Les troupes de Marine Le Pen épargnent encore François Bayrou. Des esquives politiques qui peinent à clarifier le positionnement de la triple candidate à la présidentielle vis-à-vis de la Macronie.
Dimanche 29 juin, la candidate du Parti communiste, Jeannette Jara, a emporté haut la main les primaires de gauche. Elle représentera la coalition de centre-gauche Unidad por Chile à l’élection présidentielle, en novembre prochain. Un défi important dans un contexte de droitisation du continent sud-américain.
Sous couvert de sagesse, François Bayrou orchestre une stratégie d’immobilisme utile – pour lui. En coulisses, un pacte tacite avec le Rassemblement national se dessine. Plus qu’un blocage politique : un système de survie mutuelle où chacun gagne du temps, sauf le pays.
Plusieurs chiffres révèlent que le parti d’extrême droite est devenu un allié indéfectible des groupes politiques du socle commun. Contrairement à ce qu’imagine son électorat, le RN n’a presque jamais été dans l’opposition.