Le concept de violence apparaît plus souvent que celui de la non-violence dans l’œuvre philosophique de Paul Ricœur. Cependant, Ricœur peut être considéré comme un philosophe de la non-violence, notamment en tant qu’auteur d’un célèbre article publié dans la revue Esprit en février 1949 « L’homme non-violent et sa présence à l’histoire ». Cet article faisait suite à la publication par Arthur Koestler de Le Yogi et le Commissaire1. Dans ce livre, Koestler affirme sa croyance
Comme dans son précédent film Borgo (2024), Stéphane Demoustier représente, ici à partir du roman La Grande Arche de Laurence Cossé (Gallimard, 2016), la vérité d’un personnage pour lequel la caméra et le scénario ne parviendront jamais à atteindre toute la complexité. Après une surveillante de prison accusée de complicité avec la mafia corse, il suit l’architecte Johan Otto von Spreckelsen (Claes Bang), lauréat surprise du concours de réalisation de l’Arche de la Défense,
Avez-vous été surpris de la décision de Trump de faire intervenir la garde nationale de Californie pour réprimer les manifestations de soutien aux migrants sans-papiers à Los Angeles ? Malheureusement, non. Au contraire, ces événements récents confirment tout mon propos sur la contre-révolution moderne à laquelle on fait face aux États-Unis. Le président Trump a soigneusement sélectionné le terrain sur lequel mener cette nouvelle offensive. À la base militaire de Fort Bragg, devant
Depuis plus de trente ans, Israël mène une guerre de l’ombre contre l’Iran. Le 13 juin eu lieu un basculement majeur : une attaque massive contre le territoire iranien, avec certes des objectifs militaires, mais également une visée politique, déstabiliser le régime de la République islamique. Cette guerre était une obsession de Netanyahou depuis longtemps. Estimant que la question palestinienne n’est qu’un « conflit de basse intensité » que l’on peut régler en « tondant
Voici que paraît le DVD d’un film, Conte nuptial, titre à vous attirer l’oreille et sorti en salles fin 2024, qu’il fera bon voir ou revoir dans les chaumières… et les pavillons ! N’y voit-on d’ailleurs pas, à l’angle d’un pavillon de banlieue où vivent les couples amis, deux silhouettes d’hommes puis de femmes se croiser tour à tour, tressautant en catimini de comédie, pour s’échanger d’un lit à l’autre ? Dans la nuit elles n’y verront que du feu et vive le piment
« Chaque génération nouvelle, chaque homme nouveau doit redécouvrir laborieusement l’activité de penser. Longtemps pour ce faire, on a pu recourir à la tradition. Or nous vivons, à l’âge moderne, l’usure de la tradition, la crise de la culture1 ». Ainsi s’exprimait Hannah Arendt en 1954 en introduction de ses quatre essais consacrés au monde moderne et à ses mutations. On ne saurait mieux dire quand, confronté à une crise morale, politique, écologique et financière profonde,