Le Dow Jones a terminé proche de l'équilibre (+0,04%), l'indice Nasdaq, à forte coloration technologique, a reculé de 0,67% et l'indice élargi 500 a lâché 0,24%.
"Le sentiment d'aversion au risque a dominé aujourd'hui Wall Street, les +Sept Magnifiques+ (surnom donné aux géants du secteur technologique, ndlr) entraînant les indices boursiers à la baisse", note Jose Torres, d'Interactive Brokers.
Alphabet (-1,12%), Amazon (-1,84%), Apple (-1,97%), Meta (-0,50%), Microsoft (-0,79%), Nvidia (-0,14%) et Tesla (-1,64%) ont tous les sept terminé dans le rouge.
"Nous sommes simplement arrivés à un point où beaucoup d'entre elles étaient surachetées", relève auprès de l'AFP Tim Urbanowicz, d'Innovator Capital Management.
L'un des éléments déclencheurs a été la publication en début de semaine d'un rapport du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ayant relativisé la rentabilité pour les entreprises des investissements dans l'IA.
Compte tenu "du niveau de valorisation" de ces entreprises, il est nécessaire de rester "prudent" en évitant de "laisser s'installer un excès de confiance" pour ces valeurs, prévient Tim Urbanowicz.
En parallèle, "les investisseurs se demandent si le président (de la Réserve fédérale, ndlr) Jerome Powell soutiendra l'idée d'une politique accommodante vendredi lors de son discours au symposium annuel de Jackson Hole", rappelle Jose Torres.
Les opérateurs s'attendent en grande majorité à une baisse de taux à l'issue de la prochaine réunion de la Fed des 16 et 17 septembre, d'après l'outil de veille de CME, FedWatch.
Il est "très surprenant que le marché affiche un tel degré de confiance" alors que l'inflation aux Etats-Unis reste toujours élevée et supérieure au mandat de la Fed, commente Tim Urbanowicz.
Selon lui, cela tient "en grande partie" aux nombreuses pressions du président américain Donald Trump "pour inciter la Fed à baisser ses taux".
Les principaux responsables de la banque centrale américaine, ont fait part de leurs avis divergents sur la politique monétaire à mener, selon un compte-rendu de leurs discussions de fin juillet publié mercredi.
Plusieurs d'entre eux ont exprimé leur inquiétude face aux risques grandissants sur le marché de l'emploi. D'une manière générale, l'ensemble des membres se montre prudent pour la suite, se disant prêts à "ajuster la position économique si des risques apparaissent venant contrecarrer les objectifs" de la Fed.
Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'État américains à dix ans se détendait légèrement à 4,29% contre 4,31% à la clôture mardi.
Ailleurs, à la cote, le secteur des semiconducteurs souffrait d'informations de presse assurant que le gouvernement américain songerait à transformer les subventions accordées dans le cadre du plan "Chips Act" en prises de participation. Intel a perdu 6,99%, TSMC 1,76% et Micron 3,97%.
La chaîne de supermarchés Target a glissé (-6,33% à 98,69 dollars). Le groupe a dépassé les attentes de Wall Street en termes de chiffre d'affaires mais s'attend à ce que ses ventes annuelles chutent.
L'entreprise de Minneapolis (Minnesota) a par ailleurs annoncé un changement à sa tête, l'actuel patron Brian Cornell devant être remplacé à partir du 1er février prochain par Michael Fiddelke.
La holding de magasins à bas coûts TJX (+2,71% à 138,27 dollars), qui contrôle notamment les enseignes TJMaxx (habillement), HomeGoods (articles de décoration) et Marshalls (prêt-à-porter), a été recherchée après avoir fait mieux qu'escompté pour le second trimestre et avoir revu ses prévisions annuelles à la hausse.
Texte intégral (566 mots)
Le Dow Jones a terminé proche de l'équilibre (+0,04%), l'indice Nasdaq, à forte coloration technologique, a reculé de 0,67% et l'indice élargi 500 a lâché 0,24%.
"Le sentiment d'aversion au risque a dominé aujourd'hui Wall Street, les +Sept Magnifiques+ (surnom donné aux géants du secteur technologique, ndlr) entraînant les indices boursiers à la baisse", note Jose Torres, d'Interactive Brokers.
Alphabet (-1,12%), Amazon (-1,84%), Apple (-1,97%), Meta (-0,50%), Microsoft (-0,79%), Nvidia (-0,14%) et Tesla (-1,64%) ont tous les sept terminé dans le rouge.
"Nous sommes simplement arrivés à un point où beaucoup d'entre elles étaient surachetées", relève auprès de l'AFP Tim Urbanowicz, d'Innovator Capital Management.
L'un des éléments déclencheurs a été la publication en début de semaine d'un rapport du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ayant relativisé la rentabilité pour les entreprises des investissements dans l'IA.
Compte tenu "du niveau de valorisation" de ces entreprises, il est nécessaire de rester "prudent" en évitant de "laisser s'installer un excès de confiance" pour ces valeurs, prévient Tim Urbanowicz.
En parallèle, "les investisseurs se demandent si le président (de la Réserve fédérale, ndlr) Jerome Powell soutiendra l'idée d'une politique accommodante vendredi lors de son discours au symposium annuel de Jackson Hole", rappelle Jose Torres.
Les opérateurs s'attendent en grande majorité à une baisse de taux à l'issue de la prochaine réunion de la Fed des 16 et 17 septembre, d'après l'outil de veille de CME, FedWatch.
Il est "très surprenant que le marché affiche un tel degré de confiance" alors que l'inflation aux Etats-Unis reste toujours élevée et supérieure au mandat de la Fed, commente Tim Urbanowicz.
Selon lui, cela tient "en grande partie" aux nombreuses pressions du président américain Donald Trump "pour inciter la Fed à baisser ses taux".
Les principaux responsables de la banque centrale américaine, ont fait part de leurs avis divergents sur la politique monétaire à mener, selon un compte-rendu de leurs discussions de fin juillet publié mercredi.
Plusieurs d'entre eux ont exprimé leur inquiétude face aux risques grandissants sur le marché de l'emploi. D'une manière générale, l'ensemble des membres se montre prudent pour la suite, se disant prêts à "ajuster la position économique si des risques apparaissent venant contrecarrer les objectifs" de la Fed.
Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'État américains à dix ans se détendait légèrement à 4,29% contre 4,31% à la clôture mardi.
Ailleurs, à la cote, le secteur des semiconducteurs souffrait d'informations de presse assurant que le gouvernement américain songerait à transformer les subventions accordées dans le cadre du plan "Chips Act" en prises de participation. Intel a perdu 6,99%, TSMC 1,76% et Micron 3,97%.
La chaîne de supermarchés Target a glissé (-6,33% à 98,69 dollars). Le groupe a dépassé les attentes de Wall Street en termes de chiffre d'affaires mais s'attend à ce que ses ventes annuelles chutent.
L'entreprise de Minneapolis (Minnesota) a par ailleurs annoncé un changement à sa tête, l'actuel patron Brian Cornell devant être remplacé à partir du 1er février prochain par Michael Fiddelke.
La holding de magasins à bas coûts TJX (+2,71% à 138,27 dollars), qui contrôle notamment les enseignes TJMaxx (habillement), HomeGoods (articles de décoration) et Marshalls (prêt-à-porter), a été recherchée après avoir fait mieux qu'escompté pour le second trimestre et avoir revu ses prévisions annuelles à la hausse.