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01.07.2025 à 16:47

Fruits "origine France" frauduleux: un grossiste condamné pour tromperie

FRANCE24
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Le tribunal correctionnel de Bergerac a condamné pour "tromperie" le gérant de l'entreprise Fruits rouges du Périgord, reconnu coupable lundi d'avoir "francisé" 412 tonnes de fruits étrangers entre 2020 et 2021. Le ministère public avait requis un an de prison avec sursis et 150.000 euros d'amende. "Cette pratique commerciale trompeuse consiste à présenter comme français des produits qui ne le sont pas, en falsifiant leur étiquetage d'origine", fait valoir la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) dans un communiqué. Selon le syndicat agricole Coordination rurale, les tonnages écoulés représentent 5% de la production française annuelle de fruits rouges, soit l'équivalent de plus de 1,5 million d'euros de chiffre d'affaires. La fraude avait été révélée en 2022 dans un reportage de l'émission Zone interdite, diffusé sur M6. L'entreprise de négoce revendait sous l'étiquette "origine France", des framboises, myrtilles, groseilles, mûres, cassis, châtaignes et kiwis importés principalement du Maroc, du Portugal et des Pays-Bas, et de manière plus marginale du Guatemala. Ces produits étaient ensuite revendus auprès d'enseignes de la grande et moyenne distribution sur l'ensemble du territoire national sous une fausse origine. La société Fruits rouges du Périgord a été liquidée sur décision du tribunal de commerce en août 2023. En 2024, près de 10.000 contrôles ont été réalisés sur l'ensemble du territoire par la DGCCRF, "révélant des anomalies dans environ 30% des cas", selon le ministère de l'Agriculture. Les services de la répression des fraudes comptent maintenir "une forte pression de contrôle sur ce sujet cette année", sur fond de grogne persistante des agriculteurs français face à la concurrence de certains produits d'origine étrangère. En août 2024, un grossiste du Loir-et-Cher avait été condamné à 100.000 euros d'amende, et son président à 20.000 euros d'amende, pour avoir "francisé" plusieurs milliers de tonnes de fruits rouges. La société avait annoncé faire appel.

01.07.2025 à 16:37

Près de 20 000 migrants ont traversé la Manche depuis le 1er janvier, un record

FRANCE 24
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Un record depuis le début de l’année. Plus de 20 000 migrants ont atteint le Royaume-Uni en traversant la Manche sur de petites embarcations, depuis le 1er janvier. Un chiffre inédit pour la première moitié de l'année qui accentue encore la pression sur le gouvernement de Keir Starmer pour endiguer le phénomène.
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Un record depuis le début de l’année. Plus de 20 000 migrants ont atteint le Royaume-Uni en traversant la Manche sur de petites embarcations, depuis le 1er janvier. Un chiffre inédit pour la première moitié de l'année qui accentue encore la pression sur le gouvernement de Keir Starmer pour endiguer le phénomène.

01.07.2025 à 16:37

Renault détache ses résultats de Nissan et enregistre une perte de 9,5 milliards d'euros

FRANCE24
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La participation de 35,71% du groupe Renault dans son partenaire japonais, dont la valeur s'est effondrée, ne sera plus prise en compte dans ses résultats: elle sera désormais considérée comme un actif financier, a indiqué l'entreprise française dans un communiqué. L'idée est de "dérisquer" Renault en ayant des résultats plus prévisibles, a expliqué une porte-parole du groupe. "Toute variation de la juste valeur de la participation dans Nissan (estimée sur la base du cours bourse de Nissan) sera directement comptabilisée en capitaux propres, sans impact sur le résultat net de Renault Group", a précisé Renault. Le constructeur français avait publié une perte historique de 8 milliards d'euros en 2020, à cause d'une chute des ventes liée notamment à l'épidémie de Covid, mais aussi de la mauvaise santé de Nissan. Le groupe au losange a depuis musclé son offre de véhicules et retrouvé des bénéfices, freinés cependant par la valeur en baisse de ses actions dans Nissan. Pour l'année 2024, le constructeur français avait annoncé un bénéfice net de 800 millions d'euros. Il aurait atteint 2,8 milliards sans Nissan. La Bourse de Paris a salué cette mesure et l'action Renault gagnait 1,92% à 15H30, à 39,88 euros. "Transparence" La modification annoncée mardi est "sans impact" sur les flux financiers (cash-flow) de Renault et sur le calcul du dividende, et n'est pas liée au départ annoncé du directeur général de Renault, Luca de Meo, a précisé le groupe. Le montant de 9,5 milliards d'euros correspond à la différence entre la valeur comptable actuelle de la participation de Renault dans Nissan (1.326 millions d'actions) et "sa juste valeur estimée sur la base du cours" de Bourse du groupe japonais lundi soir. Estimée à 1.500 yens dans les comptes, elle valait 350 yens (2,07 euros) lundi à la clôture de la Bourse de Tokyo, a expliqué le groupe français. Cette modification comptable "marque une rupture structurelle avec des décennies de consolidation avec la méthode de mise en équivalence" et simplifie les résultats de Renault, ont salué les analystes d'Oddo BHF dans une note. "Cet ajustement améliore la transparence et est en ligne avec la relation capitalistique rééquilibrée entre Renault et Nissan, dont nous prévoyons qu'elle évoluera davantage (Renault devant réduire/vendre la majorité de sa participation – voire la totalité – lorsque cela sera possible/attrayant)", ont-ils poursuivi. Le groupe Renault a confirmé ses objectifs financiers pour l'année 2025, qui prévoient notamment une marge opérationnelle, ont signalé de leur côté les analystes de Bernstein. Cette marge devrait s'améliorer entre le premier et le deuxième semestre, notamment avec le lancement de nouveaux modèles dont le SUV Dacia Bigster. Détricotage Ce montant intègre la perte de 2,2 milliards d'euros annoncée fin mai par Renault et liée aux dépréciations et coûts de restructuration de Nissan. La valeur de l'action Nissan, qui traverse de graves difficultés, s'est effondrée depuis le lancement de l'alliance avec Renault en 1999. Le constructeur français a reçu huit milliards d'euros de dividendes de Nissan depuis le début de l'Alliance, a-t-il signalé. Cette évolution comptable "ne modifie en rien les engagements stratégiques et opérationnels entre Renault Group et Nissan", a souligné par ailleurs le groupe français. Après des années de projets communs, Nissan et Renault, ainsi que leur partenaire nippon Mitsubishi, ont pourtant commencé à détricoter leur alliance en 2023. Ils ont annoncé fin mars 2025 qu'ils allaient pouvoir descendre à 10% de leur capital respectif, contre 15% actuellement. Mais ils "continuent à travailler sur des programmes communs de développement industriels et technologiques", comme la nouvelle Nissan Micra basée sur la Renault 5, a relevé le groupe français. Nissan est engagé dans de douloureuses restructurations, visant 20.000 suppressions de postes dans le monde d'ici l'exercice 2027, soit 15% de ses effectifs mondiaux.
Texte intégral (657 mots)
La participation de 35,71% du groupe Renault dans son partenaire japonais, dont la valeur s'est effondrée, ne sera plus prise en compte dans ses résultats: elle sera désormais considérée comme un actif financier, a indiqué l'entreprise française dans un communiqué. L'idée est de "dérisquer" Renault en ayant des résultats plus prévisibles, a expliqué une porte-parole du groupe. "Toute variation de la juste valeur de la participation dans Nissan (estimée sur la base du cours bourse de Nissan) sera directement comptabilisée en capitaux propres, sans impact sur le résultat net de Renault Group", a précisé Renault. Le constructeur français avait publié une perte historique de 8 milliards d'euros en 2020, à cause d'une chute des ventes liée notamment à l'épidémie de Covid, mais aussi de la mauvaise santé de Nissan. Le groupe au losange a depuis musclé son offre de véhicules et retrouvé des bénéfices, freinés cependant par la valeur en baisse de ses actions dans Nissan. Pour l'année 2024, le constructeur français avait annoncé un bénéfice net de 800 millions d'euros. Il aurait atteint 2,8 milliards sans Nissan. La Bourse de Paris a salué cette mesure et l'action Renault gagnait 1,92% à 15H30, à 39,88 euros. "Transparence" La modification annoncée mardi est "sans impact" sur les flux financiers (cash-flow) de Renault et sur le calcul du dividende, et n'est pas liée au départ annoncé du directeur général de Renault, Luca de Meo, a précisé le groupe. Le montant de 9,5 milliards d'euros correspond à la différence entre la valeur comptable actuelle de la participation de Renault dans Nissan (1.326 millions d'actions) et "sa juste valeur estimée sur la base du cours" de Bourse du groupe japonais lundi soir. Estimée à 1.500 yens dans les comptes, elle valait 350 yens (2,07 euros) lundi à la clôture de la Bourse de Tokyo, a expliqué le groupe français. Cette modification comptable "marque une rupture structurelle avec des décennies de consolidation avec la méthode de mise en équivalence" et simplifie les résultats de Renault, ont salué les analystes d'Oddo BHF dans une note. "Cet ajustement améliore la transparence et est en ligne avec la relation capitalistique rééquilibrée entre Renault et Nissan, dont nous prévoyons qu'elle évoluera davantage (Renault devant réduire/vendre la majorité de sa participation – voire la totalité – lorsque cela sera possible/attrayant)", ont-ils poursuivi. Le groupe Renault a confirmé ses objectifs financiers pour l'année 2025, qui prévoient notamment une marge opérationnelle, ont signalé de leur côté les analystes de Bernstein. Cette marge devrait s'améliorer entre le premier et le deuxième semestre, notamment avec le lancement de nouveaux modèles dont le SUV Dacia Bigster. Détricotage Ce montant intègre la perte de 2,2 milliards d'euros annoncée fin mai par Renault et liée aux dépréciations et coûts de restructuration de Nissan. La valeur de l'action Nissan, qui traverse de graves difficultés, s'est effondrée depuis le lancement de l'alliance avec Renault en 1999. Le constructeur français a reçu huit milliards d'euros de dividendes de Nissan depuis le début de l'Alliance, a-t-il signalé. Cette évolution comptable "ne modifie en rien les engagements stratégiques et opérationnels entre Renault Group et Nissan", a souligné par ailleurs le groupe français. Après des années de projets communs, Nissan et Renault, ainsi que leur partenaire nippon Mitsubishi, ont pourtant commencé à détricoter leur alliance en 2023. Ils ont annoncé fin mars 2025 qu'ils allaient pouvoir descendre à 10% de leur capital respectif, contre 15% actuellement. Mais ils "continuent à travailler sur des programmes communs de développement industriels et technologiques", comme la nouvelle Nissan Micra basée sur la Renault 5, a relevé le groupe français. Nissan est engagé dans de douloureuses restructurations, visant 20.000 suppressions de postes dans le monde d'ici l'exercice 2027, soit 15% de ses effectifs mondiaux.

01.07.2025 à 16:28

Prisonniers et sans-abris : les syndicats alertent face à la canicule

FRANCE 24
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Avec 16 départements placés en vigilance rouge, la France atteint mardi le paroxysme de sa canicule. Ces températures intenses sont d'autant plus dangereuses pour les prisonniers et sans-abris. Les syndicats ont alerté lundi et mardi sur la situation de ces deux catégories de la population.
Texte intégral (657 mots)
Avec 16 départements placés en vigilance rouge, la France atteint mardi le paroxysme de sa canicule. Ces températures intenses sont d'autant plus dangereuses pour les prisonniers et sans-abris. Les syndicats ont alerté lundi et mardi sur la situation de ces deux catégories de la population.

01.07.2025 à 16:24

"Provocation infâme" : Erdogan condamne la parution d'un dessin accusé de représenter Mahomet

FRANCE 24
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Le président turc Recep Tayyip Erdogan a dénoncé "un crime de haine", mardi, après la publication d'un dessin accusé de représenter le prophète Mahomet, dans une revue satirique turque d'opposition. 
Texte intégral (657 mots)
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a dénoncé "un crime de haine", mardi, après la publication d'un dessin accusé de représenter le prophète Mahomet, dans une revue satirique turque d'opposition. 

01.07.2025 à 16:21

Côte d'Ivoire : Abidjan se rêve capitale du septième art

FRANCE24
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Accueillant de plus en plus de productions audiovisuelles, africaines et internationales, la Côte d’Ivoire entend s’imposer comme un acteur majeur du secteur. 
Texte intégral (657 mots)
Accueillant de plus en plus de productions audiovisuelles, africaines et internationales, la Côte d’Ivoire entend s’imposer comme un acteur majeur du secteur. 

01.07.2025 à 16:17

Le Sénat américain se rapproche d'une adoption de la "grande et belle loi" de Trump

FRANCE24
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Malgré leur majorité à la chambre haute du Congrès, les républicains ont mis longtemps à s'entendre sur plusieurs aspects du texte et leurs responsables jouaient la montre jusque-là afin de retarder un vote final périlleux sur ce texte à plusieurs milliers de milliards de dollars. Il pourrait finalement avoir lieu dans la matinée à Washington. Avant cela, Donald Trump avait affiché un optimisme prudent devant la presse sur la possibilité d'une adoption rapide de sa "grande et belle loi", comme il l'a lui-même baptisée, en déclarant: "Bientôt, j'espère." Depuis près d'une semaine, le président américain fait le forcing auprès des parlementaires pour faire passer ce texte phare avant le 4 juillet, jour de la fête nationale que le républicain de 79 ans a fixé comme échéance symbolique pour la promulgation. Mais le temps presse, d'autant plus qu'après une adoption au Sénat, la navette parlementaire fera revenir le texte à la Chambre des représentants, qui devra approuver à son tour la version révisée. Explosion du déficit Enjeux principaux de la "One Big Beautiful Bill": la prolongation de colossaux crédits d'impôt adoptés lors de son premier mandat, mais aussi l'élimination de l'imposition sur les pourboires, ou encore des milliards de dollars supplémentaires pour la défense et la lutte contre l'immigration. Mais experts comme politiques pointent du doigt l'explosion attendue du déficit de l'Etat fédéral. Le Bureau budgétaire du Congrès, chargé d'évaluer de manière non partisane l'impact des projets de loi sur les finances publiques, estime que le texte augmenterait la dette de plus de 3.000 milliards de dollars d'ici 2034. L'extension des "crédits d'impôt Trump" coûterait à elle seule 4.500 milliards. Pour la compenser en partie, les républicains ont prévu notamment de sabrer dans Medicaid, programme public d'assurance santé dont dépendent des millions d'Américains aux revenus modestes. Une réduction drastique du programme Snap, principale aide alimentaire du pays, est également au programme, de même que la suppression de nombreuses incitations fiscales aux énergies renouvelables adoptées sous Joe Biden. Donald Trump, qui a fait de ce projet de loi une pièce tournante de son programme économique pour ce second mandat, fait cependant face aux réticences marquées de certains sénateurs de son propre camp, épouvantés par les risques électoraux de ces coupes majeures. Trump vs Musk Il n'est pas sûr non plus que certains élus conservateurs de la Chambre des représentants acceptent les changements apportés par le Sénat à leur version. Or, les républicains n'y disposent que d'une fine majorité et les démocrates sont opposés en bloc au projet de loi. A ces querelles internes, est venue s'ajouter lundi l'opposition franche et bruyante d'Elon Musk, qui a dénoncé l'impact du texte sur la dette publique. Ancien proche allié de Donald Trump, il avait été chargé de sabrer dans les dépenses de l'Etat fédéral avec sa commission Doge avant que les deux milliardaires ne se brouillent de manière spectaculaire à la face du monde. "Nous vivons dans un pays au parti unique: le parti des cochons qui se goinfrent", a cinglé le patron de SpaceX et Tesla sur son réseau social X. L'homme le plus riche de la planète a mis en garde: si la "One Big Beautiful Bill" est adoptée, il lancera un nouveau parti et financera la campagne aux primaires républicaines de candidats opposés aux parlementaires actuels. Donald Trump lui a répondu de manière sèche mardi, avec une menace à peine voilée. "Il est très fâché, mais vous savez, il pourrait perdre bien plus que ça", a déclaré le président américain, suggérant de demander à Doge d'examiner les nombreuses affaires des entreprises d'Elon Musk avec l'Etat fédéral.
Texte intégral (659 mots)
Malgré leur majorité à la chambre haute du Congrès, les républicains ont mis longtemps à s'entendre sur plusieurs aspects du texte et leurs responsables jouaient la montre jusque-là afin de retarder un vote final périlleux sur ce texte à plusieurs milliers de milliards de dollars. Il pourrait finalement avoir lieu dans la matinée à Washington. Avant cela, Donald Trump avait affiché un optimisme prudent devant la presse sur la possibilité d'une adoption rapide de sa "grande et belle loi", comme il l'a lui-même baptisée, en déclarant: "Bientôt, j'espère." Depuis près d'une semaine, le président américain fait le forcing auprès des parlementaires pour faire passer ce texte phare avant le 4 juillet, jour de la fête nationale que le républicain de 79 ans a fixé comme échéance symbolique pour la promulgation. Mais le temps presse, d'autant plus qu'après une adoption au Sénat, la navette parlementaire fera revenir le texte à la Chambre des représentants, qui devra approuver à son tour la version révisée. Explosion du déficit Enjeux principaux de la "One Big Beautiful Bill": la prolongation de colossaux crédits d'impôt adoptés lors de son premier mandat, mais aussi l'élimination de l'imposition sur les pourboires, ou encore des milliards de dollars supplémentaires pour la défense et la lutte contre l'immigration. Mais experts comme politiques pointent du doigt l'explosion attendue du déficit de l'Etat fédéral. Le Bureau budgétaire du Congrès, chargé d'évaluer de manière non partisane l'impact des projets de loi sur les finances publiques, estime que le texte augmenterait la dette de plus de 3.000 milliards de dollars d'ici 2034. L'extension des "crédits d'impôt Trump" coûterait à elle seule 4.500 milliards. Pour la compenser en partie, les républicains ont prévu notamment de sabrer dans Medicaid, programme public d'assurance santé dont dépendent des millions d'Américains aux revenus modestes. Une réduction drastique du programme Snap, principale aide alimentaire du pays, est également au programme, de même que la suppression de nombreuses incitations fiscales aux énergies renouvelables adoptées sous Joe Biden. Donald Trump, qui a fait de ce projet de loi une pièce tournante de son programme économique pour ce second mandat, fait cependant face aux réticences marquées de certains sénateurs de son propre camp, épouvantés par les risques électoraux de ces coupes majeures. Trump vs Musk Il n'est pas sûr non plus que certains élus conservateurs de la Chambre des représentants acceptent les changements apportés par le Sénat à leur version. Or, les républicains n'y disposent que d'une fine majorité et les démocrates sont opposés en bloc au projet de loi. A ces querelles internes, est venue s'ajouter lundi l'opposition franche et bruyante d'Elon Musk, qui a dénoncé l'impact du texte sur la dette publique. Ancien proche allié de Donald Trump, il avait été chargé de sabrer dans les dépenses de l'Etat fédéral avec sa commission Doge avant que les deux milliardaires ne se brouillent de manière spectaculaire à la face du monde. "Nous vivons dans un pays au parti unique: le parti des cochons qui se goinfrent", a cinglé le patron de SpaceX et Tesla sur son réseau social X. L'homme le plus riche de la planète a mis en garde: si la "One Big Beautiful Bill" est adoptée, il lancera un nouveau parti et financera la campagne aux primaires républicaines de candidats opposés aux parlementaires actuels. Donald Trump lui a répondu de manière sèche mardi, avec une menace à peine voilée. "Il est très fâché, mais vous savez, il pourrait perdre bien plus que ça", a déclaré le président américain, suggérant de demander à Doge d'examiner les nombreuses affaires des entreprises d'Elon Musk avec l'Etat fédéral.

01.07.2025 à 15:58

Gaza : une plainte déposée à Paris contre deux soldats franco-israéliens

FRANCE 24
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Plusieurs ONG ont déposé, mardi matin, une plainte contre deux soldats Franco-israéliens qu’ils accusent de crime de guerre, crime contre l’humanité et génocide. Ils leur reprochent des faits qui se seraient produits entre novembre 2023 et mars 2024.
Texte intégral (659 mots)
Plusieurs ONG ont déposé, mardi matin, une plainte contre deux soldats Franco-israéliens qu’ils accusent de crime de guerre, crime contre l’humanité et génocide. Ils leur reprochent des faits qui se seraient produits entre novembre 2023 et mars 2024.

01.07.2025 à 15:51

Condamnation de Sansal en Algérie : Bayrou espère des "mesures de grâce" présidentielle

FRANCE24
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Le Premier ministre français François Bayrou a dit mardi espérer "des mesures de grâce" du président algérien Abdelmadjid Tebboune après la condamnation par la cour d'appel d'Alger de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal à cinq ans d'emprisonnement ferme pour "atteinte à l'unité nationale". Récit de Natalia Odisharia.
Texte intégral (659 mots)
Le Premier ministre français François Bayrou a dit mardi espérer "des mesures de grâce" du président algérien Abdelmadjid Tebboune après la condamnation par la cour d'appel d'Alger de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal à cinq ans d'emprisonnement ferme pour "atteinte à l'unité nationale". Récit de Natalia Odisharia.

01.07.2025 à 15:51

Mimi Marchand condamnée à 18 mois de prison avec sursis pour chantage sur Karine Le Marchand

FRANCE24
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Michèle dite Mimi Marchand, 78 ans, était présente au tribunal, en robe estivale et bottes de daim pour écouter la décision. Elle a quitté la salle d'audience sans réaction juste après. Le tribunal l'a reconnue coupable d'extorsion, et l'a également condamnée à 25.000 euros d'amende. "Les infractions ont été permises grâce à votre réseau, en jouant de votre carnet d'adresses, pour vous attirer des faveurs par tous les moyens, au mépris des victimes et avec une certaine mesquinerie", lui a dit la présidente avant d'annoncer la peine - plus lourde que celle demandée à l'issue du procès il y a un mois par le parquet (un an avec sursis). Son avocate a indiqué aux médias qu'elle allait "immédiatement" faire appel. "Mimi Marchand a été condamnée pour une infraction d'extorsion qui n'est caractérisée ni juridiquement ni matériellement d'autant que le tribunal a reconnu qu'elle n'avait en aucun cas sollicité d'argent", a déclaré Me Caroline Toby. Karine Le Marchand n'était pas présente pour la décision mais son avocat Jean Ennochi a jugé qu'elle était "satisfaisante". En février 2020, la patronne de l'agence de photos Bestimage avait alerté l'animatrice de "L'amour est dans le pré" qu'un "jeune" photographe inconnu avait tenté de lui vendre des photos de sa fille mineure sortant de garde à vue. Elle l'avait rassurée, disant les avoir "bloquées" en donnant 3.000 euros au photographe. À la barre, Mimi Marchand a reconnu avoir "menti" - les images avaient été faites par l'un de ses paparazzi habituels, Sébastien Valiela. "Merci Mimi", avait répondu soulagée Karine Le Marchand, avant de "rembourser" une première partie de l'argent avancé, 1.600 euros. "Capacité d'influence" Le tribunal a condamné Mimi Marchand à rendre ces 1.600 euros à Karine Le Marchand car "peu importe qu'un remboursement n'est pas explicitement été demandé" à partir du moment où Mimi Marchand a accepté l'argent. Elle devra aussi payer 1.500 euros à l'animatrice en réparation du "préjudice moral constitué par la crainte et le stress". Cette affaire "résulte d'un stratagème et d'une construction intellectuelle montée de toutes pièces par Mimi Marchand pour faire croire qu'il y avait un risque de publication" des images de sa fille - pourtant invendables car elle était mineure. Karine Le Marchand s'est sentie "redevable et dépendante", et Mimi Marchand n'a d'ailleurs pas tardé à lui faire des demandes, comme des "paparazzades" organisées que l'animatrice avait toujours refusées. Le tribunal a ainsi mis en avant "la pression entretenue" par Mimi Marchand sur Karine Le Marchand pendant plusieurs mois, "faisant augmenter la crainte de Karine Le Marchand de voir les photos de sa fille publiées", une "crainte assez puissante pour lui enlever sa liberté d'esprit". Enfin, les magistrats ont rappelé la "capacité d'influence" de Mimi Marchand, notoirement connue pour être une communicante de l'ombre des puissants - elle a longtemps été proche d'Emmanuel et Brigitte Macron, ainsi que Nicolas Sarkozy et Carla Bruni (avant que ces derniers ne soient inquiétés avec elle dans un volet annexe de l'affaire des soupçons de financement libyen de la campagne de l'ancien président). Le tribunal a également condamné le paparazzo Sébastien Valiela à six mois avec sursis pour recel de violation du secret professionnel car il avait été informé de la garde à vue de la fille de Karine Le Marchand par un policier. Le paparazzo a aussi été reconnu coupable de la même infraction dans un volet annexe, également en février 2020, car un policier l'avait alerté de la possible arrestation de l'artiste russe Piotr Pavlenski dans l'affaire des vidéos à caractère sexuel de Benjamin Griveaux. À l'ouverture du procès le 26 mai, Piotr Pavlenski s'était fait expulser de la salle après avoir réclamé la relaxe de Mimi Marchand (qui a bénéficié d'un non-lieu sur ce volet), estimant que la diffusion des images de son interpellation participaient à son œuvre de "pornopolitique".
Texte intégral (663 mots)
Michèle dite Mimi Marchand, 78 ans, était présente au tribunal, en robe estivale et bottes de daim pour écouter la décision. Elle a quitté la salle d'audience sans réaction juste après. Le tribunal l'a reconnue coupable d'extorsion, et l'a également condamnée à 25.000 euros d'amende. "Les infractions ont été permises grâce à votre réseau, en jouant de votre carnet d'adresses, pour vous attirer des faveurs par tous les moyens, au mépris des victimes et avec une certaine mesquinerie", lui a dit la présidente avant d'annoncer la peine - plus lourde que celle demandée à l'issue du procès il y a un mois par le parquet (un an avec sursis). Son avocate a indiqué aux médias qu'elle allait "immédiatement" faire appel. "Mimi Marchand a été condamnée pour une infraction d'extorsion qui n'est caractérisée ni juridiquement ni matériellement d'autant que le tribunal a reconnu qu'elle n'avait en aucun cas sollicité d'argent", a déclaré Me Caroline Toby. Karine Le Marchand n'était pas présente pour la décision mais son avocat Jean Ennochi a jugé qu'elle était "satisfaisante". En février 2020, la patronne de l'agence de photos Bestimage avait alerté l'animatrice de "L'amour est dans le pré" qu'un "jeune" photographe inconnu avait tenté de lui vendre des photos de sa fille mineure sortant de garde à vue. Elle l'avait rassurée, disant les avoir "bloquées" en donnant 3.000 euros au photographe. À la barre, Mimi Marchand a reconnu avoir "menti" - les images avaient été faites par l'un de ses paparazzi habituels, Sébastien Valiela. "Merci Mimi", avait répondu soulagée Karine Le Marchand, avant de "rembourser" une première partie de l'argent avancé, 1.600 euros. "Capacité d'influence" Le tribunal a condamné Mimi Marchand à rendre ces 1.600 euros à Karine Le Marchand car "peu importe qu'un remboursement n'est pas explicitement été demandé" à partir du moment où Mimi Marchand a accepté l'argent. Elle devra aussi payer 1.500 euros à l'animatrice en réparation du "préjudice moral constitué par la crainte et le stress". Cette affaire "résulte d'un stratagème et d'une construction intellectuelle montée de toutes pièces par Mimi Marchand pour faire croire qu'il y avait un risque de publication" des images de sa fille - pourtant invendables car elle était mineure. Karine Le Marchand s'est sentie "redevable et dépendante", et Mimi Marchand n'a d'ailleurs pas tardé à lui faire des demandes, comme des "paparazzades" organisées que l'animatrice avait toujours refusées. Le tribunal a ainsi mis en avant "la pression entretenue" par Mimi Marchand sur Karine Le Marchand pendant plusieurs mois, "faisant augmenter la crainte de Karine Le Marchand de voir les photos de sa fille publiées", une "crainte assez puissante pour lui enlever sa liberté d'esprit". Enfin, les magistrats ont rappelé la "capacité d'influence" de Mimi Marchand, notoirement connue pour être une communicante de l'ombre des puissants - elle a longtemps été proche d'Emmanuel et Brigitte Macron, ainsi que Nicolas Sarkozy et Carla Bruni (avant que ces derniers ne soient inquiétés avec elle dans un volet annexe de l'affaire des soupçons de financement libyen de la campagne de l'ancien président). Le tribunal a également condamné le paparazzo Sébastien Valiela à six mois avec sursis pour recel de violation du secret professionnel car il avait été informé de la garde à vue de la fille de Karine Le Marchand par un policier. Le paparazzo a aussi été reconnu coupable de la même infraction dans un volet annexe, également en février 2020, car un policier l'avait alerté de la possible arrestation de l'artiste russe Piotr Pavlenski dans l'affaire des vidéos à caractère sexuel de Benjamin Griveaux. À l'ouverture du procès le 26 mai, Piotr Pavlenski s'était fait expulser de la salle après avoir réclamé la relaxe de Mimi Marchand (qui a bénéficié d'un non-lieu sur ce volet), estimant que la diffusion des images de son interpellation participaient à son œuvre de "pornopolitique".

01.07.2025 à 15:50

Canicule en France : la vigilance rouge étendue à 16 départements

FRANCE24
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La vigilance rouge canicule restera en vigueur mercredi dans les 16 départements déjà concernés, dont tous ceux d'Ile-de-France, a annoncé Météo-France dans son dernier bulletin mardi matin. Analyse de Françoise Vimeux, climatologue à l'Institut de recherche pour le développement à Paris.
Texte intégral (663 mots)
La vigilance rouge canicule restera en vigueur mercredi dans les 16 départements déjà concernés, dont tous ceux d'Ile-de-France, a annoncé Météo-France dans son dernier bulletin mardi matin. Analyse de Françoise Vimeux, climatologue à l'Institut de recherche pour le développement à Paris.

01.07.2025 à 15:48

Canicule : les Français écrasés par la chaleur

FRANCE24
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La France étouffe. Alors que le mercure grimpe jusqu’à 41 °C, la quasi-totalité du pays est placée en vigilance rouge ou orange. Écoles fermées, restrictions de circulation, plans canicule déclenchés… Face à cette vague de chaleur inédite, les collectivités s’organisent. 
Texte intégral (663 mots)
La France étouffe. Alors que le mercure grimpe jusqu’à 41 °C, la quasi-totalité du pays est placée en vigilance rouge ou orange. Écoles fermées, restrictions de circulation, plans canicule déclenchés… Face à cette vague de chaleur inédite, les collectivités s’organisent. 
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