Dans son documentaire Dans la peau d'un végane (2024), le réalisateur Mathurin Peschet s'essaie au véganisme pendant 100 jours. Malgré des rencontres qui l'éclairent sur le spécisme, il termine son docu' en réalisant une soudaine volte-face et en se filmant en train d'égorger une poule au couteau dans son jardin– un acte qu'il présente comme une marque suprême de respect envers l'animal. Ce contraste saisissant soulève une sacrée contradiction : comment un geste d'une violence indéniable peut-il être qualifié de « respectueux » ?