Alors que les médias conservateurs et les chaînes d’info saturent l’espace médiatique par l’instrumentalisation des faits divers, les titres indépendants tentent d’attirer l’attention sur un travail d’enquête du fait social.
Rédacteur en chef de la revue Regards, Pablo Pillaud-Vivien est aussi chroniqueur à la télévision, un monde où se racontent parfois les passions les plus vives de notre humanité… un spectacle qui n’a rien de méprisable.
Alors que le monde bascule dans la guerre, que le dérèglement climatique s’accélère, que les inégalités augmentent, la surreprésentation du fait divers dans l’espace médiatique interroge tout autant que son instrumentalisation politique.
Les parlementaires semblent saisies d’une étrange fièvre législative depuis que Marine Le Pen risque d’être interdite de se présenter à la présidentielle en 2027 à cause de sa condamnation. Non sans arrière-pensées.
Ces deux termes finissent souvent accolés, a fortiori lorsqu’il s’agit d’expliquer l’impunité d’un pédocriminel comme Joël Le Scouarnec. Mais ce mythe du « silence » occulte une réalité dérangeante : nous savions. Pas tout, mais nous savions. Et nous n’avons rien fait.
La famille Grataloup, dont le fils Théo est atteint de malformations depuis la naissance, affronte la multinationale au tribunal. Ils accusent le glyphosate, produit star de la firme, d’être responsable de l’état de santé de leur fils. Un procès inédit.