La moitié des immigrés ont un niveau de vie inférieur à 1 500 euros par mois. C'est presque 500 euros de moins que les personnes nées en France. Parmi eux, il existe des écarts importants selon le pays de naissance.

Les salaires sont plus élevés dans les grandes entreprises que dans les petites. Ce constat vaut pour les cadres, mais aussi en bas de l'échelle.

12 % des personnes reconnues handicapées étaient au chômage en 2023, 1,7 fois plus que la moyenne nationale. Près des deux tiers des travailleurs handicapés sont employés et ouvriers, contre à peine la moitié de la population en emploi.

Les quartiers les plus inégalitaires de France montrent de grands écarts de revenus, même dans des zones géographiquement restreintes. La richesse extrême y côtoie la pauvreté, posant des questions sur la mixité sociale.

Comment situer les catégories populaires, moyennes et aisées en fonction de leurs revenus et de la composition de leur ménage ? À quel niveau est-on riche, pauvre ou moyen ? Les explications de l'Observatoire des inégalités.

En France, le seuil de pauvreté est de 859, 1 073 ou 1 288 euros par mois, selon qu'il est fixé à 40 %, 50 % ou 60 % du niveau de vie médian. Une personne est considérée comme pauvre lorsque ses revenus sont inférieurs à ces montants.

Après une baisse dans les années 1970 et 1980, les inégalités de revenus repartent à la hausse depuis la fin des années 1990. Notre synthèse avec les principaux indicateurs sur le sujet.

La France compte 5,4 ou 9,8 millions de pauvres, selon la mesure adoptée. La part de la population pauvre a augmenté depuis le milieu des années 2000.

Les dix plus grandes fortunes dans le monde valent entre 115 et 345 milliards d'euros. Pour réunir de telles sommes, il faudrait accumuler le salaire de plus de six millions de smicards pendant toute une année.