Lien du flux RSS
Chaîne de service public - Actualité internationale.

Accès libre

▸ les 15 dernières parutions

02.07.2025 à 05:03

Le sort de P. Diddy entre les mains du jury

FRANCE24
img
Après des semaines de témoignages et de plaidoiries musclées, les 12 jurés ont commencé lundi leurs délibérations dans ce procès hypermédiatisé qui se déroule au tribunal pénal de Manhattan, et se sont accordés sur des verdicts pour quatre des cinq chefs d'accusation, passibles chacun d'une peine de 10 à 15 ans de prison. Mais comme ils ne parvenaient pas encore à s'entendre sur le chef d'accusation le plus important car passible de la prison à vie, celui d'association de malfaiteurs, le juge Arun Subramanian leur a demandé de continuer leurs échanges avant d'annoncer toute décision. Le destin de la gloire du hip-hop, fondateur multimillionnaire du label Bad Boy Records, de son vrai nom Sean Combs, pourrait donc se sceller devant ses proches dès mercredi dans ce tribunal rempli de journalistes mais aussi d'un chapelet d'influenceurs glosant en ligne sur chaque détail de l'affaire. P. Diddy est accusé d'avoir forcé des femmes - dont sa petite amie de 2007 à 2018, la chanteuse Cassie, et une ancienne compagne plus récente ayant témoigné sous le pseudonyme de "Jane" - à se livrer à des marathons sexuels avec des hommes prostitués pendant qu'il se masturbait ou filmait. Et aussi d'avoir mis en place un réseau criminel, dont il était à la tête, pour organiser ces marathons nommés "freak-offs". Les jurés se sont accordés mardi sur les accusations de trafic sexuel et de transport de personnes à des fins de prostitution - qui implique le déplacement d'une personne d'un Etat à un autre selon le droit américain - dans les dossiers de Cassie et Jane. Cela fait donc quatre chefs d'accusation au total. "Violent" Agé aujourd'hui de 55 ans, P. Diddy a connu une triple carrière de producteur, rappeur et homme d'affaires. Il avait signé The Notorious B.I.G dans les années 90, avant de connaître lui-même le succès sous le nom de Puff Daddy avec son album "No Way Out", puis de s'associer à des marques d'alcool. En 2023, son ex-compagne Cassie a porté plainte contre lui au civil pour un viol remontant à 2018, et l'a accusé d'avoir eu un "comportement violent" et "déviant" durant une décennie, comme des relations sexuelles forcées avec des hommes prostitués. Si l'affaire se règle en 24 heures, "à l'amiable", selon un accord confidentiel, elle donne lieu à d'autres plaintes, ayant mené à ce procès pénal au tribunal de Manhattan. Durant le procès, les avocats de P. Diddy ont tout fait pour discréditer les témoins à charge à coups de contre-interrogatoires musclés et tenté de montrer que leur client avait un style de vie "polyamoureux" qui ne tombe pas sous le coup du droit pénal. Cassie et Jane ont admis que leur relation respective impliquait de l'amour, mais qu'elles étaient dans le même temps soumises à des menaces liées à leur réputation, à leur situation financière et à leur intégrité physique. Les jurés ont visionné des enregistrements de ces marathons sexuels, de même que l'enregistrement de caméras de surveillance d'un hôtel de Los Angeles montrant le magnat du hip-hop traînant au sol Cassie et la rouant de coups. "Il (P. Diddy) avait tellement dépassé les limites qu'il ne pouvait même plus les voir", avait déclaré une procureure, Maurene Comey, disant que le rappeur se sentait "intouchable". "Mais l'accusé n'est pas Dieu", avait-elle dit au jury, espérant une condamnation par les 12 jurés, huit hommes et quatre femmes.

02.07.2025 à 04:59

Nouvelle-Calédonie: Macron ouvre un sommet à Paris, sur fond d'incertitudes persistantes

FRANCE24
img
Le chef de l'État doit s'exprimer à 15h00 à l'Élysée devant les délégations politiques du territoire, avant leur départ vers un hôtel à Bougival (Yvelines), où les discussions se poursuivront à huis clos jusqu'au weekend, sans date butoir fixée. La démarche présidentielle "vise à instaurer un dialogue garant d'un équilibre politique, social et culturel durable, adapté à la réalité calédonienne", a affirmé l'Élysée, qui souhaite "dépasser les logiques d'opposition pour construire un avenir partagé, équilibré et pérenne". L'objectif est de relancer les discussions institutionnelles, mais aussi économiques et sociales, dans un territoire encore exsangue après les violences de mai 2024, qui ont fait 14 morts et coûté plus de 15% de son PIB. Mais le contenu et le déroulé du "Sommet pour l'avenir de la Nouvelle-Calédonie" restent flous. Des séquences "hybrides" avec les acteurs économiques, sociaux et la société civile sont prévues en journée. Les négociations politiques auront lieu en soirée et pendant le weekend. "Au pays, on se pose beaucoup de questions sur la pertinence de ce format-là", a souligné le député indépendantiste Emmanuel Tjibaou, qui estime que "la méthode ayant permis jusqu'ici de garder les gens à la table est remise en cause". Le chef de l'État a souhaité relancer le dialogue après l'échec des négociations de Deva, en mai, qui avaient vu les délégations indépendantistes et loyalistes se quitter sans parvenir à un accord après trois jours de "conclave" sous l'égide du ministre des Outre-mer Manuel Valls. Depuis, "le fil du dialogue" n'a pas été rompu, a noté le ministre des Outre-mer, qui veut croire à un accord encore possible: "Il faut de la paix civile, il faut de la stabilité dans la durée. Tout le monde en est conscient des deux côtés". "Implosion sociale" Mais les positions restent radicalement opposées. Le projet de "souveraineté avec la France" proposé en mai par M. Valls – incluant une double nationalité et une délégation des compétences régaliennes – a suscité la colère des non-indépendantistes. "On ne peut pas repartir pour un round de négociation qui reprend ce qu'a proposé Manuel Valls", a averti une source loyaliste: "Le président de la République a annoncé qu'il proposerait un nouveau projet. On attend qu'il nous le présente". Le député loyaliste Nicolas Metzdorf a affirmé toutefois venir "essayer de trouver un compromis avec l'État et les partenaires indépendantistes". Il appelle également à plus de clarté sur la vision de l'État. "Ce qu'on attend, c’est une ambition pour la Nouvelle-Calédonie. Qu'est-ce que la France souhaite pour la Nouvelle-Calédonie, quelles perspectives la France veut lui donner ?", a-t-il dit. Côté indépendantiste, le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) a rappelé qu'aucun compromis ne pourra être envisagé "en deçà" du socle proposé à Deva. "Vous saurez tout de suite si ça fait long feu ou pas", a glissé mardi Emmanuel Tjibaou, appelant à "inscrire de manière définitive un statut qui prenne en compte les aspirations de ce peuple kanak". De son côté, le président de la République reste discret sur ses intentions réelles. Un an après les émeutes, les élus locaux s'inquiètent d'un climat toujours tendu mais surtout d'une crise économique persistante. Une large partie des discussions sera consacrée à l'économie et à l'avenir du nickel, ressource stratégique de l'archipel. Car "même un accord politique n'empêchera pas de devoir relever des défis immenses", a estimé Manuel Valls, mettant l'accent sur le risque "d'implosion sociale" de l'archipel. "Il y a une prise de conscience de l'ensemble des acteurs politiques et économiques sur le fait qu'une absence d'accord serait désastreuse pour l'avenir de la Nouvelle-Calédonie", a-t-il ajouté.

02.07.2025 à 04:53

Costa Rica : la justice demande la levée de l'immunité du président Rodrigo Chaves, soupçonné de corruption

FRANCE 24
img
La Cour suprême du Costa Rica a demandé mardi au Parlement de lever l’immunité du président Rodrigo Chaves, soupçonné de corruption, une première historique. Il est accusé d'avoir obligé une entreprise de services de communication embauchée par la présidence à verser 32 000 dollars à un ami. 
Texte intégral (651 mots)
La Cour suprême du Costa Rica a demandé mardi au Parlement de lever l’immunité du président Rodrigo Chaves, soupçonné de corruption, une première historique. Il est accusé d'avoir obligé une entreprise de services de communication embauchée par la présidence à verser 32 000 dollars à un ami. 

02.07.2025 à 04:47

Trump à quelques voix d'une victoire sur sa "grande et belle loi"

FRANCE24
img
Après le Sénat, qui a approuvé mardi de justesse ce texte de plusieurs milliers de milliards de dollars, la Chambre des représentants doit se prononcer avec un vote potentiellement attendu dans la matinée à Washington. Cette "grande et belle loi", comme l'a baptisée le président américain, représente la clé de voûte de son programme économique pour ce second mandat. "Les plus grands gagnants seront les Américains, qui auront de manière permanente des impôts plus bas, des salaires bruts et nets plus hauts, des frontières sécurisées, et des forces armées plus fortes et plus puissantes", a déclaré le républicain de 79 ans mardi sur sa plateforme Truth Social. Avant d'appeler ses troupes à la mobilisation générale. "On peut avoir tout cela dès maintenant, mais seulement si les républicains à la Chambre S'UNISSENT, ignorent ceux qui font parfois les INTÉRESSANTS (vous savez qui vous êtes!), et font ce qui est juste, c'est-à-dire envoyer cette loi sur mon bureau" pour promulgation. "Restez UNIS, amusez-vous, et votez +OUI+", a-t-il conclu. 4-Juillet Mais pour le moment, le soutien au texte est loin d'être unanime au sein de son camp à la chambre basse du Congrès, et plusieurs élus conservateurs ont déjà annoncé qu'il voterait contre la version révisée par le Sénat. "Il est dur pour moi d'imaginer qu'il passera en l'état. Il y a des trucs incroyablement mauvais là-dedans", a déclaré le républicain Andy Biggs à KTAR News, une radio de son Etat, l'Arizona. Avec une majorité extrêmement fine, les responsables républicains ne peuvent se permettre qu'une poignée de défections. Le temps presse pourtant avant vendredi, jour de la fête nationale américaine, que Donald Trump a fixé comme échéance symbolique pour promulguer sa "One Big Beautiful Bill". Dans la foulée de son adoption mardi au Sénat, le président républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, s'était montré optimiste, affirmant que le projet de loi arriverait "sur le bureau du président Trump à temps" pour le 4 juillet. "Monstruosité" En jeu: la prolongation de colossaux crédits d'impôt adoptés lors de son premier mandat, mais aussi l'élimination de l'imposition sur les pourboires ou encore des milliards de dollars supplémentaires pour la défense et la lutte contre l'immigration. Mais experts comme politiques pointent du doigt l'explosion attendue du déficit public. Le Bureau budgétaire du Congrès, chargé d'évaluer de manière non partisane l'impact des projets de loi sur les finances publiques, estime que le texte augmenterait la dette de plus de 3.000 milliards de dollars d'ici 2034. L'extension de crédits d'impôt coûterait à elle seule 4.500 milliards. Pour la compenser en partie, les républicains prévoient notamment de sabrer dans Medicaid, programme public d'assurance santé dont dépendent des millions d'Américains aux revenus modestes. Une réduction drastique du programme Snap, principale aide alimentaire du pays, est également prévue, de même que la suppression de nombreuses incitations fiscales en faveur des énergies renouvelables adoptées sous Joe Biden. Sans surprise, les démocrates sont opposés en bloc au projet de loi. Leur chef à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, l'a ainsi qualifié de "monstruosité répugnante" qui "fera souffrir les Américains ordinaires" au profit des plus riches.
Texte intégral (578 mots)
Après le Sénat, qui a approuvé mardi de justesse ce texte de plusieurs milliers de milliards de dollars, la Chambre des représentants doit se prononcer avec un vote potentiellement attendu dans la matinée à Washington. Cette "grande et belle loi", comme l'a baptisée le président américain, représente la clé de voûte de son programme économique pour ce second mandat. "Les plus grands gagnants seront les Américains, qui auront de manière permanente des impôts plus bas, des salaires bruts et nets plus hauts, des frontières sécurisées, et des forces armées plus fortes et plus puissantes", a déclaré le républicain de 79 ans mardi sur sa plateforme Truth Social. Avant d'appeler ses troupes à la mobilisation générale. "On peut avoir tout cela dès maintenant, mais seulement si les républicains à la Chambre S'UNISSENT, ignorent ceux qui font parfois les INTÉRESSANTS (vous savez qui vous êtes!), et font ce qui est juste, c'est-à-dire envoyer cette loi sur mon bureau" pour promulgation. "Restez UNIS, amusez-vous, et votez +OUI+", a-t-il conclu. 4-Juillet Mais pour le moment, le soutien au texte est loin d'être unanime au sein de son camp à la chambre basse du Congrès, et plusieurs élus conservateurs ont déjà annoncé qu'il voterait contre la version révisée par le Sénat. "Il est dur pour moi d'imaginer qu'il passera en l'état. Il y a des trucs incroyablement mauvais là-dedans", a déclaré le républicain Andy Biggs à KTAR News, une radio de son Etat, l'Arizona. Avec une majorité extrêmement fine, les responsables républicains ne peuvent se permettre qu'une poignée de défections. Le temps presse pourtant avant vendredi, jour de la fête nationale américaine, que Donald Trump a fixé comme échéance symbolique pour promulguer sa "One Big Beautiful Bill". Dans la foulée de son adoption mardi au Sénat, le président républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, s'était montré optimiste, affirmant que le projet de loi arriverait "sur le bureau du président Trump à temps" pour le 4 juillet. "Monstruosité" En jeu: la prolongation de colossaux crédits d'impôt adoptés lors de son premier mandat, mais aussi l'élimination de l'imposition sur les pourboires ou encore des milliards de dollars supplémentaires pour la défense et la lutte contre l'immigration. Mais experts comme politiques pointent du doigt l'explosion attendue du déficit public. Le Bureau budgétaire du Congrès, chargé d'évaluer de manière non partisane l'impact des projets de loi sur les finances publiques, estime que le texte augmenterait la dette de plus de 3.000 milliards de dollars d'ici 2034. L'extension de crédits d'impôt coûterait à elle seule 4.500 milliards. Pour la compenser en partie, les républicains prévoient notamment de sabrer dans Medicaid, programme public d'assurance santé dont dépendent des millions d'Américains aux revenus modestes. Une réduction drastique du programme Snap, principale aide alimentaire du pays, est également prévue, de même que la suppression de nombreuses incitations fiscales en faveur des énergies renouvelables adoptées sous Joe Biden. Sans surprise, les démocrates sont opposés en bloc au projet de loi. Leur chef à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, l'a ainsi qualifié de "monstruosité répugnante" qui "fera souffrir les Américains ordinaires" au profit des plus riches.

02.07.2025 à 04:47

Canicule: encore une journée suffocante avant de tourner la page de la vague de chaleur en France

FRANCE24
img
Restent en vigilance rouge l'Aube, l'Yonne, le Loiret et le Cher, à ce stade jusqu'à 22H00, a indiqué Météo-France dans son dernier bulletin de tout début de matinée. Les départements d'Ile-de-France, la Vienne, l'Indre, l'Indre-et-Loire et le Loir-et-Cher ont eux été rétrogradés en orange. Si les maximales ne seront que de 25°C le long de la façade Atlantique, le thermomètre va encore atteindre jusqu'à 39°C dans d'autres régions, augurant d'une journée compliquée supplémentaire pour leurs habitants, assommés par la chaleur. Près d'Orléans, Salem Sardji, venu de la région parisienne avec ses enfants, a bravé mardi comme des milliers d'autres personnes l'interdiction de baignade pour se rafraîchir dans un bras de la Loire. "Il y a des risques mais là, on n'a pas le choix", considérait ce père de famille venu sur une plage du plan d'eau aménagé de l'île Charlemagne, alors que le thermomètre affichait 38°C en fin d'après-midi. Dans la salle d'activités de l'hôpital gériatrique Pierre Garraud de Lyon, où un protocole renforcé est appliqué en période de canicule, les infirmières prenaient soin de passer au brumisateur les visages des seniors. Mardi, 2.200 écoles mal équipées, 12 collèges et un lycée ont fermé - environ 3% des établissements scolaires -, révélant l'inadaptation du bâti scolaire aux enjeux climatiques. Les nuits n'ont apporté que peu de répit: Météo-France prévoyait des températures encore comprises entre 20 et 23°C au plus frais de la nuit de mardi à mercredi. A Paris, il faisait 25°C vers 05H00 mercredi. "Du fait du réchauffement climatique provoqué par l'homme, la chaleur extrême devient plus fréquente et plus intense", a rappelé Clare Nullis, porte-parole de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), y voyant un phénomène avec lequel "nous devons apprendre à vivre". Chaleurs "tueuses silencieuses" Le reste de l'Europe, notamment du Sud, a également souffert de ces fortes chaleurs, qualifiées de "tueuses silencieuses" par l'ONU, avec des alertes à la population du Portugal jusqu'à la Croatie et la Grèce, ainsi qu'en Allemagne, en Autriche et en Suisse. Paris, connue pour sa densité urbaine et son manque d'espaces verts, avait été placée en alerte rouge mardi pour la première fois depuis cinq ans, avec un thermomètre frôlant les 38°C, le sommet de la Tour Eiffel fermé, des parcs maintenus ouverts la nuit et les voitures polluantes interdites à la circulation. Cette "circulation différenciée" devait être levée mercredi à 6H00, a indiqué la Préfecture du police, les prévisions faisant état d'"une persistance de l'épisode de pollution (...) avec toutefois une diminution des concentrations de polluants en ozone". La réduction de 20 km/h des vitesses maximales autorisées dans tout le périmètre du Grand-Paris doit elle rester en vigueur toute la journée. "Avec la canicule, on va sûrement être à plus 30%, plus 40% d'appels par rapport à la normale", a estimé auprès de l'AFP le Pr Frédéric Adnet, chef de service du SAMU 75 AP-HP. Les fortes chaleurs peuvent provoquer déshydratation, crampes musculaires, maux de tête ou nausées, le risque le plus grave étant le coup de chaleur, qui peut mener jusqu'au décès, en particulier chez les personnes fragiles. Pour protéger les plus âgés, des initiatives sont prises partout en Europe, avec par exemple des visites guidées gratuites de musées climatisés à Venise ou la gratuité des piscines à Rome. En Espagne, le gouvernement a activé un protocole pour renforcer la protection des femmes vulnérables durant l'été, soulignant que l'augmentation des températures avait un impact sur les violences de genre. Dans la province de Lérida en Catalogne, dans le nord-est du pays, les pompiers ont par ailleurs annoncé mardi la découverte de deux corps après un incendie. Cet épisode de fortes chaleurs "est inhabituel car il est extrême, très tôt dans la saison estivale et que le changement climatique l'a très certainement aggravé", a relevé auprès de l'AFP Samantha Burgess, climatologue pour l'observatoire européen Copernicus. Selon une publication d'Allianz Trade mardi, l'économie européenne pourrait perdre 0,5 point de croissance en 2025 en raison des récentes vagues de chaleur. L'impact sanitaire sera lui plus long à mesurer. En France, selon le ministère de la Santé, une première estimation de la surmortalité pendant la période sera connue deux semaines environ après la fin de la canicule, mais ce n'est qu'à l'automne que des données détaillées basées sur l'exploitation des données médicales seront disponibles.
Texte intégral (794 mots)
Restent en vigilance rouge l'Aube, l'Yonne, le Loiret et le Cher, à ce stade jusqu'à 22H00, a indiqué Météo-France dans son dernier bulletin de tout début de matinée. Les départements d'Ile-de-France, la Vienne, l'Indre, l'Indre-et-Loire et le Loir-et-Cher ont eux été rétrogradés en orange. Si les maximales ne seront que de 25°C le long de la façade Atlantique, le thermomètre va encore atteindre jusqu'à 39°C dans d'autres régions, augurant d'une journée compliquée supplémentaire pour leurs habitants, assommés par la chaleur. Près d'Orléans, Salem Sardji, venu de la région parisienne avec ses enfants, a bravé mardi comme des milliers d'autres personnes l'interdiction de baignade pour se rafraîchir dans un bras de la Loire. "Il y a des risques mais là, on n'a pas le choix", considérait ce père de famille venu sur une plage du plan d'eau aménagé de l'île Charlemagne, alors que le thermomètre affichait 38°C en fin d'après-midi. Dans la salle d'activités de l'hôpital gériatrique Pierre Garraud de Lyon, où un protocole renforcé est appliqué en période de canicule, les infirmières prenaient soin de passer au brumisateur les visages des seniors. Mardi, 2.200 écoles mal équipées, 12 collèges et un lycée ont fermé - environ 3% des établissements scolaires -, révélant l'inadaptation du bâti scolaire aux enjeux climatiques. Les nuits n'ont apporté que peu de répit: Météo-France prévoyait des températures encore comprises entre 20 et 23°C au plus frais de la nuit de mardi à mercredi. A Paris, il faisait 25°C vers 05H00 mercredi. "Du fait du réchauffement climatique provoqué par l'homme, la chaleur extrême devient plus fréquente et plus intense", a rappelé Clare Nullis, porte-parole de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), y voyant un phénomène avec lequel "nous devons apprendre à vivre". Chaleurs "tueuses silencieuses" Le reste de l'Europe, notamment du Sud, a également souffert de ces fortes chaleurs, qualifiées de "tueuses silencieuses" par l'ONU, avec des alertes à la population du Portugal jusqu'à la Croatie et la Grèce, ainsi qu'en Allemagne, en Autriche et en Suisse. Paris, connue pour sa densité urbaine et son manque d'espaces verts, avait été placée en alerte rouge mardi pour la première fois depuis cinq ans, avec un thermomètre frôlant les 38°C, le sommet de la Tour Eiffel fermé, des parcs maintenus ouverts la nuit et les voitures polluantes interdites à la circulation. Cette "circulation différenciée" devait être levée mercredi à 6H00, a indiqué la Préfecture du police, les prévisions faisant état d'"une persistance de l'épisode de pollution (...) avec toutefois une diminution des concentrations de polluants en ozone". La réduction de 20 km/h des vitesses maximales autorisées dans tout le périmètre du Grand-Paris doit elle rester en vigueur toute la journée. "Avec la canicule, on va sûrement être à plus 30%, plus 40% d'appels par rapport à la normale", a estimé auprès de l'AFP le Pr Frédéric Adnet, chef de service du SAMU 75 AP-HP. Les fortes chaleurs peuvent provoquer déshydratation, crampes musculaires, maux de tête ou nausées, le risque le plus grave étant le coup de chaleur, qui peut mener jusqu'au décès, en particulier chez les personnes fragiles. Pour protéger les plus âgés, des initiatives sont prises partout en Europe, avec par exemple des visites guidées gratuites de musées climatisés à Venise ou la gratuité des piscines à Rome. En Espagne, le gouvernement a activé un protocole pour renforcer la protection des femmes vulnérables durant l'été, soulignant que l'augmentation des températures avait un impact sur les violences de genre. Dans la province de Lérida en Catalogne, dans le nord-est du pays, les pompiers ont par ailleurs annoncé mardi la découverte de deux corps après un incendie. Cet épisode de fortes chaleurs "est inhabituel car il est extrême, très tôt dans la saison estivale et que le changement climatique l'a très certainement aggravé", a relevé auprès de l'AFP Samantha Burgess, climatologue pour l'observatoire européen Copernicus. Selon une publication d'Allianz Trade mardi, l'économie européenne pourrait perdre 0,5 point de croissance en 2025 en raison des récentes vagues de chaleur. L'impact sanitaire sera lui plus long à mesurer. En France, selon le ministère de la Santé, une première estimation de la surmortalité pendant la période sera connue deux semaines environ après la fin de la canicule, mais ce n'est qu'à l'automne que des données détaillées basées sur l'exploitation des données médicales seront disponibles.

02.07.2025 à 04:20

Sous la pression de Trump, une université américaine bannit les athlètes transgenres de ses équipes féminines

FRANCE 24
img
Sous pression de l’administration Trump, l’Université de Pennsylvanie a annoncé mardi bannir les sportives transgenres de ses équipes féminines. Un revirement symbolique dans le débat explosif sur l’inclusion et l’équité dans le sport universitaire américain.
Texte intégral (794 mots)
Sous pression de l’administration Trump, l’Université de Pennsylvanie a annoncé mardi bannir les sportives transgenres de ses équipes féminines. Un revirement symbolique dans le débat explosif sur l’inclusion et l’équité dans le sport universitaire américain.
15 / 15

 

  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
Le Canard Enchaîné
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.
La Croix
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE ‧ RUSSIE
Courrier Europe Centrale
Desk-Russie
Euractiv
Euronews
Toute l'Europe
 
  Afrique du Nord ‧ Proche-Orient
Haaretz
Info Asie
Inkyfada
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Rojava I.C
 
  INTERNATIONAL
CADTM
Courrier International
Equaltimes
Global Voices
I.R.I.S
The New-York Times
 
  OSINT ‧ INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
Global.Inv.Journalism
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
L'Insoumission
Les Jours
LVSL
Médias Libres
Politis
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Reseau Bastille
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Curation IA
Extrême-droite
Human Rights
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
🌞