
Comment ne pas tirer les conséquences de la destruction des Palestinien·nes et du fanatisme d'Israël
À la douleur, l'horreur, l'impuissance, la colère que l'on éprouve en regardant se dérouler à distance, depuis vingt-et-un mois maintenant, le génocide des Palestinien·nes, il s'ajoute, pour celles et ceux qui vivent en Occident, un profond malaise. Ce malaise est dû au fait de vivre dans des pays qui ont toujours considéré Israël comme étant le bon, la victime – civilisé, éclairé, rationnel, humaniste, de bonne volonté, vulnérable –, et les Palestinien·nes comme les méchants – barbares, obscurantistes, menaçant·es, agressif·ves, haineux·ses, dangereux·ses…