LePartisan.info À propos Podcasts Fil web Écologie Blogs Revues MÉDIAS
Retrouvez toute l'actualité internationale en continu - France 24
Souscrire à ce flux
Chaîne de service public - Actualité internationale.

Accès libre

▸ les 15 dernières parutions

27.11.2025 à 23:17

Poutine ne cessera les hostilités que si l'armée ukrainienne se retire

FRANCE24

La présidence ukrainienne a de son côté formellement exclu tout renoncement à des territoires, affirmant que le seul sujet réaliste était un cessez-le-feu sur la ligne de front. Ces déclarations du président russe interviennent alors que les Etats-Unis ont présenté la semaine dernière un plan visant à mettre fin à la guerre, lancée en 2022, qui a été perçu comme largement favorable aux demandes du Kremlin. Ce texte a été amendé le week-end dernier après des consultations avec les Ukrainiens et doit désormais être présenté à Moscou. "Si les troupes ukrainiennes quittent les territoires occupés (par l'Ukraine selon lui, ndlr), nous cesserons les hostilités. Si elles ne partent pas, nous les chasserons par la force militaire", a déclaré M. Poutine lors d'une conférence de presse à Bichkek, au Kirghizstan. M. Poutine n'a pas précisé s'il parlait uniquement des régions de Donetsk et de Lougansk, dans l'est de l'Ukraine, vues comme cibles prioritaires par le Kremlin, ou également de celles de Kherson et Zaporijjia dans le sud. La Russie avait revendiqué en septembre 2022 l'annexion de ces quatre territoires qu'elle ne contrôle pas entièrement. La cession par Kiev à Moscou des régions de Donetsk et de Lougansk figuraient dans le plan originel en 28 points des Etats-Unis, mais ce texte a été considérablement amendé par l'Ukraine, soutenue par les Européens. Cette nouvelle mouture n'a pas été dévoilée mais elle ne contient plus de conditions maximalistes et n'offre pas de solution concernant les territoires occupés par la Russie, selon des sources interrogées à Kiev par l'AFP. L'émissaire américain Steve Witkoff est attendu la semaine prochaine à Moscou pour évoquer ce plan américain avec les responsables russes. Kiev ne renoncera à "aucun territoire" Le chef de cabinet du président ukrainien, Andriï Iermak, a exclu tout retrait ukrainien, dans une interview au média américain The Atlantic publiée jeudi. "Tant que Zelensky est président, que personne n'espère que nous renoncerons à des territoires. Il ne renoncera à aucun territoire", a dit ce proche de Volodymyr Zelensky. "Tout ce dont nous pouvons parler de manière réaliste aujourd'hui, c'est de définir la ligne de contact" entre les deux armées, a-t-il ajouté. Il a par ailleurs annoncé sur Telegram que le "travail conjoint des délégations ukrainienne et américaine" sur le plan se poursuivrait "à la fin de cette semaine". Vladimir Poutine a répété jeudi que le plan américain pouvait "servir de base à de futurs accords" entre Moscou et Kiev. Selon lui, l'un des "points clés" des négociations avec Washington sera la reconnaissance du Donbass - les régions de Donetsk et Lougansk - et de la Crimée, annexée en 2014, comme territoires russes. "Nous avons besoin d'une reconnaissance (internationale), mais pas de la part de l'Ukraine", a-t-il ajouté. M. Poutine a aussi répété que son pays n'avait aucune intention d'attaquer l'Union européenne, mais a menacé de "mesures de rétorsion" économiques en cas de saisie en Europe des avoirs russes gelés. Le ministre italien de la Défense, Guido Crosetto, a estimé jeudi que les intentions réelles du président russe dans ces négociations seraient vite claires. "Nous verrons dans les semaines à venir – cela ne prendra pas longtemps pour comprendre – si Poutine a une réelle intention" de faire la paix, a-t-il dit. "Nous espérons que cette fois la Russie voudra vraiment s'asseoir à la table et négocier. Je ne suis pas optimiste", a-t-il ajouté, notant que la Russie recrutait encore des troupes et augmentait ses investissements militaires.

27.11.2025 à 22:49

Ce décret français ne masque pas une intervention militaire en Ukraine

Anthony SAINT-LÉGER

Alors qu'Emmanuel Macron a annoncé jeudi la mise en place d'un service militaire volontaire, une rumeur circule depuis plusieurs jours sur l'envoi déguisé de combattants français en Ukraine via la publication d'un décret au Journal Officiel. Or, ce n'est pas ce qu'il prévoit.

27.11.2025 à 22:45

"Créé par Dieu pour être mangé": à Jakarta, l'interdiction de la viande de chien divise

FRANCE24

Le vaste archipel asiatique fait partie des rares pays autorisant encore la vente de viande de chien et de chat mais une campagne dénonçant cette pratique a gagné du terrain. Bien que les musulmans, majoritaires en Indonésie, n'en consomment pas, la viande est populaire dans certaines minorités. Depuis lundi, la vente et la consommation de viande de chien, de chat et de tout animal vecteur de la rage est désormais prohibée à Jakarta. Le texte signé lundi par le gouverneur Pramono Anung prévoit cependant une période transitoire de six mois avant l'application de cette interdiction qui fait débat. Car si l'Indonésie n'interdit pas encore la vente à l'échelle nationale, certaines villes, dont Semarang (Java central), ont imposé peu à peu des interdictions locales. "Une telle interdiction ne devrait pas exister", déplore M. Alfindo, 36 ans, interrogé avant l'annonce de l'interdiction. "Dieu a créé (le chien) pour être mangé. Ne vous focalisez pas uniquement sur les aspects négatifs, tenez aussi compte de ses bienfaits !" Certaines communautés sont persuadées que la consommation de viande canine augmente le nombre de plaquettes sanguines, ce qui en ferait un remède contre la dengue, maladie tropicale transmise par les moustiques. Pour d'autres, la prohibition n'éliminera pas le commerce de cette viande rouge, pourtant plus chère que le boeuf. "On ne peut pas l'éliminer du jour au lendemain, car c'est une tradition", témoigne Sunggul Sagala, 43 ans. 9500 chiens abattus par mois Quelque 9.500 chiens errants ont été transportés chaque mois à Jakarta pour y être abattus en 2022, selon les estimations les plus récentes. Mais aucun chiffre sur la consommation nationale de viande de chien n'est disponible. La plupart de ces animaux abattus à Jakarta provenaient de Java occidental, où la rage est endémique, selon une estimation de la coalition Dog Meat Free Indonesia (DMFI). "C’est un exemple concret et un véritable engagement de la part des autorités de Jakarta, ville qui promeut également le bien-être animal", s'est félicitée Merry Ferdinandez, membre de la coalition, à l'annonce de la mesure. Selon un sondage réalisé en 2021 pour DMFI, 93% des Indonésiens se disaient opposés au commerce de la viande de chien et souhaitaient sa disparition. Autre justification à l'interdiction: Jakarta est exempte de rage depuis 2004 et fait partie des 11 provinces indonésiennes où la maladie a été éradiquée. Plusieurs établissements vendent encore des plats à base de viande de chien et il existe au moins deux abattoirs à Jakarta, selon Hasudungan A. Sidabalok, responsable de l'Agence de résilience alimentaire, maritime et agricole. Au moins 19 restaurants vendent de la viande de chien à Jakarta, estime l'organisme. "Ce n'est pas une étape facile car il s'agit d'une habitude, voire d’une culture, pour certaines communautés, que nous espérons pouvoir changer", a-t-il ajouté. Prix en hausse La législation indonésienne sur l'alimentation et l'élevage n'interdit pas explicitement la consommation de viande de chien et de chat, mais selon une directive de 2018 du ministère de l'Agriculture, la viande de chien n'est pas considérée comme un aliment. A Semarang, où ce commerce a été banni en 2022, un camion transportant plus de 200 chiens destinés à l'abattoir a été intercepté et cinq membres d'équipage ont été arrêtés. À Jakarta, le renforcement du contrôle des autorités a contraint les commerçants à ne vendre de la viande de chien qu'à une clientèle triée sur le volet et de confiance, ce qui a fait grimper son prix. Les restaurants qui proposaient auparavant ouvertement des plats à base de viande de chien ne le font plus et leurs propriétaires refusent désormais d'évoquer ce commerce. Même avant que l'interdiction n'entre en vigueur, "acheter de la viande de chien, c'est comme chercher sa drogue", en raison de sa rareté, ose même dire M. Sunggul. Aucun plan précis n'a par ailleurs été établi concernant le sort des animaux invendus. Pour M. Alfindo, si elle est appliquée, l’interdiction pourrait tout bonnement conduire certains à se servir en capturant des chiens errants dans la rue. “Le gouvernement devrait y réfléchir à deux fois", met-il en garde.
9 / 15
  GÉNÉRALISTES
Basta
Blast
L'Autre Quotidien
Alternatives Eco.
Le Canard Enchaîné
La Croix
Le Figaro
France 24
France-Culture
FTVI
HuffPost
L'Humanité
LCP / Public Senat
Le Media
Le Monde
Libération
Mediapart
La Tribune
 
  EUROPE ‧ RUSSIE
Courrier Europe Centrale
Desk-Russie
Euractiv
Euronews
Toute l'Europe
 
  Afrique du Nord ‧ Proche-Orient
Haaretz
Info Asie
Inkyfada
Jeune Afrique
Kurdistan au féminin
L'Orient - Le Jour
Orient XXI
Rojava I.C
 
  INTERNATIONAL
CADTM
Courrier International
Equaltimes
Global Voices
I.R.I.S
The New-York Times
 
  OSINT ‧ INVESTIGATION
OFF Investigation
OpenFacto°
Bellingcat
Disclose
Global.Inv.Journalism
 
  MÉDIAS D'OPINION
AOC
Au Poste
Cause Commune
CrimethInc.
Hors-Serie
L'Insoumission
Là-bas si j'y suis
Les Jours
LVSL
Médias Libres
Politis
Quartier Général
Rapports de force
Reflets
Reseau Bastille
Rézo
StreetPress
 
  OBSERVATOIRES
Armements
Acrimed
Catastrophes naturelles
Conspis
Culture
Curation IA
Extrême-droite
Human Rights Watch
Inégalités
Information
Internet actu ✝
Justice fiscale
Liberté de création
Multinationales
Situationnisme
Sondages
Street-Médics
Routes de la Soie
🌓