Samedi vers 19H30, dans une rue parallèle à la dalle Kennedy où se trouvent commerces et métro, "un groupe d’hommes arrivés dans un véhicule en descendent munis d’au moins une arme automatique, et font feu sur un groupe d’individus présent sur place", a indiqué dimanche le procureur de la République de Rennes Frédéric Teillet dans un communiqué.
"Une dizaine de coups de feu sont tirés, blessant aux jambes deux des membres de ce second groupe. Un troisième est également frappé par plusieurs assaillants", a ajouté le magistrat.
Les agresseurs prennent la fuite en voiture et "sont pris en chasse par les services de police très rapidement arrivés sur les lieux", d'après M. Teillet.
Les trois individus, âgés de 19 à 21 ans, sont finalement interpelés à Saint-Grégoire, commune jouxtant Rennes, puis sont placés en garde à vue.
Les trois victimes, des mineurs âgés de 16 à 17 ans, ont été hospitalisées. Les deux blessés par balles ont subi une intervention chirurgicale, sans que leur pronostic vital ne soit engagé. Le troisième blessé est lui sorti de l’hôpital.
Preuve de l'intensité des tirs, "sur les lieux des faits, ont été constatés des impacts sur trois véhicules et un autre dans un appartement inoccupé. L’arme probablement utilisée, de type kalachnikov, a été retrouvée sur l’itinéraire de fuite", a précisé le procureur.
Le parquet de Rennes a ouvert une enquête pour tentative de meurtre en bande organisée, association de malfaiteurs et violences volontaires en réunion, confiée à la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) de la ville.
"Glaçant"
Dimanche matin, la préfecture d'Ille-et-Vilaine a indiqué qu'une compagnie de CRS avait été envoyée dans la nuit à Villejean.
Interrogée par l'AFP, Régine Komokoli, élue au conseil départemental et habitante du quartier, a fait part de son désarroi.
"Il y a eu des tirs et on a vu des jeunes courir. C'est terrible parce que ça recommence encore alors que sur la dalle il y avait des policiers !", dit-elle.
"On n'a même pas eu le temps de faire baisser les tensions (liées à la précédente fusillade, NDLR) et là ça recommence, encore en pleine journée", a-t-elle ajouté, dépitée.
Dans un communiqué, Lénaïc Brièro, maire-adjointe déléguée à la sécurité, a qualifié ce "nouvel épisode de règlement de comptes entre narcotrafiquants" de "particulièrement glaçant et révoltant".
"Malgré cette mobilisation exemplaire des effectifs locaux de la police et de la justice, cette nouvelle fusillade n'a pas pu être évitée. Cela suscite une incompréhension légitime et soulève, une fois de plus, la question des moyens affectés par l’Etat à la lutte contre les narcotrafiquants et à la protection des habitants de notre ville", a ajouté l'élue.
Le 17 avril, une fusillade a éclaté quasiment au même endroit dans ce quartier populaire et animé, considéré comme l'un des plus touchés par le trafic de stupéfiants dans la capitale bretonne.
Trois hommes ont été blessés par balles dans une sandwicherie au cours de cette fusillade. Quatre hommes, âgés de 21 à 23 ans, suspectés d'avoir formé ce commando, ont été écroués.
Les investigations ont permis d'établir que les quatre suspects étaient "impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy, depuis le mois de janvier", d'après le parquet de Rennes.
Texte intégral (613 mots)
Samedi vers 19H30, dans une rue parallèle à la dalle Kennedy où se trouvent commerces et métro, "un groupe d’hommes arrivés dans un véhicule en descendent munis d’au moins une arme automatique, et font feu sur un groupe d’individus présent sur place", a indiqué dimanche le procureur de la République de Rennes Frédéric Teillet dans un communiqué.
"Une dizaine de coups de feu sont tirés, blessant aux jambes deux des membres de ce second groupe. Un troisième est également frappé par plusieurs assaillants", a ajouté le magistrat.
Les agresseurs prennent la fuite en voiture et "sont pris en chasse par les services de police très rapidement arrivés sur les lieux", d'après M. Teillet.
Les trois individus, âgés de 19 à 21 ans, sont finalement interpelés à Saint-Grégoire, commune jouxtant Rennes, puis sont placés en garde à vue.
Les trois victimes, des mineurs âgés de 16 à 17 ans, ont été hospitalisées. Les deux blessés par balles ont subi une intervention chirurgicale, sans que leur pronostic vital ne soit engagé. Le troisième blessé est lui sorti de l’hôpital.
Preuve de l'intensité des tirs, "sur les lieux des faits, ont été constatés des impacts sur trois véhicules et un autre dans un appartement inoccupé. L’arme probablement utilisée, de type kalachnikov, a été retrouvée sur l’itinéraire de fuite", a précisé le procureur.
Le parquet de Rennes a ouvert une enquête pour tentative de meurtre en bande organisée, association de malfaiteurs et violences volontaires en réunion, confiée à la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) de la ville.
"Glaçant"
Dimanche matin, la préfecture d'Ille-et-Vilaine a indiqué qu'une compagnie de CRS avait été envoyée dans la nuit à Villejean.
Interrogée par l'AFP, Régine Komokoli, élue au conseil départemental et habitante du quartier, a fait part de son désarroi.
"Il y a eu des tirs et on a vu des jeunes courir. C'est terrible parce que ça recommence encore alors que sur la dalle il y avait des policiers !", dit-elle.
"On n'a même pas eu le temps de faire baisser les tensions (liées à la précédente fusillade, NDLR) et là ça recommence, encore en pleine journée", a-t-elle ajouté, dépitée.
Dans un communiqué, Lénaïc Brièro, maire-adjointe déléguée à la sécurité, a qualifié ce "nouvel épisode de règlement de comptes entre narcotrafiquants" de "particulièrement glaçant et révoltant".
"Malgré cette mobilisation exemplaire des effectifs locaux de la police et de la justice, cette nouvelle fusillade n'a pas pu être évitée. Cela suscite une incompréhension légitime et soulève, une fois de plus, la question des moyens affectés par l’Etat à la lutte contre les narcotrafiquants et à la protection des habitants de notre ville", a ajouté l'élue.
Le 17 avril, une fusillade a éclaté quasiment au même endroit dans ce quartier populaire et animé, considéré comme l'un des plus touchés par le trafic de stupéfiants dans la capitale bretonne.
Trois hommes ont été blessés par balles dans une sandwicherie au cours de cette fusillade. Quatre hommes, âgés de 21 à 23 ans, suspectés d'avoir formé ce commando, ont été écroués.
Les investigations ont permis d'établir que les quatre suspects étaient "impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy, depuis le mois de janvier", d'après le parquet de Rennes.