26.06.2025 à 10:48
Ingrid Darroman
Ce rapport résulte d’un travail entre divers observatoires des libertés publiques et des pratiques policières. Dans la lutte contre les mégabassines et l’accaparement de l’eau, des collectifs comme Bassines non-merci ou les Soulèvements de la Terre appellent àdes mobilisations d’ampleur, rassemblant plusieurs milliers de personnes. C’est dans ce contexte qu’en mars 2023 les équipes d’observation […]
L’article CONTRÔLE,SURVEILLANCE,PUNITION : pratiques policières pendant la mobilisation contre les mégabassines, 16 au 21 juillet 2024 est apparu en premier sur Fondation Copernic.
Ce rapport résulte d’un travail entre divers observatoires des libertés publiques et des pratiques policières. Dans la lutte contre les mégabassines et l’accaparement de l’eau, des collectifs comme Bassines non-merci ou les Soulèvements de la Terre appellent à
des mobilisations d’ampleur, rassemblant plusieurs milliers de personnes. C’est dans ce contexte qu’en mars 2023 les équipes d’observation présentes à Saint-Soline ont écrit le rapport « empêcher l’accès à la bassine quel qu’en soit le coût humain »1. En 2024,
un appel à une mobilisation du 16 au 21 juillet dans le Poitou a de nouveau été lancé dans le cadre de cette lutte, avec un « Village
de l’Eau »2 et deux « manif’actions » annoncés3. L’interobservatoire a réitéré une observation commune, de plus grande ampleur en s’appuyant sur un plus grand nombre d’observatoires et d’observateur·ices.
1 https://www.ldh-france.org/wp-content/uploads/2023/07/Rapport-final-10.07.23_DEF.pdf
2 https://www.bassinesnonmerci.fr/bnm79/2023/11/09/20-21-juillet-2024-stop-mega-bassines-prochaine-mobilisation-internationale/
3 https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/19-20-juillet–mobilisation-internationale-stop-me
4 Rapport conjoint du Rapporteur spécial sur le droit de réunion pacifique et la liberté d’association et du Rapporteur spécial sur les exécu- tions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires concernant la bonne gestion des rassemblements, du 2 février 2016, A/HRC/31/66 : « 32. Chacun jouit du droit d’observer une réunion, et par là même d’en surveiller le déroulement. Ce droit découle du droit de rechercher et de recevoir des informations, protégé par le paragraphe 2 de l’article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques. « Surveiller le déroulement » d’une réunion signifie non seulement l’observer mais également recueillir, vérifier et utiliser immédiatement les informa- tions disponibles pour traiter des problèmes liés aux droits de l’homme »
5 Voir notamment : Commission de Venise, BIDDH-OSCE, Lignes directrices sur la liberté de réunion pacifique, 23e éd, 2019 et Comité des droits de l’homme Observation générale no 37 (2020) sur le droit de réunion pacifique (art. 21) * 2010, point 5.4, p. 12 ; Human right handbook of on Policing Assemblies, OSCE Office for Democratic Institutions and Human Rights, 2016, p. 26
6 Conseil d’État, n°444849, 10 juin 2021, Schéma national du maintien de l’ordre. Voir également l’avis du Défenseur des droits du 9 juillet 2010 ainsi que l’avis de la CNCDH.
Les observatoires des libertés publiques et des pratiques policières sont des collectifs de personnes physiques, agis- sant à titre bénévole, présents sur les lieux où s’exercent les pratiques policières, et dont l’objectif est de recueillir des informations et de produire des analyses et des rapports ren- dus publics afin d’alerter les citoyen·nes, les acteur·ices de la justice et les pouvoirs publics, d’alimenter le débat d’intérêt général sur les libertés d’expression et d’apporter une réponse collective aux dérives de ces pratiques policières.
Ce sont des collectifs créés localement à l’initiative de la LDH (Ligue des droits de l’Homme), souvent – associés à d’autres organisations – telles que la Fondation Copernic, le Mrap, le Syndicat des avocats de France, ATTAC, ACAT ou d’autres syndicats extérieurs au champ de la justice.
La qualité d’observateur·ice indépendant·e est reconnue lorsque l’observateur·ice est indépendant·e de l’État, qu’iel ne participe pas à la manifestation et que son principal objectif est de documenter les pratiques des forces de l’ordre pendant une manifestation.
Le droit international insiste sur la nécessité de permettre à toute personne de participer à cette activité d’observation4.
La qualité d’observateur·ice est reconnue par le droit interna- tional à une personne au regard de sa mission pendant une manifestation, et non à l’association en tant que telle, qui se doit seulement d’être indépendante de l’État.
Les autorités doivent reconnaître et garantir ce droit à la pro- tection conféré par le droit international en vertu notamment de l’article 21 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques régulièrement signé et ratifié par la France, mais aussi par la Convention européenne des droits de l’Homme.
De plus, les observatoires s’inspirent des règles posées par la « commission de Venise5 » sur les observateur·ices indépen- dant·es internationales et internationaux. Le Conseil d’État
l’a rappelé dans sa décision du 10 juin 20216 sur le schéma national du maintien de l’ordre : à l’instar des journalistes, les observateur·ices bénéficient du droit de se maintenir sur les lieux après un ordre de dispersion.
Les observations sont réalisées par une ou plusieurs équipes, suivant une méthodologie répondant au strict respect de prin- cipes et d’objectifs établis et communiqués au préalable par les observatoires, parmi lesquels la sécurité, la confidentia- lité et la non-participation à la manifestation, appelée aussi «neutralité comportementale».
Les équipes d’observation sont identifiables, équipées de matériels de captation d’images et de son ainsi que de pro- tections individuelles (casques, masques de protection respi- ratoire, lunettes de protection). Les observateur·ices portent des chasubles permettant de les identifier (de couleur bleue et jaune pour l’observatoire de Toulouse, blanche pour les autres observatoires).
Lors des mobilisations entre le 16 et 20 juillet 2024, étaient pré- sent·es des observateur·ices provenant de dix observatoires : l’Observatoire Toulousain des Pratiques Policières, l’Observa- toire Girondin des Libertés Publiques, l’Observatoire Parisien des Libertés Publiques, l’Observatoire des Pratiques Policières de Seine-Saint-Denis, l’Observatoire du Poitou-Charentes des Libertés Publiques et des Pratiques Policières, l’Observatoire Strasbourgeois des libertés publiques, l’Observatoire Rennais des Libertés publiques, l’Observatoire Nantais des libertés, l’Observatoire Angevin des Libertés Publiques et l’Observa- toire Méditerranéen des Pratiques Policières.
Au total, quarante-huit observateur·ices ont rassemblé plus d’une centaine d’heures d’observation. Les équipes étaient ap- puyées par un « back-office » composé de plusieurs membres de l’inter-observatoire, parmi lesquels des avocat·es, ins- tallé·es au village de Melle. Ce dispositif a permis de gérer les aspects matériels, organisationnels et juridiques liés aux observations sur le terrain.
Une première partie présentera la chronologie des obser- vations avec des analyses sur les différentes séquences. Une deuxième partie analysera les pratiques policières et le maintien de l’ordre lors de la semaine de mobilisation.
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26.06.2025 à 09:56
Ingrid Darroman
Le programme ici https://www.uemss.org/spip.php?page=programme&edition=2025 La Fondation Copernic co participe à plusieurs ateliers, nous vous les présenterons au fur et à mesure dans cet article. Attention, cet atelier sera peut être déplacé le lundi 25 Août au matin Écrire le procès du patriarcat Une immersion ludique dans la construction des injustices liées au patriarcat, qui donne […]
L’article Université d’été des mouvement sociaux et des Solidarités à Bordeaux du 23 au 26 Août 2025 est apparu en premier sur Fondation Copernic.
Le programme ici https://www.uemss.org/spip.php?page=programme&edition=2025
La Fondation Copernic co participe à plusieurs ateliers, nous vous les présenterons au fur et à mesure dans cet article.
Attention, cet atelier sera peut être déplacé le lundi 25 Août au matin
Une immersion ludique dans la construction des injustices liées au patriarcat, qui donne des clés pour comprendre, dénoncer et agir. Grâce au procès, chacun·e pourra s’outiller pour lutter.
Cet atelier propose une démarche ludique et interactive : un « procès » du patriarcat. À travers cette mise en scène, les participant·es sont invité·es à construire une réflexion collective, dénoncer et réfléchir aux moyens de lutter.
Au travers de l’atelier nous allons chercher à :
1. Comprendre le patriarcat comme système d’inégalités et d’oppressions.
2. Analyser les mécanismes de violences sexistes et sexuelles, des normes de genre.
3. Déconstruire les discours de légitimation et de résistance.
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23.06.2025 à 09:06
Fabien Marcot
Cette tribune est parue sur le site de Politis Margaux Aldebert, Ingrid Darroman et Christiane Marty Le 21 janvier 2017, lendemain de l’investiture de Donald Trump aux États-Unis, une Women’s March était organisée dans tout le pays pour les droits des femmes et contre les discriminations. Deux jours après, était adoptée la règle du « bâillon mondial » […]
L’article Les luttes féministes contre l’extrême droite est apparu en premier sur Fondation Copernic.
Cette tribune est parue sur le site de Politis
Margaux Aldebert, Ingrid Darroman et Christiane Marty
Le 21 janvier 2017, lendemain de l’investiture de Donald Trump aux États-Unis, une Women’s March était organisée dans tout le pays pour les droits des femmes et contre les discriminations. Deux jours après, était adoptée la règle du « bâillon mondial » (interdiction du soutien financier américain aux organisations offrant des soins d’avortement dans d’autres pays), qui a eu des conséquences catastrophiques pour de très nombreuses femmes dans le monde. Les mesures régressives se sont ensuite succédé, de l’annulation de l’arrêt Roe vs Wade (sur le droit à l’IVG) à la multiplication de mesures contre les personnes transgenres.
Depuis la seconde investiture de Trump, on assiste à une libération de la parole masculiniste qui s’étend au-delà des États-Unis. En Hongrie, une loi vient d’être votée pour interdire la Budapest Pride au nom de la protection de l’enfance. En Italie, les exemples se succèdent : opposition à une loi sur l’éducation sexuelle à l’école ; demande du retrait, sur l’acte de naissance des enfants de couple lesbien, du nom de leur seconde mère ; autorisation pour les anti-IVG d’entrer dans les cliniques d’avortement.
Comprendre ces mesures, comme les luttes qui s’y opposent, aide à appréhender le modèle de société construit par l’extrême droite partout dans le monde.
« Un discours décomplexé se répand sur les réseaux sociaux, pour un ‘sain retour’ à une masculinité virile.«
Assignant des rôles différents et hiérarchisés aux femmes et aux hommes en cantonnant les premières à un rôle de gardiennes et de reproductrices des « valeurs identitaires », l’extrême droite garde au centre de son modèle la famille dite « traditionnelle » comme pilier d’une société blanche, hétérosexuelle et croyante. Sous couvert de valoriser les femmes, il s’agit de les enfermer dans un rôle de mère qui empêche leur émancipation. L’opposition à toute éducation à la sexualité à l’école devient un outil dans la construction de ce modèle, en renvoyant l’exclusivité de cette éducation aux familles.
Aux États-Unis, les mouvements d’extrême droite suprémacistes affichent des liens avec les « tradwives » et portent un discours nataliste et raciste sur le « danger de la baisse de natalité des personnes blanches » pour inciter à procréer. En France, l’extrême droite met l’accent sur la natalité française pour assurer « la continuité de la nation au nom d’une urgence identitaire », tout comme Giorgia Meloni en Italie.
Pour Sara R. Farris, professeure de sociologie à la Goldsmiths, université de Londres, le fémonationalisme est l’instrumentalisation du discours féministe pour servir un discours raciste construisant une figure violente de l’homme immigré, arabe et/ou musulman. Parallèlement, un discours décomplexé se répand sur les réseaux sociaux, pour un « sain retour » à une masculinité virile qui alimente une haine des femmes et des féministes, et nourrit la violence machiste.
« La transformation structurelle de la société est nécessaire.«
Face à ces attaques – plurielles, mais composant une colonne vertébrale du projet raciste, sexiste et LGBTphobe de l’extrême droite –, les résistances sont multiples et unitaires. En Pologne, l’association Abortion Dream Team accompagne 47 000 avortements par an, malgré la criminalisation de toute aide à l’IVG. Aux États-Unis, la Women’s March a appelé, parmi une coalition de forces progressistes, à manifester contre le gouvernement Trump le 5 avril. Emblème du féminisme italien, la Casa Internazionale delle Donne rassemble une trentaine d’associations pour promouvoir les valeurs d’égalité et de diversité.
En France, le 8 mars, le collectif Grève féministe appelait aussi à la lutte contre l’extrême droite, et la manifestation parisienne a su s’opposer à la manipulation du groupe identitaire Némésis. Le 23 juin 2024, une mobilisation de la coalition Alertes féministes, créée au lendemain des élections européennes, avait appelé à faire barrage à l’extrême droite.
Ces résistances féministes sont primordiales, tant pour la compréhension du danger des extrêmes droites que pour la construction de freins et d’alternatives. Elles soutiennent les mesures de justice sociale et fiscale, la défense des services publics et une planification écologique, tout ce à quoi l’extrême droite est hostile. La transformation structurelle de la société est nécessaire pour faire cesser toute forme de domination et d’oppression que l’extrême droite perpétue lorsqu’elle accède au pouvoir.
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23.06.2025 à 09:04
Fabien Marcot
Cette tribune est parue sur le site de Politis. Amandine Cormier, Ingrid Darroman, Gérard Delahaye La victoire de Donald Trump et sa prise en main brutale de l’appareil d’État états-unien ont constitué un choc pour toutes celles et tous ceux qui font partie du bloc progressiste. L’obscénité du discours concernant Gaza ou l’adhésion aux appétits […]
L’article Face à la résistible ascension de l’extrême droite, une force vivante est apparu en premier sur Fondation Copernic.
Cette tribune est parue sur le site de Politis.
Amandine Cormier, Ingrid Darroman, Gérard Delahaye
La victoire de Donald Trump et sa prise en main brutale de l’appareil d’État états-unien ont constitué un choc pour toutes celles et tous ceux qui font partie du bloc progressiste. L’obscénité du discours concernant Gaza ou l’adhésion aux appétits impérialistes de Vladimir Poutine en Ukraine ont plongé nombre d’entre nous dans la sidération. Ce changement de donne semble consacrer une tendance historique de fond planétaire, où les droites radicales s’emparent du pouvoir ou s’en rapprochent dangereusement pour imposer une hégémonie fondée sur leurs logiciels idéologiques réactualisés.
Ce réseau international des droites radicales converge autour d’un agenda ethno-différentialiste dont l’islamophobie en France est un symptôme. Il donne corps à un antagonisme irréconciliable opposant les droits des « natifs » à ceux désignés comme venant d’un « ailleurs » indésirable, porteurs d’une menace sur l’identité supposée uniforme des peuples. Cette pulsion dévastatrice vise, au-delà des migrant·es, les populations racisées et d’origine étrangère.
Cette montée en puissance survient dans un moment historique caractérisé par une crise commencée en 2008 qui révèle l’épuisement d’un régime d’accumulation tiré par la finance. À cela, s’ajoutent le grand ralentissement et la poussée inflationniste consécutifs à la pandémie de covid et la fin d’un monde bipolaire. Les tenants d’un multilatéralisme fondé sur la prééminence des politiques de puissance les plus mortifères (Palestine, Ukraine etc.) nient également l’aggravation du réchauffement climatique et de la crise écologique, qui rend vitale la remise en cause globale des fondements du capitalisme.
La crise de gouvernabilité caractérisée par l’impossibilité croissante, pour les blocs sociaux dominants, de maintenir leur hégémonie nourrit la tentation d’une fuite en avant autoritaire, conjuguant la violence sociale et économique à la violence d’État parallèlement à la déconstruction de l’État de droit et de l’État social. Elle met en péril l’ensemble des avancées arrachées par les luttes du monde du travail, des mouvements féministe et LGBTQIA+. L’écologie de rupture est criminalisée par les tenants d’un capitalisme fossile et extractiviste.
Fascisme, néofascisme, fascisation, post-fascisme, il ne s’agit pas de trancher les débats sur la caractérisation du danger mais plutôt de penser l’ensemble d’un phénomène qui se réfère aux fascismes historiques et présente des aspects inédits, comme les interactions entre idéologues high-tech de la Silicon Valley et prophètes de l’eurasisme. Le basculement d’un certain nombre de fractions du capitalisme se poursuit en faveur de cette option, résumée sous l’étrange oxymore de démocratie dite « illibérale ».
Le consentement des classes dominantes à ce fascisme revisité constitue un défi que nous entendons relever au nom d’un principe espérance dont la force propulsive, en juin 2024, a permis de créer la dynamique du Nouveau Front populaire. Face à cette ascension résistible de l’extrême droite, il existe aujourd’hui une force vivante, comme en témoigne le succès des mobilisations féministes du 8 mars et de celle du 22 mars pour l’antiracisme et les migrant·es. Par-delà les calculs d’appareil, le désir d’unité demeure un levier vital.
Le construire, le pérenniser et lui donner un contenu vivant et démocratique est indispensable pour constituer un bloc social victorieux avec un projet d’émancipation anticapitaliste, féministe, éco-socialiste, internationaliste et en phase avec les aspirations des communautés LGBTQIA+.
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22.04.2025 à 19:12
Claude Martin
L’article Une prochaine réunion des collectifs locaux du NFP est programmée le 21 juin est apparu en premier sur Fondation Copernic.
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18.04.2025 à 09:32
Fabien Marcot
Depuis sa création en 1998 – dans le prolongement des grandes grèves dans le secteur public et privé qui ont eu lieu contre le « plan Juppé » de novembre et décembre 95 et des États généraux du mouvement social – la fondation Copernic s’est imposée comme un espace d’élaboration intellectuelle et de mise en […]
L’article Habiter pour bifurquer : vers un logement public et social est apparu en premier sur Fondation Copernic.
Depuis sa création en 1998 – dans le prolongement des grandes grèves dans le secteur public et privé qui ont eu lieu contre le « plan Juppé » de novembre et décembre 95 et des États généraux du mouvement social – la fondation Copernic s’est imposée comme un espace d’élaboration intellectuelle et de mise en lien de la gauche sociale, intellectuelle et politique.
À la croisée de la recherche critique et de l’engagement politique, elle produit des analyses sur les mutations du capitalisme, les inégalités sociales, la crise écologique et les défis démocratiques.
Dans un contexte de recomposition de la gauche et d’urgence démocratique, sociale et climatique, elle joue également un rôle de passerelle entre intellectuel.les, syndicalistes, acteurs.trices des mouvements sociaux et citoyens. Son ambition n’est pas seulement d’expliquer le monde, mais de nourrir les mobilisations pour le transformer.
Face à la montée de l’extrême droite et de l’illibéralisme, la fondation Copernic a décidé de renforcer son action de nouveaux champs de recomposition sociale et de formes de luttes.
La question du logement social et public comme levier d’autonomisation des classes laborieuses et, plus largement, celle de l’urbanisation et du droit à la ville nous sont ainsi apparues comme des problématiques utiles à appréhender.
Cette première note d’analyse générale sera suivie dans le courant de l’année 2025 de plusieurs contributions plus spécifiques rédigées par des militant.es du logement, des chercheurs et chercheuses, mais aussi des élu.es, qui se concluront par la sortie d’un livre.
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18.03.2025 à 18:22
Fondation Copernic
Suite à la dissolution et à l’émergence du nouveau Front populaire de nombreux collectifs locaux sous formes d’Assemblées citoyennes, comités, collectifs se sont créés dans toute la France. Ces assemblées sont fidèles au préambule du Contrat de législature du Nouveau Front Populaire qui affirme, que nous sommes « des femmes et des hommes issu·es d’organisations […]
L’article La Fondation Copernic participe à la Rencontre nationale des Collectifs locaux du NFP le 22 mars 2025 est apparu en premier sur Fondation Copernic.
Suite à la dissolution et à l’émergence du nouveau Front populaire de nombreux collectifs locaux sous formes d’Assemblées citoyennes, comités, collectifs se sont créés dans toute la France. Ces assemblées sont fidèles au préambule du Contrat de législature du Nouveau Front Populaire qui affirme, que nous sommes « des femmes et des hommes issu·es d’organisations politiques, syndicales, associatives et citoyennes qui s’unissent pour construire un programme de rupture avec la politique d’Emanuel Macron, répondant aux urgences sociales, écologiques, démocratiques et pour la paix. »;
Ces Assemblées locales sont une condition importante au rassemblement de la gauche et des écologistes dans une situation où la montée de l’extrême droite, les attaques contre les droits sociaux, les plans de licenciements, la régression écologique, les atteintes aux droits fondamentaux comme le droit du sol sont à l’ordre du jour. La mobilisation électorale qui a permis d’empêcher une majorité du RN au parlement a été très large autour des candidatures du NFP, en impliquant tant les militant·es des organisations syndicales, des associations et des différents mouvements sociaux, que d’une partie importante de la jeunesse. Aujourd’hui une dynamique de division affecte le NFP. Il faut à tout prix enrayer cet engrenage et créer les conditions de l’unité populaire autant dans les mobilisations sociales et écologistes que dans les prochaines échéances électorales. C’est pourquoi, à l’initiative de la Fondation Copernic, en liaison avec des initiatives citoyennes telles Union Maintenant, Victoires populaires, Convois de la victoire… un réseau de collectifs locaux s’est constitué . Ce réseau appelle à une Rencontre Nationale des Collectifs locaux du NFP le 22 mars à Paris à la Bourse du Travail.
La Fondation Copernic qui s’est toujours voulu être fidèle à sa démarche initiale d’être une passerelle entre les gauches et l’écologie soutient cette démarche visant à :
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11.03.2025 à 14:10
Fondation Copernic
L’article 22 mars – Rencontre Nationale des collectifs locaux du Nouveau Front Populaire est apparu en premier sur Fondation Copernic.
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11.03.2025 à 14:04
Fondation Copernic
La Fondation Copernic est signataire de cet appel Journée internationale contre le racismeNé-e-s ici ou venu-e-s d’ailleurs, uni-e-s contre le racisme!Le 18 décembre 2024, lors d’un meeting pour la Journée internationale des migrants, nosorganisations et collectifs ont déclaré :« Nous ne voulons pas d’une société raciste. Ensemble, construisons la société dans laquellenous voulons vivre, une société […]
L’article 22 mars – Journée internationale contre le racisme Né-e-s ici ou venu-e-s d’ailleurs, uni-e-s contre le racisme! est apparu en premier sur Fondation Copernic.
La Fondation Copernic est signataire de cet appel
Journée internationale contre le racisme
Né-e-s ici ou venu-e-s d’ailleurs, uni-e-s contre le racisme!
Le 18 décembre 2024, lors d’un meeting pour la Journée internationale des migrants, nos
organisations et collectifs ont déclaré :
« Nous ne voulons pas d’une société raciste. Ensemble, construisons la société dans laquelle
nous voulons vivre, une société de tous les droits pour toutes et tous, une société de
solidarité, de fraternité, de justice, et de respect des libertés ».
Cette déclaration commune est plus que jamais d’actualité face aux attaques renouvelées
contre les personnes étrangères avec ou sans papier, d’origine étrangère ou présentées
comme telles.
Nous voulons, pour nous comme pour nos voisin-e-s, collègues de bureau, d’atelier, nos
camarades d’amphi, pour notre médecin, notre boulangère, pour la copine ou le copain de
classe de nos enfants… une réelle égalité des droits.
Nous ne concevons pas la société autrement que dans la fraternité qui est marquée sur le
fronton des édifices publics, aux côtés de la liberté et de l’égalité. Nous ne concevons pas la
société autrement que rassemblée par l’accès effectif à tous les droits, pour toutes et tous.
Les comportements racistes et xénophobes sont le quotidien pour tant de personnes
aujourd’hui, du fait de leur origine, de leur couleur de peau, de leur religion. Les actes
violents se multiplient, faisant vivre dans la peur, la souffrance, l’injustice d’un quotidien de
discriminations.
Le quotidien, ce sont aussi les discours de haine désinhibés, les propos mensongers de
responsables politiques et de médias contrôlés par des acteurs économiques disposant de
moyens considérables, qui stigmatisent des populations et des quartiers et manipulent les
chiffres.
La circulaire Retailleau s’inscrit pleinement dans cette approche, repoussant les personnes
sans-papiers dans la clandestinité et la surexploitation dans l’emploi, imposant un
durcissement des conditions de la régularisation de leur droit au séjour, et ouvrant des
possibilités supplémentaires d’expulsions.
Le même ministre ainsi que des médias d’extrême droite s’en prennent aux associations et
syndicats qui soutiennent les personnes étrangères, mettant en péril leur rôle crucial pour la
démocratie, l’Etat de droit et l’inclusion sociale.
Le Premier ministre lui-même reprend les formulations stigmatisantes de l’extrême droite,
faisant des personnes d’origine étrangère les boucs émissaires de tous les maux la société.
Ces discours publics, allant jusqu’à remettre en cause le droit du sol, cherchent à nous
opposer les un-e-s aux autres alors que nous partageons les mêmes aspirations au bien-
être, à la justice économique et sociale, et à l’égalité des droits. L’absence d’accès aux droits
des uns n’a jamais donné plus de droits à d’autres !
Toutes et tous ensemble, agissons uni-e-s et rassemblons-nous, le samedi 22 mars 2025,
pour la Journée internationale contre le racisme, pour un autre projet de société, humaniste,
solidaire et égalitaire.
Un appel à l’initiative de la LDH (Ligue des droits de l’Homme), Attac France, La
Cimade, Confédération générale du travail (CGT), Fédération syndicale unitaire (FSU),
Femmes Egalité, Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti), Mouvement
contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Oxfam France, SOS
Racisme, Syndicat des avocat·es de France (SAF), Union syndicale Solidaires.
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03.03.2025 à 23:17
Ingrid Darroman
Texte unitaire national élaboré dans le cadre Grève Féministe pour la grève féministe du 8 mars 2025. Avec les femmes du monde entier, pour les droits des femmes, toutes en grève féministe et en manifestations ! Stop à l’extrême droite, à la droite réactionnaire, au gouvernement et à sa politique libérale et autoritaire ! Le […]
L’article 8 Mars 2025 GREVE FEMINISTE ! est apparu en premier sur Fondation Copernic.
Texte unitaire national élaboré dans le cadre Grève Féministe pour la grève féministe du 8 mars 2025.
Avec les femmes du monde entier, pour les droits des femmes, toutes en grève féministe et en manifestations !
Stop à l’extrême droite, à la droite réactionnaire, au gouvernement et à sa politique libérale et autoritaire !
Le 8 mars, journée internationale de mobilisation pour les droits des femmes, nous appelons à la grève du travail, des tâches domestiques, de la consommation. Sans les femmes, tout s’arrête ! Nous sommes déterminées à lutter, à faire entendre nos voix pour obtenir l’égalité.
Solidaires avec les femmes du monde entier !
Afghanes, Iraniennes, Palestiniennes, Soudanaises, Kurdes, Ukrainiennes, nous sommes solidaires de toutes celles qui encore aujourd’hui sont emmurées, exécutées, qui font face à des bombardements massifs, au génocide, à l’exode, sont victimes de viols de guerre, peinent à nourrir leur famille et elles-mêmes, de toutes celles qui se défendent farouchement pour recouvrer ou obtenir leur liberté et leurs droits, qui sont confrontées aux conflits armés, aux régimes fascisants, réactionnaires, théocratiques et colonialistes.
Nous sommes solidaires des femmes et des populations subissant de plein fouet les conséquences dramatiques du changement climatique, aggravé par les politiques productivistes et capitalistes.
Non à l’Extrême Droite !
Les idées d’extrême droite qui prônent la haine de l’autre, le racisme, la misogynie, les LGBTQIA+ phobies, le validisme, se banalisent, et sont aux portes du pouvoir, voire y accèdent partout dans le monde, à l’image de Trump aux Etats-Unis… Les femmes, les minorités de genre, les migrant·es en sont les premières cibles.
En France, nous dénonçons les propos racistes du ministre de l’intérieur, nous exigeons la régularisation et l’ouverture des guichets pour que tou·te·s les immigré·es puissent rester ici. Nous refusons l’abrogation du droit du sol à Mayotte et la remise en cause de l’Aide Médicale d’Etat.
Nous voulons vivre et pas survivre !
Les différents gouvernements ne font rien contre les inégalités salariales et les bas salaires qui touchent particulièrement les femmes (62 % des personnes payées au SMIC sont des femmes). Quant aux mères isolées touchant le RSA, elles sont confrontées à de multiples difficultés pour trouver un emploi (problème de garde d’enfants, de transports…). Particulièrement touchées par la crise du logement cher, les femmes sont majoritaires parmi les personnes expulsables et sont de plus en plus nombreuses à vivre dans la rue. Les femmes sont majoritaires parmi les 9 millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté !
Nous exigeons l’abandon de la réforme du RSA, qui oblige les bénéficiaires à faire 15h de travail forcé, gratuit et sans contrat !
Nous exigeons l’abrogation des réformes sur l’assurance chômage restreignant les droits des chômeur·ses.
Rémunérons le travail à sa juste valeur, à salaire égal entre femmes et hommes!
Pour l’égalité salariale, du temps pour vivre, des salaires et une retraite décente!
Le gouvernement n’a aucune volonté de réduire les inégalités salariales, de 27% en moyenne entre les femmes et les hommes. La transposition de la directive européenne sur la transparence salariale vise à renforcer l’application du principe d’une même rémunération “pour un même travail ou un travail de valeur égale”.
Nous exigeons la transposition immédiate de cette directive, la revalorisation salariale des métiers féminisés (éducation, soins, nettoyage…)., l’interdiction du temps partiel imposé, la transformation des CDD en CDI et la réduction du temps de travail avec embauches correspondantes.
Nous nous battons pour l’abrogation de la réforme Macron des retraites, et pour une réforme des retraites favorable aux femmes, la retraite à 60 ans avec une réduction du nombre d’annuités.
Des Services publics au service de nos besoins !
Malgré la paupérisation croissante et le manque crucial d’aide publique sur les territoires, le gouvernement Bayrou va continuer le démantèlement des services publics de la Santé, de l’Éducation, du Logement…. Les femmes en seront doublement pénalisées : parce qu’elles sont majoritaires dans la fonction publique, et qu’elles devront se substituer aux services de la petite enfance et de la prise en charge de la dépendance.
Nous exigeons un service public national de l’autonomie tout au long de la vie, à la hauteur des besoins, avec les moyens correspondants, sans oublier une prise en charge réelle du 4ème âge.
Nous exigeons la création d’un vrai service public de la petite enfance pour en finir avec les crèches privées à but lucratif et les maltraitances liées aux économies de personnels dans ces structures. Nous sommes opposées à la recommandation de la Cour des comptes de développer “la garde parentale, moins onéreuse pour les finances publiques” qui n’est qu’une incitation au retour des femmes à la maison.
Pour un réel partage du travail domestique !
Nous ne pouvons nous satisfaire que rien ne bouge dans la répartition des tâches au sein des couples et ce depuis des années. Cette inégalité dans la répartition du travail domestique se traduit par des inégalités dans la sphère professionnelle et est l’un des facteurs des inégalités salariales et patrimoniales. Nous dénonçons le mirage des “nouveaux pères” car les femmes en font toujours beaucoup plus que les hommes, qui de fait prennent plus souvent les tâches valorisantes, en laissant les tâches ménagères à leur compagne. C’est tout l’enjeu d’une éducation non sexiste qui puisse permettre d’en finir avec les stéréotypes de genre.
Notre corps nous appartient !
L’inscription dans la constitution de l’IVG ne doit pas masquer les obstacles liés au manque de moyens du service public de la santé pour recourir à l’IVG.
Nous réclamons la réouverture des plus de 130 centres d’interruption volontaire de grossesse fermés.
Nous dénonçons les offensives réactionnaires qui s’en prennent aux droits des personnes LGBTQIA+ qui veulent limiter le droit de vivre librement son orientation sexuelle et son identité de genre. Nous exigeons une transition libre et gratuite pour toutes et tous.
Nous dénonçons les offensives transphobes réactionnaires, notamment les propositions de loi qui remettent en cause toute possibilité de transition des mineur·es, et nous demandons la fin des mutilations et des traitements hormonaux non consentis.
Femmes handicapées, nous subissons toutes les violences. Privées de nos droits à l’autonomie, à l’éducation, à l’emploi, aux soins et à la procréation. Nous voulons notre indépendance économique, l’accessibilité universelle à l’ensemble des lieux et bâtiments.
Halte aux violences sexistes et sexuelles !
Le procès des 51 violeurs de Gisèle Pélicot a rappelé que les violeurs sont des hommes ordinaires, et que la culture du viol persiste dans les différentes strates de la société. La nomination de Darmanin mis en cause pour des violences sexistes et sexuelles comme garde des sceaux est une véritable provocation.
Nous continuons à compter nos mortes car il n’y a aucune volonté politique de lutter contre les violences faites aux femmes et aux enfants.
Pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles, dont les violences obstétricales et gynécologiques, nous voulons une loi-cadre intégrale qui mette en avant prévention, éducation, protection, accompagnement, sanction et garantisse les moyens pour la prise en charge de l’ensemble des victimes, femmes, enfants et minorités de genre. Les plus touchées par les violences sexistes, dont les violences économiques, sont celles qui souffrent déjà de multiples oppressions : femmes victimes de racisme, migrantes, sans papiers, femmes précarisées, en situation de handicap, femmes lesbiennes et bi, femmes trans, femmes en situation de prostitution et celles victimes de l’industrie pornocriminelle. Nous demandons la mise en place d’actions concrètes pour lutter contre toutes les violences sexistes et sexuelles, protéger les victimes et combattre les réseaux de traite prostitutionnelle et de proxénétisme.
Nous exigeons les 3 milliards nécessaires pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles.
Nous refusons que les enfants violé·es, maltraité·es, incesté·es continuent le plus souvent à être abandonné·es à leur sort !
Pour l’éducation, pour les enfants, l’Éducation à la Vie Affective Relationnelle et Sexuelle pour toutes et tous maintenant !
Le dernier rapport du Haut conseil à l’égalité note que le sexisme progresse chez les adolescents et les jeunes hommes. Nous dénonçons fermement les attaques portées par le précédent gouvernement contre le projet de programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS) reprenant les propos des associations réactionnaires de parents qui y sont farouchement opposées. Nous exigeons l’adoption et la mise en place immédiate du projet de programme EVARS, dans la continuité des lois votées pour l’éducation à la sexualité à l’école. L’EVARS aide à déconstruire les stéréotypes, à comprendre les inégalités, à comprendre l’injustice des dominations qui s’exercent par les hommes sur les femmes, à prendre conscience de son corps et de son intimité et à respecter l’autre et soi-même.
Mobilisées tous les jours contre le patriarcat, les politiques libérales et autoritaires et contre l’extrême droite.
Le 8 MARS, nous manifesterons, nous serons en grève féministe.
Nous serons en grève sur nos lieux de travail (santé, commerce…), en grève du travail domestique et en grève de la consommation!
Quand les femmes s’arrêtent, tout s’arrête !
Premières signataires de l’appel (au 3 mars)
ActionAid France, AFRICA93, Alliance des Femmes pour la Démocratie, APEL-Égalité, Association Panafricaniste des Droits Civiques des femmes, Association SNT80 (soutien à Nous Toutes80), Attac France, CGT, CNT-SO Fédération Education/Recherche, Collectif CIVG Tenon, Collectif Enfantiste 54, Collectif Faty KOUMBA : Association des Libertés Droits de l’Homme et non-violence, Collectif Insurrection Trans, Collective des mères isolées, Confluences 81, DAL , FAGE, Fédération Nationale Solidarité Femmes FNFS, Femmes Solidaires 80, Féministes Révolutionnaires Paris, Femmes Égalité, Fondation Copernic, Force Féministe (57), FSU, Fête des 3 Quartiers ( F3Q), Genre et altermondialisme, HFE /Handi Femme Épanouie, Handi-Social, Iran Justice, Las Rojas Paris, Le Planning familial, Le Planning Familial 94, Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie-LFID, Mouvement des Femmes Kurdes En France, Mouvement de la Paix, NEGAR-Soutien aux femmes d’Afghanistan, Nous Toutes Douai, Nous Toutes 32, Nous Toutes 47, Nous Toutes 82, Nous Toutes Manche, Organisation de Solidarité Trans (OST), People’s health Movement France, Pour une M.E.U.F, Sang Tabou, Stop aux Violences Obstétricales et Gynécologiques France ( Stop-Vog ), Sud Logement Social, UNEF le syndicat étudiant, Union Etudiante, Union syndicale Solidaires, Union des femmes Socialistes (SKB), Vigilance et initiatives syndicales antifascistes.
En soutien
APRES – Association pour la République écologique et sociale, Alternatives et autogestion, Égalités, ENSEMBLE!, Gauche démocratique et sociale GDS, Gauche Ecosocialiste (GES), Génération.s, La France insoumise, Les écologistes, Mouvement jeunes communistes de France, NPA-l’Anticapitaliste, NPA – Révolutionnaires, Parti Communiste Français, Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF), Parti de Gauche, Parti Socialiste, Pour une Écologie Populaire et Sociale (PEPS), Potere Al Populo, Révolution Écologique pour le Vivant (REV), Union Communiste Libertaire, Victoires Populaires, Volt Europa
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