L’exposition « Corps et âmes », qui rassemble plus d’une centaine d’œuvres de la Collection Pinault à la Bourse de Commerce, ne manque pas de substance. C’est plutôt la cohérence et l’incarnation qui lui font défaut : l’ensemble généreux d’œuvres exposées impressionne, bien qu’il en ressorte l’effet d’une juxtaposition allégorique plus que d’une progression – qui donnerait justement à voir le corps dans son irréductible et insondable matérialité.

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En remontant le fil du destin tragique de son arrière-grand-mère, lobotomisée dans les années 1950, Adèle Yon livre une enquête captivante sur cette pratique médicale barbare et ses implications familiales. Entre récit intime et investigation historique, Mon vrai nom est Elisabeth dévoile les silences bourgeois, les violences patriarcales et la mécanique implacable de l’effacement des femmes. Rediffusion d’un article du 21 février 2025.

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Au-delà de son encombrant label d’« œuvre testamentaire », Les Linceuls tient autant du poème incantatoire que de la série B hantée, triviale et parfois comique. D'ailleurs, le legs de Cronenberg se voit aussi dans notre quotidien. Par notre addiction à la tech, nous vivons dans un monde cronenberguien. Mais allons-nous savoir y mourir ? C’est la question que le cinéaste endeuillé, mais toujours malicieux, nous pose.

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