Lien du flux RSS
Chaîne de service public - Actualité internationale.

Accès libre

▸ les 15 dernières parutions

04.05.2025 à 04:31

Face aux blocages, Bayrou évoque un référendum sur la réduction de la dette

FRANCE24
img
Rejetant "la méthode de l'artichaut" faite de mesures séparées et disparates, le chef du gouvernement s'est engagé à présenter un "plan cohérent, avec des propositions claires, lisibles" afin de réduire les déficits et la dette, dans un entretien au Journal du Dimanche (JDD) mis en ligne samedi soir. "C'est un plan d’ensemble que je veux soumettre, il demandera des efforts à tout le monde, et par l'ampleur qui doit être la sienne, il ne peut réussir si le peuple français ne le soutient pas", a-t-il déclaré. Le gouvernement de François Bayrou, qui est parvenu à faire adopter les budgets 2025 de l'Etat et de la sécurité sociale en début d'année, en échappant à une série de motions de censure, est désormais engagé dans la préparation du budget pour 2026. Il estime qu'il lui faut trouver 40 milliards d'euros d'économies pour respecter ses objectifs de réduction du déficit public de 5,4% du Produit intérieur brut (PIB) cette année, à 4,6% l'an prochain. Dans cet entretien au JDD, le chef du gouvernement reprend les éléments de son diagnostic exposé lors d'une conférence sur les finances publiques le mois dernier. Il avait alors promis de faire connaître avant le 14 juillet ses choix budgétaires pour 2026. "Notre pays a devant lui deux défis massifs, les plus lourds de son histoire récente: une production trop faible et une dette écrasante", a-t-il appuyé samedi. Privé de majorité à l'Assemblée nationale, se heurtant aux oppositions de secteurs économiques, François Bayrou voit dans le référendum une manière de contourner les blocages. Mais il s'agit d'une prérogative constitutionnelle du chef de l'Etat et un pari politique toujours extrêmement risqué. "Un référendum ne peut être décidé que par le président de la République. Le gouvernement propose, le président décide. Mais la question de l'adhésion des Français aux réformes est bien la question centrale", a-t-il estimé. Jamais sous la Ve République une telle consultation des Français n'a été organisée pour faire adopter un texte budgétaire. Une question "grave" et "lourde" François Bayrou estime que son plan "doit proposer des solutions précises, avec un objectif clair: être moins dépendant de la dette dès cette année, et à l'horizon de quatre ans, revenir sous le seuil des 3% de déficit public". "Cela passera par une baisse déterminée des dépenses. Par la simplification. Par une meilleure efficacité de l'État et de l'action publique en général", a-t-il mis en garde, tout en réaffirmant que "la solution n'est pas dans de nouveaux impôts". "Je pense que la question est assez grave, assez lourde de conséquences pour l'avenir de la nation, pour qu'elle s'adresse directement aux citoyens", a-t-il ajouté. Dans cet entretien, le leader centriste dresse un constat d'échec des tentatives de mener des réformes de structure dans le domaine de l'Etat et des finances publiques. "Quand on réforme par les voies classiques, par le passage en force, que se passe-t-il? Le pays entre en grève, les manifestations s'enchaînent, et personne ne sait si ceux qui défilent connaissent vraiment le contenu de ce qu'ils contestent". François Bayrou n'exclut pas une baisse des effectifs des fonctionnaires, qu'il juge "possible et salutaire" mais découlerait d'une réforme des missions de l'Etat et des collectivités territoriales. Premier ministre depuis le 13 décembre, lorsqu'il avait pris la succession de Michel Barnier, censuré sur le budget de la sécurité sociale, François Bayrou met régulièrement en avant l'"Himalaya" qui se dresse devant son action. "Et un Himalaya, ce n'est pas une montagne, c’est une chaîne. Avec plusieurs sommets, tous au-dessus de 8.000 mètres", a-t-il dit au JDD.

04.05.2025 à 04:23

Présidentielle en Roumanie : retour aux urnes sous tension, l'extrême droite en position de force

FRANCE 24
img
Plus de 19 millions de Roumains sont appelés à se rendre aux urnes dimanche pour l'élection présidentielle, après l'annulation du précédent scrutin, en raison de forts soupçons d’ingérence russe via les réseaux sociaux. George Simion, chef de file de l'extrême droite, est donné en tête dans les sondages.
Texte intégral (653 mots)
Plus de 19 millions de Roumains sont appelés à se rendre aux urnes dimanche pour l'élection présidentielle, après l'annulation du précédent scrutin, en raison de forts soupçons d’ingérence russe via les réseaux sociaux. George Simion, chef de file de l'extrême droite, est donné en tête dans les sondages.

04.05.2025 à 03:37

Lady Gaga met le feu à Rio pour un méga-concert gratuit

FRANCE24
img
"Brésil, vous m'avez tellement manqué", a crié la popstar américaine avant d'entonner un de ses plus grands succès, "Poker Face", sur un échiquier monumental, un des décors grandioses de ce show de deux heures. La chanteuse de 39 ans est entrée en scène avec une vingtaine de minutes de retard sur l'heure prévue, juchée à plus deux mètres de haut sur la traîne interminable d'une robe écarlate qui, en s'ouvrant, a dévoilé une cage verticale dans laquelle étaient cachées ses danseuses, pour "Bloody Mary". Lady Gaga a ensuite enchaîné avec "Abracadabra", un des titres phares de son dernier album, "Mayhem", lancé en mars. Au milieu de la chanson, elle a enlevé la robe rouge, laissant apparaître une autre qu'elle portait en dessous aux couleurs du Brésil: vert, bleu et jaune. Invasion de "petits monstres" "J'ai séché plusieurs jours de cours à la fac pour venir ici, Lady Gaga est tout pour moi, je suis fan d'elle depuis 2008", dit à l'AFP Walter Segundo, étudiant de 23 ans arrivé mardi depuis Sao Luis, dans l'Etat brésilien du Maranhao (nord-est), à près de 3.000 kilomètres de Rio. Tout au long de la semaine, les "little monsters" (petits monstres), surnom affectueux des fans de la chanteuse américaine de 39 ans, ont afflué dans la ville célèbre pour son carnaval qui attire des centaines de milliers de touristes du monde entier. La mairie de Rio a affirmé sur X que 2,1 millions de personnes ont assisté au concert à Copacabana, davantage que les 1,6 million pour celui de Madonna au même endroit il y a un an, même si ces chiffres ont été contestés par certains spécialistes qui les ont jugés exagérés. Les autorités municipales, qui espèrent par ailleurs des retombées économiques de plus de 100 millions de dollars, souhaitent pérenniser cette tradition du méga-concert gratuit en mai, afin de stimuler le tourisme lors d'une période considérée comme basse saison. Le maire Eduardo Paes a déjà laissé entendre qu'il comptait faire venir le groupe de rock irlandais U2, sans préciser de date. Pour le concert de Lady Gaga samedi, un impressionnant dispositif de sécurité a été déployé, avec plus de 5.000 agents, des drones et des caméras de vidéosurveillance à reconnaissance faciale. Fin d'une longue attente L'interprète de "Bad Romance" était censée être une des têtes d'affiche du festival Rock in Rio en 2017, mais avait été contrainte d'annuler à la dernière minute pour des raisons de santé, ce qu'elle n'a pas manqué de rappeler samedi. "Vous m'avez attendue, vous avez dû vous demander pourquoi j'ai mis tant de temps à revenir, mais j'étais en train de guérir, de reprendre des forces (...) Maintenant, je suis prête et je vais tout donner pour vous", a-t-elle déclaré, émue aux larmes, lors d'un discours au milieu du concert. "Ce soir, nous écrivons l'histoire", a-t-elle lancé, alors que le public "Gaga, eu te amo" (Gaga, je t'aime en portugais). Et avant "Born this way", la diva pop tenu à saluer tout particulièrement "la communauté LGBTQ du Brésil", au sein de laquelle elle compte un grand nombre de fans. Ce titre est le préféré d'Alan Jones, venu de l'Etat de Santa Catarina (sud), inspirant un dessin qu'il s'est fait tatouer sur le bras gauche. "C'est grâce à cette chanson que j'ai commencé à m'accepter tel que je suis", confie ce coiffeur qui fêtera ses 30 ans la semaine prochaine. "La dernière fois que je suis venue ici, nous étions amis, mais maintenant, nous sommes de la même famille", a résumé Lady Gaga, assise au piano avant de chanter en fin de concert "Shallow", la ballade du film "A Star is born", dans lequel elle était à l'affiche avec Bradley Cooper. Et après le rappel, les fans ont continué à chanter pendant de longues minutes a cappella le refrain de "Bad Romance".
Texte intégral (671 mots)
"Brésil, vous m'avez tellement manqué", a crié la popstar américaine avant d'entonner un de ses plus grands succès, "Poker Face", sur un échiquier monumental, un des décors grandioses de ce show de deux heures. La chanteuse de 39 ans est entrée en scène avec une vingtaine de minutes de retard sur l'heure prévue, juchée à plus deux mètres de haut sur la traîne interminable d'une robe écarlate qui, en s'ouvrant, a dévoilé une cage verticale dans laquelle étaient cachées ses danseuses, pour "Bloody Mary". Lady Gaga a ensuite enchaîné avec "Abracadabra", un des titres phares de son dernier album, "Mayhem", lancé en mars. Au milieu de la chanson, elle a enlevé la robe rouge, laissant apparaître une autre qu'elle portait en dessous aux couleurs du Brésil: vert, bleu et jaune. Invasion de "petits monstres" "J'ai séché plusieurs jours de cours à la fac pour venir ici, Lady Gaga est tout pour moi, je suis fan d'elle depuis 2008", dit à l'AFP Walter Segundo, étudiant de 23 ans arrivé mardi depuis Sao Luis, dans l'Etat brésilien du Maranhao (nord-est), à près de 3.000 kilomètres de Rio. Tout au long de la semaine, les "little monsters" (petits monstres), surnom affectueux des fans de la chanteuse américaine de 39 ans, ont afflué dans la ville célèbre pour son carnaval qui attire des centaines de milliers de touristes du monde entier. La mairie de Rio a affirmé sur X que 2,1 millions de personnes ont assisté au concert à Copacabana, davantage que les 1,6 million pour celui de Madonna au même endroit il y a un an, même si ces chiffres ont été contestés par certains spécialistes qui les ont jugés exagérés. Les autorités municipales, qui espèrent par ailleurs des retombées économiques de plus de 100 millions de dollars, souhaitent pérenniser cette tradition du méga-concert gratuit en mai, afin de stimuler le tourisme lors d'une période considérée comme basse saison. Le maire Eduardo Paes a déjà laissé entendre qu'il comptait faire venir le groupe de rock irlandais U2, sans préciser de date. Pour le concert de Lady Gaga samedi, un impressionnant dispositif de sécurité a été déployé, avec plus de 5.000 agents, des drones et des caméras de vidéosurveillance à reconnaissance faciale. Fin d'une longue attente L'interprète de "Bad Romance" était censée être une des têtes d'affiche du festival Rock in Rio en 2017, mais avait été contrainte d'annuler à la dernière minute pour des raisons de santé, ce qu'elle n'a pas manqué de rappeler samedi. "Vous m'avez attendue, vous avez dû vous demander pourquoi j'ai mis tant de temps à revenir, mais j'étais en train de guérir, de reprendre des forces (...) Maintenant, je suis prête et je vais tout donner pour vous", a-t-elle déclaré, émue aux larmes, lors d'un discours au milieu du concert. "Ce soir, nous écrivons l'histoire", a-t-elle lancé, alors que le public "Gaga, eu te amo" (Gaga, je t'aime en portugais). Et avant "Born this way", la diva pop tenu à saluer tout particulièrement "la communauté LGBTQ du Brésil", au sein de laquelle elle compte un grand nombre de fans. Ce titre est le préféré d'Alan Jones, venu de l'Etat de Santa Catarina (sud), inspirant un dessin qu'il s'est fait tatouer sur le bras gauche. "C'est grâce à cette chanson que j'ai commencé à m'accepter tel que je suis", confie ce coiffeur qui fêtera ses 30 ans la semaine prochaine. "La dernière fois que je suis venue ici, nous étions amis, mais maintenant, nous sommes de la même famille", a résumé Lady Gaga, assise au piano avant de chanter en fin de concert "Shallow", la ballade du film "A Star is born", dans lequel elle était à l'affiche avec Bradley Cooper. Et après le rappel, les fans ont continué à chanter pendant de longues minutes a cappella le refrain de "Bad Romance".
9 / 15

 

  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.
La Croix
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE / RUSSIE
Courrier Europe Centrale
Desk-Russie
Euractiv
Euronews
Toute l'Europe
 
  Afrique du Nord / Proche & Moyen-Orient
Haaretz
Info Asie
Inkyfada
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Rojava I.C
 
  INTERNATIONAL
CADTM
Courrier International
Equaltimes
Global Voices
I.R.I.S
The New-York Times
 
  OSINT / INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
Global.Inv.Journalism
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
L'Insoumission
Les Jours
LVSL
Médias Libres
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Reseau Bastille
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Extrême-droite
Human Rights
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
Vrai ou Fake ?
🌞