« Pour Ricœur, c’est la grandeur du politique qui fait l’humanité de l’homme. Mais cette grandeur est en même temps exposée au mal, à la domination, à la volonté de puissance. Si bien que réfléchir au politique, c’est être capable de tenir ensemble ces deux dimensions, l’entrelacement inépuisable du mal et de la rationalité. » Vous pouvez retrouver ce texte dans nos archives : Paul Ricœur, « Le paradoxe politique », Esprit, mai 1957.
Daniela Padoan - Vous avez beaucoup travaillé sur l’autoritarisme et les nouvelles formes qu’il revêt depuis quelques années. Comment vos recherches ont-elles convergé avec la création de l’observatoire de l’autoritarisme ? Quelles ombres voyez-vous planer sur l’horizon politique européen 1? Jean-Claude Monod - Je me suis volontiers associé à cette initiative car je travaille depuis plusieurs années sur la montée en puissance de l’autoritarisme et sur la façon dont il mine
Les 133 cardinaux réunis en conclave à partir du 7 mai devront élire le « successeur de Pierre ». Auparavant, tous les cardinaux, y compris les non-électeurs (ceux de plus de 80 ans) ont participé aux « congrégations générales », pour évoquer les questions posées aujourd’hui à l’Église, entendre les avis des uns et des autres et trouver le profil de l’homme le plus à même de diriger la « barque de Pierre ». Il ne s’agira pas d’opter, comme le disent constamment
On pourrait se perdre dans tout ce bleu, et pourtant ce sont des retrouvailles qui s’opèrent. Retrouvailles avec l’intime et l’universel que nous portons, parfois confusément, parfois consciemment, et que la peintre Geneviève Asse fait surgir, comme une urgence de se retrouver, de se relier au monde et à ce qu’il promet de beau et d’espoir paisible. Peindre entre les choses Est-ce parce que, grande résistante, Geneviève Asse s’est élevée contre la noirceur et la haine ? Est-ce
« La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique. »Blaise Pascal Qu’un pouvoir fort cherche à s’émanciper de tout contre-pouvoir, personne ne s’en étonnera. Mais qu’un pouvoir démocratique – et pas n’importe lequel ! – fasse du droit et des juges ses principales cibles en prétendant ouvrir une nouvelle ère post-libérale, voilà qui mérite qu’on y regarde de plus près. La seconde administration Trump, au pouvoir depuis janvier 2025,
« À ces jeunes qui se mobilisent contre le racisme dans la police, Emmanuel Macron n’a rien répondu : il a parlé d’un travail sur la mémoire. La mémoire a été utilisée pour ne pas répondre à la demande sociale. » Discussion avec : • Paul Max Morin, docteur en science politique, chercheur associé à Sciences Po Paris. Spécialiste des politiques mémorielles et des relations franco-algériennes, il a notamment publié Les jeunes et la guerre d’Algérie (PUF, 2022),