Soudain, une force invisible fend la foule en deux. L'avenue Kralja-Milana se vide en moins de deux secondes. Qu'est-ce qui a pu provoquer cette déchirure ? Pas de choc, pas de charge policière, pas de canon à eau, pas de gaz lacrymogène. On ne voit rien, et on n'entend quasiment rien non plus – un sifflement lointain sur certaines vidéos, vite couvert par des cris de panique. Puis tout s'arrête. Les manifestants reviennent au centre de l'avenue, hagards, comme sonnés.
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Soudain, une force invisible fend la foule en deux. L'avenue Kralja-Milana se vide en moins de deux secondes. Qu'est-ce qui a pu provoquer cette déchirure ? Pas de choc, pas de charge policière, pas de canon à eau, pas de gaz lacrymogène. On ne voit rien, et on n'entend quasiment rien non plus – un sifflement lointain sur certaines vidéos, vite couvert par des cris de panique. Puis tout s'arrête. Les manifestants reviennent au centre de l'avenue, hagards, comme sonnés.