Dans la Pologne communiste des années 1970, le jeune Tadeusz doit parcourir un long couloir à la recherche de café moulu. Le poète polonais Tomasz Różicky transforme cette expédition au sein d’une austère barre d’immeuble en une véritable odyssée mémorielle et mystique avec une drôlerie grinçante, capable de railler l’architecture réaliste-socialiste tout comme d’évoquer les promesses déçues du bloc de l’Est et des vies en collectivité qu’il aménageait.

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Le lecteur d’Intérieur nuit est mis dans cette position, qui est celle de l’auteur lui-même à la recherche d’un souvenir heureux : il cherche un petit Nicolas derrière le grand journaliste et le malade mental, parce que précisément on devine que « journaliste » et « malade » ne sont pas des termes suffisants pour atteindre à une vérité, celle à laquelle se confronte toute quête d’écriture sincère, lorsqu’elle interroge la vie.

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« Dimanche sans fin », rétrospective consacrée à Maurizio Catellan au Centre Pompidou Metz, c’est peut-être le sien, celui d’un artiste qui essaie de se réconcilier avec une institution dont il a voulu s'enfuir : le musée. À ses travaux sont mêlés sa propre sélection de pièces provenant des collections du Centre Pompidou, actuellement en cours de fermeture. Une histoire contemporaine de l’art. Un parcours singulier où l’artiste a « choisi les œuvres qui ne le choisissaient pas ».

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