L’embarras du Rassemblement national sur la taxe Zucman révèle la nouvelle stratégie du parti d’extrême droite, occupé à s’attirer le soutien des grandes fortunes plutôt que de défendre les intérêts des classes populaires, en dépit de ses promesses.
Dans le débat public, l’un met en avant des valeurs identitaires et sécuritaires, l’autre raisonne en fonction des intérêts économiques et de la compétitivité. Sur de nombreux sujets, les positions du parti d’extrême droite et du Medef convergent, notamment s’agissant de l’immigration.
Le magnat du luxe voit le prélèvement de 2 % comme une attaque « mortelle contre l’économie française ». Elle ne serait pourtant que le rattrapage d’une anomalie fiscale persistante : les plus riches paient en réalité une part d’impôt inférieure à celle des classes moyennes et populaires.