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04.05.2025 à 04:53

Natation : Léon Marchand prend la deuxième place sur 200 m 4 nages pour son retour en compétition

FRANCE 24
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Léon Marchand a terminé sa reprise en Floride par une défaite sur 200 m 4 nages, samedi soir, terminant en deuxième position derrière Shaine Casas. Il avait retiré le 200 m brasse de son programme pour se concentrer sur cette course, où il a brillé dans les coulées et la brasse avant de fléchir sur le crawl. 
Léon Marchand a terminé sa reprise en Floride par une défaite sur 200 m 4 nages, samedi soir, terminant en deuxième position derrière Shaine Casas. Il avait retiré le 200 m brasse de son programme pour se concentrer sur cette course, où il a brillé dans les coulées et la brasse avant de fléchir sur le crawl. 

04.05.2025 à 04:41

Après un an de gouvernement de droite, le Portugal repart en campagne

FRANCE24
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Le scrutin de mars 2024 avait vu le pays basculer à droite après huit années de gouvernements socialistes, mais la coalition emmenée par le Premier ministre Luis Montenegro, un juriste de 52 ans, ne disposait pas de majorité au Parlement, où elle a perdu un vote de confiance en mars sur fond de soupçons de conflit d'intérêt. D'après les enquêtes, son Alliance démocratique (AD) est désormais créditée de 32,5% des intentions de vote, contre 27,3% pour le Parti socialiste (PS) et 17% pour la formation d'extrême droite Chega ("Assez"), selon un agrégateur de sondages fourni par la Radio Renascença. Mais la coalition gouvernementale a cette fois-ci "fait le pari d'obtenir une majorité absolue" en négociant le soutien d'une formation libérale créditée de 7% des voix, souligne la politologue Marina Costa Lobo, de l'Institut des sciences sociales (ICS) de l'Université de Lisbonne. "Mais même cela peut ne pas suffire et, par conséquent, la question de la stabilité gouvernementale est absolument centrale", insiste-t-elle auprès de l'AFP. Conscient du risque de se retrouver à nouveau à la tête d'un gouvernement minoritaire, Luis Montenegro, qui continue d'exclure tout accord avec l'extrême droite, a mis en garde les électeurs contre ce scénario. "Si nous n'arrivons pas à garantir la stabilité le jour des élections, le lendemain sera beaucoup plus complexe", a-t-il reconnu samedi. "En ce moment, Luis Montenegro est le principal facteur d'instabilité politique au Portugal", lui répond le chef de l'opposition socialiste, Pedro Nuno Santos, en référence à de nouvelles révélations embarrassantes dans l'affaire qui a provoqué la chute du gouvernement. Accusé de conflit d'intérêts concernant l'activité d'une société de conseil qu'il avait créée avant de la mettre au nom de ses enfants, le Premier ministre avait alors préféré se soumettre à un vote de confiance au Parlement, qu'il a perdu, plutôt que de répondre devant la commission d'enquête parlementaire que l'opposition voulait mettre en place. PIB en baisse M. Montenegro a beau répéter qu'il n'a commis aucune infraction, ce scandale a continué de marquer la période de pré-campagne qui s'est achevée dimanche, et notamment le duel télévisé qui l'a opposé à son principal rival. La gestion de la méga-panne d'électricité qui a touché la péninsule ibérique lundi dernier a également fourni des arguments à l'opposition pour attaquer le gouvernement. Le candidat socialiste a aussi mis en avant la situation économique du Portugal, qui a vu son PIB reculer de 0,5% au premier trimestre, en affirmant vendredi qu'il s'agissait du "pire résultat économique depuis 2021, l'année de la pandémie". Sans réagir à ces données, le gouvernement a choisi d'annoncer samedi que son durcissement de la politique migratoire permettrait le renvoi d'un premier contingent de 18.000 immigrés en situation irrégulière, un clin d'œil aux électeurs de Chega. Avec la crise du logement, la question de l'immigration est devenue centrale dans le débat politique au Portugal, où la population étrangère a été multipliée par quatre depuis 2017, et atteint désormais environ 15% de la population de quelque dix millions d'habitants. "La corruption et l'éthique, avec l'immigration, sont des thèmes centraux du débat politique actuel au Portugal et cela donne une marge de croissance à Chega", note la politologue Marina Costa Lobo. Le parti de droite radicale dirigé par André Ventura, 42 ans, avait réalisé l'an dernier une nouvelle percée électorale, confirmant son statut de troisième force politique du pays avec 18% des voix et une cinquantaine de députés. Avant d'arpenter le pays pendant les deux prochaines semaines, les candidats des partis représentés au Parlement s'affronteront dimanche soir lors d'un débat télévisé à huit.
Texte intégral (641 mots)
Le scrutin de mars 2024 avait vu le pays basculer à droite après huit années de gouvernements socialistes, mais la coalition emmenée par le Premier ministre Luis Montenegro, un juriste de 52 ans, ne disposait pas de majorité au Parlement, où elle a perdu un vote de confiance en mars sur fond de soupçons de conflit d'intérêt. D'après les enquêtes, son Alliance démocratique (AD) est désormais créditée de 32,5% des intentions de vote, contre 27,3% pour le Parti socialiste (PS) et 17% pour la formation d'extrême droite Chega ("Assez"), selon un agrégateur de sondages fourni par la Radio Renascença. Mais la coalition gouvernementale a cette fois-ci "fait le pari d'obtenir une majorité absolue" en négociant le soutien d'une formation libérale créditée de 7% des voix, souligne la politologue Marina Costa Lobo, de l'Institut des sciences sociales (ICS) de l'Université de Lisbonne. "Mais même cela peut ne pas suffire et, par conséquent, la question de la stabilité gouvernementale est absolument centrale", insiste-t-elle auprès de l'AFP. Conscient du risque de se retrouver à nouveau à la tête d'un gouvernement minoritaire, Luis Montenegro, qui continue d'exclure tout accord avec l'extrême droite, a mis en garde les électeurs contre ce scénario. "Si nous n'arrivons pas à garantir la stabilité le jour des élections, le lendemain sera beaucoup plus complexe", a-t-il reconnu samedi. "En ce moment, Luis Montenegro est le principal facteur d'instabilité politique au Portugal", lui répond le chef de l'opposition socialiste, Pedro Nuno Santos, en référence à de nouvelles révélations embarrassantes dans l'affaire qui a provoqué la chute du gouvernement. Accusé de conflit d'intérêts concernant l'activité d'une société de conseil qu'il avait créée avant de la mettre au nom de ses enfants, le Premier ministre avait alors préféré se soumettre à un vote de confiance au Parlement, qu'il a perdu, plutôt que de répondre devant la commission d'enquête parlementaire que l'opposition voulait mettre en place. PIB en baisse M. Montenegro a beau répéter qu'il n'a commis aucune infraction, ce scandale a continué de marquer la période de pré-campagne qui s'est achevée dimanche, et notamment le duel télévisé qui l'a opposé à son principal rival. La gestion de la méga-panne d'électricité qui a touché la péninsule ibérique lundi dernier a également fourni des arguments à l'opposition pour attaquer le gouvernement. Le candidat socialiste a aussi mis en avant la situation économique du Portugal, qui a vu son PIB reculer de 0,5% au premier trimestre, en affirmant vendredi qu'il s'agissait du "pire résultat économique depuis 2021, l'année de la pandémie". Sans réagir à ces données, le gouvernement a choisi d'annoncer samedi que son durcissement de la politique migratoire permettrait le renvoi d'un premier contingent de 18.000 immigrés en situation irrégulière, un clin d'œil aux électeurs de Chega. Avec la crise du logement, la question de l'immigration est devenue centrale dans le débat politique au Portugal, où la population étrangère a été multipliée par quatre depuis 2017, et atteint désormais environ 15% de la population de quelque dix millions d'habitants. "La corruption et l'éthique, avec l'immigration, sont des thèmes centraux du débat politique actuel au Portugal et cela donne une marge de croissance à Chega", note la politologue Marina Costa Lobo. Le parti de droite radicale dirigé par André Ventura, 42 ans, avait réalisé l'an dernier une nouvelle percée électorale, confirmant son statut de troisième force politique du pays avec 18% des voix et une cinquantaine de députés. Avant d'arpenter le pays pendant les deux prochaines semaines, les candidats des partis représentés au Parlement s'affronteront dimanche soir lors d'un débat télévisé à huit.

04.05.2025 à 04:35

Boxe: Surace perd la revanche contre Munguia, Canelo frustré mais vainqueur contre Scull

FRANCE24
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Surace, 26 ans, avait créé en décembre une immense surprise en mettant KO Munguia, star montante de la boxe, sur ses terres. Lors d'un combat catégorie super-moyens débuté à 04H00 du matin (01H00 GMT) afin d'être visible samedi soir aux Etats-Unis et au Mexique, Surace a semblé chercher à résister à son adversaire, qui a boxé avec application. "Le plus important c'était d'avoir la bonne mentalité et ce que j'avais besoin de faire après un combat comme le précédent. Jaime Munguia est là pour rester", a commenté le Mexicain sur le ring. Les deux juges ont donné Munguia vainqueur à 117 contre 111. Surace, entré sur l'air de "La corrida" de Francis Cabrel dans une salle quasiment vide, a ainsi subi la première défaite de sa carrière (26 victoires, 2 nuls). Munguia (45 victoires, 2 défaites) s'est lui relancé après sa défaite contre le Français, et un an après avoir été dominé par son compatriote Saul Canelo Alvarez, star de la réunion de Ryad, qui combattra en fin de programme face au Cubain William Scull. Le 14 décembre, Surace n'était théoriquement que le "faire-valoir" du redouté Munguia, en pleine préparation d'un combat pour une ceinture mondiale. Mais sur un seul coup, une droite parfaite au 6e round, le Marseillais avait renversé le Mexicain, les pronostics et le cours d'une carrière jusqu'alors confidentielle. Dimanche, il a sûrement gagné le respect du monde de la boxe et rassuré sur sa capacité à tenir lors de grands combats, celui-là en 12 rounds. "Brunello" a bien attaqué au premier round, déclenchant les encouragements de son entraîneur: "c'est parfait Bruno, il ne faut pas en faire plus, prends ton temps, ça va marcher". Munguia a progressivement pris le dessus dans un combat sans grande envolée, Surace résistant parfois dans les cordes mais peinant à répliquer. D'après le site de référence Compubox, Munguia a réussi à placer 105 coups contre 64 pour Surace (77 nets contre 35), en insistant notamment au corps (51 contre 10). "Je déteste ce genre de combattant" Deux heures plus tard, Canelo Alvarez, 34 ans, a de nouveau unifié les super-moyens après un combat frustrant gagné à l'unanimité des juges contre le Cubain William Scull. Canelo, détenteur des ceintures WBC, WBA et WBO, a récupéré la ceinture IBF de Scull qu'il avait abandonné l'an passé en refusant de combattre alors son challenger officiel. Scull, 32 ans, qui a essuyé là sa première défaite, a été particulièrement fuyant, avec un jeu de jambes efficace, mais sans parvenir à contre-attaquer. "Je n'aime pas boxer ce genre de gars, ils viennent juste pour survivre. Un boxeur qui n'essaie pas de gagner, qui veut juste survivre, je déteste ce genre de combattant", a râlé Canelo sur le ring après le combat. Canelo (63 victoires, 2 défaites), qui tenait le centre du ring, a réussi à placer principalement des coups au corps, mais s'est frustré à mesure que le combat avançait. Il a désormais rendez-vous avec l'Américain Terence Crawford, champion des super-welters, pour un combat à Las Vegas le 12 septembre. "Crawford est l'un des meilleurs, ça va être un plaisir", a ajouté le Mexicain.
Texte intégral (537 mots)
Surace, 26 ans, avait créé en décembre une immense surprise en mettant KO Munguia, star montante de la boxe, sur ses terres. Lors d'un combat catégorie super-moyens débuté à 04H00 du matin (01H00 GMT) afin d'être visible samedi soir aux Etats-Unis et au Mexique, Surace a semblé chercher à résister à son adversaire, qui a boxé avec application. "Le plus important c'était d'avoir la bonne mentalité et ce que j'avais besoin de faire après un combat comme le précédent. Jaime Munguia est là pour rester", a commenté le Mexicain sur le ring. Les deux juges ont donné Munguia vainqueur à 117 contre 111. Surace, entré sur l'air de "La corrida" de Francis Cabrel dans une salle quasiment vide, a ainsi subi la première défaite de sa carrière (26 victoires, 2 nuls). Munguia (45 victoires, 2 défaites) s'est lui relancé après sa défaite contre le Français, et un an après avoir été dominé par son compatriote Saul Canelo Alvarez, star de la réunion de Ryad, qui combattra en fin de programme face au Cubain William Scull. Le 14 décembre, Surace n'était théoriquement que le "faire-valoir" du redouté Munguia, en pleine préparation d'un combat pour une ceinture mondiale. Mais sur un seul coup, une droite parfaite au 6e round, le Marseillais avait renversé le Mexicain, les pronostics et le cours d'une carrière jusqu'alors confidentielle. Dimanche, il a sûrement gagné le respect du monde de la boxe et rassuré sur sa capacité à tenir lors de grands combats, celui-là en 12 rounds. "Brunello" a bien attaqué au premier round, déclenchant les encouragements de son entraîneur: "c'est parfait Bruno, il ne faut pas en faire plus, prends ton temps, ça va marcher". Munguia a progressivement pris le dessus dans un combat sans grande envolée, Surace résistant parfois dans les cordes mais peinant à répliquer. D'après le site de référence Compubox, Munguia a réussi à placer 105 coups contre 64 pour Surace (77 nets contre 35), en insistant notamment au corps (51 contre 10). "Je déteste ce genre de combattant" Deux heures plus tard, Canelo Alvarez, 34 ans, a de nouveau unifié les super-moyens après un combat frustrant gagné à l'unanimité des juges contre le Cubain William Scull. Canelo, détenteur des ceintures WBC, WBA et WBO, a récupéré la ceinture IBF de Scull qu'il avait abandonné l'an passé en refusant de combattre alors son challenger officiel. Scull, 32 ans, qui a essuyé là sa première défaite, a été particulièrement fuyant, avec un jeu de jambes efficace, mais sans parvenir à contre-attaquer. "Je n'aime pas boxer ce genre de gars, ils viennent juste pour survivre. Un boxeur qui n'essaie pas de gagner, qui veut juste survivre, je déteste ce genre de combattant", a râlé Canelo sur le ring après le combat. Canelo (63 victoires, 2 défaites), qui tenait le centre du ring, a réussi à placer principalement des coups au corps, mais s'est frustré à mesure que le combat avançait. Il a désormais rendez-vous avec l'Américain Terence Crawford, champion des super-welters, pour un combat à Las Vegas le 12 septembre. "Crawford est l'un des meilleurs, ça va être un plaisir", a ajouté le Mexicain.

04.05.2025 à 04:31

Face aux blocages, Bayrou évoque un référendum sur la réduction de la dette

FRANCE24
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Rejetant "la méthode de l'artichaut" faite de mesures séparées et disparates, le chef du gouvernement s'est engagé à présenter un "plan cohérent, avec des propositions claires, lisibles" afin de réduire les déficits et la dette, dans un entretien au Journal du Dimanche (JDD) mis en ligne samedi soir. "C'est un plan d’ensemble que je veux soumettre, il demandera des efforts à tout le monde, et par l'ampleur qui doit être la sienne, il ne peut réussir si le peuple français ne le soutient pas", a-t-il déclaré. Le gouvernement de François Bayrou, qui est parvenu à faire adopter les budgets 2025 de l'Etat et de la sécurité sociale en début d'année, en échappant à une série de motions de censure, est désormais engagé dans la préparation du budget pour 2026. Il estime qu'il lui faut trouver 40 milliards d'euros d'économies pour respecter ses objectifs de réduction du déficit public de 5,4% du Produit intérieur brut (PIB) cette année, à 4,6% l'an prochain. Dans cet entretien au JDD, le chef du gouvernement reprend les éléments de son diagnostic exposé lors d'une conférence sur les finances publiques le mois dernier. Il avait alors promis de faire connaître avant le 14 juillet ses choix budgétaires pour 2026. "Notre pays a devant lui deux défis massifs, les plus lourds de son histoire récente: une production trop faible et une dette écrasante", a-t-il appuyé samedi. Privé de majorité à l'Assemblée nationale, se heurtant aux oppositions de secteurs économiques, François Bayrou voit dans le référendum une manière de contourner les blocages. Mais il s'agit d'une prérogative constitutionnelle du chef de l'Etat et un pari politique toujours extrêmement risqué. "Un référendum ne peut être décidé que par le président de la République. Le gouvernement propose, le président décide. Mais la question de l'adhésion des Français aux réformes est bien la question centrale", a-t-il estimé. Jamais sous la Ve République une telle consultation des Français n'a été organisée pour faire adopter un texte budgétaire. Une question "grave" et "lourde" François Bayrou estime que son plan "doit proposer des solutions précises, avec un objectif clair: être moins dépendant de la dette dès cette année, et à l'horizon de quatre ans, revenir sous le seuil des 3% de déficit public". "Cela passera par une baisse déterminée des dépenses. Par la simplification. Par une meilleure efficacité de l'État et de l'action publique en général", a-t-il mis en garde, tout en réaffirmant que "la solution n'est pas dans de nouveaux impôts". "Je pense que la question est assez grave, assez lourde de conséquences pour l'avenir de la nation, pour qu'elle s'adresse directement aux citoyens", a-t-il ajouté. Dans cet entretien, le leader centriste dresse un constat d'échec des tentatives de mener des réformes de structure dans le domaine de l'Etat et des finances publiques. "Quand on réforme par les voies classiques, par le passage en force, que se passe-t-il? Le pays entre en grève, les manifestations s'enchaînent, et personne ne sait si ceux qui défilent connaissent vraiment le contenu de ce qu'ils contestent". François Bayrou n'exclut pas une baisse des effectifs des fonctionnaires, qu'il juge "possible et salutaire" mais découlerait d'une réforme des missions de l'Etat et des collectivités territoriales. Premier ministre depuis le 13 décembre, lorsqu'il avait pris la succession de Michel Barnier, censuré sur le budget de la sécurité sociale, François Bayrou met régulièrement en avant l'"Himalaya" qui se dresse devant son action. "Et un Himalaya, ce n'est pas une montagne, c’est une chaîne. Avec plusieurs sommets, tous au-dessus de 8.000 mètres", a-t-il dit au JDD.
Texte intégral (653 mots)
Rejetant "la méthode de l'artichaut" faite de mesures séparées et disparates, le chef du gouvernement s'est engagé à présenter un "plan cohérent, avec des propositions claires, lisibles" afin de réduire les déficits et la dette, dans un entretien au Journal du Dimanche (JDD) mis en ligne samedi soir. "C'est un plan d’ensemble que je veux soumettre, il demandera des efforts à tout le monde, et par l'ampleur qui doit être la sienne, il ne peut réussir si le peuple français ne le soutient pas", a-t-il déclaré. Le gouvernement de François Bayrou, qui est parvenu à faire adopter les budgets 2025 de l'Etat et de la sécurité sociale en début d'année, en échappant à une série de motions de censure, est désormais engagé dans la préparation du budget pour 2026. Il estime qu'il lui faut trouver 40 milliards d'euros d'économies pour respecter ses objectifs de réduction du déficit public de 5,4% du Produit intérieur brut (PIB) cette année, à 4,6% l'an prochain. Dans cet entretien au JDD, le chef du gouvernement reprend les éléments de son diagnostic exposé lors d'une conférence sur les finances publiques le mois dernier. Il avait alors promis de faire connaître avant le 14 juillet ses choix budgétaires pour 2026. "Notre pays a devant lui deux défis massifs, les plus lourds de son histoire récente: une production trop faible et une dette écrasante", a-t-il appuyé samedi. Privé de majorité à l'Assemblée nationale, se heurtant aux oppositions de secteurs économiques, François Bayrou voit dans le référendum une manière de contourner les blocages. Mais il s'agit d'une prérogative constitutionnelle du chef de l'Etat et un pari politique toujours extrêmement risqué. "Un référendum ne peut être décidé que par le président de la République. Le gouvernement propose, le président décide. Mais la question de l'adhésion des Français aux réformes est bien la question centrale", a-t-il estimé. Jamais sous la Ve République une telle consultation des Français n'a été organisée pour faire adopter un texte budgétaire. Une question "grave" et "lourde" François Bayrou estime que son plan "doit proposer des solutions précises, avec un objectif clair: être moins dépendant de la dette dès cette année, et à l'horizon de quatre ans, revenir sous le seuil des 3% de déficit public". "Cela passera par une baisse déterminée des dépenses. Par la simplification. Par une meilleure efficacité de l'État et de l'action publique en général", a-t-il mis en garde, tout en réaffirmant que "la solution n'est pas dans de nouveaux impôts". "Je pense que la question est assez grave, assez lourde de conséquences pour l'avenir de la nation, pour qu'elle s'adresse directement aux citoyens", a-t-il ajouté. Dans cet entretien, le leader centriste dresse un constat d'échec des tentatives de mener des réformes de structure dans le domaine de l'Etat et des finances publiques. "Quand on réforme par les voies classiques, par le passage en force, que se passe-t-il? Le pays entre en grève, les manifestations s'enchaînent, et personne ne sait si ceux qui défilent connaissent vraiment le contenu de ce qu'ils contestent". François Bayrou n'exclut pas une baisse des effectifs des fonctionnaires, qu'il juge "possible et salutaire" mais découlerait d'une réforme des missions de l'Etat et des collectivités territoriales. Premier ministre depuis le 13 décembre, lorsqu'il avait pris la succession de Michel Barnier, censuré sur le budget de la sécurité sociale, François Bayrou met régulièrement en avant l'"Himalaya" qui se dresse devant son action. "Et un Himalaya, ce n'est pas une montagne, c’est une chaîne. Avec plusieurs sommets, tous au-dessus de 8.000 mètres", a-t-il dit au JDD.

04.05.2025 à 04:23

Présidentielle en Roumanie : retour aux urnes sous tension, l'extrême droite en position de force

FRANCE 24
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Plus de 19 millions de Roumains sont appelés à se rendre aux urnes dimanche pour l'élection présidentielle, après l'annulation du précédent scrutin, en raison de forts soupçons d’ingérence russe via les réseaux sociaux. George Simion, chef de file de l'extrême droite, est donné en tête dans les sondages.
Texte intégral (653 mots)
Plus de 19 millions de Roumains sont appelés à se rendre aux urnes dimanche pour l'élection présidentielle, après l'annulation du précédent scrutin, en raison de forts soupçons d’ingérence russe via les réseaux sociaux. George Simion, chef de file de l'extrême droite, est donné en tête dans les sondages.

04.05.2025 à 03:37

Lady Gaga met le feu à Rio pour un méga-concert gratuit

FRANCE24
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"Brésil, vous m'avez tellement manqué", a crié la popstar américaine avant d'entonner un de ses plus grands succès, "Poker Face", sur un échiquier monumental, un des décors grandioses de ce show de deux heures. La chanteuse de 39 ans est entrée en scène avec une vingtaine de minutes de retard sur l'heure prévue, juchée à plus deux mètres de haut sur la traîne interminable d'une robe écarlate qui, en s'ouvrant, a dévoilé une cage verticale dans laquelle étaient cachées ses danseuses, pour "Bloody Mary". Lady Gaga a ensuite enchaîné avec "Abracadabra", un des titres phares de son dernier album, "Mayhem", lancé en mars. Au milieu de la chanson, elle a enlevé la robe rouge, laissant apparaître une autre qu'elle portait en dessous aux couleurs du Brésil: vert, bleu et jaune. Invasion de "petits monstres" "J'ai séché plusieurs jours de cours à la fac pour venir ici, Lady Gaga est tout pour moi, je suis fan d'elle depuis 2008", dit à l'AFP Walter Segundo, étudiant de 23 ans arrivé mardi depuis Sao Luis, dans l'Etat brésilien du Maranhao (nord-est), à près de 3.000 kilomètres de Rio. Tout au long de la semaine, les "little monsters" (petits monstres), surnom affectueux des fans de la chanteuse américaine de 39 ans, ont afflué dans la ville célèbre pour son carnaval qui attire des centaines de milliers de touristes du monde entier. La mairie de Rio a affirmé sur X que 2,1 millions de personnes ont assisté au concert à Copacabana, davantage que les 1,6 million pour celui de Madonna au même endroit il y a un an, même si ces chiffres ont été contestés par certains spécialistes qui les ont jugés exagérés. Les autorités municipales, qui espèrent par ailleurs des retombées économiques de plus de 100 millions de dollars, souhaitent pérenniser cette tradition du méga-concert gratuit en mai, afin de stimuler le tourisme lors d'une période considérée comme basse saison. Le maire Eduardo Paes a déjà laissé entendre qu'il comptait faire venir le groupe de rock irlandais U2, sans préciser de date. Pour le concert de Lady Gaga samedi, un impressionnant dispositif de sécurité a été déployé, avec plus de 5.000 agents, des drones et des caméras de vidéosurveillance à reconnaissance faciale. Fin d'une longue attente L'interprète de "Bad Romance" était censée être une des têtes d'affiche du festival Rock in Rio en 2017, mais avait été contrainte d'annuler à la dernière minute pour des raisons de santé, ce qu'elle n'a pas manqué de rappeler samedi. "Vous m'avez attendue, vous avez dû vous demander pourquoi j'ai mis tant de temps à revenir, mais j'étais en train de guérir, de reprendre des forces (...) Maintenant, je suis prête et je vais tout donner pour vous", a-t-elle déclaré, émue aux larmes, lors d'un discours au milieu du concert. "Ce soir, nous écrivons l'histoire", a-t-elle lancé, alors que le public "Gaga, eu te amo" (Gaga, je t'aime en portugais). Et avant "Born this way", la diva pop tenu à saluer tout particulièrement "la communauté LGBTQ du Brésil", au sein de laquelle elle compte un grand nombre de fans. Ce titre est le préféré d'Alan Jones, venu de l'Etat de Santa Catarina (sud), inspirant un dessin qu'il s'est fait tatouer sur le bras gauche. "C'est grâce à cette chanson que j'ai commencé à m'accepter tel que je suis", confie ce coiffeur qui fêtera ses 30 ans la semaine prochaine. "La dernière fois que je suis venue ici, nous étions amis, mais maintenant, nous sommes de la même famille", a résumé Lady Gaga, assise au piano avant de chanter en fin de concert "Shallow", la ballade du film "A Star is born", dans lequel elle était à l'affiche avec Bradley Cooper. Et après le rappel, les fans ont continué à chanter pendant de longues minutes a cappella le refrain de "Bad Romance".
Texte intégral (671 mots)
"Brésil, vous m'avez tellement manqué", a crié la popstar américaine avant d'entonner un de ses plus grands succès, "Poker Face", sur un échiquier monumental, un des décors grandioses de ce show de deux heures. La chanteuse de 39 ans est entrée en scène avec une vingtaine de minutes de retard sur l'heure prévue, juchée à plus deux mètres de haut sur la traîne interminable d'une robe écarlate qui, en s'ouvrant, a dévoilé une cage verticale dans laquelle étaient cachées ses danseuses, pour "Bloody Mary". Lady Gaga a ensuite enchaîné avec "Abracadabra", un des titres phares de son dernier album, "Mayhem", lancé en mars. Au milieu de la chanson, elle a enlevé la robe rouge, laissant apparaître une autre qu'elle portait en dessous aux couleurs du Brésil: vert, bleu et jaune. Invasion de "petits monstres" "J'ai séché plusieurs jours de cours à la fac pour venir ici, Lady Gaga est tout pour moi, je suis fan d'elle depuis 2008", dit à l'AFP Walter Segundo, étudiant de 23 ans arrivé mardi depuis Sao Luis, dans l'Etat brésilien du Maranhao (nord-est), à près de 3.000 kilomètres de Rio. Tout au long de la semaine, les "little monsters" (petits monstres), surnom affectueux des fans de la chanteuse américaine de 39 ans, ont afflué dans la ville célèbre pour son carnaval qui attire des centaines de milliers de touristes du monde entier. La mairie de Rio a affirmé sur X que 2,1 millions de personnes ont assisté au concert à Copacabana, davantage que les 1,6 million pour celui de Madonna au même endroit il y a un an, même si ces chiffres ont été contestés par certains spécialistes qui les ont jugés exagérés. Les autorités municipales, qui espèrent par ailleurs des retombées économiques de plus de 100 millions de dollars, souhaitent pérenniser cette tradition du méga-concert gratuit en mai, afin de stimuler le tourisme lors d'une période considérée comme basse saison. Le maire Eduardo Paes a déjà laissé entendre qu'il comptait faire venir le groupe de rock irlandais U2, sans préciser de date. Pour le concert de Lady Gaga samedi, un impressionnant dispositif de sécurité a été déployé, avec plus de 5.000 agents, des drones et des caméras de vidéosurveillance à reconnaissance faciale. Fin d'une longue attente L'interprète de "Bad Romance" était censée être une des têtes d'affiche du festival Rock in Rio en 2017, mais avait été contrainte d'annuler à la dernière minute pour des raisons de santé, ce qu'elle n'a pas manqué de rappeler samedi. "Vous m'avez attendue, vous avez dû vous demander pourquoi j'ai mis tant de temps à revenir, mais j'étais en train de guérir, de reprendre des forces (...) Maintenant, je suis prête et je vais tout donner pour vous", a-t-elle déclaré, émue aux larmes, lors d'un discours au milieu du concert. "Ce soir, nous écrivons l'histoire", a-t-elle lancé, alors que le public "Gaga, eu te amo" (Gaga, je t'aime en portugais). Et avant "Born this way", la diva pop tenu à saluer tout particulièrement "la communauté LGBTQ du Brésil", au sein de laquelle elle compte un grand nombre de fans. Ce titre est le préféré d'Alan Jones, venu de l'Etat de Santa Catarina (sud), inspirant un dessin qu'il s'est fait tatouer sur le bras gauche. "C'est grâce à cette chanson que j'ai commencé à m'accepter tel que je suis", confie ce coiffeur qui fêtera ses 30 ans la semaine prochaine. "La dernière fois que je suis venue ici, nous étions amis, mais maintenant, nous sommes de la même famille", a résumé Lady Gaga, assise au piano avant de chanter en fin de concert "Shallow", la ballade du film "A Star is born", dans lequel elle était à l'affiche avec Bradley Cooper. Et après le rappel, les fans ont continué à chanter pendant de longues minutes a cappella le refrain de "Bad Romance".

04.05.2025 à 00:59

Cryptomonnaies: un homme libéré deux jours après son enlèvement contre rançon, quatre interpellations

FRANCE24
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L'homme avait été enlevé jeudi vers 10H30 dans le 14e arrondissement, a précisé le parquet de Paris. Selon une source policière, l'action avait été menée devant témoins par quatre hommes cagoulés qui l'avaient emmené à bord d'un fourgon de livraison. "La victime s'avérait être le père d'un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies, les faits étant accompagnés d'une demande de rançon", a souligné le parquet, sans en préciser le montant. D'après le journal Le Parisien, "les malfaiteurs auraient réclamé entre 5 à 7 millions d'euros sous forme de virements en échange de sa libération". Une source proche du dossier a précisé à l'AFP qu'une somme "très élevée" avait été réclamée par les ravisseurs mais n'avait pas été versée. Les "nombreuses investigations" menées ont permis la libération samedi vers 21H00 de "la victime retenue dans un logement situé dans l'Essonne", a indiqué le parquet. Blessé, l'homme a été pris en charge par les secours, a-t-on ajouté de même source, sans préciser la nature de ses blessures. Selon la source proche du dossier, l'homme a eu un doigt sectionné. "Lors de cette intervention, quatre individus ont été interpellés" et "placés en garde à vue", a précisé le parquet. L'otage a été libéré lors d'un assaut de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) dans le pavillon où l'homme était séquestré, a relaté la source proche. Le lieu où il était retenu a été localisé grâce à une "enquête hors norme", "d'anthologie", a souligné cette source, ajoutant que "d'autres mutilations étaient à craindre" si les policiers n'étaient pas intervenus. "Un immense bravo aux enquêteurs qui ont fait un travail exceptionnel pour libérer cet homme et pour interpeller ses ravisseurs", a réagi sur X le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, saluant l'"engagement décisif" du préfet de police Laurent Nuñez et de ses effectifs. L'épouse de la victime, entendue par les policiers, avait précisé que son mari et son fils, qui détiennent une société de marketing gérant de la cryptomonnaie à Malte, avaient fait l'objet de menaces par le passé, selon la source policière. Mode opératoire similaire Une enquête a été ouverte pour arrestation, enlèvement, séquestration et détention arbitraire d'otage pour obtenir l'exécution d'un ordre ou d'une condition, extorsion avec arme, le tout en bande organisée, et participation à une association de malfaiteurs criminelle. La brigade de répression du banditisme (BRB) et la police judiciaire sont chargées des investigations. Selon la source proche de l'enquête, la brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) et la BRI ont également été mobilisées dans cette enquête. Cet enlèvement suivi d'une séquestration avec demande de rançon en cryptomonnaie intervient un peu plus de trois mois après le rapt du cofondateur de Ledger, société spécialisée dans les cryptoactifs. Le 21 janvier, au petit matin, David Balland et sa compagne avaient été kidnappés à leur domicile à Méreau (Cher). L'alerte avait été donnée par Eric Larchevêque, cofondateur de Ledger, qui avait reçu une vidéo d'un doigt coupé de David Balland, accompagnée d'une importante demande de rançon en cryptomonnaie. Séquestré à Châteauroux, David Balland a été libéré le 22 janvier. Sa compagne a été retrouvée ligotée dans le coffre d'un véhicule dans l'Essonne le lendemain. Au moins neuf suspects ont été mis en examen dans cette affaire, dont le commanditaire présumé de cet enlèvement. Par ailleurs, début janvier, un homme de 56 ans avait été retrouvé dans le coffre d'une voiture près du Mans, à plusieurs centaines de kilomètres de son domicile situé dans l'Ain. Selon plusieurs médias, il s'agissait du père d'un influenceur en cryptomonnaies basé à Dubaï, qui publie régulièrement des vidéos sur ses gains, et une demande de rançon avait été faite. mlf-sm-sc-mk/bfa/tmt
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L'homme avait été enlevé jeudi vers 10H30 dans le 14e arrondissement, a précisé le parquet de Paris. Selon une source policière, l'action avait été menée devant témoins par quatre hommes cagoulés qui l'avaient emmené à bord d'un fourgon de livraison. "La victime s'avérait être le père d'un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies, les faits étant accompagnés d'une demande de rançon", a souligné le parquet, sans en préciser le montant. D'après le journal Le Parisien, "les malfaiteurs auraient réclamé entre 5 à 7 millions d'euros sous forme de virements en échange de sa libération". Une source proche du dossier a précisé à l'AFP qu'une somme "très élevée" avait été réclamée par les ravisseurs mais n'avait pas été versée. Les "nombreuses investigations" menées ont permis la libération samedi vers 21H00 de "la victime retenue dans un logement situé dans l'Essonne", a indiqué le parquet. Blessé, l'homme a été pris en charge par les secours, a-t-on ajouté de même source, sans préciser la nature de ses blessures. Selon la source proche du dossier, l'homme a eu un doigt sectionné. "Lors de cette intervention, quatre individus ont été interpellés" et "placés en garde à vue", a précisé le parquet. L'otage a été libéré lors d'un assaut de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) dans le pavillon où l'homme était séquestré, a relaté la source proche. Le lieu où il était retenu a été localisé grâce à une "enquête hors norme", "d'anthologie", a souligné cette source, ajoutant que "d'autres mutilations étaient à craindre" si les policiers n'étaient pas intervenus. "Un immense bravo aux enquêteurs qui ont fait un travail exceptionnel pour libérer cet homme et pour interpeller ses ravisseurs", a réagi sur X le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, saluant l'"engagement décisif" du préfet de police Laurent Nuñez et de ses effectifs. L'épouse de la victime, entendue par les policiers, avait précisé que son mari et son fils, qui détiennent une société de marketing gérant de la cryptomonnaie à Malte, avaient fait l'objet de menaces par le passé, selon la source policière. Mode opératoire similaire Une enquête a été ouverte pour arrestation, enlèvement, séquestration et détention arbitraire d'otage pour obtenir l'exécution d'un ordre ou d'une condition, extorsion avec arme, le tout en bande organisée, et participation à une association de malfaiteurs criminelle. La brigade de répression du banditisme (BRB) et la police judiciaire sont chargées des investigations. Selon la source proche de l'enquête, la brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) et la BRI ont également été mobilisées dans cette enquête. Cet enlèvement suivi d'une séquestration avec demande de rançon en cryptomonnaie intervient un peu plus de trois mois après le rapt du cofondateur de Ledger, société spécialisée dans les cryptoactifs. Le 21 janvier, au petit matin, David Balland et sa compagne avaient été kidnappés à leur domicile à Méreau (Cher). L'alerte avait été donnée par Eric Larchevêque, cofondateur de Ledger, qui avait reçu une vidéo d'un doigt coupé de David Balland, accompagnée d'une importante demande de rançon en cryptomonnaie. Séquestré à Châteauroux, David Balland a été libéré le 22 janvier. Sa compagne a été retrouvée ligotée dans le coffre d'un véhicule dans l'Essonne le lendemain. Au moins neuf suspects ont été mis en examen dans cette affaire, dont le commanditaire présumé de cet enlèvement. Par ailleurs, début janvier, un homme de 56 ans avait été retrouvé dans le coffre d'une voiture près du Mans, à plusieurs centaines de kilomètres de son domicile situé dans l'Ain. Selon plusieurs médias, il s'agissait du père d'un influenceur en cryptomonnaies basé à Dubaï, qui publie régulièrement des vidéos sur ses gains, et une demande de rançon avait été faite. mlf-sm-sc-mk/bfa/tmt

03.05.2025 à 23:51

F1: Max Verstappen (Red Bull) partira en pole position du GP de Miami

FRANCE24
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Le quadruple champion du monde en titre a devancé le Britannique Lando Norris (McLaren) et le prodige italien Andrea Kimi Antonelli (Mercedes) de respectivement 65 et 67 millièmes de seconde. Grand perdant plus tôt dans la journée du sprint, où il s'est finalement classé 17e après avoir écopé d'une pénalité qui lui a fait perdre sa quatrième place obtenue en piste, +Mad Max+ a répondu en champion en dominant encore les McLaren en qualifications. "Cela a été une belle qualification. J'ai essayé de me rapprocher le plus possible de la limite et même si la gestion des pneus n'a pas été évidente, cela s'est bien terminé et je suis ravi d'être en pole", a déclaré Verstappen, qui est devenu père pour la première fois juste avant le début du week-end de course. Le Néerlandais a décroché la 44e pole position de sa carrière, la troisième cette saison après le Japon et l'Arabie saoudite. Après avoir remporté la course sprint samedi après un coup de pouce du destin, en l’occurrence l'intervention de la voiture de sécurité dans les derniers tours, Norris a encore échoué dans sa quête de la pole position. Mais comme lors du sprint, l'Anglais a devancé son coéquipier australien Oscar Piastri, leader du championnat du monde, qui devra se contenter de la quatrième place sur la grille et aura fort à faire pour décrocher une troisième victoire de suite en Grand Prix. Le Britannique George Russell (Mercedes) a pris la cinquième place, devant les Williams de l'Espagnol Carlos Sainz et du Thaïlandais Alexander Albon. Ferrari a encore connu des qualifications difficiles puisque le Monégasque Charles Leclerc et le Britannique Lewis Hamilton ont réalisé respectivement les huitième et douzième chronos. Le Français Esteban Ocon (Haas) a atteint la Q3 (troisième partie des qualifications) pour la première fois de la saison et s'élancera en neuvième position, deux rangs devant le rookie tricolore Isack Hadjar (Racing Bulls). Le troisième Français de la grille, Pierre Gasly (Alpine), s'est retrouvé coincé dans le peloton et n'a pu faire mieux que 18e, quelques heures après avoir hérité de la 8e place du sprint, ce qui lui a rapporté un point au championnat du monde.
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Le quadruple champion du monde en titre a devancé le Britannique Lando Norris (McLaren) et le prodige italien Andrea Kimi Antonelli (Mercedes) de respectivement 65 et 67 millièmes de seconde. Grand perdant plus tôt dans la journée du sprint, où il s'est finalement classé 17e après avoir écopé d'une pénalité qui lui a fait perdre sa quatrième place obtenue en piste, +Mad Max+ a répondu en champion en dominant encore les McLaren en qualifications. "Cela a été une belle qualification. J'ai essayé de me rapprocher le plus possible de la limite et même si la gestion des pneus n'a pas été évidente, cela s'est bien terminé et je suis ravi d'être en pole", a déclaré Verstappen, qui est devenu père pour la première fois juste avant le début du week-end de course. Le Néerlandais a décroché la 44e pole position de sa carrière, la troisième cette saison après le Japon et l'Arabie saoudite. Après avoir remporté la course sprint samedi après un coup de pouce du destin, en l’occurrence l'intervention de la voiture de sécurité dans les derniers tours, Norris a encore échoué dans sa quête de la pole position. Mais comme lors du sprint, l'Anglais a devancé son coéquipier australien Oscar Piastri, leader du championnat du monde, qui devra se contenter de la quatrième place sur la grille et aura fort à faire pour décrocher une troisième victoire de suite en Grand Prix. Le Britannique George Russell (Mercedes) a pris la cinquième place, devant les Williams de l'Espagnol Carlos Sainz et du Thaïlandais Alexander Albon. Ferrari a encore connu des qualifications difficiles puisque le Monégasque Charles Leclerc et le Britannique Lewis Hamilton ont réalisé respectivement les huitième et douzième chronos. Le Français Esteban Ocon (Haas) a atteint la Q3 (troisième partie des qualifications) pour la première fois de la saison et s'élancera en neuvième position, deux rangs devant le rookie tricolore Isack Hadjar (Racing Bulls). Le troisième Français de la grille, Pierre Gasly (Alpine), s'est retrouvé coincé dans le peloton et n'a pu faire mieux que 18e, quelques heures après avoir hérité de la 8e place du sprint, ce qui lui a rapporté un point au championnat du monde.

03.05.2025 à 23:19

Ligue 1 : Monaco renoue avec la victoire à Saint-Etienne et remonte sur le podium

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Ce résultat laisse à l'inverse les Stéphanois (17e, 27 points) en position de relégables. Les Monégasques (2e, 58 pts) devancent Marseille à la différence de buts (+24 contre +23). Ils ont un point de plus que Nice (4e) et Strasbourg (5e), séparés par la différence de buts. Lille est à deux longueurs et Lyon à quatre. Ces deux dernières équipes joueront dimanche comme l'OM. Six équipes se tiennent en quatre points dans la lutte pour la qualification pour la Ligue des Champions. Le 10 mai, Monaco recevra Lyon pour un match, sinon déterminant, vraiment très important en vue de terminer sur le podium, l'objectif des deux équipes, alors qu'il ne restera plus qu'une journée de championnat. De leur côté, les Verts, après leur victoire face à Lyon (2-1), concèdent leur deuxième défaite de rang après celle enregistrée à Strasbourg (3-1). Ils restent 17e et avant-derniers à un point du Havre (16e et barragiste) et trois d'Angers, 15e et premier non relégable. Ils restent deux matches aux Ligériens pour arracher leur maintien avec un déplacement capital à Reims, le 10 mai avant, pour conclure, de recevoir Toulouse qui vient d'assurer sa place dans l'élite après avoir battu Rennes (2-1). Akliouche d'entrée Maghnaes Akliouche a ouvert la marque d'entrée après un centre délivré de l'aile gauche par Caio Henrique à la conclusion d'une belle action collective (2). Akliouche aurait pu ajouter un deuxième but mais le gardien Gautier Larsonneur a sauvé l'ASSE au prix d'une belle sortie (29). Les Monégasques n'ont pas vraiment eu de peine à contenir une équipe stéphanoise limitée, vaillante mais inoffensive notamment en l'absence de son buteur, le Belge Lucas Stassin, blessé. Zuriko Davitashvili a égalisé d'un tir du droit se logeant dans la lucarne (1-1, 65), la seule frappe cadrée des Verts. Jusqu'alors, la seconde période avait été tout à l'avantage de Monaco sans pour autant que l'ASM ne se crée de réelles occasions malgré quelques situations délicates pour la défense de Saint-Etienne. Sur l'une d'elles, Moatasem Al-Musrati a redonné l'avantage aux Monégasques d'un tir dévié sur lequel Larsonneur est passé au travers (2-1, 68) avant que Folarin Balogun n'ajoute un troisième but en profitant d'un mauvais dégagement de Maxime Bernauer (3-1, 78). Au cours de la rencontre, Monaco a, malheureusement, perdu son attaquant danois Mika Biereth, remplacé dès la 15e minute par le Suisse Breel Embolo, après un coup reçu au visage dans un choc avec Mickaël Nadé. Dans l'ensemble, les Monégasques ont livré une performance solide et ont mérité leur victoire, la première à l'extérieur après celle à Angers le 15 mars (2-0, 26e journée). Toutefois, ils n'avaient plus inscrit trois buts à l'extérieur depuis le 9 novembre dernier à Strasbourg (3-1). Dans la semaine, le président Dimitri Rybolovlev s'était rendu au centre d'entraînement de La Turbie, pour mettre la pression et rappeler les enjeux sportifs et économiques d'une qualification pour la Ligue des Champions. Les joueurs de la Principauté ont donc bien répondu.
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Ce résultat laisse à l'inverse les Stéphanois (17e, 27 points) en position de relégables. Les Monégasques (2e, 58 pts) devancent Marseille à la différence de buts (+24 contre +23). Ils ont un point de plus que Nice (4e) et Strasbourg (5e), séparés par la différence de buts. Lille est à deux longueurs et Lyon à quatre. Ces deux dernières équipes joueront dimanche comme l'OM. Six équipes se tiennent en quatre points dans la lutte pour la qualification pour la Ligue des Champions. Le 10 mai, Monaco recevra Lyon pour un match, sinon déterminant, vraiment très important en vue de terminer sur le podium, l'objectif des deux équipes, alors qu'il ne restera plus qu'une journée de championnat. De leur côté, les Verts, après leur victoire face à Lyon (2-1), concèdent leur deuxième défaite de rang après celle enregistrée à Strasbourg (3-1). Ils restent 17e et avant-derniers à un point du Havre (16e et barragiste) et trois d'Angers, 15e et premier non relégable. Ils restent deux matches aux Ligériens pour arracher leur maintien avec un déplacement capital à Reims, le 10 mai avant, pour conclure, de recevoir Toulouse qui vient d'assurer sa place dans l'élite après avoir battu Rennes (2-1). Akliouche d'entrée Maghnaes Akliouche a ouvert la marque d'entrée après un centre délivré de l'aile gauche par Caio Henrique à la conclusion d'une belle action collective (2). Akliouche aurait pu ajouter un deuxième but mais le gardien Gautier Larsonneur a sauvé l'ASSE au prix d'une belle sortie (29). Les Monégasques n'ont pas vraiment eu de peine à contenir une équipe stéphanoise limitée, vaillante mais inoffensive notamment en l'absence de son buteur, le Belge Lucas Stassin, blessé. Zuriko Davitashvili a égalisé d'un tir du droit se logeant dans la lucarne (1-1, 65), la seule frappe cadrée des Verts. Jusqu'alors, la seconde période avait été tout à l'avantage de Monaco sans pour autant que l'ASM ne se crée de réelles occasions malgré quelques situations délicates pour la défense de Saint-Etienne. Sur l'une d'elles, Moatasem Al-Musrati a redonné l'avantage aux Monégasques d'un tir dévié sur lequel Larsonneur est passé au travers (2-1, 68) avant que Folarin Balogun n'ajoute un troisième but en profitant d'un mauvais dégagement de Maxime Bernauer (3-1, 78). Au cours de la rencontre, Monaco a, malheureusement, perdu son attaquant danois Mika Biereth, remplacé dès la 15e minute par le Suisse Breel Embolo, après un coup reçu au visage dans un choc avec Mickaël Nadé. Dans l'ensemble, les Monégasques ont livré une performance solide et ont mérité leur victoire, la première à l'extérieur après celle à Angers le 15 mars (2-0, 26e journée). Toutefois, ils n'avaient plus inscrit trois buts à l'extérieur depuis le 9 novembre dernier à Strasbourg (3-1). Dans la semaine, le président Dimitri Rybolovlev s'était rendu au centre d'entraînement de La Turbie, pour mettre la pression et rappeler les enjeux sportifs et économiques d'une qualification pour la Ligue des Champions. Les joueurs de la Principauté ont donc bien répondu.

03.05.2025 à 23:11

Espagne: Barcelone s'arrache pour l'emporter chez la lanterne rouge Valladolid

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À quatre journées de la fin, le Barça compte sept points d'avance sur son grand rival, qui reçoit le Celta Vigo dimanche après-midi (14h00) avant de se déplacer dans huit jours à Barcelone pour le "clasico" retour. Ce succès obtenu dans la douleur grâce à des buts de Raphinha (54e) et de Fermin Lopez (60e) après l'ouverture précoce du score d'Ivan Sanchez Aguayo pour Valladolid (6e) permet aux Barcelonais de se tourner désormais vers la demi-finale retour de Ligue des champions mardi à Milan face à l'Inter (3-3 à l'aller). Face à Valladolid, un club habitué aux allers-retours entre première et deuxième divisions et déjà condamné avec 16 points après 33 journées, l'équipe catalane s'est présentée avec un onze largement renouvelé, avec neuf changements par rapport au match aller face à l'Inter. L'entraîneur allemand Hansi Flick a dû compenser les absences des blessés Robert Lewandowski et Jules Koundé. Il a choisi aussi de faire souffler certains cadres comme sa pépite Lamine Yamal, l'attaquant Raphinha ou le gardien Wojciech Szczesny, avant le match de mardi à San Siro. Marc-André ter Stegen, absent depuis septembre en raison d'une blessure à un genou, a fait son retour dans les cages. Le jeune attaquant bissau-guinéen Ansu Fati, ancienne pousse du centre de formation blaugrana au temps de jeu désormais famélique, a été titularisé d'entrée. Dans ce match des extrêmes, les joueurs de Valladolid, que leur propriétaire et ancienne star brésilienne Ronaldo souhaite céder, ont tenu à vendre chèrement leur peau. Dès la 6e minute, une frappe déviée d'Ivan Sanchez Aguayo a lobé Ter Stegen et le bloc défensif d'un club qui n'a plus gagné depuis le 11 janvier contre le Betis (1-0) et a enchaîné depuis 13 défaites et un nul a posé d'énormes problèmes aux attaquants barcelonais. "Quand on effectue neuf changements dans l'équipe, ce n'est pas facile pour les joueurs", a admis Flick au micro de DAZN, qui s'est dit "au final satisfait des trois points supplémentaires". Une frappe d'Ansu Fati a certes obligé le gardien Andre Ferreira à une parade spectaculaire mais le bilan barcelonais était maigre. Lamine Yamal est entré dès la 38e minute après la blessure de Daniel Rodriguez pour redonner un peu d'allant à ses coéquipiers mais ce sont les entrées après la pause de Raphinha et de Frenkie De Jong qui ont inversé la tendance en annihilant les espoirs des "Pucelanos" de signer un authentique exploit. Même dans la difficulté, les Barcelonais poursuivent leur quête d'un quadruplé historique, la Liga et la Ligue des champions pouvant s'ajouter à la Coupe du Roi et à la Supercoupe d'Espagne déjà gagnées.
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À quatre journées de la fin, le Barça compte sept points d'avance sur son grand rival, qui reçoit le Celta Vigo dimanche après-midi (14h00) avant de se déplacer dans huit jours à Barcelone pour le "clasico" retour. Ce succès obtenu dans la douleur grâce à des buts de Raphinha (54e) et de Fermin Lopez (60e) après l'ouverture précoce du score d'Ivan Sanchez Aguayo pour Valladolid (6e) permet aux Barcelonais de se tourner désormais vers la demi-finale retour de Ligue des champions mardi à Milan face à l'Inter (3-3 à l'aller). Face à Valladolid, un club habitué aux allers-retours entre première et deuxième divisions et déjà condamné avec 16 points après 33 journées, l'équipe catalane s'est présentée avec un onze largement renouvelé, avec neuf changements par rapport au match aller face à l'Inter. L'entraîneur allemand Hansi Flick a dû compenser les absences des blessés Robert Lewandowski et Jules Koundé. Il a choisi aussi de faire souffler certains cadres comme sa pépite Lamine Yamal, l'attaquant Raphinha ou le gardien Wojciech Szczesny, avant le match de mardi à San Siro. Marc-André ter Stegen, absent depuis septembre en raison d'une blessure à un genou, a fait son retour dans les cages. Le jeune attaquant bissau-guinéen Ansu Fati, ancienne pousse du centre de formation blaugrana au temps de jeu désormais famélique, a été titularisé d'entrée. Dans ce match des extrêmes, les joueurs de Valladolid, que leur propriétaire et ancienne star brésilienne Ronaldo souhaite céder, ont tenu à vendre chèrement leur peau. Dès la 6e minute, une frappe déviée d'Ivan Sanchez Aguayo a lobé Ter Stegen et le bloc défensif d'un club qui n'a plus gagné depuis le 11 janvier contre le Betis (1-0) et a enchaîné depuis 13 défaites et un nul a posé d'énormes problèmes aux attaquants barcelonais. "Quand on effectue neuf changements dans l'équipe, ce n'est pas facile pour les joueurs", a admis Flick au micro de DAZN, qui s'est dit "au final satisfait des trois points supplémentaires". Une frappe d'Ansu Fati a certes obligé le gardien Andre Ferreira à une parade spectaculaire mais le bilan barcelonais était maigre. Lamine Yamal est entré dès la 38e minute après la blessure de Daniel Rodriguez pour redonner un peu d'allant à ses coéquipiers mais ce sont les entrées après la pause de Raphinha et de Frenkie De Jong qui ont inversé la tendance en annihilant les espoirs des "Pucelanos" de signer un authentique exploit. Même dans la difficulté, les Barcelonais poursuivent leur quête d'un quadruplé historique, la Liga et la Ligue des champions pouvant s'ajouter à la Coupe du Roi et à la Supercoupe d'Espagne déjà gagnées.

03.05.2025 à 22:15

Warren Buffett, investisseur de légende et milliardaire aux goûts simples

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Son groupe, Berkshire Hathaway, est devenu la huitième capitalisation boursière au monde, dépassant les mille milliards de dollars à Wall Street, une première pour un groupe américain hors secteur de la tech. Ce conglomérat possède des dizaines d'entreprises (des piles Duracell à l'assureur américain Geico) et des actions dans des sociétés soigneusement sélectionnées, de Coca-Cola à Bank of America, en passant par Chevron ou American Express. Toute sa vie, Warren Buffett, toujours bon pied bon oeil à 94 ans, a préféré investir sur le long terme dans des entreprises stables dont il a épluché les comptes. Une stratégie qui a valu à sa société, depuis qu'il en a pris le contrôle en 1965, un rendement annuel presque deux fois plus important que celui de l'indice boursier S&P 500. Pas d'excentricité non plus dans le quotidien de "l'Oracle d'Omaha", qui affiche selon Forbes une fortune de 168 milliards de dollars - l'une des seules qui a continué d'augmenter depuis le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier. Client régulier de McDonald's, la légende fait de lui un buveur de Coca-Cola invétéré, qui habite la même maison depuis 1958, achetée 31.500 dollars, dans sa ville natale d'Omaha (Nebraska), dans le centre du pays. Ses secondes noces sont scellées avec deux anneaux soldés dans une bijouterie de son groupe. Ses seuls loisirs connus: bridge, ukulélé et golf. Il reconnaît toutefois que posséder un jet privé lui facilite la vie. Grand philanthrope Pas provocateur comme Elon Musk, il n'ambitionne pas de conquérir l'espace comme Jeff Bezos ou de changer le monde comme Mark Zuckerberg. La discrétion de ce démocrate revendiqué, qui se plaint de ne pas payer assez d'impôts, ne l'empêche pas de distiller des avis tranchés sur l'économie et quelques piques sur le bitcoin, l'intelligence artificielle ou la guerre commerciale lancée par Donald Trump. Chaque année, des milliers de petits investisseurs se pressent pour l'écouter à l'assemblée générale de Berkshire, désignée comme le "Woodstock" des capitalistes. Avec son grand ami, le fondateur de Microsoft Bill Gates, il lance en 2010 "The Giving Pledge", un club de milliardaires prêts à donner au moins la moitié de leur fortune à des associations caritatives. Au cours de sa vie, il a fait don de quelque 60 milliards de dollars - un record - dont 43 milliards à la Fondation Bill et Melinda Gates. En 2024, il a annoncé que sa fortune serait léguée à la fondation Susan Thompson Buffett, du nom de sa défunte première femme, et aux trois fondations dirigées par ses enfants. Né le 30 août 1930 dans une famille de classe moyenne, Warren Buffett se lance sur les marchés à 11 ans. Il a 13 ans quand il doit remplir pour la première fois une feuille d'impôts après ses premiers gains en bourse. Il envisage d'abandonner ses études, mais face au veto de son père, un courtier devenu parlementaire, il entre à l'école de commerce de Wharton en Pennsylvanie puis rejoint l'université du Nebraska. Recalé par Harvard, il intègre l'université Columbia à New York. Il commence sa carrière à Wall Street mais fonde dès 1956 sa société d'investissement, Buffett Partnership, fusionnée en 1965 avec le groupe textile Berkshire Hathaway. Avec son acolyte Charlie Munger, décédé en 2023 à 99 ans, il transforme Berkshire en conglomérat gigantesque. Vieille économie Ce père remarié de trois enfants, avide lecteur de la presse financière et généraliste, s'est évertué à dénicher les entreprises et valeurs sous-évaluées à ses yeux et à attendre qu'elles se bonifient. Cela ne l'empêche pas de nouer des accords très rémunérateurs, comme quand il vient renflouer Goldman Sachs en 2008 ou Bank of America en 2011. Ses investissements sont plutôt dans la vieille économie américaine. Apple est l'une des rares valeurs technologiques à trouver grâce à ses yeux. Après avoir massivement investi depuis 2016, Berkshire avait liquidé à l'été 2024 la moitié de ses actions pour 50 milliards de dollars. Sous ses airs de gentilhomme se cache un homme d'affaires impitoyable. Cheveux blancs, grosses lunettes, souvent en costume classique tranché par une cravate de couleur, il peut encore disserter longuement sans montrer aucun signe de fatigue. A l'AG 2024 du groupe, il reconnaissait pour la première fois son caractère mortel, lançant aux actionnaires: "J'espère bien que vous serez là l'année prochaine... et moi aussi!" Son successeur désigné, Greb Abel, lui succédera à la tête du groupe en fin d'année.
Texte intégral (773 mots)
Son groupe, Berkshire Hathaway, est devenu la huitième capitalisation boursière au monde, dépassant les mille milliards de dollars à Wall Street, une première pour un groupe américain hors secteur de la tech. Ce conglomérat possède des dizaines d'entreprises (des piles Duracell à l'assureur américain Geico) et des actions dans des sociétés soigneusement sélectionnées, de Coca-Cola à Bank of America, en passant par Chevron ou American Express. Toute sa vie, Warren Buffett, toujours bon pied bon oeil à 94 ans, a préféré investir sur le long terme dans des entreprises stables dont il a épluché les comptes. Une stratégie qui a valu à sa société, depuis qu'il en a pris le contrôle en 1965, un rendement annuel presque deux fois plus important que celui de l'indice boursier S&P 500. Pas d'excentricité non plus dans le quotidien de "l'Oracle d'Omaha", qui affiche selon Forbes une fortune de 168 milliards de dollars - l'une des seules qui a continué d'augmenter depuis le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier. Client régulier de McDonald's, la légende fait de lui un buveur de Coca-Cola invétéré, qui habite la même maison depuis 1958, achetée 31.500 dollars, dans sa ville natale d'Omaha (Nebraska), dans le centre du pays. Ses secondes noces sont scellées avec deux anneaux soldés dans une bijouterie de son groupe. Ses seuls loisirs connus: bridge, ukulélé et golf. Il reconnaît toutefois que posséder un jet privé lui facilite la vie. Grand philanthrope Pas provocateur comme Elon Musk, il n'ambitionne pas de conquérir l'espace comme Jeff Bezos ou de changer le monde comme Mark Zuckerberg. La discrétion de ce démocrate revendiqué, qui se plaint de ne pas payer assez d'impôts, ne l'empêche pas de distiller des avis tranchés sur l'économie et quelques piques sur le bitcoin, l'intelligence artificielle ou la guerre commerciale lancée par Donald Trump. Chaque année, des milliers de petits investisseurs se pressent pour l'écouter à l'assemblée générale de Berkshire, désignée comme le "Woodstock" des capitalistes. Avec son grand ami, le fondateur de Microsoft Bill Gates, il lance en 2010 "The Giving Pledge", un club de milliardaires prêts à donner au moins la moitié de leur fortune à des associations caritatives. Au cours de sa vie, il a fait don de quelque 60 milliards de dollars - un record - dont 43 milliards à la Fondation Bill et Melinda Gates. En 2024, il a annoncé que sa fortune serait léguée à la fondation Susan Thompson Buffett, du nom de sa défunte première femme, et aux trois fondations dirigées par ses enfants. Né le 30 août 1930 dans une famille de classe moyenne, Warren Buffett se lance sur les marchés à 11 ans. Il a 13 ans quand il doit remplir pour la première fois une feuille d'impôts après ses premiers gains en bourse. Il envisage d'abandonner ses études, mais face au veto de son père, un courtier devenu parlementaire, il entre à l'école de commerce de Wharton en Pennsylvanie puis rejoint l'université du Nebraska. Recalé par Harvard, il intègre l'université Columbia à New York. Il commence sa carrière à Wall Street mais fonde dès 1956 sa société d'investissement, Buffett Partnership, fusionnée en 1965 avec le groupe textile Berkshire Hathaway. Avec son acolyte Charlie Munger, décédé en 2023 à 99 ans, il transforme Berkshire en conglomérat gigantesque. Vieille économie Ce père remarié de trois enfants, avide lecteur de la presse financière et généraliste, s'est évertué à dénicher les entreprises et valeurs sous-évaluées à ses yeux et à attendre qu'elles se bonifient. Cela ne l'empêche pas de nouer des accords très rémunérateurs, comme quand il vient renflouer Goldman Sachs en 2008 ou Bank of America en 2011. Ses investissements sont plutôt dans la vieille économie américaine. Apple est l'une des rares valeurs technologiques à trouver grâce à ses yeux. Après avoir massivement investi depuis 2016, Berkshire avait liquidé à l'été 2024 la moitié de ses actions pour 50 milliards de dollars. Sous ses airs de gentilhomme se cache un homme d'affaires impitoyable. Cheveux blancs, grosses lunettes, souvent en costume classique tranché par une cravate de couleur, il peut encore disserter longuement sans montrer aucun signe de fatigue. A l'AG 2024 du groupe, il reconnaissait pour la première fois son caractère mortel, lançant aux actionnaires: "J'espère bien que vous serez là l'année prochaine... et moi aussi!" Son successeur désigné, Greb Abel, lui succédera à la tête du groupe en fin d'année.

03.05.2025 à 22:11

L'investisseur Warren Buffett annonce quitter la tête de son groupe à la fin de l'année

FRANCE24
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"Le moment est venu pour Greg (Abel, successeur désigné du milliardaire, ndlr) de devenir directeur général de l'entreprise à la fin de l'année", a assuré celui qui est surnommé "l'oracle d'Omaha" lors de l'assemblée générale de Berkshire Hathaway. Aujourd'hui vice-président du groupe, Greg Abel, 62 ans, a été désigné en 2021 pour prendre la succession de Warren Buffett. "Après une longue et fructueuse carrière dans le monde de la finance, le magicien de Wall Street prend sa retraite", a commenté auprès de l'AFP l'analyste financier Peter Cardillo, de Spartan Capital Securities. Berkshire Hathaway, une ancienne PME textile, est devenu au fil des années un conglomérat gigantesque sous l'impulsion de M. Buffett et vaut aujourd'hui plus de 1.000 milliards de dollars à Wall Street, une première pour un groupe américain hors secteur de la tech. "Fin d'une époque" "C'est l'un des plus grands investisseurs de notre époque. Ses résultats parlent d'eux-mêmes: il a surpassé le S&P 500 (l'indice de référence à la Bourse de New York, ndlr) sur un an, cinq ans, dix ans et vingt ans" en termes de rendement, a relevé auprès de l'AFP l'analyste financier Art Hogan, de B. Riley Wealth Management. Toute sa vie, Warren Buffett a préféré investir sur le long terme dans des entreprises stables dont il a épluché les comptes, lui permettant de constituer au fil des décennies la cinquième fortune mondiale. Son conglomérat possède aujourd'hui des dizaines d'entreprises (des piles Duracell à l'assureur américain Geico) et des actions dans des sociétés soigneusement sélectionnées, de Coca-Cola à Bank of America, de Chevron à American Express. "C'est vraiment la fin d'une époque - le plus grand investisseur pur de ces dernières générations met enfin un terme à sa carrière, et il part en beauté", a salué auprès de l'AFP l'analyste Steve Sosnick, d'Interactive Brokers. Dimanche, le conseil d'administration de Berkshire Hathaway "pourra me poser des questions" sur cette décision, a assuré samedi Warren Buffett. Ses membres "vont digérer" l'annonce et seront "unanimes en faveur de cette décision", a-t-il anticipé. L'avis du conseil d'administration sera rendu formellement "dans quelques mois", selon M. Buffett. Critique des droits de douane L'investisseur a indiqué que même s'il transmettait les rênes à Greg Abel, qui aurait "le dernier mot", il "resterait dans les parages" et "pourrait être utile dans quelques cas", sans préciser en quoi consisterait son rôle. Cette annonce, intervenue en fin d'assemblée générale de Berkshire Hathaway, a provoqué un torrent d'applaudissements des actionnaires présents sur place à Omaha, dans le Nebraska (centre). Comme un testament, Warren Buffett avait, en début de journée, estimé que "le commerce ne doit pas être une arme", une critique directe de la guerre commerciale lancée par Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche. "Il n'y a pas de question" quant au fait que toucher au commerce, notamment via des droits de douane, "peut être un acte de guerre", avait lancé l'investisseur. Selon lui, Washington devrait "chercher à faire du commerce avec le reste du monde". "Nous voulons un monde prospère" et aller dans cette direction "ne se fera pas (aux) dépens" des Etats-Unis, avait assuré M. Buffett.
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"Le moment est venu pour Greg (Abel, successeur désigné du milliardaire, ndlr) de devenir directeur général de l'entreprise à la fin de l'année", a assuré celui qui est surnommé "l'oracle d'Omaha" lors de l'assemblée générale de Berkshire Hathaway. Aujourd'hui vice-président du groupe, Greg Abel, 62 ans, a été désigné en 2021 pour prendre la succession de Warren Buffett. "Après une longue et fructueuse carrière dans le monde de la finance, le magicien de Wall Street prend sa retraite", a commenté auprès de l'AFP l'analyste financier Peter Cardillo, de Spartan Capital Securities. Berkshire Hathaway, une ancienne PME textile, est devenu au fil des années un conglomérat gigantesque sous l'impulsion de M. Buffett et vaut aujourd'hui plus de 1.000 milliards de dollars à Wall Street, une première pour un groupe américain hors secteur de la tech. "Fin d'une époque" "C'est l'un des plus grands investisseurs de notre époque. Ses résultats parlent d'eux-mêmes: il a surpassé le S&P 500 (l'indice de référence à la Bourse de New York, ndlr) sur un an, cinq ans, dix ans et vingt ans" en termes de rendement, a relevé auprès de l'AFP l'analyste financier Art Hogan, de B. Riley Wealth Management. Toute sa vie, Warren Buffett a préféré investir sur le long terme dans des entreprises stables dont il a épluché les comptes, lui permettant de constituer au fil des décennies la cinquième fortune mondiale. Son conglomérat possède aujourd'hui des dizaines d'entreprises (des piles Duracell à l'assureur américain Geico) et des actions dans des sociétés soigneusement sélectionnées, de Coca-Cola à Bank of America, de Chevron à American Express. "C'est vraiment la fin d'une époque - le plus grand investisseur pur de ces dernières générations met enfin un terme à sa carrière, et il part en beauté", a salué auprès de l'AFP l'analyste Steve Sosnick, d'Interactive Brokers. Dimanche, le conseil d'administration de Berkshire Hathaway "pourra me poser des questions" sur cette décision, a assuré samedi Warren Buffett. Ses membres "vont digérer" l'annonce et seront "unanimes en faveur de cette décision", a-t-il anticipé. L'avis du conseil d'administration sera rendu formellement "dans quelques mois", selon M. Buffett. Critique des droits de douane L'investisseur a indiqué que même s'il transmettait les rênes à Greg Abel, qui aurait "le dernier mot", il "resterait dans les parages" et "pourrait être utile dans quelques cas", sans préciser en quoi consisterait son rôle. Cette annonce, intervenue en fin d'assemblée générale de Berkshire Hathaway, a provoqué un torrent d'applaudissements des actionnaires présents sur place à Omaha, dans le Nebraska (centre). Comme un testament, Warren Buffett avait, en début de journée, estimé que "le commerce ne doit pas être une arme", une critique directe de la guerre commerciale lancée par Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche. "Il n'y a pas de question" quant au fait que toucher au commerce, notamment via des droits de douane, "peut être un acte de guerre", avait lancé l'investisseur. Selon lui, Washington devrait "chercher à faire du commerce avec le reste du monde". "Nous voulons un monde prospère" et aller dans cette direction "ne se fera pas (aux) dépens" des Etats-Unis, avait assuré M. Buffett.
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