Amine a 28 ans. Photographe indépendant depuis l’université, il vit de la création visuelle. Entre projets à livrer et paiements en attente, il jongle avec une trésorerie instable et cherche à préserver un certain équilibre.
Depuis le début de l’année, une vague de suicides par immolation remet en lumière un phénomène ancré depuis la révolution, bien que ce mode d’expression ait ralenti ces dernières années. Si ce mode de suicide est souvent perçu comme l’expression d’une colère sociale, il résulte avant tout de détresses profondes liées à des troubles psychiques, révélateur de l’état de la santé mentale des victimes.
Tous les membres de la caravane Soumoud ont été libérés après plusieurs jours de blocage dans l’Est libyen. Le convoi est rentré en Tunisie ce jeudi 19 juin, accueilli à Tunis par des proches et des soutiens. Mais l’initiative ne s’arrête pas là : ses organisateur·ices annoncent déjà une suite.
La caravane Soumoud est actuellement immobilisée à l’est de la Libye. Plusieurs participants, dont trois Tunisiens, sont toujours détenus dans des conditions opaques à Benghazi. Face à cette impasse, les membres du convoi refusent de rentrer tant que leurs camarades ne sont pas libéré·es.
Le convoi a franchi la frontière tuniso-libyenne ce mardi 10 juin, avant d’entamer une longue traversée à travers plusieurs villes : Zawiya, Tripoli, Khoms, Zliten. Ce jeudi 12 juin à 13 heures, le convoi se trouvait à Misrata, poursuivant sa route vers l’est.
Intercepté en eaux internationales, le voilier Madleen, avec Greta Thunberg et 11 autres activistes à bord, tentait de briser symboliquement le blocus maritime de Gaza. Son arraisonnement soulève un dilemme juridique et diplomatique, alors que la coalition appelle à réinvestir la solidarité par la mer.
Porté par une vague de solidarité inédite, un imposant convoi terrestre a quitté ce lundi la Tunisie en direction de Rafah, avec l’ambition de briser le blocus de Gaza et de forcer l’ouverture d’un corridor humanitaire. Plus de 1 500 participant·es de cinq pays traversent actuellement le désert et les frontières, au lendemain de l’interception du navire Madleen par la marine israélienne.
En Tunisie, les marchés aux moutons connaissent cette année un net ralentissement. En cause : la flambée des prix, qui empêche de nombreux foyers d’acheter une bête et de célébrer le rituel de l’Aïd. Alors que le ministère du Commerce annonce l’importation de viande roumaine congelée pour “faire pression sur les prix”, la réalité du terrain en dit autrement.
Trois ouvrières agricoles sont mortes et une vingtaine ont été blessées le 29 mai 2025 à Dar Essalem (Kef), dans un accident survenu lors de leur transport vers une exploitation. Quelques jours plus tard, le FTDES tire la sonnette d’alarme : malgré un décret adopté en 2024 pour encadrer ce type de transport et élargir la protection sociale, aucune mise en œuvre concrète n’a suivi.
Un homme tunisien a été tué et un autre, d’origine turque, grièvement blessé à Puget-sur-Argens (Var) le 1er juin. L’auteur présumé, un Français d’une cinquantaine d’années, a ciblé ses victimes pour leurs origines. Pour la première fois, le Parquet national antiterroriste ouvre une enquête pour meurtre raciste relevant d'une idéologie d'extrême droite.