Pour alerter sur la situation à Gaza, des centaines de Tunisien·nes ont participé en juin à la caravane humanitaire Soumoud et à la “marche mondiale”. Arrêté·es en Égypte et en Libye, certain·es disent avoir été menacé·es, détenu·es illégalement ou agressé·es par les forces locales, le tout sans assistance ni réaction de l’État tunisien. Un épisode révélateur d’une diplomatie tunisienne encline à communiquer sur Gaza, mais pas à agir concrètement.