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27.11.2025 à 22:49

Ce décret français ne masque pas une intervention militaire en Ukraine

Anthony SAINT-LÉGER
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Alors qu'Emmanuel Macron a annoncé jeudi la mise en place d'un service militaire volontaire, une rumeur circule depuis plusieurs jours sur l'envoi déguisé de combattants français en Ukraine via la publication d'un décret au Journal Officiel. Or, ce n'est pas ce qu'il prévoit.
Alors qu'Emmanuel Macron a annoncé jeudi la mise en place d'un service militaire volontaire, une rumeur circule depuis plusieurs jours sur l'envoi déguisé de combattants français en Ukraine via la publication d'un décret au Journal Officiel. Or, ce n'est pas ce qu'il prévoit.

27.11.2025 à 22:45

"Créé par Dieu pour être mangé": à Jakarta, l'interdiction de la viande de chien divise

FRANCE24
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Le vaste archipel asiatique fait partie des rares pays autorisant encore la vente de viande de chien et de chat mais une campagne dénonçant cette pratique a gagné du terrain. Bien que les musulmans, majoritaires en Indonésie, n'en consomment pas, la viande est populaire dans certaines minorités. Depuis lundi, la vente et la consommation de viande de chien, de chat et de tout animal vecteur de la rage est désormais prohibée à Jakarta. Le texte signé lundi par le gouverneur Pramono Anung prévoit cependant une période transitoire de six mois avant l'application de cette interdiction qui fait débat. Car si l'Indonésie n'interdit pas encore la vente à l'échelle nationale, certaines villes, dont Semarang (Java central), ont imposé peu à peu des interdictions locales. "Une telle interdiction ne devrait pas exister", déplore M. Alfindo, 36 ans, interrogé avant l'annonce de l'interdiction. "Dieu a créé (le chien) pour être mangé. Ne vous focalisez pas uniquement sur les aspects négatifs, tenez aussi compte de ses bienfaits !" Certaines communautés sont persuadées que la consommation de viande canine augmente le nombre de plaquettes sanguines, ce qui en ferait un remède contre la dengue, maladie tropicale transmise par les moustiques. Pour d'autres, la prohibition n'éliminera pas le commerce de cette viande rouge, pourtant plus chère que le boeuf. "On ne peut pas l'éliminer du jour au lendemain, car c'est une tradition", témoigne Sunggul Sagala, 43 ans. 9500 chiens abattus par mois Quelque 9.500 chiens errants ont été transportés chaque mois à Jakarta pour y être abattus en 2022, selon les estimations les plus récentes. Mais aucun chiffre sur la consommation nationale de viande de chien n'est disponible. La plupart de ces animaux abattus à Jakarta provenaient de Java occidental, où la rage est endémique, selon une estimation de la coalition Dog Meat Free Indonesia (DMFI). "C’est un exemple concret et un véritable engagement de la part des autorités de Jakarta, ville qui promeut également le bien-être animal", s'est félicitée Merry Ferdinandez, membre de la coalition, à l'annonce de la mesure. Selon un sondage réalisé en 2021 pour DMFI, 93% des Indonésiens se disaient opposés au commerce de la viande de chien et souhaitaient sa disparition. Autre justification à l'interdiction: Jakarta est exempte de rage depuis 2004 et fait partie des 11 provinces indonésiennes où la maladie a été éradiquée. Plusieurs établissements vendent encore des plats à base de viande de chien et il existe au moins deux abattoirs à Jakarta, selon Hasudungan A. Sidabalok, responsable de l'Agence de résilience alimentaire, maritime et agricole. Au moins 19 restaurants vendent de la viande de chien à Jakarta, estime l'organisme. "Ce n'est pas une étape facile car il s'agit d'une habitude, voire d’une culture, pour certaines communautés, que nous espérons pouvoir changer", a-t-il ajouté. Prix en hausse La législation indonésienne sur l'alimentation et l'élevage n'interdit pas explicitement la consommation de viande de chien et de chat, mais selon une directive de 2018 du ministère de l'Agriculture, la viande de chien n'est pas considérée comme un aliment. A Semarang, où ce commerce a été banni en 2022, un camion transportant plus de 200 chiens destinés à l'abattoir a été intercepté et cinq membres d'équipage ont été arrêtés. À Jakarta, le renforcement du contrôle des autorités a contraint les commerçants à ne vendre de la viande de chien qu'à une clientèle triée sur le volet et de confiance, ce qui a fait grimper son prix. Les restaurants qui proposaient auparavant ouvertement des plats à base de viande de chien ne le font plus et leurs propriétaires refusent désormais d'évoquer ce commerce. Même avant que l'interdiction n'entre en vigueur, "acheter de la viande de chien, c'est comme chercher sa drogue", en raison de sa rareté, ose même dire M. Sunggul. Aucun plan précis n'a par ailleurs été établi concernant le sort des animaux invendus. Pour M. Alfindo, si elle est appliquée, l’interdiction pourrait tout bonnement conduire certains à se servir en capturant des chiens errants dans la rue. “Le gouvernement devrait y réfléchir à deux fois", met-il en garde.
Texte intégral (703 mots)
Le vaste archipel asiatique fait partie des rares pays autorisant encore la vente de viande de chien et de chat mais une campagne dénonçant cette pratique a gagné du terrain. Bien que les musulmans, majoritaires en Indonésie, n'en consomment pas, la viande est populaire dans certaines minorités. Depuis lundi, la vente et la consommation de viande de chien, de chat et de tout animal vecteur de la rage est désormais prohibée à Jakarta. Le texte signé lundi par le gouverneur Pramono Anung prévoit cependant une période transitoire de six mois avant l'application de cette interdiction qui fait débat. Car si l'Indonésie n'interdit pas encore la vente à l'échelle nationale, certaines villes, dont Semarang (Java central), ont imposé peu à peu des interdictions locales. "Une telle interdiction ne devrait pas exister", déplore M. Alfindo, 36 ans, interrogé avant l'annonce de l'interdiction. "Dieu a créé (le chien) pour être mangé. Ne vous focalisez pas uniquement sur les aspects négatifs, tenez aussi compte de ses bienfaits !" Certaines communautés sont persuadées que la consommation de viande canine augmente le nombre de plaquettes sanguines, ce qui en ferait un remède contre la dengue, maladie tropicale transmise par les moustiques. Pour d'autres, la prohibition n'éliminera pas le commerce de cette viande rouge, pourtant plus chère que le boeuf. "On ne peut pas l'éliminer du jour au lendemain, car c'est une tradition", témoigne Sunggul Sagala, 43 ans. 9500 chiens abattus par mois Quelque 9.500 chiens errants ont été transportés chaque mois à Jakarta pour y être abattus en 2022, selon les estimations les plus récentes. Mais aucun chiffre sur la consommation nationale de viande de chien n'est disponible. La plupart de ces animaux abattus à Jakarta provenaient de Java occidental, où la rage est endémique, selon une estimation de la coalition Dog Meat Free Indonesia (DMFI). "C’est un exemple concret et un véritable engagement de la part des autorités de Jakarta, ville qui promeut également le bien-être animal", s'est félicitée Merry Ferdinandez, membre de la coalition, à l'annonce de la mesure. Selon un sondage réalisé en 2021 pour DMFI, 93% des Indonésiens se disaient opposés au commerce de la viande de chien et souhaitaient sa disparition. Autre justification à l'interdiction: Jakarta est exempte de rage depuis 2004 et fait partie des 11 provinces indonésiennes où la maladie a été éradiquée. Plusieurs établissements vendent encore des plats à base de viande de chien et il existe au moins deux abattoirs à Jakarta, selon Hasudungan A. Sidabalok, responsable de l'Agence de résilience alimentaire, maritime et agricole. Au moins 19 restaurants vendent de la viande de chien à Jakarta, estime l'organisme. "Ce n'est pas une étape facile car il s'agit d'une habitude, voire d’une culture, pour certaines communautés, que nous espérons pouvoir changer", a-t-il ajouté. Prix en hausse La législation indonésienne sur l'alimentation et l'élevage n'interdit pas explicitement la consommation de viande de chien et de chat, mais selon une directive de 2018 du ministère de l'Agriculture, la viande de chien n'est pas considérée comme un aliment. A Semarang, où ce commerce a été banni en 2022, un camion transportant plus de 200 chiens destinés à l'abattoir a été intercepté et cinq membres d'équipage ont été arrêtés. À Jakarta, le renforcement du contrôle des autorités a contraint les commerçants à ne vendre de la viande de chien qu'à une clientèle triée sur le volet et de confiance, ce qui a fait grimper son prix. Les restaurants qui proposaient auparavant ouvertement des plats à base de viande de chien ne le font plus et leurs propriétaires refusent désormais d'évoquer ce commerce. Même avant que l'interdiction n'entre en vigueur, "acheter de la viande de chien, c'est comme chercher sa drogue", en raison de sa rareté, ose même dire M. Sunggul. Aucun plan précis n'a par ailleurs été établi concernant le sort des animaux invendus. Pour M. Alfindo, si elle est appliquée, l’interdiction pourrait tout bonnement conduire certains à se servir en capturant des chiens errants dans la rue. “Le gouvernement devrait y réfléchir à deux fois", met-il en garde.

27.11.2025 à 22:31

Vente de drogues: toujours plus sur messageries instantanées, moins sur Telegram

FRANCE24
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"L'usage des applications numériques et des messageries instantanées par les trafiquants de drogues se généralise et se perfectionne", souligne l'Observatoire, dans un communiqué tiré du rapport annuel 2024 de son dispositif Trend (Tendances récentes et nouvelles drogues). En septembre 2024, Telegram avait annoncé modifier ses règles de modération pour coopérer davantage avec la justice française, quelques semaines après l'arrestation en France de son patron, Pavel Durov. Une décision qui "a entraîné la disparition de nombreux comptes tenus par des trafiquants de drogues sur cette plateforme", note l'OFDT dans son rapport. "La messagerie Potato, dont le fonctionnement et le graphisme sont proches de ceux de Telegram, semble avoir souvent servi d'application de repli, aux côtés de WhatsApp et de Signal, déjà largement utilisées", souligne l'organisme. L'OFDT avertit néanmoins que Telegram a continué, en 2024, "d'être utilisée pour des activités liées au trafic de drogues". "Bien qu’aucune plateforme chiffrée ne puisse surveiller de manière proactive des groupes privés, les équipes de modération de Telegram traitent les signalements et retirent les contenus illicites afin de faire respecter nos conditions d’utilisation", qui interdisent "la vente de substances illicites", a déclaré à l'AFP la plateforme. Ce rapport est publié dans un contexte où le narcotrafic inquiète profondément les autorités, Gérald Darmanin le qualifiant de "menace" "au moins équivalente à celle du terrorisme", après l’assassinat en plein jour de Mehdi Kessaci à Marseille. "Autoentrepreneurs" Basé sur des observations et entretiens avec différents acteurs, dont des consommateurs, des intervenants du secteur socio-sanitaires et du champ de l'application de la loi, le dispositif met également en avant "une diversification des profils des acteurs impliqués dans les trafics locaux", rapportée par plusieurs coordinations du réseau Trend. "Des jeunes femmes, des personnes non racisées ou relativement âgées par rapport aux jeunes habituellement recrutés -quadragénaires ou quinquagénaires, voire retraitées– et à l'apparence soignée sont ainsi embauchées pour assurer le transport de produits ou leur livraison aux consommateurs", détaille l'OFDT. Les trafiquants recrutent également des étudiants ou jeunes actifs "pour leurs compétences en matière de graphisme, de gestion des outils numériques ou de communication", poursuit cette même source. Cette diversification implique aussi des profils "+autoentrepreneurs+" ou des "petites équipes composées de deux ou trois personnes, parfois elles-mêmes consommatrices", qui développent, via les applications numériques, leur propre clientèle. Un phénomène à relativiser, nuance immédiatement l'OFDT, "dans la mesure où la présence de jeunes hommes connaissant des situations de grande vulnérabilité économique et sociale reste majoritaire sur les points de vente". Autre préoccupation soulignée par ce rapport, "une aggravation de la précarité" des populations marginalisées dont le dispositif Trend documente les consommations de drogue, "majoritairement des hommes sans domicile fixe ou vivant dans des conditions de logement très dégradées". Les informations recueillies montrent, dans la continuité des années précédentes, "une précarisation de leurs conditions de vie", liée notamment à leur éloignement des centres-villes où sont implantées les structures socio-sanitaires, explique l'OFDT. Comme en 2023, la consommation de crack s'intensifie en 2024 au sein de ces populations, note l'OFDT, leur quotidien étant accaparé par la recherche et l'usage du produit. Elle se substitue même, pour certains, à la consommation d'opioïdes, comme l'héroïne. Consommateurs de crack insérés "Fait notable des investigations menées en 2024", explique l'organisme, la diversification des profils des consommateurs de crack qui s'adressent aux structures d'addictologie, représentant "davantage de personnes insérées socialement et économiquement, parfois en couple et avec des enfants". Pour les produits consommés en contexte de "chemsex", l'OFDT note un usage plus systématique de la kétamine, aux côtés du GHB/GBL et des cathinones de synthèse. "Sauf exception", le dispositif n'a pas observé de marché structuré de Fentanyl ou de ses dérivés, ni d'autres opioïdes de synthèse comme l'oxycodone.
Texte intégral (691 mots)
"L'usage des applications numériques et des messageries instantanées par les trafiquants de drogues se généralise et se perfectionne", souligne l'Observatoire, dans un communiqué tiré du rapport annuel 2024 de son dispositif Trend (Tendances récentes et nouvelles drogues). En septembre 2024, Telegram avait annoncé modifier ses règles de modération pour coopérer davantage avec la justice française, quelques semaines après l'arrestation en France de son patron, Pavel Durov. Une décision qui "a entraîné la disparition de nombreux comptes tenus par des trafiquants de drogues sur cette plateforme", note l'OFDT dans son rapport. "La messagerie Potato, dont le fonctionnement et le graphisme sont proches de ceux de Telegram, semble avoir souvent servi d'application de repli, aux côtés de WhatsApp et de Signal, déjà largement utilisées", souligne l'organisme. L'OFDT avertit néanmoins que Telegram a continué, en 2024, "d'être utilisée pour des activités liées au trafic de drogues". "Bien qu’aucune plateforme chiffrée ne puisse surveiller de manière proactive des groupes privés, les équipes de modération de Telegram traitent les signalements et retirent les contenus illicites afin de faire respecter nos conditions d’utilisation", qui interdisent "la vente de substances illicites", a déclaré à l'AFP la plateforme. Ce rapport est publié dans un contexte où le narcotrafic inquiète profondément les autorités, Gérald Darmanin le qualifiant de "menace" "au moins équivalente à celle du terrorisme", après l’assassinat en plein jour de Mehdi Kessaci à Marseille. "Autoentrepreneurs" Basé sur des observations et entretiens avec différents acteurs, dont des consommateurs, des intervenants du secteur socio-sanitaires et du champ de l'application de la loi, le dispositif met également en avant "une diversification des profils des acteurs impliqués dans les trafics locaux", rapportée par plusieurs coordinations du réseau Trend. "Des jeunes femmes, des personnes non racisées ou relativement âgées par rapport aux jeunes habituellement recrutés -quadragénaires ou quinquagénaires, voire retraitées– et à l'apparence soignée sont ainsi embauchées pour assurer le transport de produits ou leur livraison aux consommateurs", détaille l'OFDT. Les trafiquants recrutent également des étudiants ou jeunes actifs "pour leurs compétences en matière de graphisme, de gestion des outils numériques ou de communication", poursuit cette même source. Cette diversification implique aussi des profils "+autoentrepreneurs+" ou des "petites équipes composées de deux ou trois personnes, parfois elles-mêmes consommatrices", qui développent, via les applications numériques, leur propre clientèle. Un phénomène à relativiser, nuance immédiatement l'OFDT, "dans la mesure où la présence de jeunes hommes connaissant des situations de grande vulnérabilité économique et sociale reste majoritaire sur les points de vente". Autre préoccupation soulignée par ce rapport, "une aggravation de la précarité" des populations marginalisées dont le dispositif Trend documente les consommations de drogue, "majoritairement des hommes sans domicile fixe ou vivant dans des conditions de logement très dégradées". Les informations recueillies montrent, dans la continuité des années précédentes, "une précarisation de leurs conditions de vie", liée notamment à leur éloignement des centres-villes où sont implantées les structures socio-sanitaires, explique l'OFDT. Comme en 2023, la consommation de crack s'intensifie en 2024 au sein de ces populations, note l'OFDT, leur quotidien étant accaparé par la recherche et l'usage du produit. Elle se substitue même, pour certains, à la consommation d'opioïdes, comme l'héroïne. Consommateurs de crack insérés "Fait notable des investigations menées en 2024", explique l'organisme, la diversification des profils des consommateurs de crack qui s'adressent aux structures d'addictologie, représentant "davantage de personnes insérées socialement et économiquement, parfois en couple et avec des enfants". Pour les produits consommés en contexte de "chemsex", l'OFDT note un usage plus systématique de la kétamine, aux côtés du GHB/GBL et des cathinones de synthèse. "Sauf exception", le dispositif n'a pas observé de marché structuré de Fentanyl ou de ses dérivés, ni d'autres opioïdes de synthèse comme l'oxycodone.
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