Trois ans et demi après son début, la guerre d’Ukraine semble intéresser si peu que même un samedi après-midi dans un cinéma parisien de la rive gauche, il ne se trouve que sept spectateurs pour découvrir un documentaire à la durée pourtant raisonnable (moins de deux heures) et sans violences sur un de ses aspects périphériques et pourtant essentiels : la poursuite de son système éducatif en plein conflit, en représentant aux élèves une normalité au milieu de circonstances exceptionnelles.
La revue Esprit salue la reconnaissance de l’État de Palestine par plusieurs pays, dont la France, à la tribune des Nations Unies le 22 septembre 2025. Elle restera sans doute l’un de ces rares évènements à pouvoir être qualifié à la fois de symbolique et d’historique. Symbolique, car les conditions concrètes de réalisation d’un tel État sont plus incertaines que jamais : de l’existence d’un territoire habitable à celle d’institutions capables d’exercer les fonctions
Le 28 juillet dernier, le gouvernement libéral polonais a reconduit une nouvelle fois « la restriction temporaire du droit de déposer une demande de protection internationale » par des demandeurs d’asile à la frontière de la Pologne avec la Biélorussie. Cette reconduction est prévue dans une loi votée en mars, et ne doit pas excéder soixante jours. Elle ne concerne pas la frontière avec l’Ukraine. Le Premier ministre a été une fois de plus interpellé par le Commissaire aux droits
Lors du Forum économique mondial, à Davos, en 2022, le président du Ghana, Nana Akufo-Addo affirmait lors de son discours : « Nous devons sortir de cette mentalité d’assistance. L’Afrique ne demande pas la charité, elle demande des partenariats équitables. » Cette déclaration, largement applaudie, résonne plus encore aujourd’hui avec les transformations géopolitiques en cours qui accentuent la fragilisation du cadre traditionnel de l’aide internationale, notamment eu égard
Il y avait foule ce jour-là devant le cinéma « Jovten », le cinéma le plus célèbre d’Ukraine, une salle de projection iconique et située dans le centre de Kyiv. Les 400 personnes entrèrent dans la salle en silence, presque solennellement, des femmes et des hommes, aucun enfant, le film étant déconseillé aux moins de 16 ans ; et une présence accrue de gens en treillis, des militaires, le film ayant trait à la guerre, la guerre actuelle, celle qui ravage le pays depuis presque
Avec la crise iconoclaste générée par Black Lives Matter et la guerre culturelle qui font rage en Europe comme en Amérique, on voit partout des statues déboulonnées. En France comme en Belgique, on a débattu et finalement statué sur les statues des grands hommes (Napoléon, Colbert, John Calhoun à Charleston, le roi Léopold II à Gand, etc.). Aux Antilles, le beau buste en marbre blanc de l’épouse de Napoléon, plusieurs fois éclaboussé, enlevé, décapité sur la place de la Savane