Le prévisionniste attend des températures allant jusqu’à 41 degrés ce mardi, avec des nuits étouffantes.

La commission mixte paritaire sur la loi visant à «lever les contraintes» pour les agriculteurs a trouvé un compromis ce lundi 30 juin dans la soirée.

Les scientifiques alertent sur la hausse des températures en cours en Europe, notamment sur le littoral méditerranéen. Entre la surchauffe des nuits et le risque accentué d’orages surpuissants, les conséquences ne se cantonneront pas à la mer.

Tout le sud du continent est frappé par cette canicule particulièrement précoce. En Italie comme en Grèce, les autorités ont pris des mesures drastiques pour limiter les activités professionnelles en pleine journée.

Environ 200 manifestants se sont rassemblés ce lundi 30 juin à Paris pour protester contre la loi visant à «lever les contraintes» pour les agriculteurs, alors que quatorze députés et sénateurs se réunissent à huis clos pour trouver un compromis.

Cet état d’alerte déclaré lundi après-midi pour seize départements est le niveau le plus élevé du «plan national canicule». Il correspond à la fois à un événement météorologique exceptionnel et à une alerte sanitaire justifiant une «mobilisation maximale».

C’est la conclusion d’une étude de la revue «Scientific Reports». Un travail original tant les émotions positives des animaux sont largement sous-étudiées par rapport aux affects négatifs.

Sept députés et sept sénateurs devront trouver un accord lundi 30 juin sur la loi Duplomb, sans qu’elle ait été discutée en séance publique à l’Assemblée. De la réintroduction d’un néonicotinoïde aux facilitations pour agrandir les élevages intensifs et construire des mégabassines, elle multiplie les attaques environnementales et trace un boulevard pour l’agriculture intensive.

Nos logements, écoles, hôpitaux, rues restent largement inadaptés aux pics de chaleur à répétition, comme celui qui touche la France à partir de ce lundi 30 juin. Pour y remédier, il est temps de mettre en place un cadre législatif contraignant.

Météo-France prévoit des maximales de 39°C à 40°C «assez fréquentes» sur le pays, en raison du «dôme de chaleur» qui ne devrait pas être levé avant mercredi ou jeudi.

Après un samedi déjà très chaud, le thermomètre doit afficher ces dimanche et lundi au moins 35°C sur les deux tiers du pays. La raison : un «dôme de chaleur» qui devrait rester installé jusqu’en milieu de semaine.

Alors qu’une nouvelle canicule touche la France, «Libération» revient sur la notion de «température ressentie», estimée en fonction de la température et de l’humidité de l’air grâce à l’indice Humidex.

Depuis des années, des carpes sont prélevées illégalement dans les eaux du domaine public puis revendues pour des milliers d’euros à des propriétaires d’étangs privés. Un phénomène contre lequel les associations de pêcheurs tentent de lutter.

Alors que la vague de chaleur s’intensifie en France, les hôpitaux en ressentent déjà les conséquences. Témoignage d’Eric Thibaud, chef du service des urgences du centre hospitalier de Colmar, dans le Haut-Rhin, placé en vigilance canicule depuis ce week-end.

La France subit à nouveau une vague de chaleur depuis le 19 juin, avec 53 départements qui devraient être placés en vigilance orange au fil du week-end. En cause : un phénomène directement causé par le dérèglement climatique.

Toulouse, Libourne, Narbonne, Rennes… Depuis plusieurs années, les villes anticipent l’arrivée de la chaleur en adoptant un ombrage suspendu au-dessus de rues entières. Si le système permet de réduire la température, il pose question concernant sa consommation de plastique.

Malgré une brève accalmie en milieu de semaine liée à de violents orages, les températures sont reparties à la hausse pour s’installer durablement ce dernier week-end de juin. Un pic caniculaire est attendu lundi et mardi dans le pays.

Les Soulèvements de la Terre et la Confédération paysanne se sont mobilisés devant l’usine Phyteurop, dans le Maine-et-Loire, pour lutter contre la proposition de loi, qui revient au Parlement lundi 30 juin et prévoit notamment la réintroduction d’un néonicotinoïde interdit.