La gauche peut-elle se payer encore longtemps le luxe de ses divisions intestines ? Quand le monde brûle, on ne débat pas de la couleur de l’extincteur.
Les dernières élections professionnelles confirment une réalité inquiétante : là où les syndicats sont affaiblis ou absents, la gauche peine à convaincre.
Droit à la paresse, « gauche des allocs », valeur travail… Les gauches redoublent d’efforts et d’anathèmes pour se différencier sur la question du travail. Des dissensions stratégiques plus que de réelles failles programmatiques ?
En ce lendemain de 1er mai, journée internationale de lutte des travailleuses et des travailleurs, Youlie Yamamoto, porte-parole d’ATTAC, est l’invitée de la Midinale.
Dans le numéro du 24 avril, Politis explorait la voie d’un État binational, considérant que l’actuel gouvernement de Benjamin Netanyahou rendait de moins en moins possible la pleine reconnaissance d’un État palestinien. Pierre Khalfa livre ici une autre réflexion, appelant à ne pas abandonner la perspective de deux États.
Les organisations sont importantes. Les défendre est nécessaire. Mais ne pourrions-nous pas, un temps, décider de faire ensemble, de construire ensemble par-delà nos sensibilités, nos pratiques ?