véran tête de liste de la majorité présidentielle”.
  • 16. Harris interactive pour Challenges, réalisé du 12 au 15 janvier 2024 auprès de 1 030 électeurs.
  • 15. Cluster17 pour Le Point, réalisé du 13 au 14 janvier 2024 auprès de 1 955 électeurs.
  • 14. Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche, réalisé du 10 au 12 janvier 2024 auprès de 1 400 électeurs.
  • 13. Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale, réalisé du 13 au 14 décembre 2023 auprès de 913 électeurs.
  • 12. Eurotrack OpinionWay pour Les Echos et Radio Classique, réalisé du 13 au 14 décembre 2023 auprès de 1 005 électeurs.
  • 11. Ipsos pour Le Monde et le Cevipof, réalisé du 29 novembre au 12 décembre 2023 auprès de 11 691 électeurs.
  • 10. Ifop-Fiducial pour Sud Radio, réalisé du 8 au 11 décembre 2023 auprès de 1 062 électeurs.
  • 9. Eurotrack OpinionWay pour Les Echos et Radio Classique, réalisé du 15 au 16 novembre 2023 auprès de 1 004 électeurs.
  • 8. Ipsos pour La Tribune Dimanche, réalisé du 9 au 10 novembre 2023 auprès de 1 412 électeurs. Hypothèse retenue : “Stéphane Séjourné tête de liste Renaissance”.
  • 7. Ifop-Fiducial pour Le Figaro et Sud Radio, réalisé du 11 au 12 octobre 2023 auprès de 1 375 électeurs. Hypothèse retenue : “Stéphane Séjourné tête de liste Renaissance”.
  • 6. Ifop-Fiducial pour le Journal du Dimanche et Sud Radio, réalisé du 30 au 31 août 2023 auprès de 1 026 électeurs. Hypothèse retenue : “NUPES listes séparées”.
  • 5. Ifop-Fiducial pour Sud Radio, réalisé du 4 au 5 juillet 2023 auprès de 921 électeurs.
  • 4. Ipsos pour Le Monde et le Cevipof, réalisé du 16 au 26 juin 2023 auprès de 10 631 électeurs. Hypothèse retenue : “NUPES listes séparées”.
  • 3. Elabe pour L’Opinion, réalisé du 19 au 21 juin 2023 auprès de 1 397 électeurs. Hypothèse retenue : “NUPES listes séparées”.
  • 2. Cluster17 pour Le Point, réalisé du 17 au 19 mai 2023 auprès de 1 760 électeurs. Hypothèse retenue : “NUPES listes séparées”.
  • 1. Ifop-Fiducial pour le Journal du Dimanche et Sud Radio, réalisé du 10 au 12 mai 2023 auprès de 1 310 électeurs. Hypothèse retenue : “NUPES listes séparées”.

Les listes testées dans les sondages et leurs sigles :

AR : L’Alliance rurale (liste menée par Jean Lassalle, qui a remplacé Willy Schraen)
Aut. : Autres listes/partis
DLF : Debout la France (liste initialement menée par Nicolas Dupont-Aignan, ayant finalement annoncé son retrait de la campagne des élections européennes)
EAC : Ecologie au centre (liste menée par Jean-Marc Governatori)
EELV : Europe Ecologie Les Verts (liste menée par Marie Toussaint)
EPT : Ecologie positive et Territoires (liste menée par Yann Wehrling)
LFI : La France insoumise (liste menée par Manon Aubry)
LO : Lutte ouvrière (liste menée par Nathalie Arthaud)
LP : Les Patriotes (liste menée par Florian Philippot)
LR : Les Républicains (liste menée par François-Xavier Bellamy)
ND : Nouvelle Donne (liste menée par Pierre Larrouturou)
NE : Notre Europe (liste menée par Jean-Christophe Fromantin)
NPA : Nouveau parti anticapitaliste (liste menée par Selma Labib)
PA : Parti animaliste (liste menée par Hélène Thouy)
PCF : Parti communiste français (liste menée par Léon Deffontaines)
PRG : Parti radical de gauche (liste menée par Guillaume Lacroix, avec Régions et peuples solidaires, et Volt France)
PP : Parti pirate (liste menée par Caroline Zorn)
PS - PP : Parti socialiste et Place publique (liste menée par Raphaël Glucksmann)
Rec. : Reconquête ! (liste menée par Marion Maréchal)
Ren. : Renaissance, avec le Mouvement démocrate, Horizons, le Parti radical et l’Union des démocrates et indépendants (liste menée par Valérie Hayer)
Res. : Résistons ! (liste initialement menée par Jean Lassalle, qui a finalement rejoint la campagne de l’Alliance rurale)
RN : Rassemblement national (liste menée par Jordan Bardella)
UPR : Union populaire républicaine (liste menée par François Asselineau)

Consultez notre dossier spécial Elections européennes 2024

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15.05.2024 à 18:03

Slovaquie : blessé par balles, le Premier ministre Robert Fico est “entre la vie et la mort”

Hugo Palacin

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Ce mercredi 15 mai en début d’après-midi, le Premier ministre de Slovaquie, Robert Fico, a été la cible de tirs après une réunion de son gouvernement dans la ville de Handlová, située à 180 kilomètres au nord-est de la capitale Bratislava. Transporté dans un premier temps à l’hôpital de Handlová, Robert Fico a ensuite été […]

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Texte intégral (1146 mots)
Robert Fico était redevenu Premier ministre de Slovaquie en octobre 2023 - Crédits : Conseil européen
Robert Fico est redevenu Premier ministre de Slovaquie en octobre 2023 - Crédits : Conseil européen

Ce mercredi 15 mai en début d’après-midi, le Premier ministre de Slovaquie, Robert Fico, a été la cible de tirs après une réunion de son gouvernement dans la ville de Handlová, située à 180 kilomètres au nord-est de la capitale Bratislava.

Transporté dans un premier temps à l’hôpital de Handlová, Robert Fico a ensuite été transféré vers un autre hôpital, vraisemblablement à Banská Bystrica, une ville du centre du pays. Touché par plusieurs balles, il se trouve “entre la vie et la mort”, a indiqué le gouvernement slovaque. Le vice-président du Parlement slovaque, Ľuboš Blaha, indique qu’il aurait été atteint au niveau de l’estomac, selon des propos repris par l’agence de presse TASR.

L’assaillant arrêté

Robert Fico se trouvait à Handlová pour y tenir un conseil des ministres ce matin, puis un meeting dans le cadre des élections européennes cet après-midi. Déambulant devant la Maison de la culture locale, il se serait approché d’un petit groupe de personnes venues le rencontrer dans la rue, parmi lesquelles un homme qui aurait tiré à quatre reprises sur lui, selon la chaîne de télévision slovaque TA3.

Sur des images récupérées par différents médias, on aperçoit l’assaillant être immédiatement appréhendé par les forces de l’ordre, tandis que le Premier ministre est rapidement transporté dans une limousine noire par ses officiers de sécurité, avant que celle-ci ne démarre en direction de l’hôpital. Vers 17 heures, la présidente slovaque, Zuzana Čaputová, a confirmé l’arrestation du principal suspect.

Dans un post publié sur la page Facebook de Robert Fico à 15h55, il est indiqué que le Premier ministre “a reçu plusieurs balles et se trouve dans un état où ses jours sont en danger. Il est actuellement transporté par hélicoptère à Banska Bystrica, car il faudrait trop de temps pour arriver à Bratislava et il a besoin d’une intervention urgente. Les prochaines heures seront décisives”.

Les responsables européens réagissent

Les dirigeants européens n’ont pas tardé à condamner cette attaque. “De tels actes de violence n’ont pas leur place dans notre société et portent atteinte à la démocratie, notre bien commun le plus précieux”, a réagi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, via un post sur X. “Rien ne pourra jamais justifier la violence ou de telles attaques”, a de son côté indiqué le président du Conseil européen, Charles Michel, sur le même réseau social.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le chancelier allemand Olaf Scholz ou le Premier ministre hongrois Viktor Orbán, ont, eux aussi, réagi publiquement à cette attaque.

De retour au pouvoir en octobre 2023

Robert Fico, qui avait été Premier ministre de Slovaquie entre 2006 et 2010 puis entre 2012 et 2018, a retrouvé ces fonctions en octobre 2023 à l’issue des élections législatives. Président du parti SMER-SD, il a progressivement dévié d’une ligne social-démocrate vers des positionnements populistes, nationalistes et pro-russes.

Depuis son retour au pouvoir il y a quelques mois, les tensions se sont accrues dans le paysage politique slovaque, qui s’est davantage polarisé, entre europhiles et eurosceptiques.

Cette attaque contre le chef du gouvernement intervient quelques semaines après le second tour de l’élection présidentielle slovaque. Peter Pellegrini, allié de Robert Fico, avait battu le candidat europhile et atlantiste, Ivan Korčok.

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15.05.2024 à 13:01

Géorgie : l’adoption de la loi sur l’influence étrangère, un “grave obstacle” pour l’avenir européen du pays selon la Commission

Aurélia Froloff

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“Le futur européen de la Géorgie serait-il déjà compromis ?”, s’interroge Le Figaro. Mardi 14 mai, des milliers de Géorgiens ont manifesté “après l’adoption par le Parlement d’un projet de loi controversé sur l”influence étrangère’, inspiré d’une loi russe” [France info]. Une législation votée par les députés “lors d’un examen en troisième et dernière lecture […]

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Texte intégral (2206 mots)
Graffitis pro-européens à Tbilissi, capitale de la Géorgie, faisant écho aux manifestations d'avril et de mai 2024 contre la loi sur "l'influence étrangère" - Crédits : Jelger Groeneveld / Flickr CC BY 2.0 Deed
Graffitis pro-européens à Tbilissi, capitale de la Géorgie, faisant écho aux manifestations d’avril et de mai 2024 contre la loi sur “l’influence étrangère” - Crédits : Jelger Groeneveld / Flickr CC BY 2.0 Deed

Le futur européen de la Géorgie serait-il déjà compromis ?”, s’interroge Le Figaro. Mardi 14 mai, des milliers de Géorgiens ont manifesté “après l’adoption par le Parlement d’un projet de loi controversé sur l”influence étrangère’, inspiré d’une loi russe” [France info]. Une législation votée par les députés “lors d’un examen en troisième et dernière lecture […] à 84 voix ‘pour’ et à 30 voix ‘contre’ “, précise le média.

Ce texte “similaire à celui voté en Russie, en 2012, pour faire taire les opposants de Vladimir Poutine” pourrait détourner “ce pays du Caucase de l’Europe pour l’attirer dans l’orbite de Moscou” selon ses détracteurs [Le Monde].

Une loi qui suscite la colère des manifestants

Devant le Parlement, environ 2 000 manifestants étaient rassemblées en fin d’après-midi, encadrés par une importante présence policière, selon une correspondante de l’Agence France-Presse (AFP)”, indique Le Monde. Treize d’entre eux ont été arrêtés “après avoir désobéi aux ordres de la police”, explique le ministère de l’Intérieur géorgien, cité par France info.

Les protestations contre ce texte, qui cible des médias et ONG recevant des fonds étrangers, durent depuis plus d’un mois”, rapporte L’Express. La nouvelle loi “impose aux médias indépendants et aux organisations de la société civile de s’enregistrer en tant qu’entités ‘poursuivant les intérêts d’une puissance étrangère’ s’ils reçoivent plus de 20 % de leurs financements de l’étranger”, détaille Le Monde.

Pro-européenne et ancienne diplomate française, “la présidente du pays Salomé Zourabichvili a indiqué qu’elle déposerait son véto après l’adoption du texte, sans que cela n’influence sur le sort de la loi puisque le parti Rêve géorgien [à la tête du gouvernement NDLR] assure disposer d’assez de voix” pour la faire aboutir, explique Le Parisien. En 2023, “les manifestations massives avaient forcé ‘Rêve géorgien’ à abandonner une première mouture de ce texte. Mais, cette fois, les députés de la majorité sont passés outre les protestations”, souligne L’Express.

Un grave obstacle pour la Géorgie dans sa perspective européenne

La population proeuropéenne en Géorgie craint que l’adoption de cette loi n’éloigne le pays des Vingt-Sept, alors que l’Union européenne a accordé en décembre 2023 à la Géorgie le statut de candidat officiel” [Le Parisien]. Une inquiétude partagée à Bruxelles : en amont du vote du Parlement géorgien, un porte-parole de l’UE, Peter Stano, avait affirmé que cette loi constituerait “un grave obstacle pour la Géorgie dans sa perspective européenne”, cite Le Monde.

Lundi 13 mai, à un jour du vote, douze Etats membres de l’UE “dont la France, [avaient] envoyé une lettre au haut représentant de l’Union pour les Affaires étrangères, Josep Borrell, et au commissaire chargé de l’élargissement, Olivér Varhelyi, pour réclamer une ‘réaction forte’ de la part de l’Union” si la loi venait à être adoptée, fait également savoir Le Figaro. De son côté, le ministre lituanien des Affaires étrangères Gabrielius Landsbergis a déclaré “ce mardi à l’AFP qu’il allait se rendre en Géorgie avec ses homologues islandais, estonien et letton pour exprimer leurs ‘inquiétudes aux responsables politiques’ ” [L’Express].

L’influence grandissante de la Russie dans le pays est mise en cause par les Géorgiens pro-européens. Dans leur viseur figure notamment “Bidzina Ivanichvili, homme d’affaires richissime perçu comme le dirigeant de l’ombre de la Géorgie”, note l’hebdomadaire. “Premier ministre de 2012 à 2013 et aujourd’hui président honoraire du ‘Rêve géorgien’, il est soupçonné de proximité avec la Russie, pays où il a fait fortune” [L’Express]. Les élections législatives qui se tiendront en octobre “feront office de suffrage test pour le parti au pouvoir”, explique Le Parisien.

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15.05.2024 à 12:23

Plan de relance européen : où en est-on ?

Rédaction Toute l'Europe

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En juillet 2020, l’Union européenne a mis sur pied un plan de relance de 750 milliards d’euros (exprimés en prix courants de 2018 et aujourd’hui estimés à 806,9 milliards d’euros). Intitulé “Next Generation EU”, il vise à “atténuer les conséquences économiques et sociales de la pandémie de COVID-19” et à rendre l’Europe “mieux [préparée] aux […]

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Texte intégral (5220 mots)
Le 23 juin 2021, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a remis au président Emmanuel Macron l'évaluation du plan français pour la relance et la résilience
Le 23 juin 2021, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a remis au président Emmanuel Macron l’évaluation du plan français pour la relance et la résilience - Crédits : Dati Bendo / Commission européenne

En juillet 2020, l’Union européenne a mis sur pied un plan de relance de 750 milliards d’euros (exprimés en prix courants de 2018 et aujourd’hui estimés à 806,9 milliards d’euros). Intitulé “Next Generation EU”, il vise à “atténuer les conséquences économiques et sociales de la pandémie de COVID-19” et à rendre l’Europe “mieux [préparée] aux défis posés par les transitions écologique et numérique”, explique la Commission européenne. Il prévoit des subventions et des prêts pour les 27 Etats membres de l’UE.

Ceux-ci ont décidé de s’endetter en commun pour lancer ce nouveau projet. Là aussi, plusieurs étapes ont été indispensables pour faire approuver cette mutualisation de la dette.

Qu’est-ce que la facilité pour la reprise et la résilience (FRR) ?

La pièce maîtresse de Next Generation EU est la “facilité pour la reprise et la résilience” (FRR), un instrument dont la valeur totale s’élève à 648 milliards d’euros (prix de 2022). La FRR octroie des subventions (357 milliards d’euros) et des prêts pour soutenir les réformes et les investissements (291 milliards d’euros) dans les Etats membres de l’UE.

Le montant prévisionnel de la facilité pour la reprise et la résilience était de 723,8 milliards d’euros (338 milliards de subventions et 385,8 de prêts). Mais il a été réajusté : à la hausse pour les subventions, afin de soutenir les efforts des Etats membres dans l’indépendance énergétique (voir plus bas). Et à la baisse pour les prêts, seuls 13 Etats membres y ayant eu recours.

L’allocation française en hausse

Le 26 juin 2023, le montant alloué à la France a été revu à la hausse, à hauteur de 40,3 milliards d’euros, contre 39,4 milliards initialement issus de la FRR. Cette augmentation s’explique par l’ajout d’un chapitre REPowerEU, du nom de l’initiative européenne visant à se passer du gaz, du pétrole et du charbon en provenance de Russie d’ici à 2027. Ce nouveau chapitre “comporte 3 réformes et 4 investissements (dont le financement renforcé du dispositif MaPrimeRénov’)”, explique la Commission européenne.

Quels sont les pays bénéficiaires ?

Tous les pays de l’Union européenne doivent percevoir des fonds du plan de relance européen. A ce jour, 24 Etats membres ont reçu des fonds. L’Irlande, les Pays-Bas et la Suède manquent encore à l’appel.

Après avoir soumis leurs plans nationaux (voir la procédure ci-dessous), les Etats membres ont reçu une premier paiement (appelée pré-financement) correspondant à 13 % du montant total alloué. Pour bénéficier de nouveaux décaissements, chaque Etat doit en faire la demande auprès de la Commission européenne. Celle-ci vérifie que les objectifs intermédiaires du plan national ont été atteints, et décide ou non de procéder au déblocage d’une nouvelle tranche, dans la limite de deux par an.

Les fonds seront versés jusqu’en 2026. Principaux bénéficiaires du plan, l’Espagne et l’Italie ont à ce jour reçu respectivement 38,4 milliards (sur un total de 163) et 102,5 milliards d’euros (sur 194,4). Ces montants comprennent des prêts : 83,2 milliards pour Madrid et 122,6 pour Rome.

A ce jour, la France a touché 23,4 milliards d’euros sur un montant total prévu de 40,3 milliards d’euros. Après l’avis positif de la Commission européenne le 3 mai dernier, Paris s’apprête à toucher une nouvelle tranche de paiement d’un montant de 7,5 milliards d’euros courant juin, portant le total perçu à 30,9 milliards, soit plus de 75 % des fonds qui lui sont alloués.

En tout 13 Etats membres ont sollicité des prêts. Ils devaient pour cela manifester leur intérêt avant le mois de décembre 2023.

Quelle mode de calcul ?

Chaque pays peut compter sur une enveloppe partiellement prédéfinie : 70 % de la somme dépend notamment de sa population, de son PIB par habitant et de son taux de chômage avant le début de la pandémie, de 2015 à 2019. Les 30 % restants dépendent quant à eux des baisses du PIB et de l’emploi observées sur 2020, pour tenir compte de l’impact économique de l’épidémie de coronavirus.

Quelles conditions ont-ils dû remplir ?

Chaque État membre devait en théorie transmettre avant le 30 avril 2021 son plan national pour la reprise et la résilience (PNRR) à la Commission européenne. Un document qui démontre que les mesures pour lesquelles il prétend aux subventions et prêts européens respectent un certain nombre de critères.

Ceux-ci ont été esquissés par le Conseil européen de juillet 2020 avant d’être précisés par la Commission européenne. Ainsi, 37 % des dépenses doivent être alloués aux objectifs environnementaux européens, dont la neutralité carbone à horizon 2050. 20 % doivent quant à eux être destinés à la digitalisation de l’économie.

Enfin, la Commission rappelle que les plans nationaux “doivent fournir une explication détaillée de la manière dont les recommandations par pays sont prises en compte”. Dans le cadre du Semestre européen, celles-ci fournissent des orientations sur les réformes structurelles, les politiques budgétaires et la prévention des déséquilibres macroéconomiques.

Dernier pays à s’acquitter de cette étape, les Pays-Bas ont déposé leur plan national le 29 mars 2022, avec un an de retard.

Les plans sont évalués par la Commission européenne depuis mai 2021. Au bout des deux mois dont elle dispose pour une première évaluation, l’exécutif européen soumet les plans nationaux au Conseil de l’UE, qui les valide tour à tour à la majorité qualifiée.

Par ailleurs, si un Etat membre considère qu’un plan national ne respecte pas les critères définis, il peut demander au Conseil européen de le réévaluer. Un dispositif mis en place pour satisfaire certains États “frugaux” (Autriche, Danemark, Suède, Pays-Bas), qui demandaient initialement un droit de veto. Les versements peuvent également être suspendus en cas de non-respect de l’état de droit par un Etat membre.

Tous ont désormais vu leurs plans nationaux validés par la Commission européenne. Y compris la Hongrie, dernière à recevoir le feu vert de l’exécutif européen le 30 novembre 2022 bien que le versement des fonds ait ensuite été suspendu pendant longtemps. A ce jour, Budapest n’a touché que 920 millions d’euros sur un peu plus de 10 milliards au total. Le reste est en effet soumis à la mise en œuvre de réformes pour garantir le respect de l’état de droit.

En février 2023, le Conseil et le Parlement européen ont ouvert la voie à une révision partielle des PNRR. Depuis le 1er mars 2023, les Etats membres peuvent y inclure un chapitre REPowerEU. L’objectif de cet ajout est de financer des investissements et des réformes qui contribuent à “l’autonomie stratégique de l’UE en diversifiant ses approvisionnements énergétiques”, souligne le Conseil.

Quelles ont été les étapes pour lever l’emprunt européen ?

Pour financer ce nouvel instrument, les États membres ont décidé de s’endetter en commun. Mais avant de lever un tel emprunt, la Commission européenne a dû répondre à un certain nombre d’impératifs.

  • Adopter le texte

Le Conseil de l’UE et le Parlement européen devaient voter le cadre financier pluriannuel pour la période 2021-2027, auquel était adossé le plan de relance. Le 10 novembre 2020, les équipes de négociations étaient parvenues à un accord, après dix semaines de pourparlers. Un compromis que la Hongrie et la Pologne avaient dans la foulée décidé de bloquer. En cause, leur refus de lier le versement des fonds européens au respect de l’état de droit.

Le 10 décembre, lors d’un nouveau Conseil européen, les deux dirigeants ont accepté une proposition de compromis de la présidence allemande. Les autres chefs d’Etat et de gouvernement avaient pendant un temps évoqué la possibilité de recourir à divers dispositifs pour poursuivre la mise en place du plan de relance à 25. Le Parlement européen a officiellement adopté le cadre financier pluriannuel en session plénière le 16 décembre.

  • Le faire ratifier par les 27 Etats membres

Les 27 parlements nationaux ont aussi dû autoriser l’Union européenne à relever son plafond de ressources, afin qu’elle puisse emprunter en ayant une garantie suffisante. Un processus achevé le 27 mai 2021, avec la dernière ratification de la décision ressources propres par l’Autriche et la Pologne.

La France s’est acquittée de cette tâche avec les signatures de l’Assemblée nationale le 26 janvier 2021, puis du Sénat le 4 février suivant.

  • Lever les fonds sur les marchés financiers

Ces deux étapes ont permis à la Commission européenne de commencer à emprunter sur les marchés financiers et de financer le plan de relance. Le 15 juin 2021, l’Union européenne a ainsi réalisé une première opération et levé 20 milliards d’euros, suivie de plusieurs opérations similaires.

D’ici à 2026, la Commission européenne envisage de lever jusqu’à 150 milliards d’euros par an pour financer le plan de relance.

  • Rembourser l’emprunt

Le remboursement de l’emprunt commun doit débuter en 2028. Il s’étalera sur 30 ans, jusqu’en 2058. Pour y parvenir, l’Union européenne prévoit d’augmenter ses recettes budgétaires. La Commission a ainsi proposé de créer de nouvelles ressources propres, qui pourraient alimenter le budget européen à hauteur de 36 milliards d’euros par an.

Une première d’entre elles, la nouvelle contribution sur le plastique, est entrée en vigueur le 1er janvier 2021. Calculée sur le poids des déchets d’emballages plastiques non recyclés, elle est financée par les Etats membres.

Chronologie (non-exhaustive) du plan de relance européen

25 Mars 2020 : Face à la pandémie de Covid-19 qui touche désormais le continent européen, la présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde propose de lancer des titres de dette européenne appelés “coronabonds”. La semaine suivante, neuf dirigeants européens, dont le Français Emmanuel Macron et l’Italien Giuseppe Conte, appellent à les mettre en place. Plusieurs pays, dont l’Allemagne et les Etats du nord de l’Europe, s’y opposent.

18 mai 2020 : proposition franco-allemande pour créer un plan de relance européen de 500 milliards d’euros financé par un endettement commun. A la différence du projet de coronabonds, le projet européen ne prévoit pas de garantie commune des Vingt-Sept en cas de défaut de l’un d’entre eux. Ce qui semble avoir contribué, parmi d’autres facteurs, au revirement allemand.

27 mai 2020 : la Commission européenne propose la création du plan européen Next Generation EU. Le montant, porté à 750 milliards d’euros, comporte une partie de prêts et une autre de subventions.

17-21 juillet 2020 : accord sur le plan de relance et le budget pluriannuel au Conseil européen. Après quatre jours de négociations, les vingt-sept chefs d’Etat et de gouvernement trouvent un compromis autour du futur budget européen pour la période 2021-2027 ainsi que du plan de relance.

10 novembre 2020 : Les équipes de négociations du Parlement européen et de la Commission européenne parviennent à un accord sur le plan de relance européen, après dix semaines de pourparlers. Un accord que la Hongrie et la Pologne décident dans la foulée de bloquer. En cause, leur refus de lier le versement des fonds européens au respect de l’état de droit.

10 décembre 2020 : Lors d’un nouveau Conseil européen, Hongrois et Polonais acceptent finalement une proposition de compromis de la présidence allemande. Le Parlement européen adopte officiellement le cadre financier pluriannuel en session plénière le 16 décembre.

26 janvier 2021 : En France, l’Assemblée nationale adopte, à 188 voix pour et 16 contre, le projet de loi autorisant l’Union à relever son plafond de ressources. Quelques jours plus tard, le 4 février, c’est cette fois le Sénat qui se prononce en faveur du projet. La France devient ainsi le cinquième pays de l’UE à ratifier le texte.

12 février 2021 : le Premier ministre portugais António Costa, dont le pays assure la présidence du Conseil de l’UE, ainsi que le président du Parlement européen David Sassoli signent formellement la facilité pour la reprise et la résilience. Les deux institutions ont adopté le texte plus tôt dans la semaine. Son entrée en vigueur se fait le 19 février.

14 avril 2021 : la Commission européenne présente sa stratégie de financement des 750 milliards d’euros du plan de relance, sur le principe d’un endettement commun.

22 avril 2021 : le Portugal est le premier pays à présenter son plan national pour la reprise et la résilience. Lisbonne peut bénéficier d’ici 2026 de 16,6 milliards d’euros au titre du plan de relance européen.

28 avril : La France ainsi que l’Espagne, l’Allemagne et l’Italie présentent à leur tour leurs copies à la Commission européenne. L’Espagne et l’Italie sont les deux principaux bénéficiaires du plan de relance européen, avec respectivement 69,5 et 68,9 milliards d’euros. La France, troisième, devrait toucher 39,4 milliards d’euros. Suit l’Allemagne avec 25,6 milliards d’euros.

27 mai 2021 : La Pologne et l’Autriche sont les derniers Etats à ratifier la décision ressources propres, ouvrant la voie à la Commission européenne pour lever l’emprunt. Cette décision permet également l’entrée en vigueur d’une nouvelle contribution sur le plastique, qui s’applique de façon rétroactive au 1er janvier 2021.

15 juin 2021 : l’Union européenne emprunte 20 milliards d’euros sur les marchés financiers pour financer son plan de relance. La Commission réalise alors “la plus grande opération de ce type jamais réalisée en Europe”, selon sa présidente Ursula von der Leyen.

23 juin 2021 : La Commission valide le plan de relance français. Le Conseil de l’UE donne son approbation quelques semaines plus tard, le 13 juillet.

19 août 2021 : La France reçoit les premiers fonds du plan de relance européen, soit 5,1 milliards d’euros, correspondant à 13 % de l’enveloppe totale dont elle pourra bénéficier. La France a depuis reçu un nouveau versement de 7,4 milliards d’euros le 4 mars 2022. A chaque nouvelle demande, elle doit démontrer qu’elle a réalisé suffisamment d’investissements et de réformes présents dans son PNRR.

16 février 2022 : La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) valide le mécanisme de conditionnalité des fonds européens au respect de l’état de droit. Lors des négociations en décembre 2020, la Hongrie et la Pologne avaient bloqué le plan de relance européen en raison de la création de ce mécanisme, qui peut priver les pays de fonds européens en cas d’atteinte aux valeurs de l’UE. Varsovie et Budapest avaient obtenu sa suspension dans l’attente de la décision de la CJUE, en échange du déblocage de Next Generation EU.

28 mars 2022 : Les Pays-Bas présentent leur plan national. C’est le vingt-septième et donc le dernier Etat membre à le faire.

1er juin 2022 : La Commission européenne donne son feu vert au plan de relance polonais d’un montant de 35 milliards d’euros. La Pologne, qui avait déposé le document plus d’un an auparavant (le 3 mai 2021), figurait parmi les trois derniers pays (avec les Pays-Bas et la Hongrie) à attendre la validation de l’exécutif européen. Bruxelles l’avait en effet longtemps retardé en raison des tensions liées à l’état de droit dans le pays.

30 novembre 2022 : La Commission européenne valide le plan de relance hongrois mais gèle le versement des fonds. Pour toucher son allocation de 5,8 milliards d’euros, Budapest doit mettre en œuvre un certain nombre de réformes visant à garantir le respect de l’état de droit. La décision est entérinée par le Conseil le 12 décembre 2022.

1er mars 2023 : Le règlement REPowerEU entre en vigueur, permettant aux Etats membres d’amender leurs plans nationaux. Adoptée par le Conseil et le Parlement européen quelques semaines auparavant, cette initiative permet à chaque pays d’ajouter un chapitre à son PNRR pour financer des actions en faveur de l’indépendance énergétique.

26 juin 2023 : Avec un nouveau chapitre REPowerEU, l’allocation française est portée à 40,3 milliards d’euros. La Commission a approuvé la modification du plan français pour y faire apparaitre des nouvelles réformes et de nouveaux investissements en faveur de l’indépendance énergétique.

Décembre 2023 : clôture de la période de demande de prêts. Les Etats membres avaient jusqu’à la fin de l’année 2023 pour demander à profiter des prêts du plan de relance européen. En tout, 13 pays en on fait la demande pour un total de 290,9 milliards d’euros.

22 décembre 2023 : la France reçoit un nouveau versement portant le total à 23,4 milliards d’euros.

3 mai 2024 : la Commission européenne rend un avis positif à une nouvelle demande de versement de la part de la France. Paris doit toucher 7,5 milliards d’euros supplémentaires courant juin.

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15.05.2024 à 12:09

A Toulouse, le rugby au service de l’insertion professionnelle des jeunes

Matthieu Quentin

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Et si le rugby pouvait lever les obstacles à l’emploi ? Située à Toulouse (Haute-Garonne), l’association “Rugby No Limit” accompagne depuis 2018 les jeunes vers la recherche d’emploi ou la formation, à travers la pratique de ce sport très populaire en Occitanie. L’enjeu est de taille dans cette région où plus de 22 % des […]

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Texte intégral (1607 mots)
Kassim, jeune bénéficiaire du dispositif d'accompagnement vers l'emploi proposé par l'association toulousaine "Rugby No Limit", ici sur le terrain et en tant que peintre professionnel - Crédits : Rugby No Limit
Kassim, jeune bénéficiaire du dispositif d’accompagnement vers l’emploi proposé par l’association toulousaine “Rugby No Limit”, ici sur le terrain et en tant que peintre professionnel - Crédits : Rugby No Limit

Et si le rugby pouvait lever les obstacles à l’emploi ? Située à Toulouse (Haute-Garonne), l’association “Rugby No Limit” accompagne depuis 2018 les jeunes vers la recherche d’emploi ou la formation, à travers la pratique de ce sport très populaire en Occitanie.

L’enjeu est de taille dans cette région où plus de 22 % des jeunes âgés de 15 à 24 ans étaient au chômage en 2022. Un chiffre bien supérieur à la moyenne nationale (17,3 %), et qui représente plus du triple du taux de chômage de la population prise dans son ensemble.

Lever les freins à l’emploi

“Rugby No Limit” apporte sa pierre à l’édifice. Installée au sein des Halles de la Cartoucherie de Toulouse, un lieu attirant 250 000 personnes par mois, elle est au cœur d’un réseau de partenaires qui aiguillent de potentiels bénéficiaires vers l’organisation. Connue pour son tournoi très festif, l’association accompagne une soixantaine de jeunes âgés de 16 à 29 ans chaque année, en partie grâce aux subventions du Fonds social européen + (FSE+). Des financements européens qui représentent environ 15 % des 180 000 euros annuels dont elle dispose pour mener ses actions d’insertion professionnelle.

L’association occitane a mis en place un dispositif d’accompagnement “total” des personnes éloignées de l’emploi, de la première rencontre à la sortie positive vers un emploi ou une formation, et ce au cours d’une période de douze semaines. Il est tout d’abord proposé à ces jeunes de participer à une activité rugbystique afin d’identifier puis de lever les freins à l’emploi. “Cette pratique sportive permet de créer un lien plus fort entre le conseiller d’insertion et le bénéficiaire pour rendre plus efficace l’accompagnement”, nous explique l’association. Un rendez-vous de suivi est alors organisé chaque semaine avec les bénéficiaires. Même si des adaptations sont possibles selon leur profil et leurs impératifs en matière de recherche d’emploi.

Les Toulousains ont par ailleurs élargi leur champ d’action, avec le projet “No Borders”, une action à destination des réfugiés et des personnes discriminées. Ce dispositif d’insertion sociale mêle ateliers d’expression, aide à la définition d’un projet personnel, sorties culturelles et, bien sûr, pratique du rugby. L’association anime aussi des séances sportives à destination de personnes accompagnées par un autre dispositif de recherche d’emploi ou de formation, comme ceux de France Travail ou de la Mission locale. Plus largement, “Rugby No Limit” travaille avec des acteurs institutionnels tels que le Département et la Métropole de Toulouse.

Améliorer la qualité des accompagnements

De l’aveu des responsables de l’association, “s’engager dans un programme FSE+ n’est pas un long fleuve tranquille”. Si le processus administratif peut réserver quelques surprises et requiert une assise financière solide pour lancer le projet, cela devient “plus facile avec quelques années d’expérience”. Après cinq ans de travail, l’association “Rugby No Limit” entend donc “stabiliser” son équipe et améliorer la qualité de ses accompagnements à l’avenir.

L’organisation sportive multiplie les initiatives. Elle souhaite ainsi développer ses actions avec d’autres associations installées dans les Halles de la Cartoucherie. “Rugby No Limit” a par exemple récemment lancé un concept autour du “bien manger”, dans le cadre duquel les participants peuvent suivre un cours de cuisine après la séance de sport, en amont de l’entretien avec les chargés d’insertion professionnelle de l’association. Elle est aussi en train de mettre en place un “job dating” avec l’ensemble des acteurs des Halles de la Cartoucherie, destiné à améliorer les chances d’accès à l’emploi des bénéficiaires de l’association.

Fonds social européen +

Le Fonds social européen + (FSE+) est un programme de l’Union européenne qui investit dans les ressources humaines afin d’améliorer la situation de l’emploi et de l’éducation dans les 27 Etats membres. Doté d’un budget de 88 milliards d’euros sur la période 2021-2027, le FSE+ entend notamment mettre l’accent sur “une éducation et une formation inclusives et de qualité”, l’apprentissage tout au long de la vie ainsi que l’investissement dans l’enfance et la jeunesse.

L’enveloppe allouée à la France s’élève quant à elle à 6,7 milliards d’euros. L’Etat (65 %) et les Conseils régionaux (35 %) sont les autorités de gestion définissant les priorités de leur programme pluriannuel en commun avec le Fonds européen de développement régional (FEDER) et le Fonds pour une transition juste (FTJ). Associations, centres de formation, entreprises… de nombreux organismes peuvent prétendre à ce financement de l’UE, dont les critères d’éligibilité sont définis librement par chaque autorité de gestion.

Vidéo de présentation des actions de l’association “Rugby No Limit” dans le cadre des rencontres nationales du programme FSE+

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15.05.2024 à 11:49

Elections européennes 2024 : comment voir le débat du 23 mai entre les Spitzenkandidaten ?

Hugo Palacin

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Ce sera, sans nul doute, l’un des moments forts de la campagne des élections européennes. Jeudi 23 mai, le Parlement européen et l’Union européenne de radio-télévision (UER) organiseront le grand débat entre les candidats à la présidence de la Commission, mieux connus sous le nom de “Spitzenkandidaten”. Cinq débatteurs Le débat débutera à 15 heures, […]

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Texte intégral (2098 mots)
En 2019, les Spitzenkandidaten avaient déjà été réunis pour un débat télévisé organisé depuis le Parlement européen de Bruxelles - Crédits : Jan van de Vel / Parlement européen
En 2019, les Spitzenkandidaten avaient déjà été réunis pour un débat télévisé organisé depuis le Parlement européen de Bruxelles - Crédits : Jan van de Vel / Parlement européen

Ce sera, sans nul doute, l’un des moments forts de la campagne des élections européennes. Jeudi 23 mai, le Parlement européen et l’Union européenne de radio-télévision (UER) organiseront le grand débat entre les candidats à la présidence de la Commission, mieux connus sous le nom de “Spitzenkandidaten”.

Cinq débatteurs

Le débat débutera à 15 heures, pour une durée de près de deux heures, et se tiendra dans l’hémicycle du Parlement européen à Bruxelles (Belgique). Cinq Spitzenkandidaten ont confirmé leur présence :

  • Walter Baier (Autriche), président du Parti de la gauche européenne et Spitzenkandidat de la Gauche européenne.
  • Sandro Gozi (Italie), secrétaire général du Parti démocrate européen, député européen depuis 2020 et co-Spitzenkandidat de Renew Europe Now, aux côtés de Valérie Hayer (France) et de Marie-Agnes Strack-Zimmermann (Allemagne).
  • Ursula von der Leyen (Allemagne), présidente de la Commission européenne depuis 2019, ancienne ministre allemande, Spitzenkandidatin du Parti populaire européen.
  • Terry Reintke (Allemagne), coprésidente du groupe des Verts/ALE au Parlement européen, députée européenne depuis 2014 et co-Spitzenkandidatin des Verts européens avec Bas Eickhout (Pays-Bas).
  • Nicolas Schmit (Luxembourg), commissaire européen à l’Emploi et aux Droits sociaux depuis 2019, ancien ministre luxembourgeois, Spitzenkandidat du Parti socialiste européen.

Cinq des sept groupes politiques que compte aujourd’hui le Parlement européen seront ainsi représentés lors de ce débat. Les deux restants, d’extrême droite, n’y participeront pas. En effet, Identité et démocratie (ID) et les Conservateurs et réformistes européens (CRE) étant opposés au système de Spitzenkandidat, ils n’ont pas désigné de candidats à la présidence de la Commission européenne.

Retransmission sur France info, canal 27

Le débat sera retransmis dans l’intégralité des 27 Etats membres de l’Union européenne. Dans l’Hexagone, France info assurera cette diffusion en direct sur sa chaîne télévisée (canal 27) ainsi que sur son site internet (franceinfo.fr). En amont de ce débat, la chaîne proposera dès 14 heures une émission spéciale avec des invités en plateau, des correspondants depuis Bruxelles et des reportages.

Un journaliste de France info et un téléspectateur pourront poser une question aux débatteurs à Bruxelles, depuis Europa Expérience à Paris. A l’issue du débat, la chaîne proposera un débrief de l’événement dans l’émission “On vous répond”, à partir de 17 heures.

Les thèmes bientôt dévoilés

Le Parlement européen fait savoir que les candidats s’exprimeront en anglais lors de ce débat, et que la traduction en direct sera assurée dans les 24 langues officielles de l’Union européenne. Le débat sera animé par les journalistes Martin Řezníček (Télévision tchèque) et Annelies Beck (VRT, Belgique).

Plusieurs thèmes d’actualité seront à l’ordre du jour, mais ils n’ont pas encore été dévoilés. “Les questions seront posées par le public de l’hémicycle, par les spectateurs des événements organisés par les bureaux de liaison du Parlement dans les États membres de l’UE, par l’intermédiaire des médias sociaux, et par les deux modérateurs. Ces derniers mèneront également des entretiens en tête-à-tête avec les candidats, dans une nouvelle séquence du débat Eurovision 2024, appelée ‘Spotlight’ “, indique le Parlement européen dans un communiqué.

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15.05.2024 à 10:54

L’Essentiel des Européennes #12 - Quel programme pour Les Républicains ? | Israël et Gaza en toile de fond | Des applications aident les électeurs

Hugo Palacin

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Les Républicains dévoilent leur programme 59 propositions. Après LFI (dont le projet est à découvrir dans notre article), les Ecologistes, le RN, la majorité présidentielle et Reconquête, c’était au tour des Républicains de dévoiler leur programme hier, mardi. 59 propositions, divisées en 6 chapitres, constituent ce projet coordonné par Emmanuelle Mignon, vice-présidente du parti et […]

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L'essentiel en France

Les Républicains dévoilent leur programme

59 propositions. Après LFI (dont le projet est à découvrir dans notre article), les Ecologistes, le RN, la majorité présidentielle et Reconquête, c’était au tour des Républicains de dévoiler leur programme hier, mardi. 59 propositions, divisées en 6 chapitres, constituent ce projet coordonné par Emmanuelle Mignon, vice-présidente du parti et ancienne directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy lorsqu’il était chef de l’Etat. Le premier axe se concentre sur le réarmement de l’Europe “face à des puissances prédatrices et à l’aggravation des menaces”. La liste de droite plaide en faveur d’un renforcement du soutien à l’Ukraine face à l’agression russe “plutôt que de promettre un nouvel élargissement” de l’UE. Autre mesure, l’instauration d’une “formation obligatoire de deux mois sur les enjeux de la défense opérationnelle” du continent pour tous les jeunes Européens.

Délire normatif”. Les chapitres suivants incitent à “garantir [la] souveraineté économique et augmenter le pouvoir d’achat des Français” d’une part, et “garantir une véritable souveraineté alimentaire” d’autre part. Cela passe notamment par “la lutte contre le délire normatif européen” et la réindustrialisation du continent grâce à un plan “Made in Europe 2030″. Le mouvement de François-Xavier Bellamy se positionne également contre la signature “de nouveaux accords de libre-échange qui [seraient] contraires à nos intérêts”, plaidant en faveur de l’intégration de “clauses miroirs” dans ces traités commerciaux. Le quatrième axe est quant à lui intitulé : “contre le changement climatique et pour la biodiversité, l’Europe doit encourager le progrès et la science”.

Radicaux. Le cinquième chapitre, qui s’attache à “la maîtrise des frontières extérieures”, comporte des mesures radicales. Les Républicains proposent, entre autres, de redéployer “des fonds européens inutiles vers la construction d’infrastructures physiques à l’Est (murs, fossés, caméras)”, et d’instaurer un “choc de conditionnalité” dans les relations diplomatiques de l’UE avec les pays tiers. “Aucune coopération ne pourra exister sans un accord complet dans le domaine migratoire et la reprise des clandestins par les pays d’origine”, précise le parti dans son programme. Enfin, en dernière partie, LR entend “rapprocher” l’Europe des citoyens, notamment en défendant “la civilisation européenne contre les idéologies qui veulent la discréditer et dépolitiser la science”.

Dans le reste de l’actu en France

Comme nous vous l’indiquions plus haut, Reconquête a aussi dévoilé son programme, lundi. Le parti d’Eric Zemmour, mené par la tête de liste Marion Maréchal, défend 92 propositions “pour agir à Bruxelles, défendre la France et les Français, et protéger la civilisation européenne”. Le mouvement d’extrême droite entend, pêle-mêle, mettre fin à la libre circulation en Europe pour les extra-Européens, supprimer la Commission européenne pour la remplacer par un secrétariat sous l’autorité des Etats membres, ou encore abroger l’intégralité des textes du Pacte vert. Un peu plus tôt cette semaine, le Parti animaliste a également présenté ses propositions pour l’Union européenne.

La gauche défile à Amiens (Somme). Après une visite de l’usine MetEx, menacée de liquidation judiciaire, l’Insoumise Manon Aubry a tenu un meeting aux côtés du député François Ruffin lundi soir. Un discours axé autour des questions sociales et industrielles. Lui aussi veut parler de réindustrialisation : mardi, le chef de file des sociaux-démocrates, Raphaël Glucksmann, a battu campagne sur les terres picardes pour présenter ses mesures sociales.

Pendant ce temps, la tête de liste de Renaissance, Valérie Hayer, était également en meeting lundi soir. A Lyon, la candidate a partagé l’affiche avec Gabriel Attal. Attaquant le RN sur son (absence de) bilan européen, le Premier ministre en a profité pour défendre la liaison ferroviaire entre Turin et la capitale des Gaules, dont le chantier est contesté par des écologistes.

Après avoir accepté le principe d’une confrontation en septembre, on apprend que Marine Le Pen serait finalement prête à débattre avec Emmanuel Macron avant les élections européennes. Et sinon, la France va bientôt connaître tous les candidats qui se soumettront aux suffrages des électeurs le 9 juin. Les partis ont jusqu’à vendredi 18h pour déposer leur liste. Elles seront officiellement dévoilées le lendemain, samedi, par le ministère de l’Intérieur.

L'essentiel en Europe

Israël-Gaza, ligne de fracture européenne

Euro(di)vision. Un enchaînement de musiques plus ou moins extravagantes, des lumières aveuglantes, des danses cathartiques et une gagnante : la Suisse. Samedi, le choix consensuel de mettre sur la première marche du podium nos voisins helvètes lors du concours Eurovision n’aura pas éclipsé les manifestations contre la participation d’Israël à la compétition musicale la plus célèbre d’Europe. L’événement a remis sous le feu des projecteurs les désaccords qui électrisent une partie du Vieux Continent depuis le 7 octobre et les attaques terroristes du Hamas contre Israël. Depuis, le gouvernement de Benyamin Netanyahou mène une longue riposte militaire dans la bande de Gaza, dont l’ONU estime le nombre de victimes à 35 000.

Ecarts historiques. Ces derniers mois, le conflit au Moyen-Orient a mis plusieurs partis mal à l’aise de ce côté de la Méditerranée. La question avait divisé, par exemple, les socialistes européens lors de leur congrès à Malaga (Espagne) en novembre, les sociaux-démocrates allemands soutenant Israël, tandis que les Irlandais souhaitaient durcir leur position contre Tel-Aviv. Ces écarts s’expliquent par des histoires nationales divergentes, l’Irlande ayant par exemple connu plusieurs siècles de colonisation anglaise. Cette fracture est d’ailleurs comparable à la position de chaque gouvernement européen sur la question. Aujourd’hui, neuf pays parmi les 27 reconnaissent l’Etat de Palestine. Dublin pourrait les rejoindre le 21 mai prochain, en même temps que l’Espagne et la Slovénie.

Campagne. A l’échelle de chaque Etat membre, certains partis ont intégré la cause palestinienne au cœur de leur campagne européenne. A commencer par La France insoumise (LFI), qui a placé en 7e position de sa liste la juriste d’origine palestinienne, Rima Hassan, et qui propose de mettre fin à l’accord d’association entre l’UE et l’Etat hébreu. Autre exemple, en Espagne, où plusieurs candidats de Podemos et Sumar (gauche radicale) prévoyaient d’embarquer en avril à bord de la “flotille de la liberté”, un convoi international d’aide destiné à la population palestinienne. Reste que le Parlement européen a des pouvoirs limités en la matière. La politique étrangère et de sécurité commune (PESC) de l’UE repose essentiellement entre les mains des Etats membres au Conseil. En plus du pouvoir de contrôle politique qui leur est toutefois conféré, les eurodéputés, à travers des résolutions, défendent régulièrement les droits humains dans le monde.

Dans le reste de l’actu en Europe

Mercredi, le groupe des socialistes et démocrates (S&D) au Parlement européen a publié une “déclaration pour la défense de la démocratie”, cosignée par les groupes écologiste (Les Verts/ALE), libéral (Renew Europe) et de gauche radicale (La Gauche). “Pour nos familles politiques, il n’y a pas d’ambiguïté : nous ne coopérerons jamais et ne formerons jamais de coalition avec l’extrême droite”, indiquent-ils, alertant sur “la montée de l’extrême droite et des partis radicaux en Europe [qui] constitue une menace pour notre projet commun, ses valeurs, les libertés civiles et les droits fondamentaux de ses citoyens”. L’occasion de mettre la pression sur la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le groupe politique dont elle est issue, le PPE, qui n’excluent pas de s’allier au Parlement européen avec le groupe eurosceptique des Conservateurs et réformistes européens (CRE).

Autre offensive visant Ursula von der Leyen, menée cette fois-ci par la cheffe de file des socialistes espagnols, Teresa Ribera. Dans une interview accordée à Politico, la vice-Première ministre d’Espagne a déclaré que la volonté de la présidente de la Commission européenne de travailler avec l’extrême droite et d’atténuer l’agenda vert révélait “une attitude de résignation extrêmement pernicieuse [et] extrêmement préjudiciable aux intérêts européens”. Au cours de cet entretien, celle qui est également ministre de la Transition écologique a fait état de son ambition de devenir la future commissaire européenne en charge du Pacte Vert, avec dans son portefeuille le climat, l’énergie et l’environnement. Ce qui l’amènerait probablement à travailler sous la direction de… Ursula von der Leyen, si cette dernière était réélue à la tête de l’exécutif européen.

En Espagne toujours, le Parti socialiste s’est imposé lors des élections régionales en Catalogne, dimanche. Une victoire historique face aux formations indépendantistes, qui contrôlaient le Parlement de Barcelone quasiment sans discontinuer depuis le début des années 1980. Désormais, les socialistes, qui ne sont pas majoritaires à l’assemblée, vont devoir trouver des alliés pour gouverner, ce qui s’annonce complexe, comme le relatent Les Echos.

Dimanche également avait lieu le premier tour de l’élection présidentielle en Lituanie. Le président sortant et favori des sondages, Gitanas Nausėda, est arrivé en tête avec 44 % des suffrages, loin devant sa Première ministre et principale concurrente, Ingrida Šimonytė (20 %). Le Monde présente les enjeux de ce duel avant le second tour, qui se tiendra dimanche 26 mai.

En Lettonie, la télévision nationale (LTV) va organiser des débats électoraux en langue… russe. Un choix critiqué par le Centre linguistique d’Etat, chargé de la standardisation et de la diffusion de la langue lettone. L’entité rappelle que “la Constitution et la loi sur la langue d’Etat indiquent clairement que le russe est une langue étrangère sur le territoire de la Lettonie”. La communauté russophone est importante en Lettonie, puisqu’un tiers de la population a le russe pour langue maternelle.

Les sondages en France
Les sondages en France - 15 mai 2024

Un temps menacée par la progression de la liste PS-Place publique, la majorité présidentielle continue de se stabiliser dans les sondages, créditée de 16,7 % d’intentions de vote en moyenne, contre 16 % la semaine passée. Elle demeure toutefois loin derrière le RN, donné à 31,6 % en moyenne. La liste de Raphaël Glucksmann, elle, stagne : 13,5 % d’intentions de vote cette semaine, contre 13,2 % en moyenne la semaine précédente.

Derrière, LFI et LR se stabilisent (8,1 % pour les premiers, 7,4 % pour les seconds), alors que Reconquête progresse, à 6,2 % d’intentions de vote cette semaine. Les Ecologistes, eux, poursuivent leur lente chute. Ils sont désormais crédités de 6,1 % d’intentions de vote, contre 6,7 % il y a une semaine, et 7,3 % deux semaines plus tôt.


Agenda

  • Mercredi 15 mai, 14h30 : Raphaël Glucksmann (PS-Place publique) dévoile son programme “Réveiller l’Europe”, à Paris.
  • Mercredi 15 mai, 19 heures : meeting de Léon Deffontaines (PCF), au gymnase Japy à Paris (11e arrondissement).
  • Jeudi 16 mai, 19 heures : réunion publique de François-Xavier Bellamy (LR), à la salle Gérard Philippe de La Garde (Var).
  • Jeudi 16 mai, 20h40 : émission “L’Evénement, les européennes 2024” sur France 2, consacrée aux problématiques économiques qui traversent l’UE.
  • Vendredi 17 mai, 18 heures : date limite pour déposer les listes de candidats aux élections européennes auprès du ministère de l’Intérieur.
  • Vendredi 17 mai, 18 heures : meeting de Raphaël Glucksmann (PS-Place publique), à la salle du Maroc à Morcenx-la-Nouvelle (Landes).
  • Vendredi 17 mai, 18 heures : meeting de François-Xavier Bellamy (LR), au centre d’affaires Le Carré à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine).
  • Samedi 18 mai : publication au Journal officiel des listes complètes de candidats aux élections européennes en France.
  • Samedi 18 mai, 12 heures : meeting de Marie Toussaint (Ecologistes), à L’après M à Marseille (Bouches-du-Rhône).
  • Samedi 18 mai, 15 heures : meeting de Manon Aubry (LFI), au théâtre Fémina de Bordeaux (Gironde).
  • Samedi 18 mai, 15 heures : meeting du Parti animaliste, aux Vivres de l’Art à Bordeaux (Gironde).
  • Samedi 18 mai, 16h30 : meeting de Valérie Hayer (Renaissance), au Palais de la Musique et des Congrès de Strasbourg (Bas-Rhin).
  • Samedi 18 mai, 18 heures : meeting de Raphaël Glucksmann (PS-Place publique), sur la place du Nombre d’or à Montpellier (Hérault).
  • Mardi 21 mai : débat entre les têtes de liste aux élections européennes, diffusé sur LCI.
L'anecdote de la semaine

Vous ne savez pas quel bulletin glisser dans l’urne ? Pas de panique. Depuis plusieurs semaines, les initiatives se multiplient un peu partout en Europe pour aider les électeurs à faire leur choix. En France, l’application Adeno permet de trouver la tête de liste et le parti qui vous correspondent.

Le principe est simple : il suffit de répondre à une série de questions (20 ou 100, au choix) sur plusieurs sujets, du droit d’asile en Europe jusqu’à la création d’une défense européenne en passant par les questions environnementales. L’avantage : des petits paragraphes pédagogiques vous expliquent le contexte de telle ou telle mesure sur laquelle vous pouvez vous prononcer. Adeno propose même un mode multijoueurs pour participer entre amis (disponible sur Google Play et l’App Store).

Parmi les autres initiatives, l’application Palumba est un peu le Tinder de la politique. L’utilisateur peut “swiper” à droite ou à gauche, selon s’il est d’accord ou non avec la proposition qui s’affiche à l’écran. Sa particularité ? Palumba est disponible en 14 langues, dont le français, et peut être utilisé dans l’ensemble des 27 Etats membres de l’UE. L’application vous dirige vers le groupe politique européen auquel vous correspondez le plus, avant de vous proposer les partis nationaux avec lesquels vous “matchez” dans votre pays.

Pour creuser un peu plus, le site VoteTracker publie les votes des eurodéputés sur 18 grandes législations récemment adoptées, comme le traité de libre échange avec la Nouvelle-Zélande ou la loi de restauration de la nature. Et sinon, vous pouvez bien sûr consulter Touteleurope.eu pour mieux comprendre les enjeux de ces élections européennes.

Le mot de la semaine

Banque européenne d’investissement (BEI)

Le 6 mai dernier, Valérie Hayer présentait le programme de la majorité présidentielle pour les élections européennes. Parmi ses priorités, la liste “Besoin d’Europe” souhaite “réussir le réarmement de l’Europe” en augmentant les budgets de défense. Pour y parvenir, elle entend notamment “mobiliser la Banque européenne d’investissement”.

Créée en 1958, la Banque européenne d’investissement (BEI) est le bras armé financier de l’Union européenne. Sa mission est de contribuer à la réalisation de politiques économiques et sociales dans l’UE. Pour cela, elle recourt aux marchés de capitaux pour financer des projets d’investissements, sous forme de prêts et de garanties.

Située à Luxembourg, la BEI consacre aujourd’hui plus de la moitié de ses investissements à la lutte contre le changement climatique et à l’atténuation de ses effets. Contrairement à la Banque centrale européenne (BCE), située à Francfort, la BEI n’agit pas sur la politique monétaire de l’UE. Autre singularité : ses actionnaires sont les pays membres de l’Union européenne.

[Quiz] Connaissez-vous… les dirigeants des institutions européennes ?

L’Union européenne compte aujourd’hui 7 institutions : le Conseil européen, la Commission européenne, le Parlement européen, le Conseil de l’Union européenne, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), la Banque centrale européenne (BCE) et la Cour des comptes européenne. Hormis le Conseil de l’UE, chacune d’entre elle a à sa tête un dirigeant. Saurez-vous associer les 6 dirigeants actuellement en poste à leur institution européenne ? Testez vos connaissances avec notre quiz, ici.

Et découvrez ici tous nos autres quiz pour mesurer vos connaissances sur l’Union européenne.

En musique

Samedi dernier, l’artiste suisse Nemo a remporté l’édition 2024 de l’Eurovision. La Confédération helvétique n’étant pas membre de l’Union européenne, on a décidé de se replonger dans les archives du grand concours. On aurait pu vous parler de la drag-queen autrichienne Conchita Wurst, vainqueure en 2014, ou bien de Marie Myriam, dernière lauréate française en 1977.

Mais on a voulu faire dans l’originalité en nous remémorant la victoire du groupe de métal finlandais Lordi en 2006. Cette année-là, cinq créatures sorties tout droit de l’univers du Seigneur des Anneaux débarquent sur scène et interprètent leur titre “Hard Rock Hallelujah”. Assez éloigné des standards habituels de l’Eurovision, le groupe crée la surprise et remporte le concours. Un succès qui a fait de ces interprètes les personnalités les plus connues de leur ville de Rovaniemi, après l’autre star locale : le Père Noël.


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