L’Ardèche, l’Aude, les Bouches-du-Rhône, la Drôme, le Gard, l’Hérault, les Pyrénées-Orientales, le Vaucluse, ainsi que les deux départements de Corse sont concernés tandis que les Alpes-de-Haute-Provence, les Alpes-Maritimes et le Var ont été rétrogradés en jaune.

Environ 350 pompiers sont mobilisés pour éteindre le feu né dans la nuit de vendredi à samedi 5 juillet qui a parcouru 100 hectares de broussailles et de forêt.

Alors que Paris s’apprête à autoriser la baignade dans la Seine, ce samedi 5 juillet, «Libération» s’est rendu dans la ville la plus peuplée de Suisse, qui dispose d’une multitude de plages fluviales anciennes et populaires.

Le procureur a requis des peines d’amende à l’encontre de l’entrepreneur, mais aussi, pour la première fois, de la structure en charge du diagnostic préalable au chantier. La chouette chevêche est une espèce protégée, qui se porte mal.

Dans le Pas-de-Calais, la préfecture justifie ces restrictions par un déficit record des précipitations dans la région Hauts-de-France ces derniers mois, entraînant des «sols désormais plus secs que la normale de l’ordre de -30 à -60 %».

Un siècle et un milliard d’euros plus tard, le fleuve parisien s’ouvre à nouveau à la baignade. Un retour aux sources qui symbolise tant la persévérance écologique d’Anne Hidalgo que la métamorphose d’un cours d’eau jadis synonyme de labeur ouvrier.

Dès ce samedi 5 juillet, trois sites sont ouverts dans la Seine, à Paris, grâce à trente ans d’amélioration du réseau d’assainissement, donc de la propreté du fleuve. Mais la qualité de l’eau reste insuffisante pour s’y tremper à tout moment, et les autres villes françaises embrayent timidement.

L’animal et ses propriétaires avaient été assignés en septembre par une voisine importunée par son chant matinal. Ils ont ce vendredi obtenu justice : la plaignante a été condamnée pour préjudice moral.

Face aux crises sanitaires et climatiques, la fermeture des écoles est la seule réponse proposée, faute de stratégie. Des investissements, notamment sur le bâti des bâtiments, sont nécessaires et urgents, demande un collectif de chercheurs, représentants syndicaux et d’associations.

Ce week-end, la basse vallée du Rhône et une partie du pourtour méditerranéen subissent toujours de fortes chaleurs, avec des pics prévus à près de 40 degrés.

Au moins 2 000 personnes sont attendues de vendredi 4 à dimanche 6 juillet au château de Scopont dans le Tarn, pour donner un nouveau souffle à la contestation contre les travaux de l’autoroute, qui ont repris mi-juin.

Une pré-estimation dévoilée par le Citepa ce vendredi 4 juillet dessine un pays encore plus hors des clous dans la lutte climatique cette année, après une année 2024 déjà médiocre en termes de repli des émissions.

Depuis la reprise du chantier en juin, le projet d’autoroute entre Toulouse et Castres vire à la saga politico-judiciaire, avec ses rebondissements en série souvent difficiles à suivre. «Libération» vous résume tout, point par point.

Le géant suisse de l’agroalimentaire a annoncé ce jeudi avoir «adapté» son dispositif de microfiltration «suite à la demande du préfet» et avoir mis en place «un nouveau dispositif».

En visite dans l’Aveyron ce jeudi 3 juillet, le chef de l’Etat a déploré l’accumulation des règles imposées aux éleveurs et a évoqué l’élaboration d’une loi pour abattre davantage de loups.

La Cour des comptes d’Occitanie, qui s’est penchée sur les soutiens municipaux dont bénéficient les spectacles tauromachiques, révèle leur déséquilibre financier chronique.

Des éditorialistes suggèrent que notre rédaction aurait osé critiquer la clim alors qu’elle tournerait à plein régime dans nos locaux. Spoiler : on n’en a pas.

Près du village de Valderoure, un projet d’installation de panneaux photovoltaïques porté par Engie créerait un risque pour la ressource en eau d’une dizaine de communes, selon des citoyens, élus locaux et scientifiques. La totalité des participants à l’enquête publique achevée ce jeudi 3 juillet se dit contre.

Puisque la gauche conclut que rien n’est possible sans une remise en cause radicale de notre modèle shooté à la croissance et à l’hyperconsommation, la droite et ses soutiens financiers s’en sont détournés. A tort.

La France s’est dotée ces dernières années d’un «arsenal législatif» qui «criminalise» les manifestants écologistes, notamment ceux opposés aux méga-bassines de Sainte-Soline ou à l’autoroute A69 de Castre dans le Tarn.

Dans son rapport annuel, l’Autorité de régulation des transports détaille la bonne santé du rail, mais aussi ses avantages en termes de bilan carbone. L’UFC-Que Choisir appelle, elle, ce jeudi 3 juillet à une baisse des prix pour les trains qui ne passent pas par Paris.

Les températures sont nettement descendues dans la partie nord de la France, mais elles vont encore atteindre 38°C par endroits jeudi et vendredi sous une ligne Lyon-Perpignan.

L’instance consultative, qui publie ce jeudi 3 juillet son septième rapport annuel, intime aux pouvoirs publics de relancer urgemment «l’action climatique». Selon elle, le pays a accumulé en 2024 et jusqu’au printemps 2025 des retards inquiétants compromettant les objectifs de décarbonation et la mise en œuvre d’une réelle adaptation.

Les habitats des formes sauvages de l’espèce et des insectes qui la pollinisent devraient moins se chevaucher à l’avenir, à cause du changement climatique, révèle une étude scientifique publiée ce jeudi 3 juillet. Ce qui menacerait la survie de ces plantes et l’offre mondiale de l’épice.

En adhérant au programme lancé par l’ONG Climate Group, une centaine de sociétés se sont donné pour objectif d’électrifier l’ensemble de leurs véhicules d’ici 2030. Des millions de voitures essence ou diesel seraient ainsi éjectées de ces parcs automobiles.

Une grande partie de la France a vécu ce mercredi 2 juillet une dernière journée de canicule éprouvante, avec quatre départements en vigilance rouge. Cette alerte maximale est levée partout sur le territoire dès ce soir, 22 heures.

Si le record de 2019 n’a pas été battu, ce mois de juin, avec une température moyenne supérieure de 3,3 °C aux normales de saison, se rapproche du plafond de 2003.

La Commission européenne a dévoilé ce mercredi 2 juillet sa proposition de réduire de 90 % les émissions de gaz à effet de serre de l’Union par rapport à 1990 d’ici quinze ans. Une cible loin de faire l’unanimité entre les Etats membres, malgré l’urgence.

Les fortes chaleurs et le manque de pluie ont significativement accru le risque de propagation des feux de forêt en France. Ce mercredi 2 juillet, la région parisienne, le Centre et les Pays-de-la-Loire sont aussi inflammables que les départements de l’Arc méditerranéen.

Les exploitants avaient déversé des tonnes de déchets devant les bureaux de l’OFB à Guéret, dans la Creuse, et avaient pris à partie son directeur lors de la mobilisation de la profession en novembre 2024.

En prévision de la mobilisation prévue du 4 au 6 juillet sur le tracé de l’autoroute contestée entre Toulouse et Castres, les services de l’Etat ont interdit les rassemblements sur 17 communes. Malgré la crainte des débordements, la «Turboteuf» devrait réunir des milliers de participants.

La leader d’extrême droite et son allié Eric Ciotti estiment urgent d’équiper notamment les services publics face à la multiplication des canicules. «Indigent», selon Marine Tondelier.

Pour protéger les SDF, mis en danger par les vagues de chaleur, la capitale a tenté cette année de mettre en place un «Plan grand chaud», sur le modèle du «Plan grand froid». Mais les élus dénoncent l’inaction et le manque d’anticipation de l’Etat.

En cette période de canicule, les chiens sont particulièrement exposés aux fortes chaleurs et certaines morphologies limitent leurs capacités à réguler leur température corporelle.

Depuis une semaine, les Hautes-Alpes et la Corse-du-Sud sont les deux seuls départements méridionaux à demeurer irrémédiablement jaunes. On s’est demandé pourquoi. Et on s’est retrouvé pris dans des vents contraires.

L’épisode de forte chaleur a atteint mardi 1er juillet son pic, avec pour la première fois depuis cinq ans la vigilance rouge en Ile-de-France. A partir de mercredi 6 heures, cela ne concernera plus que l’Aube, l’Yonne, le Cher et le Loiret.

L’heure de la canicule est aussi l’heure de la ruée vers ce qui rafraîchit le mieux : un climatiseur. L’extrême droite surfe sur la vague de chaleur et propose un plan clim, à rebours total d’une solution écologiquement viable.

Présentés ces dernières années comme une parade à la viande, les insectes n’ont pas réussi à convaincre les populations occidentales, malgré leur plus faible impact environnemental, révèle une étude.

Alors que scientifiques et industriels travaillent à l’élaboration de substituts aux gaz fluorés climaticides, les experts de l’Ademe rappellent que d’autres solutions, plus économiques et écologiques que les climatiseurs, sont possibles pour mieux anticiper et supporter les canicules.

Alors qu’un soleil de plomb cloue le pays depuis début juin, les installations de climatiseurs énergivores s’envolent, même si l’Hexagone reste loin de ses voisins européens. Un symbole de la «mal-adaptation» pour les spécialistes, qui ne fait qu’amplifier le problème.

A Audenge, sur le bassin d’Arcachon, le centre de soins de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) est débordé par les arrivées d’animaux en détresse en raison de la canicule. Face à une situation appelée à se multiplier à cause du dérèglement climatique, l’association craint de ne pas pouvoir tous les secourir.

Le recours massif à la clim sollicite beaucoup le réseau électrique, obligeant à rallumer des centrales à gaz.

Insecticide «inoffensif» pour les défenseurs de la loi Duplomb qui viennent de voter sa réhomologation, l’acétamipride, interdit en France depuis 2018, a été décrit comme toxique par plusieurs études, en raison notamment de ses effets potentiels sur la santé humaine.

Dans le sillage de l’affaire Perrier, les pouvoirs publics ont récemment ordonné une campagne d’inspection de l’ensemble des installations françaises d’exploitation d’eaux minérales, en recommandant que ces contrôles soient réalisés de manière «inopinée».

84 départements, où vivent 88 % des Français, sont en vigilance orange ce lundi. Les températures intenses dues à un «dôme de chaleur» doivent encore grimper les jours qui viennent. Seuls 12 départements sont épargnés.